Quel bonheur de découvrir Renée Devilliers dans le rôle de Philaminthe ! Un rôle si peu fait pour elle, apparemment, elle dont les yeux avaient une si profonde douceur, le sourire une tristesse mal dissimulée... On la vit peu au cinéma, mais en fille de Charles Vanel dans "Les Affaires sont les affaires", et en épouse de Louis Jouvet dans "Les Amoureux sont seuls au monde" : cela suffisait à son immortalité. Ce rôle filmée en 1964 vient y ajouter, tant mieux, et à part Madeleine Barbulée, l' ineffable et adorable Madeleine Barbulée,, Renée Devilliers y brille sans concurrence ! Grand, grand merci pour le partage. 😘😍🥰
La rencontre entre le cinéma & le théâtre où ce dernier domine par sa langue au lieu de voir celle-ci réadaptée en français moderne au profit du cinéma. Je ne connaissais pas ce mélange ainsi fait : c'est très plaisant. Au bout d'un moment, on oublie complètement qu'on parle un langage d'autrefois & versifié. Il faut dire que le jeu des acteurs y fait beaucoup : ils sont tous excellents.
Génial j aime beaucoup Molière, les femmes savantes, et jouait à la comédie française et jouer par des grands acteurs surtout Georges descriere qui fait partie de la comédie française merci beaucoup 🥰🥰🥰🥰🌺🌺🌺🌺🌺🌺🌺
Superbe version ! Quels acteurs ! Molière ici se chante et tout est dans sa diction ! Pas besoin de mise en scène prétentieuse... il suffit d'écouter...
En effet. Mais on ne peut écouter que quand les voix en valent la peine et quand le texte ressort clairement, avec limpidité. Pour cela, pas le choix : il faut se tourner vers ces années qui n'ont pas encore connu la dégénérescence...
Je profite des commentaires pour faire passer une information que peu de personnes connaissent.Molière considérait cette pièce comme son chef d'œuvre qui devait laisser son nom à la postérité;cela paraît étonnant car on aurait pu penser au Misanthrope ou au Tartuffe.Molière disait:"Si les femmes savantes ne me conduisent pas à l'immortalité,je n'y parviendrai jamais." Il faut avouer que Molière a travaillé sa dernière grande comédie avec beaucoup de soins et beaucoup d'art dans la psychologie de ses personnages.
Honnêtement j'affirme que le Misanthrope m'a toujours un peu déçu. Il est "trop sérieux" et manque de sourire. C'est le divertissement, l'esprit subtil, l'ironie que j'aime dans Molière. Tout cela émerge dans cette œuvre.
Vous vous en fichez sûrement mais j'aime beaucoup vos présentations de pièces filmées. J'avais déjà vu ces versions quand j'apprenais le francais au Gymnasium mais c'est très agréable de les revoir maintenant.
@@gerardcohen7780 3 heures ? Certes, pour ceux qui sont à peine capables d'ânonner ca prend plus de temps que pour ceux qui savent lire couramment et lisent cette pièce en 1/2 h. Mais pour les premiers, qu'ils la lisent ou la regardent je doute qu'ils la comprennent. Mieux vaudrait alors employer le temps perdu à faire autre chose, par exemple cracher dans l'eau pour faire des ronds.
