@Jonathan Venus Ah mais je ne méprise ni l'histoire, ni Chapoutot d'ailleurs ! Je voulais juste dire qu'il refuse de voir que le présent n'est que la continuité du passé sous une autre forme et que par conséquent le fait qu'il se croit libre aujourd'hui est un tragique aveuglement sur le présent qu'il a sous les yeux...
Les dates sont la grammaire de l'histoire...sans connaissances, on ne construit rien. On ne construit rien avec du vide ou alors on repart à zéro tous les jours ce qui est un asservissement. Donc le "par cœur" est la base de la base en Histoire et les connaissances permettent de penser et donc d'être libre. C'est en apprenant par cœur que ce monsieur a pu faire sa carrière...donc je ne comprends pas bien sa position au départ.
on a dépasser le postulat positiviste depuis quand même près d'un siècle en recherche historique, penser l'historicité d'un phénomène ça n'est pas pensée un alignement d'évènement, mais bel et bien mettre en évidence un processus sociale, en le remettant dans un certain nombre de structure sociale propre à une époque et à un lieu. Dans ce cadre, l'apprentissage par coeur des dates, est tout à fait secondaire. Et par ailleurs, quels dates? plutôt le calendrier des moissons ou plutôt les batailles réputés importantes? et apprendre les dates, pour les connaîtres ou pour savoir les remettres dans leurs contextes? Et qui choisit les dates à apprendres? et pourquoi? Autant de question à se poser. De manière un peu plus matériel, en quoi Marignan 1515 nous éclaire sur la société française, l'histoire militaire, politique ou sociale de la France du début du XVIème siècle? c'est plutôt là qu'est l'intérêt de l'Histoire.
Je ne comprends pas votre remarque assez confus. " Processus social" et bla bla bla...on apprend les dates qui correspondent à son objet d'étude de même que les personnages, événements...c'est la première chose à faire quand on étudie un thème (capes....) : C'est la grammaire, la base du repérage élémentaire pour éviter l'anachronisme et penser à minima les évènements entre eux, leur enchaînement, le contexte de tel ou tel acteur..et c'est déjà bien. Après on peut faire de l'histoire des mentalités, étudier l'historicité d'un phénomène...mais c'est la cerise sur le gâteau pour quelques happy fews...mais déjà la base apprise par cœur est indispensable autrement on reste aveugle.
@@nicom3466 ce que je dis c'est qu'apprendre des dates par coeur, c'est la grammaires de rien du tout, ça ne permet la compréhension de rien du tout, et c'est une manière anti-scientifique de faire de l'histoire, et du coup, c'est la base de rien du tout. Apprendre par coeur la date de la bataille de Bouvine ou du règne de Louis Phillipe n'a aucune conséquence sur l'apprentissage de ce qu'est la société féodale. En plus les dates sont sujettes à caution. Tenez, par exemple, la seconde guerre mondiale, on prend quoi? L'invasion de la Pologne, L'invasion de la Chine, celle de l'Ethiopie, Pearl Harbor, L'invasion de la Mandchourie, le lancement de Barbarossa? En fonction des contextes culturelles tous les évènements que je viens de citer peuvent être argumenter dans ce sens. Et sérieusement d'ailleurs pour qui connait l'historiographie non francophone du conflit, à fortiori asiatique... Aussi l'Histoire en tant que discipline scientifique n'est pas un domaine reservé à quelques "happy few" mais bel et bien un domaine à transmettres correctement aux élèves. Et dans lequel l'apprentissage aussi bête qu'inutile d'une série de date arbitraire, pour beaucoup issus d'une compréhension obsolètes daté du roman nationale en vogue à la IIIème république est un frein à l'appréhension de ce qu'elle est.
@@reronreron1002 le fait de connaître 1214 permet de comprendre que l'aviation n'est pas présente à Bouvines...cela évite es anachronisme et permet aussi de penser la " la guerre de 300 ans " entre l'Angleterre et la France...La première chose que l'on fait quand on étudie un sujet c'est une frise chronologique....grammaire de L'Histoire comme disait Le Goff de mémoire. Par ailleurs l'histoire est un procédé de connaissances et surtout pas une science. L'histoire est autant une science (pas d'expérience possible et pas de lois) que je suis la reine d'Angleterre. Il faut arrêter l'imposture.
@@nicom3466alors déjà si, c'est une science Rien que dans son rapport epistémique Et ce que raconte rereonreon c'est que c'est plus simple d'être sur une analyse évolutif (processus, contexte, etc) que sur des simples dates ou segments qui ne racontent pas grand chose
Quel est l'arrêt du conseil constitutionnel sur la liberté universitaire de 1971? Je pense qu'il y a une erreur de date.
