Très intéressant ! C'est vrai qu'aujourd'hui les RS nous abreuvent de témoignages de personnes qui, après une longue période de souffrance professionnelle se réalisent enfin dans une activité qu'elles créent et qui correspond tant à leurs valeurs etc. C'en est culpabilisant. J'aime beaucoup l'alternative que vous proposez, qui invite simplement à mettre le travail à sa juste place. Merci 😊
Bonjour. Personnellement je me suis retrouvée avec l'effet inverse mais avec le même résultat piège. Je travaillais dans une de ces sociétés qui se considèrent comme généreuses avec ses "cafés et petits déjeuners offerts par la société". Dans mon cas ayant toujours eu des facilités à l'école mais peu d'interet pour les études et l'autorité, je suis une ouvrière souvent considérée comme très douée. Mais en réalité je peux simplement faire beaucoup de choses sans vraiment faire d'efforts et avoir besoin d'aimer mon travail. Je venais d'apprendre que j'étais payée moins cher que plusieurs jeunes qui venaient d'arriver ce qui m'avait un peu énervée. Intérimaire mais travaillant depuis quelques années déjà pour cette société. J'informe de mon mécontentement ma société d'intérim e je préviens la responsable de la société avec qui je m'entends bien car on trouve souvent des compromis malgré nos désaccords. Pas de réponse de la société. Je hausse le ton, on se parle entre 4 yeux et je leur lance cette remarque "je travaille bien, quel est le problème?" . j'apprends soudainement que les supérieurs de la société avaient plusieurs reproches à me faire mais n'avaient jamais trouvé le temps de m'en faire. Certains de ces reproches étant en plus infondés à mon sens. Pus je leur lance que je n'ai pas besoin d'aimer mon travail pour être compétente. Et là c'est le drame, le responsable s'énerve tellement qu'il me débite des sottises comme quoi c'est irrespectueux de ne pas s'investir émotionnellement etc...et que je ne suis pas si douée que çà... C'est 2 phrases m'ont calmée direct. Je me suis dit: soit ils sont nuls soit ils en font exprès. Donc je ne reste pas dans cette société. Ils pensaient pouvoir me garder en rabaissant mon salaire, je le sais car ils l'ont fait à d'autres avant moi qui travaillent encore là bas. ils les ont démotivés comme çà ils peuvent le leur reprocher et justifier les refus d'augmentation. Le plus incroyable c'est que même la supérieure a été choqué par sa phrase et est venu me voir après la réunion pour me signifier qu'elle appréciait mon travail. Mais çà n'a rien changé à ma décision.
Quelle joie de t'entendre sur diverses chaînes, émission, tout ce qui se dit autour de ton livre ! Ici, un ancien camarade des concours de l'enseignement :) Et que penser de celui qui, dévoué à sa mission d'intérêt général, ne compte plus les heures, s'y épuise tout en s'y épanouissant, dont le sens de la vie est absorbé par cette activité, et fait ainsi le beau jeu des pratiques manageuriales ? Peut il vraiment arrêter quand la passion est mixte - à la fois préexistante à la mission et à la fois alimentée par le sentiment d'utilité sociale ? Céline ! Je suis bien embêté par ra vidéo.... dois-je réduire ? Est-ce un manque d'imagination qui m empêche de me définir autrement que par mon travail ? Je joue l'exagération, mais j'ai question sincère : et toi ? Tu arrives à mettre des limites temporelles franches à tes recherches, ton activité (si tu enseignes encore ?), tes interventions médiatiques, tes vidéos ? On aime trop ca !
En théorie c'est une bonne idée d'accorder moins de temps au travail, et donc plus de temps pour les passions en dehors du travail. En pratique, en a-t-on les moyens ? 35h par semaine sur 5 jours, dans le meilleur des cas, ça fait quand-même un sacré paquet de son temps au taf, et peut on vraiment vivre économiquement en se mettant au temps partiel ? Peut-on passer son temps libre à faire autre chose que de se reposer d'un travail fatigant physiquement et/ou psychologiquement ? C'est pour ces raisons que faire un travail qu'on apprécie, sans que ce soit forcément une passion, ne m'apparaît pas être une absurdité.
Oui, on peut aimer son travail et le plaisir de le faire correctement. Mais je me m'aperçois, quand on arrive à 60 ans, je suis moins motivé, et je commence en avoir marre ! Je regarde donc, les ponts du mois de mai et les vacances d'été pour me motiver !