Acte I - Dans la scène 1, Henriette annonce à Armande son intention d'épouser Clitandre. Armande, après avoir fait part du dégoût que lui inspire le mariage, la met en garde : Clitandre a été son soupirant et il est possible qu'il l'aime encore. Clitandre dément dans la scène 2 : la froideur d'Armande a éteint son amour et il n'aspire plus qu'à épouser Henriette. Dans la scène 3, Armande s'est retirée de dépit et Henriette conseille à Clitandre de gagner sa mère à leur cause, vu que c'est elle qui dirige la maisonnée. Clitandre sait qu'il devrait la flatter, mais il trouve leurs « études » futiles et ne peut le cacher. Il rencontre cependant Bélise dans la scène 4 et tente de lui parler, mais elle s'imagine qu'il lui fait une déclaration d'amour indirecte et ne l'écoute quasiment pas. Acte II - Ariste s'adresse à un Clitandre invisible dans la scène 1 et l'assure de son soutien. Afin de bien disposer Chrysale, il commence, dans la scène 2, par lui rappeler leur folle jeunesse. C'est dans la scène 3 qu'il en vient à la demande en mariage de Clitandre pour Henriette, mais Bélise intervient pour leur dire qu'ils se trompent et que c'est elle que Clitandre aime ; Ariste n'est pas dupe et rappelle qu'elle s'est déjà inventé des soupirants. Après son départ, ils reviennent dans la scène 4 à la demande en mariage, que Chrysale approuve ; quand Ariste lui conseille d'en parler à sa femme, il réplique qu'elle n'a rien à dire là-dessus et qu'il est le maître de la maison. Mais la vraie situation du ménage se dévoile dans la scène 5 quand Martine annonce que Philaminte la chasse ; celle-ci, accompagnée de Bélise, la pourchasse dans la scène 6 et motive le renvoi de la servante par sa grammaire incorrecte, ce qui est pire à ses yeux que de casser ou de voler quelque chose. Dans la scène 7, Chrysale éclate et reproche à sa femme de négliger le bon sens au profit de ses études et de son admiration pour Trissotin. Le débat se « prolonge » dans la scène 8 où, en entendant parler du mariage d'Henriette, Philaminte annonce qu'elle lui a choisi Trissotin pour époux, ce à quoi Chrysale ne sait pas quoi répondre. Quand Ariste reparaît dans la scène 9, il lui avoue sa faiblesse mais prend la résolution de ne plus se laisser dominer par sa femme. Acte III - La scène 1 s'ouvre sur l'apparition de Trissotin et de sa « cour » de femmes savantes. Henriette apparaît au début de la scène 2 et veut s'écarter, mais Philaminte la retient tandis que Trissotin entame la lecture de ses poèmes, puis les femmes savantes font la description de leur future « académie ». La scène 3 voit apparaître Vadius ; après s'être complimentés mutuellement, lui et Trissotin se querellent après que Vadius ait critiqué le sonnet de Trissotin. Vadius jure de se venger. Philaminte explique dans la scène 4 pourquoi elle a retenu Henriette : elle lui annonce son intention de la marier à Trissotin. Armande la complimente dans la scène 5, tout en lui rappelant qu'elle doit obéir à sa mère. C'est alors dans la scène 6 que Chrysale reparaît et lui ordonne d'accepter Clitandre pour époux, ce qu'Henriette fait immédiatement. Cela réjouit tout le monde, sauf bien entendu Armande Acte IV - Armande rapporte à Philaminte la scène précédente dans la scène 1. Elle en profite pour critiquer Clitandre, qui apparaît dans la scène 2 et lui demande pourquoi elle le déteste tant. Elle lui reproche de s'être intéressé à Henriette alors qu'elle aurait voulu qu'il continue de l'aimer platoniquement. Philaminte conclut en rappelant que de toute façon, Henriette est promise à Trissotin. Celui-ci fait à son tour son apparition dans la scène 3 et se livre à une joute verbale avec Clitandre sur les mérites de la science. On apporte alors dans la scène 4 une lettre de Vadius où celui-ci avertit Philaminte que Trissotin n'en veut qu'à ses richesses. Mais elle s'entête et décide de faire venir le notaire pour conclure le mariage immédiatement. Chrysale, averti dans la scène 5, décide de contrecarrer ses plans en allant chercher le notaire de son côté. Acte V - Henriette rencontre Trissotin en privé dans la scène 1 et lui demande de renoncer au mariage, mais Trissotin s'entête, prétextant qu'il est fou amoureux d'elle. Dans la scène 2, Chrysale arrive accompagné de Martine, et réaffirme sa volonté d'être le maître de la maison tout en demandant à être soutenu. C'est alors que Philaminte et les femmes savantes font venir le notaire dans la scène 3 ; Chrysale et Philaminte nomment chacun un époux différent pour Henriette, et Martine défend le choix de Chrysale. Le coup de théâtre final est donné par Ariste dans la scène 4 : il annonce à Philaminte qu'elle a perdu son procès et que Chrysale est ruiné. Apprenant cela, Trissotin tente de renoncer au mariage, mais avoue par là même qu'il ne s'intéressait à Henriette que pour son argent, et tombe en disgrâce auprès de Philaminte. Ariste révèle alors qu'il a menti pour amener Trissotin à se trahir, et la pièce se conclut par le mariage de Clitandre et Henriette
Comme toujours, le texte résonne étrangement à nos oreilles du XXIe siècle, comme s'il venait d'être écrit (ou presque)... Etrangement, les pièces de Molière sont souvent plus faciles à entendre et à comprendre que bien d'autres écrites cent ou cent cinquante ans plus tard. Je pense que Molière ne se démodera jamais. Tant mieux!