Tragiquement ironique pour celui qui a écrit Libres d'obéir. Freud avait trouvé un bonne définition pour l'historien : un prophète du passé...
@Jonathan Venus Ah mais je ne méprise ni l'histoire, ni Chapoutot d'ailleurs ! Je voulais juste dire qu'il refuse de voir que le présent n'est que la continuité du passé sous une autre forme et que par conséquent le fait qu'il se croit libre aujourd'hui est un tragique aveuglement sur le présent qu'il a sous les yeux...
Les dates sont la grammaire de l'histoire...sans connaissances, on ne construit rien. On ne construit rien avec du vide ou alors on repart à zéro tous les jours ce qui est un asservissement. Donc le "par cœur" est la base de la base en Histoire et les connaissances permettent de penser et donc d'être libre. C'est en apprenant par cœur que ce monsieur a pu faire sa carrière...donc je ne comprends pas bien sa position au départ.
on a dépasser le postulat positiviste depuis quand même près d'un siècle en recherche historique, penser l'historicité d'un phénomène ça n'est pas pensée un alignement d'évènement, mais bel et bien mettre en évidence un processus sociale, en le remettant dans un certain nombre de structure sociale propre à une époque et à un lieu. Dans ce cadre, l'apprentissage par coeur des dates, est tout à fait secondaire. Et par ailleurs, quels dates? plutôt le calendrier des moissons ou plutôt les batailles réputés importantes? et apprendre les dates, pour les connaîtres ou pour savoir les remettres dans leurs contextes? Et qui choisit les dates à apprendres? et pourquoi? Autant de question à se poser.
De manière un peu plus matériel, en quoi Marignan 1515 nous éclaire sur la société française, l'histoire militaire, politique ou sociale de la France du début du XVIème siècle? c'est plutôt là qu'est l'intérêt de l'Histoire.
Je ne comprends pas votre remarque assez confus. " Processus social" et bla bla bla...on apprend les dates qui correspondent à son objet d'étude de même que les personnages, événements...c'est la première chose à faire quand on étudie un thème (capes....) : C'est la grammaire, la base du repérage élémentaire pour éviter l'anachronisme et penser à minima les évènements entre eux, leur enchaînement, le contexte de tel ou tel acteur..et c'est déjà bien. Après on peut faire de l'histoire des mentalités, étudier l'historicité d'un phénomène...mais c'est la cerise sur le gâteau pour quelques happy fews...mais déjà la base apprise par cœur est indispensable autrement on reste aveugle.
@@nicom3466 ce que je dis c'est qu'apprendre des dates par coeur, c'est la grammaires de rien du tout, ça ne permet la compréhension de rien du tout, et c'est une manière anti-scientifique de faire de l'histoire, et du coup, c'est la base de rien du tout. Apprendre par coeur la date de la bataille de Bouvine ou du règne de Louis Phillipe n'a aucune conséquence sur l'apprentissage de ce qu'est la société féodale.
En plus les dates sont sujettes à caution. Tenez, par exemple, la seconde guerre mondiale, on prend quoi? L'invasion de la Pologne, L'invasion de la Chine, celle de l'Ethiopie, Pearl Harbor, L'invasion de la Mandchourie, le lancement de Barbarossa? En fonction des contextes culturelles tous les évènements que je viens de citer peuvent être argumenter dans ce sens. Et sérieusement d'ailleurs pour qui connait l'historiographie non francophone du conflit, à fortiori asiatique...
Aussi l'Histoire en tant que discipline scientifique n'est pas un domaine reservé à quelques "happy few" mais bel et bien un domaine à transmettres correctement aux élèves. Et dans lequel l'apprentissage aussi bête qu'inutile d'une série de date arbitraire, pour beaucoup issus d'une compréhension obsolètes daté du roman nationale en vogue à la IIIème république est un frein à l'appréhension de ce qu'elle est.
@@reronreron1002 le fait de connaître 1214 permet de comprendre que l'aviation n'est pas présente à Bouvines...cela évite es anachronisme et permet aussi de penser la " la guerre de 300 ans " entre l'Angleterre et la France...La première chose que l'on fait quand on étudie un sujet c'est une frise chronologique....grammaire de L'Histoire comme disait Le Goff de mémoire. Par ailleurs l'histoire est un procédé de connaissances et surtout pas une science. L'histoire est autant une science (pas d'expérience possible et pas de lois) que je suis la reine d'Angleterre. Il faut arrêter l'imposture.
@@nicom3466alors déjà si, c'est une science
Rien que dans son rapport epistémique
Et ce que raconte rereonreon c'est que c'est plus simple d'être sur une analyse évolutif (processus, contexte, etc) que sur des simples dates ou segments qui ne racontent pas grand chose
L histoire meurt à petit feu
🤣🤣🤣