En finir avec le labour - Produire sans polluer - Konrad Schreiber
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- เผยแพร่เมื่อ 11 ต.ค. 2014
- “Le Labour, source de toutes les pollutions, de tous les problèmes ? “ organisée le 19 septembre 2014 dans le cadre du programme Agr’eau a réuni près de 90 personnes à Ansan (Gers), principalement des agriculteurs bio et conventionnels, mais aussi des étudiants, chercheurs, conseillers agricoles, techniciens de chasse et des personnels des services de l’Etat… Pour débuter la soirée, Jean Christophe Bady a ouvert les portes de sa ferme (ferme pilote Agr’eau) et a expliqué sa démarche qui s’appuie sur 3 piliers : rotations longues, associations culturales diversifiées et sol toujours couvert. La soirée s’est poursuivie en salle avec Konrad Schreiber, agronome spécialiste des couverts végétaux. Voici sa conférence.
Prix Nobel pour Konrad Schreiber
Merci pour ce que vous êtes Konrad Schreiber, un humaniste scientifique qui aidez la planète et ses habitants. Bon, j'écris peut-être dans le vide mais bon...MERCI quand même ; Konrad Schreiber, ami des HUMAINS.
On peut aussi chercher le sens et l'origine du mot "humaniste".
Déf° : "Théorie, doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les autres valeurs".
Bien-sûr que la personne humaine a de la valeur mais on ne doit pas tomber dans l'excès. Parce que, quand tout tourne autour de l'homme on obtient un monde en décomposition car l'homme est tellement égocentique qu'il construit une société d'égocentrés qui ne réfléchissent plus et ne conçoivent plus la vie en harmonie dans la nature et dans l'univers...
Je donne les références de cette vidéo à deux amis agriculteurs. Ils les transmettront peut-être à leur tour à d'autres (en tous cas, je vais leur demander). Et si la chaîne continue ainsi, nous pouvons changer la vision statique des choses que nous avons eue jusqu'à maintenant. Je vis sur une petite île appelée Marie-Galante où nous n'avons pas l'eau agricole. Raison de plus pour adopter cette évolution rapidement.
Quand on n'est pas agriculteur comme moi mais passionné de permaculture, on a l'impression que personne ne fait rien pour que ça change mais heureusement, vous et d'autres, peu nombreux encore, êtes là pour brieffer les agriculteurs qui doivent à leur tours essaimer leurs nouvelles expériences pour que ça aille vite; Très Cordialement
+Vegan Jess Je suis ravi de devenir un pilier de la permaculture.
Je ne suis pas agriculteur, mais simple jardinier du dimanche, donc mal placé pour donner des leçons à qui que ce soit dans son métier. Néanmoins, j'espère tenir un certain bon sens paysan de mes parents. ll me semble que pour juger ce que propose Mr Schreiber, le plus simple est d'essayer soi même ce qu'il propose sur une toute petite surface (ce qui limite le risque en cas d'échec) et voir ce qui se passe en bien ou en mal, sur une durée d'au moins 3 ans.
De mon coté j'ai commencé au printemps sur 100m2 de potager et je vais poursuivre l'an prochain. Pour l'instant l'été s'est bien passé avec moins d'arrosage, le rendement a été moyen mais je n'ai apporté que de la paille, le sol semble se structurer, il est beaucoup plus perméable.
Est-ce que je vais poursuivre dans cette voie d'ici un an ou 2 ? Je ne sais pas à ce jour, mais je souhaite donner sa chance à la méthode avant de juger.
C'est vraiment brillant. Bravo!
Bonjour. Bravo pour cette démarche et ce discours !!!!C'est remarquable ! !!En tant que paysan du gers je vous dis bravo pour tout. Continuez. Bien cordialement. Philippe.
Voilà ce qu'il faut enseigner dans les écoles d'agriculture.
Je trouve qu’il y a trop peu de vues alors que c’est essentiel de savoir pourquoi comment nous devons vivre en paix
Champion, Merci, merci!!