🗝 Pour entrer dans l’univers de Molière, un seul livre, une seule édition, une seule clé : _Œuvres complètes_ dans l’édition de la Pléiade (en deux tomes) supervisée par Georges Forestier.
Ah non son esprit n'est pas immortel. Approfondissez et lisez le texte. Vous n'y verrez que mysoginie à la lumière de notre époque. Les femmes intelligentes le gênent apparemment.Un vrai con. Ecoutez donc cette pièce : Les femmes doivent rester au fourneau et quand elles se cultivent elles ne deviennent que snobs dans l'esprit de Molière. C'est affreux. Il faut être un béat devant de pauvres ritournelles pour ne pas entendre les propos infamants à l'égard des femmes et... de la pensée. Il exagère en plus. Il caricature comme un vieux complexé. Molière avait un complexe de classe. Son Don Juan ne vaut rien. Ah ah ! La seule femme dans cette pièce c'est Elvire. Et les paysannes s'échangent en une scénette des paroles pour illustrer de la manière la plus superficielle l'inconstance de Don Juan. D'ailleurs il est le seul à critiquer sa pièce qu'il a écrit en commande en un mois, visiblement bâclée sauf évidemment pour la plupart des gens qui visitent les musées et contemplent les monuments le dimanche après la messe....
@@gillesolen719 Franchement, tu reproches à Molière une pensée caricaturale, qui est précisément la tienne. Tu déformes tout et ne comprends rien. En somme, c'est toi ici le crétin...
Poiret est remarquable dans la scène de la dispute de Vadius et Trissotin, meilleur que dans la version Bernard Dhéran et Georges Chamarat Par contre Bernard Dhéran sert à la perfection la scène finale .
🙏 Le futur de la chaîne est entre vos mains, merci à ceux qui soutiendront le projet : fr.tipeee.com/arthuryasmine P.-S. - Pour approfondir, une émission de radio consacrée aux Femmes savantes : th-cam.com/video/aHx_wvSejYk/w-d-xo.html.
Merçi Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), fils de Jean Poquelin & Marie Cressé et contemporain de Cyrano de Bergerac, de Furetière, de Tallemand de Réaux, de Colbert, de D' Artagnan, de Nonon de Lenclos, de La Fontaine, du Grand Condé et de Pascal.
typique mauvais jeu; un rythme abominablement lent qui rend un texte superbe ampoulé, comment Meyer qui signa une remarquable mise en scène en 1956 a-t-il pu ainsi dénaturer ce chef d'oeuvre. Il fait de Chrysale un homme incapable de se mettre en colère (scène de la confrontation du deuxième acte avec Bélise et Philaminte). C'est à hurler tellement c'est mauvais!
Franchement, ce jeu sobre et délicat reste largement préférable à ces interprétations tapageuses qu'on donne actuellement, qui se veulent enjouées et qui poussent le burlesque jusqu'à l'hystérie !
jvdesuit1 vous exagerez ! De plus Françoise Fabian dont j ignorais qu'elle eut joué ce rôle est sublime . Entre Descrieres et elle il y a tte l' ambiguïté sensuelle que l'on retrouvera plus tard dans les dialogues eentre Perdican et Camille dans " On ne badine pas avec l amour " . ( Musset ) . Cet amour platonique de façade elle le joue à la perfection .
