Bonjour , merci pour toutes ces explications claires , merci de nous partager toutes ces informations très instructives. Étant débutant , c’est une mine d’information. Mais sur cet exemple , finalement c’est LVMH qui a gagné !! Donc l’investissement en bourse reste une chose tres difficile !! Merci encore
Merci @Laurent A 🙂 Je viens de vérifier le rendement des quatre entreprises depuis 2020 (hors dividendes). 1. Hermès = +193% 2. LVMH = +100% 3. Moncler = +64% 4. Kering = -14% Je pense qu'on peut dire que Hermès, LVMH et Moncler sont les grandes gagnantes, car elles font toutes les trois mieux que le marché sur la période considérée (plus de 20% de rendement annualisé sur la période). De mon côté, étant actionnaire de Hermès, Moncler et Kering (dans des proportions à peu près équivalentes), je suis plutôt satisfait du rendement généré par mon "panier luxe" (environ 20% de rendement annualisé). Je vous confirme que l'investissement en Bourse reste une chose difficile, pour autant il n'est pas si difficile de repérer les entreprises de qualité (dont Hermès, LVMH, Moncler et Kering font partie). Il serait judicieux, je pense, de comparer le rendement de ces quatre entreprises dans 3 ans (après une détention de 5 ans) et dans 8 ans (après une détention de 10 ans). Le classement final pourrait alors être différent (ou pas) 🙂
Ratio de qualité de la vidéo de 100% !!! Je t'écoute souvent situer le MOAT d'une entreprise à 40% de marge brute: est-ce une donnée personnelle ou partagée dans le monde de l'analyse? Sur les PER, il est recommandé d'avoir le PER par secteur. Quel est selon toi le PER moyen du luxe ? Dans le cas du luxe, Hermès dépasse les 40 qui est identifié par P Lynch comme la limite à partir de laquelle une valeur devient spéculative. Car M. le marché, comme dirait B Graham, survalorise les bonnes sociétés. Il faut donc séparer l'analyse d'une valeur identifiée comme bonne, du moment de son achat. Hermès est une valeur sûre mais un PER à 50 traduit une sur exigence sur ses résultats, comme un joueur de foot dont on attendrait 3 buts par match puis 4 puis 5, etc... Dans cette logique, arrive le moment de la déception et de la chute du cours de bourse. Merci pour ton travail.
Un grand merci pour ton soutien Ban. Ça fait toujours plaisir 👍👍👍 Le seuil de 40% de marge brute est un seuil fixé par Warren Buffett (voir le livre "The Interpretation of Financial Statements" de Mary Buffett). Lorsque l'on regarde Apple aujourd'hui (dont Berkshire Hathaway est actionnaire), on peut voir que la marge brute est de 38%, ce qui veut bien entendu dire que ce seuil est un seuil indicatif. Quand on regarde la marge brute d'Apple au cours des cinq dernières années cependant, on peut voir que la moyenne de celle-ci est bien > 40% (= avantage compétitif durable ou "moat" en anglais). Concernant le PER par secteur, je ne dispose pas des chiffres, cependant j'aurais tendance à mettre LVMH, Hermès et Kering dans les comparables (même si ces entreprises ont des tailles et structures financières différentes) et à exclure Moncler (en raison d'un PER "italien") ainsi que les comparables étrangers (Estée Lauder, Canada Goose Holdings, Pandora, Tiffany, Richemont, Prada, etc, en raison d'un PER propre aux fondamentaux du marché local et/ou un business model quelque peu différent). Donc PER moyen de LVMH-Hermès-Kering = (30 + 55 + 32)/3 = 39 (tiré vers le haut par Hermès). Difficile de tirer des conclusions avec ça. Je suis en accord total avec ce commentaire: "Dans le cas du luxe, Hermès dépasse les 40 qui est identifié par P. Lynch comme la limite à partir de laquelle une valeur devient spéculative. Car M. le marché, comme dirait B. Graham, survalorise les bonnes sociétés. Il faut donc séparer l'analyse d'une valeur identifiée comme bonne, du moment de son achat" :-) Concernant la comparaison avec le football, on peut prendre l'exemple de C. Ronaldo et L. Messi qui ont toujours performés au cours des 10 dernières années. Il y a des outliers parfois et personne ne peut donc dire avec certitude que Hermès va décevoir au cours des 10 prochaines années. Disons qu'une valeur comme Hermès peut faire partie d'une watchlist en attendant, qui sait, un point d'entrée intéressant (avec une marge de sécurité). Si je devais choisir entre détenir des obligations d'Etat et être au capital d'Hermès, je pense que je préfèrerais être au capital d'Hermès, donc j'arrive à comprendre qu'Hermès soit si bien valorisée en ce moment.