Aujourd'hui, après 3 mois de sécheresse dans le sud ouest, ce qui tue la biodiversité c'est le manque d'eau ... alors comme on a un excès d'eau l'hiver , le bon sens voudrait que l'on fasse des réserves mais pas certains écologistes extrémistes qui font croire que l'on peut cultiver sans eau ! Une plante utilise un volume d'eau bien défini pour son développement et pour sa régulation thermique, peu importe son mode de culture, le volume utilisé par la plante sera le même. Elle ne pourra pas consommer plus d'eau qu'elle n'en a besoin et si elle en a moins, elle sera en stress hydrique et produira moins ou séchera.
L'avantage de la permaculture c'est que le sol stocke plus d'eau en saison pluvieuse qu'un sol normal ce qui permet à la plante d'avoir son quotas d'eau en arrosant moins, mais si le sol stocke plus d'eau c'est aussi qu'il en laisse moins s'infiltrer vers les nappes phréatiques ... Bilan global : la permaculture c'est mieux parce les sols stockent l'eau de l'hiver mais la consommation d'eau de la plante est toujours la même, et du coup l'impact sur les nappe phréatiques sera le même mais on y gagne beaucoup en énergie de pompage !
Il ne faut pas voir les plantes uniquement comme des consommatrices d'eau, elles contribuent aussi à entretenir le cycle de l'eau par l'évapotranspiration qui absorbe de la chaleur, elles stockent du CO2 et libère de l'oxygène, protège les sols des UV et tout ça au moment où on en a le plus besoin : l'été !
Alors maintenir son environnement le plus vert possible en plein été c'est une lutte efficace contre le réchauffement climatique ! En France nous avons la chance d'avoir une pluviométrie importante mais de plus en plus mal répartie dans l'année, à nous de stocker de l'eau l'hiver pour l'utiliser l'été et ainsi préserver les nappes phréatiques !
Attention aussi, vous dites très justement que les sols sont chargés en pesticides et en nitrates, et encore une fois certains écologistes prétendent qu'il faut améliorer le pouvoir d'infiltration des sols pour alimenter les nappes phréatiques ! SURTOUT PAS vous allez polluer encore plus les nappes ! Une plante a besoin d'un certain volume d'eau dans son volume racinaire, si on veut limiter l'arrosage l'été il faut augmenter la capacité de rétention des sols et surtout pas leur pouvoir filtrant ! Et c'est un des principes de la permaculture, avec des sols riches en matière organiques !
Dommage que nous n'ayons pas la vue des tableaux sur l'écran.
Tout a l'air si clair expliqué comme ça ...
il fait bien de secouer un peu les agriculteurs je cultive depuis 20 ans et tout ce qu'il dit est parfaitement exact il faut stocker le carbone dans le sol et surtout ne pas labourer. Ça peut prendre quelques années avant que le sol se réorganise. L'apport de matière organique fraîche et les engrais vert à enracinement profond sont sûrement le plus efficace à condition d'effectuer des rotations avec les cultures. j'ai déjà vu des des sols de jardin avec des galeries de ver de terre de presque 1 cm de large .une sorte de vers de terre glouton qui mange la matière organique à une vitesse phénoménale au plus on les nourrit au plus ils se multiplient et le sol devient moelleu comme un matelas.
Faut pas dire ça comme ça - mais c'est sûr qu'il faut enseigner et montrer la bonne voie.
@@kodac3347 j'ai modifié mon commentaire est ce que ça passe mieux comme ça?😉
Un labour permet le court terme pour assurer la nourriture dans l'année. Mais il doit être réalisé sur une très faible profondeur pour assurer le long terme. Certains agriculteurs font le nécessaire pour couvrir le sol en semant des plantes d'attente pour éviter l'érosion. Le tube digestif du sol est limité : Il ne faut surtout pas le saturer en y épandant de la matière organique en excès. C'est contre productif. Ne pas oublier qu'en forêt cela se fait doucement.
votre raisonnement est bon parce que la nature c'est de la technologie oui nous avons rien inventé les bactéries ne doit pas prendre le dessus sur la faune épigée tout est une histoire d'équilibre le recyclage dans dans nature est direct donc s'a part d'une matière fraiche qui peut a peut se décompose la faune épigée et les champignons transformes en humus et les bacteries minéralise l'humus pour nourrire la plante et nous l'homme notre role est d'étre un auxillaire de plus pour aidé ce fonctionnement et de ne pas se prende pour dieu.
salah eddine a
à mon avis le mot technologie n'est pas bien choisi car je pense que la nature est avant tout biologique et aussi chimique (naturelle).