Bah ce n'est que votre opinion et rien de plus! Pas une vérité scientifique ! Un peu moins d'arrogance serait la bienvenue et vous rendrait moins ridicule...
Toujours cette remarque idiote d’universitaires. Les vers contiennent douze pieds par écrit, mais pas forcément à l’oral. Molière lui même disait à ses comédiens de dire le texte « le plus naturellement du monde. » les acteurs ne sont pas d’affreux récitants d’école primaire qui tapent sur chaqueu pied dans une métrique assommante. La fluidité et le naturel comportent en eux meme la musicalité. Sinon c’est inécoutable. C’est comme si on s’arrêtait aux barres de mesure en musique. Ce faux intellectualisme né dans les années 70 a complètement tué le jeu. Voyez la vitesse fluide avec lesquelle les anglais ont toujours joué Shakespeare.
@TheArnebaby Le naturel concerne l'expressivité du jeu, et non la remise en cause des éléments rythmiques du vers alexandrin. Du reste, votre exemple musical est plutôt mal choisi car, si vous aviez une once de connaissance musicale, en particulier en baroque, vous sauriez justement que le marquage des temps forts et faibles ainsi que l'articulation dans sa globalité (à l'exception des hémioles, surtout en figure de cadence) supposent une délimitation qui n'est pas franchement arbitraire.... Vous n'avez peut-être pas bien saisi ce que "naturellement" signifiait. Maintenant, si cette façon de massacrer les vers vous rend la pièce plus accessible, à vous et peut-être à vos élèves, je ne peux que m'en réjouir.
Quel bonheur de découvrir Renée Devilliers dans le rôle de Philaminthe ! Un rôle si peu fait pour elle, apparemment, elle dont les yeux avaient une si profonde douceur, le sourire une tristesse mal dissimulée...
On la vit peu au cinéma, mais en fille de Charles Vanel dans "Les Affaires sont les affaires", et en épouse de Louis Jouvet dans "Les Amoureux sont seuls au monde" : cela suffisait à son immortalité. Ce rôle filmée en 1964 vient y ajouter, tant mieux, et à part Madeleine Barbulée, l' ineffable et adorable Madeleine Barbulée,, Renée Devilliers y brille sans concurrence !
Grand, grand merci pour le partage. 😘😍🥰
La meilleur interprétation , la diction, le rythme, une perfection, Merci du partage !!
La première pièce de théâtre vue en compagnie de ma classe de 3eme, à Troyes en 1972...Grand coup de foudre, à 15 ans pour le théâtre de Molière !
Merci infiniment pour cette pièce! Quel bonheur la langue française!
La rencontre entre le cinéma & le théâtre où ce dernier domine par sa langue au lieu de voir celle-ci réadaptée en français moderne au profit du cinéma. Je ne connaissais pas ce mélange ainsi fait : c'est très plaisant. Au bout d'un moment, on oublie complètement qu'on parle un langage d'autrefois & versifié. Il faut dire que le jeu des acteurs y fait beaucoup : ils sont tous excellents.
C'est exceptionnel. Les acteurs, la diction, les intonations... Du très grand théâtre.
Merci, mon bon ami, pour ce joli présent, ces dialogues en vers sont un enchantement !
Génial j aime beaucoup Molière, les femmes savantes, et jouait à la comédie française et jouer par des grands acteurs surtout Georges descriere qui fait partie de la comédie française merci beaucoup 🥰🥰🥰🥰🌺🌺🌺🌺🌺🌺🌺
Superbe version ! Quels acteurs ! Molière ici se chante et tout est dans sa diction ! Pas besoin de mise en scène prétentieuse... il suffit d'écouter...
Et comme tout ça semble facile! Le vrai talent est là!