Merci EIP, vous êtes un professeur formidable! J’avais déjà beaucoup aimé la vidéo « comment analyser un bilan ». Maintenant que je suis plus à l’aise avec la lecture des comptes d’une entreprise (je pars de loin!), j’essaye de me former à l’interprétation des chiffres en fonction du secteur d’activité. Je crois que vous avez un peu parlé des spécificités du secteur oil&gaz, par exemple, quand vous avez présenté Total (marges faibles), et là encore quand vous précisez que les bancaires ont généralement un ROE élevé à cause de leur niveau d’endettement. Il me faudra des années pour maîtriser le sujet, mais c’est motivant 😀
Merci beaucoup Selma, Un tel compliment de la part de l'une de mes meilleures élèves , ça me va droit au cœur 😉 Vos questions et remarques sont tellement pertinentes que c'est toujours un réel plaisir d'échanger avec vous 😊 Effectivement, chaque secteur à ses spécificités. Pour simplifier les choses, on peut utiliser la nomenclature GIPS développée par Morgan Stanley pour classer les entreprises en 11 super-secteurs et compléter celle-ci avec la nomenclature Morningstar, ce qui nous donne ceci: 1) Energie (Energy) = sensible/cyclique 2) Matériaux (Materials) = cyclique 3) Industrie (Industrials) = sensible/cyclique 4) Consommation discrétionnaire (Consumer Discretionary) = cyclique 5) Consommation non cyclique (Consumer Staples) = *défensif* 6) Santé (Healthcare) = *défensif* (sauf biotechs) 7) Finance (Financials) = cyclique 8) Technologie de l'informations (Infomration Technology) = sensible 9) Telecom (Telecommunications) = sensible 10) Services aux collectivités (Utilities) = *défensif* 11) Immobilier (Real Estate) = cyclique Les valeurs du luxe font partie du secteur de la consommation discrétionnaire, ce qui veut dire que lorsque les plus fortunés sont directement touchés, comme lors de la crise de 2008-2009, alors les valeurs du luxe peuvent connaître des baisses de -30% à -50%. Cependant, en raison des marges élevées en temps normal, ce sont des entreprises généralement résilientes dans le temps (car recherchées). On trouve des entreprises aux marges élevées (marge nette en particulier) principalement dans 6 secteurs: - luxe - tech - tabac - pharma - finance - immobilier Les entreprises financières et immobilières utilisant un effet de levier important (= risque en cas de retournement conjoncturel), il est préférable de ne pas s'arrêter aux marges élevées pour celles-ci 🙂. En ce qui concerne les grands groupes pharmaceutiques, il faut faire attention aux dates d'échéance des brevets (barrière à l'entrée = "moat"). Autre remarque, le tabac est en déclin mais pourrait bien être remplacé par les "recreational drugs" (en cours de légalisation aux Etats-Unis et au Canada). Je pense que l'Europe suivra.
Merci pour votre bienveillance EIP. Je vais copier votre réponse dans ma sélection de vos autres réponses / commentaires à vos abonnés. Et pourquoi pas faire circuler dans la communauté un jour? Ça se lit presque comme un livre 😉🤗
@@EIP_Bourse Très bien, je vais mettre de l’ordre dans mes notes, et je demanderai à la communauté sur le Discord si ça les intéresse que je fasse circuler le document. Je vous l’enverrai au préalable par e-mail pour accord, bien sûr. S’agissant de la préface, je ne suis pas sure d’être assez connue pour attirer des lecteurs (c’est quand même le but d’une préface) 😅 mais ce serait avec plaisir!
Merci encore une fois EIP pour cette vidéo très instructive ! PS : Si tu as un peu de temps ou dans une de tes prochaines vidéos, j'aimerais bien connaitre ton analyse sur cette journée d'Innate Pharma.
Merci Brice :-) Il y aurait des choses à dire en effet sur IPH. Le titre a fait +18% à l'ouverture et -13% ensuite. 50 millions d'upfront versés par Astrazeneca valorisés ... 0€ en clôture, alors même que la CDC vient juste de monter au capital d'IPH et détient désormais 10% de celui-ci: bit.ly/3dTfstc Le titre vaut grosso modo sa trésorerie. La R&D d'Innate est donc valorisée 0€. Donc résumons, au capital nous avons: - Novo Nordisk 12,5% - la CDC 10% - AstraZeneca 9,5% - EcoR1 Capital (société de conseil basée à San Francisco) 8,4% - BPI France 8,1% Source: boursedirect.fr + news concernant la montée au capital de la CDC Comme l'acquisition de la CDC a eu lieu dans le marché, je pense que le flottant est désormais (à la grosse louche) de 50% (contre 60% auparavant). Je note par ailleurs qu'il n'y a - à priori - plus aucun vendeur à découvert sur Innate: shortsell.nl/universes/Frankrijk (taper Ctrl + F et écrire "Innate") A moins que le vendeur à découvert qui s'est racheté en séance vendredi (probablement à l'ouverture) ait repris une position vendeuse en cours de séance, ce qui pourrait expliquer la mèche de vendredi. Si c'est le cas, l'information sera rendue publique la semaine prochaine. Voilà ce que je peux dire sur IPH 🙂
Vidéo très intéressante. Elle permet de mieux comprendre la façon dont procéder à une analyse des comptes de résultats de différentes entreprises du même secteur. Ce qui permet au passage d'approfondir les lectures d'ouvrages sur le sujet. Je me demandais, dans la continuité de cette série d'analyse des états financiers, si une vidéo regroupant à la fois bilan, compte de résultat et flux de trésorerie était prévus ? Le but serait d'avoir une analyse complète (fondamentalement parlant) d'un secteur d'activité (n'importe lequel). De plus, est-ce qu'une vidéo expliquant la façon dont il est possible de prendre en compte les différents critères qualitatifs d'une entreprise (dirigeant, etc.) est envisageable ? Cela permettrait en effet d'avoir une vision plus globale sur l'analyse fondamentale d'une entreprise, clef d'un bon investissement ; avant de procéder à une analyse technique pour choisir le "bon" moment ou entrer en position. Merci encore :)
Merci Mathéo 🙂 Il me reste à tourner les vidéos suivantes: - Comment lire un tableau de flux de trésorerie en 10 minutes - Comment analyser un tableau de flux de trésorerie Je retiens l'idée d'une vidéo faisant le lien entre compte de résultat, bilan et tableau de flux de trésorerie 👍 Je retiens également l'idée d'une vidéo sur les critères qualitatifs (plus subjectif) 👍 Merci pour ces pistes :-)
Bonjour EIP. Une vidéo de très grande qualité. Je dois avouer que je ne connaissais pas Moncler et que cela m’invite à regarder le dossier. Une petite suggestion peut être. Je pense qu’après une vidéo aussi poussée en terme d’analyse fondamentale, tu devrais l’agrémenter des graphiques de chaque société sur des UT longues hebdo ou mensuelles. Pour ma part c’est ce que je vais faire de suite en regardant le graphe de Moncler. Mais à mon humble avis, ta video d’analyse (qui est excellente j’insiste dessus) sera parfaite agrémentée de graphes.