A lire les commentaires pessimistes et hermetiques des quelques cultivateurs qui se sont exprimés ce n'est pas demain que le changement sera significatif. COURAGE il va en falloir des conférences. Heureusement que des résultats probants arrivent pour conforter et démontrer la cohérence du raisonnement. Un nouveau metier est en train de naître c'est celui d'Agriculteur un Agriculteur version 2.0 avec un logiciel remis à plat à l'écoute du vivant et toujours tributaire des fluctuations du climat. Ceux qui s' engagent courageusement aujourd'hui car ils ont pour la plupart été formés à l'ancienne avec ce nouveau regard , mais pleins d'incertitudes ils seront les premiers à en retirer les bénéfices. Il y aura des bonnes et de moins bonnes années comme toujours
+Maggy Richevaux On doit profiter de l'aide de la nature par acquérir le savoir qui nous offre. Un tel logiciel doit collaborer à cet harmonie entre le cultivateur et l'écosystème.
Superbe intervention !
On oublie trop souvent le rôle du cycle de l'eau dans la régulation thermique de notre environnement !
La vapeur d'eau produite par l'évapotranspiration des plantes monte en altitude (donc évacue la chaleur de notre environnement proche) se condense sous forme de gouttelettes qui retombent bien plus froide ! c'est à dire que plus on va favoriser l'évapotranspiration plus on va évacuer de chaleur !
D'où l’intérêt de la végétalisation des villes parce que le béton fait exactement le contraire : il stocke la chaleur !
Donc en maintenant notre environnement le plus vert possible en été on participe activement à atténuer les effets du réchauffement climatique !
Très bonne vidéo, merci !
passionnant, merci
Superbe Merci!!!!!!!!
Merci pour cette belle video d'information, faut que ça change !! y a du boulot !!
Avançons ensemble, soyons plus logique en tant qu'être humain et pensons à nos enfants, que va t’ont leurs laisser ?
Pour cela, il faut se remettre en question et arrêter de penser en terme de profit sans se préoccuper du point de départ....
A nous de transmette, cette façon de travailler au jeune et moins jeunes avec un peu plus de mal mais si on n'ai tous solidaire on n'y arrivera.
Longue vie à l'agroforesterie !
+passion35 J'ai 28 ans et j'aime bien participer à la préservation de notre biodiversité
Pour résumé le réchauffement climatique :
il fait plus chaud , notre environnement et nous même avons besoin de plus d'eau pour vivre,
les pluies tombent beaucoup en hiver et nous avons besoin de beaucoup d'eau en été.
Nos politiques s'occupent de l'eau quand il n'y en a plus, donc pour nous citoyen, la solution c'est de faire exactement l'inverse = s'occuper de l'eau quand il y en a trop !
En infiltrant et en stockant une partie de l'eau de l'hiver on peut facilement passer l'été sans manquer d'eau !
Exemple de la ville d'Agoulême :
Angoulème : 21,85 km2 ou 2 185 ha
pluviométrie annuelle en 2015 : 600 mm
quantité d'eau reçu en 2015 : 13 millions de m3
si on retire 10% d'évaporation il reste 11 millions de m3
Avec 600mm de pluie, 6000 m3 à l'hectare on peut subvenir aux besoins (sans restriction) de 120 personne à l'hectare alors que la densité d'Angoulême n'est que 19,26 hab/ha ... il suffirait d'infiltrer 1/6 éme des eaux de pluie (comme le prévoit le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales) pour compenser les prélèvements ! Et on peut également recycler l'eau, ce qui nous donne un potentiel d'eau infini pour la consommation humaine !
Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau !
il y a plusieur conférence du genre, claude et lydia bourgnion on commencer il y a 25 ans... a la base la charue c'est un désherbant... il y a toujours le réplique culte " mais on a toujours labourer!!" oui mais avec des chevaux et ça descend pas a 27 cm!! mes grands parents ramasais tout pour mettre sous les vaches!! ronce genet, ajonc...les feuilles des les chemins...pour mettre dans le fumier...enfin ça bouge les mentalité évolue...en bien comme en mal ^^
Merci.
Bonjour AFAF agroforesterie et Monsieur Konrad Schreiber , je suis un petit maraicher , ce que vous dites est super intéressante , j'aimerais avoir un conseille pour avoir une belle culture sans destruction de mon sol et un bon rendement ? Merci a vous :)
Maïs, tomate ou haricot, courges d'après la vidéo
La base de toute la biodiversité c'est l'eau, ou plutôt la circulation de l'eau, sans eau pas de vie, pas de biodiversité ! En ce moment les oiseaux meurent de soif ! il y a 70 ans, l'ensemble des fermes avaient des micro bassines pour abreuver le bétail en collectant l'eau de pluie ( autant de point d'eau que pouvaient utiliser les oiseaux et les insectes). La plupart des mares ont été comblées après l'arrivée des adductions d'eau ! Avoir des points d'eau réparties sur le territoire contribue à la survie de la faune pendant l'été. Nous avons la chance de vivre dans une région tempérée de la planète bleue et on dispose d'une pluviométrie dépassant largement nos besoins, mais depuis qu'on prélève très facilement l'eau dans les nappes phréatiques on a oublié la véritable origine de l'eau, celle que la nature nous apporte gratuitement et à domicile ! chaque maison individuelle reçoit sur son toit l'équivalent de sa consommation annuelle, cette eau n'est ni utilisée ni infiltrée vers les nappes, mais détournée vers les cours d'eau ...et dans le même temps on pompe l'équivalent dans les nappes, qu'on ne ré infiltre pas dans les nappes (pour les assainissements collectifs) puisqu'on rejette tout dans les cours d'eau .... c'est pourquoi les zones urbanisées sont un véritable fléau pour nos nappes phréatiques, elles pompent beaucoup sans restituer l'eau à la nappe d'origine et elles empêchent les infiltrations de la pluie ! En région nouvelle aquitaine le cumul des précipitations (sur un an ) uniquement sur les zones urbanisées représente 3 FOIS la consommation TOTALE de toute la région ! C'est énorme !
En plus toute cette eau est collectée par les assainissements pour être évacuée vers les cours d'eau, alors qu'il suffit de stocker une partie de cette eau pour tous les usages non domestiques, et c'est très facile de la prélever à la sortie des canalisations, tout est déjà en place il n'y a qu'à pomper !
Calculs :
La Région Nouvelle Aquitaine représente une surface de 84 036 km2,
dont 9,4% de zones urbanisées soit 7 899 km2.
Précipitations moyenne sur la région : 700 mm par an
Donc les zones urbanisées de la région reçoivent : 5,52 milliards de m3 par an ...
si on retire 10% d'évaporation il reste 5 milliards de m3
Alors que la consommation TOTALE de TOUTE la région ne représente que 1,5 milliards de m3 ... La pluie représente un formidable potentiel non exploité ! en nouvelle aquitaine si on captait 1/9ème des eaux de pluies tombants sur les zones urbanisées on pourrait ouvrir la TOTALITÉ des besoins agricoles de la région et donc diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes et donc redonner vie aux sources et donc aux rivières et donc à tout le système hydrologique et donc à la biodiversité ! mais pour ça il faut construire des réserves !
Dommage qu'on ne voit pas les diapositives
Après le cours ont veut voir la pratique sur le terrain avec des chiffres voir si c'est rentable pour le paysan car il faut qu'il puisse en vivre avant de pouvoir nous nourrir.
un ouvert végétal avec 3 mois sans eau vous faite comment ?
En nouvelle aquitaine les zones artificialisées représentent 781 000 hectares , avec une pluviométrie de 700mm ça représente un volume de 5 milliards de m3, 3 fois plus que la consommation TOTALE de toute la région (potable, agricole et industrie) ...
Toute cette eau n'est ni infiltrée ni utilisée alors que le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales, impose aux communes la création de bassins de rétention pour traiter les eaux pluviales et pour les infiltrer et elle ne le font pas !