En effet. Mais on ne peut écouter que quand les voix en valent la peine et quand le texte ressort clairement, avec limpidité. Pour cela, pas le choix : il faut se tourner vers ces années qui n'ont pas encore connu la dégénérescence...
La violence est tellement difficile a dejouer. Magnifique piece et magnifique realisation.
Magnifique, merci du partage!
Merveilles de ma jeunesse que j'ai tant aimées !
Merci
Chef d’œuvre
Je profite des commentaires pour faire passer une information que peu de personnes connaissent.Molière considérait cette pièce comme son chef d'œuvre qui devait laisser son nom à la postérité;cela paraît étonnant car on aurait pu penser au Misanthrope ou au Tartuffe.Molière disait:"Si les femmes savantes ne me conduisent pas à l'immortalité,je n'y parviendrai jamais."
Il faut avouer que Molière a travaillé sa dernière grande comédie avec beaucoup de soins et beaucoup d'art dans la psychologie de ses personnages.
Honnêtement j'affirme que le Misanthrope m'a toujours un peu déçu. Il est "trop sérieux" et manque de sourire. C'est le divertissement, l'esprit subtil, l'ironie que j'aime dans Molière. Tout cela émerge dans cette œuvre.
Merci de l'avoir publié. J'avais joué cette pièce quand j'étais au lycée
Vous vous en fichez sûrement mais j'aime beaucoup vos présentations de pièces filmées. J'avais déjà vu ces versions quand j'apprenais le francais au Gymnasium mais c'est très agréable de les revoir maintenant.
"Merci Molière" et nostalgie de cette France des "30 Glorieuses" durant lesquelles le mot "Culture" voulait encore dire quelque chose....
Merci Molière et merci éclair brut
Merci, vous m’avez évité 3h de lecture pour mon examen de littérature de demain. Ce fut bien divertissant.
Commentaire désolant.
@@gerardcohen7780 3 heures ? Certes, pour ceux qui sont à peine capables d'ânonner ca prend plus de temps que pour ceux qui savent lire couramment et lisent cette pièce en 1/2 h.
Mais pour les premiers, qu'ils la lisent ou la regardent je doute qu'ils la comprennent. Mieux vaudrait alors employer le temps perdu à faire autre chose, par exemple cracher dans l'eau pour faire des ronds.
Quel bonheur, quelles voix, merci la vie!
n'importe quoi ! Merci la vie merci Molière. Molière est un con. Il ne regarde que les apparences. Une belle langue ne fait pas un propos pertinent.
@@gillesolen719 Efforce-toi donc de faire aussi bien aujourd'hui
Et l'on verra si tu es moins con que lui...
Un moment de pur plaisir !!!!!!!
Acte I - Dans la scène 1, Henriette annonce à Armande son intention d'épouser Clitandre. Armande, après avoir fait part du dégoût que lui inspire le mariage, la met en garde : Clitandre a été son soupirant et il est possible qu'il l'aime encore. Clitandre dément dans la scène 2 : la froideur d'Armande a éteint son amour et il n'aspire plus qu'à épouser Henriette. Dans la scène 3, Armande s'est retirée de dépit et Henriette conseille à Clitandre de gagner sa mère à leur cause, vu que c'est elle qui dirige la maisonnée. Clitandre sait qu'il devrait la flatter, mais il trouve leurs « études » futiles et ne peut le cacher. Il rencontre cependant Bélise dans la scène 4 et tente de lui parler, mais elle s'imagine qu'il lui fait une déclaration d'amour indirecte et ne l'écoute quasiment pas.
Acte II - Ariste s'adresse à un Clitandre invisible dans la scène 1 et l'assure de son soutien. Afin de bien disposer Chrysale, il commence, dans la scène 2, par lui rappeler leur folle jeunesse. C'est dans la scène 3 qu'il en vient à la demande en mariage de Clitandre pour Henriette, mais Bélise intervient pour leur dire qu'ils se trompent et que c'est elle que Clitandre aime ; Ariste n'est pas dupe et rappelle qu'elle s'est déjà inventé des soupirants. Après son départ, ils reviennent dans la scène 4 à la demande en mariage, que Chrysale approuve ; quand Ariste lui conseille d'en parler à sa femme, il réplique qu'elle n'a rien à dire là-dessus et qu'il est le maître de la maison.