Bonjour Rachid, merci pour le commentaire :-) Cette vidéo fait partie de la playlist "30 Leçons d'Analyse Fondamentale" et a pour but d'expliquer les bases en matière d'analyse du compte de résultat. Le but n'est donc pas de procéder à une analyse complète (analyse financière de l'ensemble des états financiers + analyse technique LT) mais simplement de présenter une méthode réplicable dont puisse s'inspirer chaque personne qui le souhaite dans ses propres analyses. Mes vidéos sont des vidéos éducatives (dont le but est d'aider chacun à devenir autonome) et non des vidéos de conseil en investissement (avec une analyse complète d'une entreprise et de ses pairs agrémentée d'une analyse technique et d'une recommandation d'achat ou de vente par exemple). Je procède de la même manière avec mes vidéos d'analyses fondamentales (qui permettent à chacun d'avoir des exemples concrets sans pour autant être exhaustives) 🙂 Par ailleurs, certains investisseurs n'utilisent pas l'analyse technique, et je pense qu'on peut tout à fait être un bon investisseur à LT sans l'analyse technique (la plupart des grands investisseurs de ce monde n'utilisent d'ailleurs pas l'analyse technique). Donc je fais bien la distinction dans mes playlists entre les leçons d'analyse fondamentale, les leçons d'analyse technique, les analyses fondamentales (non exhaustives) et les analyse techniques (non exhaustives) qui ont toutes pour but de transmettre un savoir-faire (une méthode) et non de fournir une recommandation d'achat ou de vente 🙂 Je pourrais passer une semaine complète (50h-60h) à travailler en long et en large sur un dossier avec une vidéo de plusieurs heures, mais là, on parle d'un job à temps plein et non de quelque chose que je fais - gratuitement - dans le peu de temps libre dont je dispose 😉
Merci pour ta réponse EIP. J’ai conscience de la quantité de travail et de l’implication que cela nécessite et ce gratuitement. Je t’en remercie encore. Peut être me suis je mal exprimé mais ne te méprends pas sur mon commentaire. Il s’agissait d’une simple suggestion.
Merci pour le contenu de qualité de vous nous offrez, j'en suis vraiment ravi j'ai juste une petite confusion au niveau de l'EBIT(qui correspond au résultat d'exploitation ) et de l'EBITDA(qui correspond a EBE). donc normalement la marge opération c'est EBITDA/CA et marge d'exploitation EBIT(EBIDTA-Amort&Depress)/CA Par contre vous avez parlé de marge opérationnel en faisant allusion au ratio EBIT/CA. j'aimerais juste avoir un eclaicissement si possible...Merci d'avance :)
Merci pour votre commentaire Maimouna :-) Voici quelques précisions. Effectivement, les Français font la distinction entre EBITDA/CA (qu'ils appellent marge opérationnelle) et EBIT/CA (qu'ils appellent marge d'exploitation). Ce sont deux notions de comptabilité. Les anglo-saxons, eux (beaucoup plus pragmatiques), ne font pas toujours la distinction entre les deux et appellent parfois ces deux marges "operating margin". Ayant l'habitude de lire les états financiers en anglais, j'ai pris pour habitude d'appeler ces deux marges "marge opérationnelle". J'aime beaucoup le pragmatisme des anglo-saxons (qui permet d'aller droit au but) 😉 La marge opérationnelle au sens large (à l'anglo-saxonne) permet de mesurer combien une entreprise tire de bénéfices de ses activités principales par rapport au CA qu'elle génère. A partir de cette définition, on peut procéder de deux manières: 1/ Calculer EBITDA/CA (on ne tient pas compte des dépréciations et amortissements) 2/ Calculer EBIT/CA (on tient compte des dépréciations et amortissements) Le ratio EBITDA/CA (ce que les anglo-saxons appellent le plus souvent "EBITDA margin") permet de comparer des entreprises de secteurs (business models) différents, en ne tenant pas compte des dépréciations et amortissements (pour ne pas pénaliser les entreprises les plus capitalistiques par rapport aux entreprises les moins capitalistiques). Le ratio EBIT/CA (ce que les anglo-saxons appellent de manière interchangeable "operating margin" et "EBIT margin") permet, lui, de comparer des entreprises d'un même secteur (avec le même business model). C'est ce ratio que j'ai utilisé dans la vidéo 🙂 Plus ce ratio est élevé, plus l'impact d'une variation du CA sera important sur le résultat. Conclusion: le ratio EBIT/CA s'appelle bien la marge d'exploitation en français et "operating margin" en anglais. Le plus important je pense, plus que la différence de terminologie entre les deux langues, c'est de bien comprendre la signification de ces deux ratios et dans quels cas les utiliser 🙂 Quoi qu'il en soit, je vous remercie pour votre commentaire tout à fait correct et pertinent 👍
Bonjour merci pour cette vidéo très instructive, pouvez vous nous définir l'effet ciseau? Comment l'interpréter si j'ai un ca négatif et un EBE positif? Cela suggère t'il tout simplement que mes charges sont supérieurs à mes produits? Mais si le CA et le EBE tout les deux sont positifs? Alors je vais devoir me baser sur le % de variation et dire si les produits progressent ou non moins vite que les charges? J'espère que c'est ça merci beaucoup
Bonjour à tous, comment trouvez-vous les entreprises concurrentes pour les comparer entre elles (comme les 4 entreprises dans cette vidéo par exemple) ? Est-ce qu'il existe des sites répertoriant les entreprises se disputant un même marché ? Merci.
