Fermeture des frontières. Alpha Condé et sa guerre économique contre les peuls. Version en Français
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- เผยแพร่เมื่อ 3 ธ.ค. 2024
- Emission du 18 Août 2021
Fermeture des frontières avec la Guinée-Bissau, le Sénégal et la Sierra-Léone - Alpha Condé et sa guerre économique contre les peuls.
Pour parfaire le coup d’état constitutionnel et détourner l’attention sur les assassinats qui l’ont accompagné, Alpha Condé continue à déployer sa panoplie de répression ethnique. Alpha Condé a assis sa dictature sur le ciblage des guinéennes peuls. La ségrégation anti-peule dans la fonction publique et dans les rangs des forces de sécurité est une routine. Les crimes contre l’humanité de 2009 qui visaient principalement des peuls ont fait l’objet d’un déni de justice public scandaleux par Mr. Alpha Condé.
Depuis son accession à la présidence en 2010, Pottal-Fii-Bhantal Fouta-Djallon et plusieurs autres organisations ont dénoncé le déploiement de ces mesures qui visent principalement la communauté peule de la Guinée. Pour rappel, ci-dessus quelques points saillants de la systématique ségrégation anti-peule de Alpha Condé :
Des plantations des citoyens peuls en Basse-Guinée sont détruites par Labesanji, une organisation acolyte de Alpha Condé, avec le silence complice de l'état
Des centres commerciaux appartenant au chef de la Coordination Foulbé et Hal-Pular, El Hadj Ousmane Baldé sont rasés et les occupants chassés sans préavis, sous le prétexte de non-respect de baux.
Les quartiers majoritairement peuplés par les peuls de Conakry sont démolis et les habitants déguerpis sans compensation. Exemple Kaporo Rails, Kipe-2 et Démodula
Les leaders peuls du principal parti politique sont arrêtés et jetés en prison où ils croupissent depuis des mois sans jugement
À Conakry et dans d'autres centres urbains, des centaines de jeunes peuls sont kidnappés à domicile ou dans les rues. Ils sont détenus sans jugement et torturés en prison à Conakry ou au camp de concentration de Soronkoni, en Haute Guinée. Certains sont élargis après des années de détention quand ils font publiquement allégeance à Alpha Condé et à son parti.
Les forces de sécurités ont fait pour habitude d’attaquer des domiciles privés des peuls, de bastonner et souvent violer des femmes - poussant l’ignominie jusqu’a uriner dans des cuissons - sans craindre la moindre répercussion.