Mais la vraie situation du ménage se dévoile dans la scène 5 quand Martine annonce que Philaminte la chasse ; celle-ci, accompagnée de Bélise, la pourchasse dans la scène 6 et motive le renvoi de la servante par sa grammaire incorrecte, ce qui est pire à ses yeux que de casser ou de voler quelque chose. Dans la scène 7, Chrysale éclate et reproche à sa femme de négliger le bon sens au profit de ses études et de son admiration pour Trissotin. Le débat se « prolonge » dans la scène 8 où, en entendant parler du mariage d'Henriette, Philaminte annonce qu'elle lui a choisi Trissotin pour époux, ce à quoi Chrysale ne sait pas quoi répondre. Quand Ariste reparaît dans la scène 9, il lui avoue sa faiblesse mais prend la résolution de ne plus se laisser dominer par sa femme.
Acte III - La scène 1 s'ouvre sur l'apparition de Trissotin et de sa « cour » de femmes savantes. Henriette apparaît au début de la scène 2 et veut s'écarter, mais Philaminte la retient tandis que Trissotin entame la lecture de ses poèmes, puis les femmes savantes font la description de leur future « académie ». La scène 3 voit apparaître Vadius ; après s'être complimentés mutuellement, lui et Trissotin se querellent après que Vadius ait critiqué le sonnet de Trissotin. Vadius jure de se venger.
Philaminte explique dans la scène 4 pourquoi elle a retenu Henriette : elle lui annonce son intention de la marier à Trissotin. Armande la complimente dans la scène 5, tout en lui rappelant qu'elle doit obéir à sa mère. C'est alors dans la scène 6 que Chrysale reparaît et lui ordonne d'accepter Clitandre pour époux, ce qu'Henriette fait immédiatement. Cela réjouit tout le monde, sauf bien entendu Armande
Acte IV - Armande rapporte à Philaminte la scène précédente dans la scène 1. Elle en profite pour critiquer Clitandre, qui apparaît dans la scène 2 et lui demande pourquoi elle le déteste tant. Elle lui reproche de s'être intéressé à Henriette alors qu'elle aurait voulu qu'il continue de l'aimer platoniquement. Philaminte conclut en rappelant que de toute façon, Henriette est promise à Trissotin. Celui-ci fait à son tour son apparition dans la scène 3 et se livre à une joute verbale avec Clitandre sur les mérites de la science.
On apporte alors dans la scène 4 une lettre de Vadius où celui-ci avertit Philaminte que Trissotin n'en veut qu'à ses richesses. Mais elle s'entête et décide de faire venir le notaire pour conclure le mariage immédiatement. Chrysale, averti dans la scène 5, décide de contrecarrer ses plans en allant chercher le notaire de son côté.
Acte V - Henriette rencontre Trissotin en privé dans la scène 1 et lui demande de renoncer au mariage, mais Trissotin s'entête, prétextant qu'il est fou amoureux d'elle. Dans la scène 2, Chrysale arrive accompagné de Martine, et réaffirme sa volonté d'être le maître de la maison tout en demandant à être soutenu. C'est alors que Philaminte et les femmes savantes font venir le notaire dans la scène 3 ; Chrysale et Philaminte nomment chacun un époux différent pour Henriette, et Martine défend le choix de Chrysale.
Le coup de théâtre final est donné par Ariste dans la scène 4 : il annonce à Philaminte qu'elle a perdu son procès et que Chrysale est ruiné. Apprenant cela, Trissotin tente de renoncer au mariage, mais avoue par là même qu'il ne s'intéressait à Henriette que pour son argent, et tombe en disgrâce auprès de Philaminte. Ariste révèle alors qu'il a menti pour amener Trissotin à se trahir, et la pièce se conclut par le mariage de Clitandre et Henriette
Merci beaucoup 💙💙
M
Excellente production !