Bonjour, pour trouver les entreprises concurrentes, il y a plusieurs moyens : 1/ connaissances personnelles d'un secteur (ça vient avec l'expérience) 2/ certains sites classent les entreprises par secteur/industrie (voir exemple ci-dessous) companiesmarketcap.com/luxury-goods/largest-luxury-goods-companies-by-market-cap/ 3/ ratios financiers similaires dans un même secteur (la marge nette par exemple)
Merci pour cette vidéo pleine d'informations utile. Dans votre classement Hermes et devant Moncler alors que Moncler a de meilleurs indicateurs fondamentaux. Est ce parce que Hermes a un plus gros CA et meilleurs perspectives ?
Bonjour, Hermès est devant dans mon classement en raison d'une taille (CA) 10 fois supérieure à Moncler, en conséquence de quoi Hermès apparaît comme étant moins risquée que Moncler à LT, même si Moncler semble présenter un potentiel de croissance plus intéressant (mais moins sûr) que celui d'Hermès (en d'autres termes, la croissance de Moncler pourrait diminuer dans les années qui viennent pour se rapprocher du taux de croissance d'Hermès). Après, rien n'empêche à un investisseur de s'exposer à plusieurs titres d'un même secteurs...🙂
Oui, c'est tout à fait pertinent. A noter qu'un grand nombre d'entreprises cotées en Bourse sont des multinationales (elles vendent leurs produits/services dans différentes devises). Il faut juste garder à l'esprit que la fiscalité est légèrement différente d'une région du monde à l'autre. Cela peut engendrer de petites différences dans la marge nette par exemple.
Oui, mais il faut garder à l'esprit les différences de fiscalité entre les deux pays également. De manière générale, la marge nette sera supérieure aux Etats-Unis par rapport à la France. Pour le reste, les marges vont se ressembler. C'est d'ailleurs pour cela que je considère qu'une entreprise française possède un avantage compétitif durable lorsque marge nette > 10% (en moyenne sur 3 à 5 ans) alors que je considère qu'une entreprise américaine possède un avantage compétitif durable lorsque marge nette > 20% (en moyenne sur 3 à 5 ans).
Bonjour Léo, c'est tout à fait exact, pour la situation économique et politique du pays. La prime de risque correspond à un supplément de rendement exigé par un investisseur afin de compenser un niveau de risque jugé supérieur. La prime de risque de l'Italie est historiquement plus élevée que celle de la France (ou de l'Allemagne) en raison d'un endettement plus important et d'un risque politique jugé plus élevé. Et donc qui dit prime de risque supérieure dit valorisations plus faibles (et donc PER plus faible). Document Excel avec les primes de risque ( _total equity risk premium_ ) par pays: people.stern.nyu.edu/adamodar/pc/datasets/ctryprem.xls En janvier 2020: Prime de risque pour la France = 5,69% Prime de risque pour l'Italie = 7,37%
Merci Le Pedro :-) Les valorisations dans le secteur du luxe me semblent élevées en ce moment mais Moncler est effectivement une valeur à suivre et peut-être un futur multibagger, qui sait...
Merci beaucoup pour cette vidéo de très grande qualité !
Merci El Chalito :-)
Bonjour , merci pour toutes ces explications claires , merci de nous partager toutes ces informations très instructives. Étant débutant , c’est une mine d’information. Mais sur cet exemple , finalement c’est LVMH qui a gagné !! Donc l’investissement en bourse reste une chose tres difficile !! Merci encore
Merci @Laurent A 🙂
Je viens de vérifier le rendement des quatre entreprises depuis 2020 (hors dividendes).
1. Hermès = +193%
2. LVMH = +100%
3. Moncler = +64%
4. Kering = -14%
Je pense qu'on peut dire que Hermès, LVMH et Moncler sont les grandes gagnantes, car elles font toutes les trois mieux que le marché sur la période considérée (plus de 20% de rendement annualisé sur la période). De mon côté, étant actionnaire de Hermès, Moncler et Kering (dans des proportions à peu près équivalentes), je suis plutôt satisfait du rendement généré par mon "panier luxe" (environ 20% de rendement annualisé). Je vous confirme que l'investissement en Bourse reste une chose difficile, pour autant il n'est pas si difficile de repérer les entreprises de qualité (dont Hermès, LVMH, Moncler et Kering font partie). Il serait judicieux, je pense, de comparer le rendement de ces quatre entreprises dans 3 ans (après une détention de 5 ans) et dans 8 ans (après une détention de 10 ans). Le classement final pourrait alors être différent (ou pas) 🙂
Merci pour cette vidéo formatrice.