Très intéressant ! C'est vrai qu'aujourd'hui les RS nous abreuvent de témoignages de personnes qui, après une longue période de souffrance professionnelle se réalisent enfin dans une activité qu'elles créent et qui correspond tant à leurs valeurs etc. C'en est culpabilisant. J'aime beaucoup l'alternative que vous proposez, qui invite simplement à mettre le travail à sa juste place. Merci 😊
Brillante analyse dans laquelle beaucoup d'entre nous se retrouveront
Bonjour. Personnellement je me suis retrouvée avec l'effet inverse mais avec le même résultat piège. Je travaillais dans une de ces sociétés qui se considèrent comme généreuses avec ses "cafés et petits déjeuners offerts par la société". Dans mon cas ayant toujours eu des facilités à l'école mais peu d'interet pour les études et l'autorité, je suis une ouvrière souvent considérée comme très douée. Mais en réalité je peux simplement faire beaucoup de choses sans vraiment faire d'efforts et avoir besoin d'aimer mon travail. Je venais d'apprendre que j'étais payée moins cher que plusieurs jeunes qui venaient d'arriver ce qui m'avait un peu énervée. Intérimaire mais travaillant depuis quelques années déjà pour cette société. J'informe de mon mécontentement ma société d'intérim e je préviens la responsable de la société avec qui je m'entends bien car on trouve souvent des compromis malgré nos désaccords. Pas de réponse de la société. Je hausse le ton, on se parle entre 4 yeux et je leur lance cette remarque "je travaille bien, quel est le problème?" . j'apprends soudainement que les supérieurs de la société avaient plusieurs reproches à me faire mais n'avaient jamais trouvé le temps de m'en faire. Certains de ces reproches étant en plus infondés à mon sens. Pus je leur lance que je n'ai pas besoin d'aimer mon travail pour être compétente. Et là c'est le drame, le responsable s'énerve tellement qu'il me débite des sottises comme quoi c'est irrespectueux de ne pas s'investir émotionnellement etc...et que je ne suis pas si douée que çà... C'est 2 phrases m'ont calmée direct. Je me suis dit: soit ils sont nuls soit ils en font exprès. Donc je ne reste pas dans cette société. Ils pensaient pouvoir me garder en rabaissant mon salaire, je le sais car ils l'ont fait à d'autres avant moi qui travaillent encore là bas. ils les ont démotivés comme çà ils peuvent le leur reprocher et justifier les refus d'augmentation. Le plus incroyable c'est que même la supérieure a été choqué par sa phrase et est venu me voir après la réunion pour me signifier qu'elle appréciait mon travail. Mais çà n'a rien changé à ma décision.
Quelle joie de t'entendre sur diverses chaînes, émission, tout ce qui se dit autour de ton livre ! Ici, un ancien camarade des concours de l'enseignement :)
Et que penser de celui qui, dévoué à sa mission d'intérêt général, ne compte plus les heures, s'y épuise tout en s'y épanouissant, dont le sens de la vie est absorbé par cette activité, et fait ainsi le beau jeu des pratiques manageuriales ? Peut il vraiment arrêter quand la passion est mixte - à la fois préexistante à la mission et à la fois alimentée par le sentiment d'utilité sociale ?
Céline ! Je suis bien embêté par ra vidéo.... dois-je réduire ? Est-ce un manque d'imagination qui m empêche de me définir autrement que par mon travail ?
Je joue l'exagération, mais j'ai question sincère : et toi ? Tu arrives à mettre des limites temporelles franches à tes recherches, ton activité (si tu enseignes encore ?), tes interventions médiatiques, tes vidéos ? On aime trop ca !
Bonjour, merci pour cette vidéo !
j'adore tes réflexions
En théorie c'est une bonne idée d'accorder moins de temps au travail, et donc plus de temps pour les passions en dehors du travail. En pratique, en a-t-on les moyens ?
35h par semaine sur 5 jours, dans le meilleur des cas, ça fait quand-même un sacré paquet de son temps au taf, et peut on vraiment vivre économiquement en se mettant au temps partiel ? Peut-on passer son temps libre à faire autre chose que de se reposer d'un travail fatigant physiquement et/ou psychologiquement ?
C'est pour ces raisons que faire un travail qu'on apprécie, sans que ce soit forcément une passion, ne m'apparaît pas être une absurdité.
Merci
Oui, on peut aimer son travail et le plaisir de le faire correctement. Mais je me m'aperçois, quand on arrive à 60 ans, je suis moins motivé, et je commence en avoir marre ! Je regarde donc, les ponts du mois de mai et les vacances d'été pour me motiver !
Travailler à temps partiel : le rêve !!! Avoir du temps....pour autre chose...mais comment faire ? Comment négocier ?
Et surtout comment réussir à vivre avec si peu d'argent 🤔
Miaou