53:40 Magnifique!
Merci pour le partage qui est excellent ...
Merci Milière.. et merci Arthur Yasmine!
Excellent ! Molière était présent !!!
MOLIERE il n'y a rien de mieux et c'est un auteur intemporel et toujours d'"actualité
Georges Descrières et Jean Poiret égaux à eux même ! Géant tout les deux !
Excellent ! Molière était là !!!
La grande beaute de Francoise !!!!!❤
Comme toujours, le texte résonne étrangement à nos oreilles du XXIe siècle, comme s'il venait d'être écrit (ou presque)... Etrangement, les pièces de Molière sont souvent plus faciles à entendre et à comprendre que bien d'autres écrites cent ou cent cinquante ans plus tard. Je pense que Molière ne se démodera jamais. Tant mieux!
Merci merveille des merveilles Molière irremplaçable merveilleux époustouflant merci encore
Et pourquoi Molière coule dans nos oreilles contemporaines avec autant de facilité ?
🗝 Pour entrer dans l’univers de Molière, un seul livre, une seule édition, une seule clé : _Œuvres complètes_ dans l’édition de la Pléiade (en deux tomes) supervisée par Georges Forestier.
Merci Molière!
La beauté de la Langue de MOLIERE: la notre avec son esprit immortel ...!
Ah non son esprit n'est pas immortel. Approfondissez et lisez le texte. Vous n'y verrez que mysoginie à la lumière de notre époque. Les femmes intelligentes le gênent apparemment.Un vrai con. Ecoutez donc cette pièce : Les femmes doivent rester au fourneau et quand elles se cultivent elles ne deviennent que snobs dans l'esprit de Molière. C'est affreux. Il faut être un béat devant de pauvres ritournelles pour ne pas entendre les propos infamants à l'égard des femmes et... de la pensée. Il exagère en plus. Il caricature comme un vieux complexé. Molière avait un complexe de classe. Son Don Juan ne vaut rien. Ah ah ! La seule femme dans cette pièce c'est Elvire. Et les paysannes s'échangent en une scénette des paroles pour illustrer de la manière la plus superficielle l'inconstance de Don Juan. D'ailleurs il est le seul à critiquer sa pièce qu'il a écrit en commande en un mois, visiblement bâclée sauf évidemment pour la plupart des gens qui visitent les musées et contemplent les monuments le dimanche après la messe....
@@gillesolen719 Franchement, tu reproches à Molière une pensée caricaturale, qui est précisément la tienne. Tu déformes tout et ne comprends rien. En somme, c'est toi ici le crétin...
@@gillesolen719 Vous trouvez que les femmes décrites sont intelligentes ? Vous semblez nerveux, et passer à côté du propos.
J adore Moliere et l art de LA literrature Francaise et la Poesie
Merci Molière
Poiret est remarquable dans la scène de la dispute de Vadius et Trissotin, meilleur que dans la version Bernard Dhéran et Georges Chamarat Par contre Bernard Dhéran sert à la perfection la scène finale .
Merveilleux.
🙏 Le futur de la chaîne est entre vos mains, merci à ceux qui soutiendront le projet : fr.tipeee.com/arthuryasmine
P.-S. - Pour approfondir, une émission de radio consacrée aux Femmes savantes : th-cam.com/video/aHx_wvSejYk/w-d-xo.html.
ARTHUR YASMINE
Merci Arthur :-))
C estoit un régal . :-)) que ce Molière sonne encore juste ! D ailleurs j en redemande . Notre époque en a besoin .
Merci Molière 😊
On ne voit pas la comédie dans la mise en scène ni dans le jeu des acteurs...???? quid???
*Ah bon alors où est elle donc?????*
si fait, « Merci Molière ».
Merci Molière ^^
Le chef d'œuvre de Moliere interprétait par des acteurs geniaux avec en tête Georges Descrieres Jean Meyer et Jean Poiret.
faire une reference à balzac à l'epoque de moliere ?
À l'époque de Molière il ne s'agit pas d'Honoré de Balzac mais de Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654).