Merci pour le soutien Chris 👍
Bravo pour la pédagogie!
Excellent ! j'avais zappé cette vidéo :)
elle me permet de faire du propre dans mes notes, et d'être mieux organisé : )
Merci EIP👍
Merci Laurent 🙂
Voilà un abonnement que je ne regrette pas du tout 🙂👍👍
Merci beaucoup aldebaran 66 👍👍👍
Hermès ? pas de surprise ! c'est tout bon, pouce bleu
Merci pour ton pouce bleu mic 1320 👍
Ratio de qualité de la vidéo de 100% !!!
Je t'écoute souvent situer le MOAT d'une entreprise à 40% de marge brute: est-ce une donnée personnelle ou partagée dans le monde de l'analyse?
Sur les PER, il est recommandé d'avoir le PER par secteur. Quel est selon toi le PER moyen du luxe ?
Dans le cas du luxe, Hermès dépasse les 40 qui est identifié par P Lynch comme la limite à partir de laquelle une valeur devient spéculative. Car M. le marché, comme dirait B Graham, survalorise les bonnes sociétés. Il faut donc séparer l'analyse d'une valeur identifiée comme bonne, du moment de son achat.
Hermès est une valeur sûre mais un PER à 50 traduit une sur exigence sur ses résultats, comme un joueur de foot dont on attendrait 3 buts par match puis 4 puis 5, etc... Dans cette logique, arrive le moment de la déception et de la chute du cours de bourse.
Merci pour ton travail.
Un grand merci pour ton soutien Ban. Ça fait toujours plaisir 👍👍👍
Le seuil de 40% de marge brute est un seuil fixé par Warren Buffett (voir le livre "The Interpretation of Financial Statements" de Mary Buffett). Lorsque l'on regarde Apple aujourd'hui (dont Berkshire Hathaway est actionnaire), on peut voir que la marge brute est de 38%, ce qui veut bien entendu dire que ce seuil est un seuil indicatif. Quand on regarde la marge brute d'Apple au cours des cinq dernières années cependant, on peut voir que la moyenne de celle-ci est bien > 40% (= avantage compétitif durable ou "moat" en anglais).
Concernant le PER par secteur, je ne dispose pas des chiffres, cependant j'aurais tendance à mettre LVMH, Hermès et Kering dans les comparables (même si ces entreprises ont des tailles et structures financières différentes) et à exclure Moncler (en raison d'un PER "italien") ainsi que les comparables étrangers (Estée Lauder, Canada Goose Holdings, Pandora, Tiffany, Richemont, Prada, etc, en raison d'un PER propre aux fondamentaux du marché local et/ou un business model quelque peu différent).
Donc PER moyen de LVMH-Hermès-Kering = (30 + 55 + 32)/3 = 39 (tiré vers le haut par Hermès). Difficile de tirer des conclusions avec ça. Je suis en accord total avec ce commentaire: "Dans le cas du luxe, Hermès dépasse les 40 qui est identifié par P. Lynch comme la limite à partir de laquelle une valeur devient spéculative. Car M. le marché, comme dirait B. Graham, survalorise les bonnes sociétés. Il faut donc séparer l'analyse d'une valeur identifiée comme bonne, du moment de son achat" :-)
Concernant la comparaison avec le football, on peut prendre l'exemple de C. Ronaldo et L. Messi qui ont toujours performés au cours des 10 dernières années. Il y a des outliers parfois et personne ne peut donc dire avec certitude que Hermès va décevoir au cours des 10 prochaines années. Disons qu'une valeur comme Hermès peut faire partie d'une watchlist en attendant, qui sait, un point d'entrée intéressant (avec une marge de sécurité). Si je devais choisir entre détenir des obligations d'Etat et être au capital d'Hermès, je pense que je préfèrerais être au capital d'Hermès, donc j'arrive à comprendre qu'Hermès soit si bien valorisée en ce moment.
Merci pour tes explications. Tu fais un super travail !
Merci beaucoup vengentale 🙂
Vidéo de très bonne qualité, très instructif, encore merci
Merci pour le soutien Sébastien. Content que cette vidéo vous plaise 🙂
Comme d’habitude, une vidéo réellement intéressante.
Encore merci !
Merci beaucoup Zeu17 pour ce commentaire fort sympathique 🙂
Super vidéo ! Cela m'aide beaucoup dans la tenue de mon PEA.
Merci pour le soutien Claude 🙂
Encore une mine d'or d'informations by EIP!
Merci Alban 🙂
Merci pour ce contenu de qualité.
Merci pour le soutien Bob 🙂
Merci EIP, vous êtes un professeur formidable! J’avais déjà beaucoup aimé la vidéo « comment analyser un bilan ».
Maintenant que je suis plus à l’aise avec la lecture des comptes d’une entreprise (je pars de loin!), j’essaye de me former à l’interprétation des chiffres en fonction du secteur d’activité. Je crois que vous avez un peu parlé des spécificités du secteur oil&gaz, par exemple, quand vous avez présenté Total (marges faibles), et là encore quand vous précisez que les bancaires ont généralement un ROE élevé à cause de leur niveau d’endettement. Il me faudra des années pour maîtriser le sujet, mais c’est motivant 😀
Merci beaucoup Selma,
Un tel compliment de la part de l'une de mes meilleures élèves , ça me va droit au cœur 😉
Vos questions et remarques sont tellement pertinentes que c'est toujours un réel plaisir d'échanger avec vous 😊
Effectivement, chaque secteur à ses spécificités. Pour simplifier les choses, on peut utiliser la nomenclature GIPS développée par Morgan Stanley pour classer les entreprises en 11 super-secteurs et compléter celle-ci avec la nomenclature Morningstar, ce qui nous donne ceci:
1) Energie (Energy) = sensible/cyclique
2) Matériaux (Materials) = cyclique
3) Industrie (Industrials) = sensible/cyclique
4) Consommation discrétionnaire (Consumer Discretionary) = cyclique
5) Consommation non cyclique (Consumer Staples) = *défensif*
6) Santé (Healthcare) = *défensif* (sauf biotechs)
7) Finance (Financials) = cyclique
8) Technologie de l'informations (Infomration Technology) = sensible
9) Telecom (Telecommunications) = sensible
10) Services aux collectivités (Utilities) = *défensif*
11) Immobilier (Real Estate) = cyclique
Les valeurs du luxe font partie du secteur de la consommation discrétionnaire, ce qui veut dire que lorsque les plus fortunés sont directement touchés, comme lors de la crise de 2008-2009, alors les valeurs du luxe peuvent connaître des baisses de -30% à -50%. Cependant, en raison des marges élevées en temps normal, ce sont des entreprises généralement résilientes dans le temps (car recherchées).
On trouve des entreprises aux marges élevées (marge nette en particulier) principalement dans 6 secteurs:
- luxe
- tech
- tabac
- pharma
- finance
- immobilier
Les entreprises financières et immobilières utilisant un effet de levier important (= risque en cas de retournement conjoncturel), il est préférable de ne pas s'arrêter aux marges élevées pour celles-ci 🙂. En ce qui concerne les grands groupes pharmaceutiques, il faut faire attention aux dates d'échéance des brevets (barrière à l'entrée = "moat"). Autre remarque, le tabac est en déclin mais pourrait bien être remplacé par les "recreational drugs" (en cours de légalisation aux Etats-Unis et au Canada). Je pense que l'Europe suivra.
Merci pour votre bienveillance EIP. Je vais copier votre réponse dans ma sélection de vos autres réponses / commentaires à vos abonnés. Et pourquoi pas faire circuler dans la communauté un jour? Ça se lit presque comme un livre 😉🤗
Je pense qu'il va falloir partir sur plusieurs tomes 📚😊
Je vous laisse rédiger la préface ? L'idée est excellente en tout cas 🙂
@@EIP_Bourse Très bien, je vais mettre de l’ordre dans mes notes, et je demanderai à la communauté sur le Discord si ça les intéresse que je fasse circuler le document. Je vous l’enverrai au préalable par e-mail pour accord, bien sûr.
S’agissant de la préface, je ne suis pas sure d’être assez connue pour attirer des lecteurs (c’est quand même le but d’une préface) 😅 mais ce serait avec plaisir!
Génial 👍👍👍
Pour la préface, je pense que vous êtes la personne idéale. Qui connaît mieux mes propos que vous ... 🙂
grand bravo merci
Merci à vous 🙂
Merci pr l ajout des questions a se poser en bleu !!!
Sinon comme d hab, tjs au top tes videos 👍🏻
Merci pour ton soutien Papa Investi 👍
Merci encore une fois EIP pour cette vidéo très instructive !
PS : Si tu as un peu de temps ou dans une de tes prochaines vidéos, j'aimerais bien connaitre ton analyse sur cette journée d'Innate Pharma.
Merci Brice :-)
Il y aurait des choses à dire en effet sur IPH. Le titre a fait +18% à l'ouverture et -13% ensuite. 50 millions d'upfront versés par Astrazeneca valorisés ... 0€ en clôture, alors même que la CDC vient juste de monter au capital d'IPH et détient désormais 10% de celui-ci: bit.ly/3dTfstc
Le titre vaut grosso modo sa trésorerie. La R&D d'Innate est donc valorisée 0€.
Donc résumons, au capital nous avons:
- Novo Nordisk 12,5%
- la CDC 10%
- AstraZeneca 9,5%
- EcoR1 Capital (société de conseil basée à San Francisco) 8,4%
- BPI France 8,1%
Source: boursedirect.fr + news concernant la montée au capital de la CDC
Comme l'acquisition de la CDC a eu lieu dans le marché, je pense que le flottant est désormais (à la grosse louche) de 50% (contre 60% auparavant).
Je note par ailleurs qu'il n'y a - à priori - plus aucun vendeur à découvert sur Innate:
shortsell.nl/universes/Frankrijk (taper Ctrl + F et écrire "Innate")
A moins que le vendeur à découvert qui s'est racheté en séance vendredi (probablement à l'ouverture) ait repris une position vendeuse en cours de séance, ce qui pourrait expliquer la mèche de vendredi. Si c'est le cas, l'information sera rendue publique la semaine prochaine.
Voilà ce que je peux dire sur IPH 🙂
@@EIP_Bourse Merci pour le lien shortsell. Vraiment très utile!
Bon week-end 💐
@@EIP_Bourse Merci pour cette réponse détaillée EIP ! Toujours au TOP !
Vidéo très intéressante. Elle permet de mieux comprendre la façon dont procéder à une analyse des comptes de résultats de différentes entreprises du même secteur. Ce qui permet au passage d'approfondir les lectures d'ouvrages sur le sujet.
Je me demandais, dans la continuité de cette série d'analyse des états financiers, si une vidéo regroupant à la fois bilan, compte de résultat et flux de trésorerie était prévus ? Le but serait d'avoir une analyse complète (fondamentalement parlant) d'un secteur d'activité (n'importe lequel).