Guez de Balzac...son tombeau existe toujours à Angoulême en l'ancienne église des Cordeliers.
1:03:16 formidable
quelle diction, quel jeu, quel texte ! l'antiféminisme qu'il nous faut
ce n'est pas de l'antiféminisme!!
Dommage, on sabotait déjà les alexandrins à cette époque...
Pour le reste, que c'est bien joué !
Oui, c'est très bien joué mais effectivement un peu "saboté" concernant les alexandrins...
Merçi Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), fils de Jean Poquelin & Marie Cressé et contemporain de Cyrano de Bergerac, de Furetière, de Tallemand de Réaux, de Colbert, de D' Artagnan, de Nonon de Lenclos, de La Fontaine, du Grand Condé et de Pascal.
Françoise Fabian
14:55
Hah, ce '' quoiqu'on dise ''... indémodable..
RPZ MME NUH OEOEOEOEEEEEEE
Niza la kheh
Dédicace a Paz de la RFL qui dis des conneries sur discord au lieu d’être ici a bosser
C est comme sa que debutat le mlf. les pauvres !!!
Dédicace à LeRatz et à tous les kheys de la RFL :hap
@Deastroke tais toient Flo
Combat niza à 17h
Tragédie...
*Ah bon c'est pas les femmes suivantes?????*
:) ah ah très drôle !
0
typique mauvais jeu; un rythme abominablement lent qui rend un texte superbe ampoulé, comment Meyer qui signa une remarquable mise en scène en 1956 a-t-il pu ainsi dénaturer ce chef d'oeuvre. Il fait de Chrysale un homme incapable de se mettre en colère (scène de la confrontation du deuxième acte avec Bélise et Philaminte). C'est à hurler tellement c'est mauvais!
Franchement, ce jeu sobre et délicat reste largement préférable à ces interprétations tapageuses qu'on donne actuellement, qui se veulent enjouées et qui poussent le burlesque jusqu'à l'hystérie !
jvdesuit1
vous exagerez ! De plus Françoise Fabian dont j ignorais qu'elle eut joué ce rôle est sublime .
Entre Descrieres et elle il y a tte l' ambiguïté sensuelle que l'on retrouvera plus tard dans les dialogues eentre Perdican et Camille dans " On ne badine pas avec l amour " . ( Musset ) .
Cet amour platonique de façade elle le joue à la perfection .
J'avoue mais c'est drôle.
Bah ce n'est que votre opinion et rien de plus! Pas une vérité scientifique ! Un peu moins d'arrogance serait la bienvenue et vous rendrait moins ridicule...
Massacrent les vers. Sans intérêt.
Toujours cette remarque idiote d’universitaires. Les vers contiennent douze pieds par écrit, mais pas forcément à l’oral. Molière lui même disait à ses comédiens de dire le texte « le plus naturellement du monde. » les acteurs ne sont pas d’affreux récitants d’école primaire qui tapent sur chaqueu pied dans une métrique assommante. La fluidité et le naturel comportent en eux meme la musicalité. Sinon c’est inécoutable. C’est comme si on s’arrêtait aux barres de mesure en musique. Ce faux intellectualisme né dans les années 70 a complètement tué le jeu. Voyez la vitesse fluide avec lesquelle les anglais ont toujours joué Shakespeare.
@TheArnebaby Le naturel concerne l'expressivité du jeu, et non la remise en cause des éléments rythmiques du vers alexandrin. Du reste, votre exemple musical est plutôt mal choisi car, si vous aviez une once de connaissance musicale, en particulier en baroque, vous sauriez justement que le marquage des temps forts et faibles ainsi que l'articulation dans sa globalité (à l'exception des hémioles, surtout en figure de cadence) supposent une délimitation qui n'est pas franchement arbitraire.... Vous n'avez peut-être pas bien saisi ce que "naturellement" signifiait. Maintenant, si cette façon de massacrer les vers vous rend la pièce plus accessible, à vous et peut-être à vos élèves, je ne peux que m'en réjouir.
Merci Molière !