De plus, est-ce qu'une vidéo expliquant la façon dont il est possible de prendre en compte les différents critères qualitatifs d'une entreprise (dirigeant, etc.) est envisageable ? Cela permettrait en effet d'avoir une vision plus globale sur l'analyse fondamentale d'une entreprise, clef d'un bon investissement ; avant de procéder à une analyse technique pour choisir le "bon" moment ou entrer en position.
Merci encore :)
Merci Mathéo 🙂
Il me reste à tourner les vidéos suivantes:
- Comment lire un tableau de flux de trésorerie en 10 minutes
- Comment analyser un tableau de flux de trésorerie
Je retiens l'idée d'une vidéo faisant le lien entre compte de résultat, bilan et tableau de flux de trésorerie 👍
Je retiens également l'idée d'une vidéo sur les critères qualitatifs (plus subjectif) 👍
Merci pour ces pistes :-)
Bonjour EIP. Une vidéo de très grande qualité. Je dois avouer que je ne connaissais pas Moncler et que cela m’invite à regarder le dossier.
Une petite suggestion peut être. Je pense qu’après une vidéo aussi poussée en terme d’analyse fondamentale, tu devrais l’agrémenter des graphiques de chaque société sur des UT longues hebdo ou mensuelles. Pour ma part c’est ce que je vais faire de suite en regardant le graphe de Moncler. Mais à mon humble avis, ta video d’analyse (qui est excellente j’insiste dessus) sera parfaite agrémentée de graphes.
Je vois qu’on est sur une résistance hebdo autour des 39€ d’ailleurs.
Bonjour Rachid, merci pour le commentaire :-)
Cette vidéo fait partie de la playlist "30 Leçons d'Analyse Fondamentale" et a pour but d'expliquer les bases en matière d'analyse du compte de résultat. Le but n'est donc pas de procéder à une analyse complète (analyse financière de l'ensemble des états financiers + analyse technique LT) mais simplement de présenter une méthode réplicable dont puisse s'inspirer chaque personne qui le souhaite dans ses propres analyses. Mes vidéos sont des vidéos éducatives (dont le but est d'aider chacun à devenir autonome) et non des vidéos de conseil en investissement (avec une analyse complète d'une entreprise et de ses pairs agrémentée d'une analyse technique et d'une recommandation d'achat ou de vente par exemple). Je procède de la même manière avec mes vidéos d'analyses fondamentales (qui permettent à chacun d'avoir des exemples concrets sans pour autant être exhaustives) 🙂
Par ailleurs, certains investisseurs n'utilisent pas l'analyse technique, et je pense qu'on peut tout à fait être un bon investisseur à LT sans l'analyse technique (la plupart des grands investisseurs de ce monde n'utilisent d'ailleurs pas l'analyse technique). Donc je fais bien la distinction dans mes playlists entre les leçons d'analyse fondamentale, les leçons d'analyse technique, les analyses fondamentales (non exhaustives) et les analyse techniques (non exhaustives) qui ont toutes pour but de transmettre un savoir-faire (une méthode) et non de fournir une recommandation d'achat ou de vente 🙂
Je pourrais passer une semaine complète (50h-60h) à travailler en long et en large sur un dossier avec une vidéo de plusieurs heures, mais là, on parle d'un job à temps plein et non de quelque chose que je fais - gratuitement - dans le peu de temps libre dont je dispose 😉
Merci pour ta réponse EIP.
J’ai conscience de la quantité de travail et de l’implication que cela nécessite et ce gratuitement. Je t’en remercie encore. Peut être me suis je mal exprimé mais ne te méprends pas sur mon commentaire. Il s’agissait d’une simple suggestion.
AU TOP MERCI...
Merci Mathieu :-)
Pousse bleu comme toujours! :-)
Merci pour le contenu de qualité de vous nous offrez, j'en suis vraiment ravi
j'ai juste une petite confusion au niveau de l'EBIT(qui correspond au résultat d'exploitation ) et de l'EBITDA(qui correspond a EBE). donc normalement la marge opération c'est EBITDA/CA et marge d'exploitation EBIT(EBIDTA-Amort&Depress)/CA
Par contre vous avez parlé de marge opérationnel en faisant allusion au ratio EBIT/CA. j'aimerais juste avoir un eclaicissement si possible...Merci d'avance :)
Merci pour votre commentaire Maimouna :-)
Voici quelques précisions.
Effectivement, les Français font la distinction entre EBITDA/CA (qu'ils appellent marge opérationnelle) et EBIT/CA (qu'ils appellent marge d'exploitation). Ce sont deux notions de comptabilité. Les anglo-saxons, eux (beaucoup plus pragmatiques), ne font pas toujours la distinction entre les deux et appellent parfois ces deux marges "operating margin". Ayant l'habitude de lire les états financiers en anglais, j'ai pris pour habitude d'appeler ces deux marges "marge opérationnelle". J'aime beaucoup le pragmatisme des anglo-saxons (qui permet d'aller droit au but) 😉
La marge opérationnelle au sens large (à l'anglo-saxonne) permet de mesurer combien une entreprise tire de bénéfices de ses activités principales par rapport au CA qu'elle génère. A partir de cette définition, on peut procéder de deux manières:
1/ Calculer EBITDA/CA (on ne tient pas compte des dépréciations et amortissements)
2/ Calculer EBIT/CA (on tient compte des dépréciations et amortissements)
Le ratio EBITDA/CA (ce que les anglo-saxons appellent le plus souvent "EBITDA margin") permet de comparer des entreprises de secteurs (business models) différents, en ne tenant pas compte des dépréciations et amortissements (pour ne pas pénaliser les entreprises les plus capitalistiques par rapport aux entreprises les moins capitalistiques). Le ratio EBIT/CA (ce que les anglo-saxons appellent de manière interchangeable "operating margin" et "EBIT margin") permet, lui, de comparer des entreprises d'un même secteur (avec le même business model). C'est ce ratio que j'ai utilisé dans la vidéo 🙂 Plus ce ratio est élevé, plus l'impact d'une variation du CA sera important sur le résultat.
Conclusion: le ratio EBIT/CA s'appelle bien la marge d'exploitation en français et "operating margin" en anglais. Le plus important je pense, plus que la différence de terminologie entre les deux langues, c'est de bien comprendre la signification de ces deux ratios et dans quels cas les utiliser 🙂
Quoi qu'il en soit, je vous remercie pour votre commentaire tout à fait correct et pertinent 👍
Bonjour merci pour cette vidéo très instructive, pouvez vous nous définir l'effet ciseau? Comment l'interpréter si j'ai un ca négatif et un EBE positif?
Cela suggère t'il tout simplement que mes charges sont supérieurs à mes produits? Mais si le CA et le EBE tout les deux sont positifs? Alors je vais devoir me baser sur le % de variation et dire si les produits progressent ou non moins vite que les charges?
J'espère que c'est ça merci beaucoup
Bonjour à tous, comment trouvez-vous les entreprises concurrentes pour les comparer entre elles (comme les 4 entreprises dans cette vidéo par exemple) ? Est-ce qu'il existe des sites répertoriant les entreprises se disputant un même marché ? Merci.
Bonjour, pour trouver les entreprises concurrentes, il y a plusieurs moyens :
1/ connaissances personnelles d'un secteur (ça vient avec l'expérience)
2/ certains sites classent les entreprises par secteur/industrie (voir exemple ci-dessous)
companiesmarketcap.com/luxury-goods/largest-luxury-goods-companies-by-market-cap/
3/ ratios financiers similaires dans un même secteur (la marge nette par exemple)
Merci pour cette vidéo pleine d'informations utile. Dans votre classement Hermes et devant Moncler alors que Moncler a de meilleurs indicateurs fondamentaux. Est ce parce que Hermes a un plus gros CA et meilleurs perspectives ?
Bonjour,
Hermès est devant dans mon classement en raison d'une taille (CA) 10 fois supérieure à Moncler, en conséquence de quoi Hermès apparaît comme étant moins risquée que Moncler à LT, même si Moncler semble présenter un potentiel de croissance plus intéressant (mais moins sûr) que celui d'Hermès (en d'autres termes, la croissance de Moncler pourrait diminuer dans les années qui viennent pour se rapprocher du taux de croissance d'Hermès). Après, rien n'empêche à un investisseur de s'exposer à plusieurs titres d'un même secteurs...🙂
@@EIP_Bourse merci pour la réponse. Je suis plutôt d'avis de diversifier.
Merci
Merci m c :-)
Est ce pertinent de comparer les marges calculé avec des montants en EUR pour une entreprise et en USD pour une autre par ex?
Oui, c'est tout à fait pertinent. A noter qu'un grand nombre d'entreprises cotées en Bourse sont des multinationales (elles vendent leurs produits/services dans différentes devises). Il faut juste garder à l'esprit que la fiscalité est légèrement différente d'une région du monde à l'autre. Cela peut engendrer de petites différences dans la marge nette par exemple.
@@EIP_Bourse donc je peux comparer les marges d'une entreprise française avec celles d'une entreprise américaine ?
Oui, mais il faut garder à l'esprit les différences de fiscalité entre les deux pays également.
De manière générale, la marge nette sera supérieure aux Etats-Unis par rapport à la France. Pour le reste, les marges vont se ressembler. C'est d'ailleurs pour cela que je considère qu'une entreprise française possède un avantage compétitif durable lorsque marge nette > 10% (en moyenne sur 3 à 5 ans) alors que je considère qu'une entreprise américaine possède un avantage compétitif durable lorsque marge nette > 20% (en moyenne sur 3 à 5 ans).
En quoi on payerait une prime de risque plus élevée pour une entreprise située en Italie? Pour la situation économique du pays?
Bonjour Léo, c'est tout à fait exact, pour la situation économique et politique du pays. La prime de risque correspond à un supplément de rendement exigé par un investisseur afin de compenser un niveau de risque jugé supérieur. La prime de risque de l'Italie est historiquement plus élevée que celle de la France (ou de l'Allemagne) en raison d'un endettement plus important et d'un risque politique jugé plus élevé. Et donc qui dit prime de risque supérieure dit valorisations plus faibles (et donc PER plus faible).
Document Excel avec les primes de risque ( _total equity risk premium_ ) par pays:
people.stern.nyu.edu/adamodar/pc/datasets/ctryprem.xls
En janvier 2020:
Prime de risque pour la France = 5,69%
Prime de risque pour l'Italie = 7,37%
@@EIP_Bourse Merci pour ces précisions
Moncler aurait peut-être alors un profilé de bageur ? Sinon super vidéo !
Merci Le Pedro :-)
Les valorisations dans le secteur du luxe me semblent élevées en ce moment mais Moncler est effectivement une valeur à suivre et peut-être un futur multibagger, qui sait...
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Merci S A 👍