L'assainissement collectif détourne complètement les eaux usées et les eaux de pluie vers les cours d'eau et bloque le rechargement des nappes ! ça représente un volume d'eau tellement énorme que techniquement on ne pourrait pas tout gérer, on a juste besoins d'infiltrer 20% de la pluie qui tombe sur les zones urbanisées pour compenser la totalité des prélèvements dans les nappes ... et certains élus nous expliquent que la région n'a plus d'eau et qu'il faut se restreindre, mais au contraire dans le cadre du réchauffement climatique nous avons besoin d'eau !
il n'y a pas plus écologique que de capter la chaleur en évaporant de l'eau, alors maintenons notre environnement le plus vert possible en plein été, les plantes absorbent le CO2, l’évapotranspiration absorbe de la chaleur, l'ombre des feuillages protège les sols et les empêchent de stocker la chaleur.
une giffle salutaire merci M. Schreiber
dans mon secteur près de Niort, 3 mois sans pluie significative, plus de coquelicot, plus de prairies naturelles, les haies et les arbres commencent à sécher, les fruits tombent trop tôt , on peut passer la main dans les fissures du sol... il y a urgence à rétablir le cycle de l'eau pour lutter contre le réchauffement climatique sinon on va tous y passer ! L'humain peut s'appliquer des restrictions d'eau (sauf pour l'hydratation) mais notre environnement ne peut pas se restreindre plus, il est déjà au strict minimum ! il est urgent de stocker l'eau l'hiver pour l'utiliser l'été ... comme avant ...
Tout se transforme... Fatigue abolie pour toujours. De l’effort naît l’élan !.. " La biodiversité est partout. Le végétal doit être le premier intrant." Konrad Schreiber Après avoir bourlingué sur des usages et des coutumes... on revient sur le sol
super
Il faut réconcilier les Français avec l'usage de l'eau !
D'abord le vocabulaire : L'eau n'est pas consommée elle est UTILISEE, cette notion est très importante, parce que la molécule d'eau que vous avez bu aujourd'hui et recyclable a l'infini, c'est exactement la même que vous boirez dans un an, dix ans ou plus ! La station MIR est le parfait exemple que l'on peut vivre dans un univers clos avec très peu d'eau, à condition que l'eau circule ! Dans le corps humain, ce n'est pas la quantité d'eau qui maintient la vie mais la circulation de l'eau ! Arrêter de boire et vous allez mourir très vite !
On peut vivre avec très peu d'eau, la France dispose d'une pluviométrie importante mais on applique des restrictions d'eau l'été ... Où est l'erreur ?
Pour comprendre il faut suivre le parcours de l'eau entre les nuages et la mer.
Sur les zones naturelles et agricoles, la répartition est la suivante :
10% d'évaporation,
60 % d'évapotranspiration (indispensable à la vie des plantes et donc à notre alimentation),
20% de ruissellement, le chiffre est volontairement exagéré pour couvrir tous les cas de figures et les types de sol.
10% d'eau qui s'infiltre dans les sols vers les nappes phréatiques.
En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces naturelles et agricoles couvrent 90,7% du territoire, soit 7,6 millions d'hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm , on reçoit 45 milliards de m3 par an, ce qui donne 4,5 milliards de m3 d'infiltration ... alors que les prélèvements de la TOUTE la Région dans les nappes phréatiques ne représentent que 1 milliard de m3 ... Ce qui confirme, toutes les études faites dans la région : l’équilibre entre les prélèvements et le renouvellement de la ressource (recharge des nappes) est respecté pour 89% des masses d’eau souterraines, (cf Etat_des_lieux_eau_Nouvelle_Aquitaine). Ça veut dire aussi que nos prélèvements dans les nappes représentent un 1/4 des infiltrations et que le reste retourne à la mer par voies souterraines pendant l'hiver, donc si on prélève de l'eau dans les nappes l'hiver ça n'aura aucun impact sur le volume d'eau disponible l'été ! Et surtout, toute l'eau stocké l'hiver ne sera pas prélevée l'été ... ce qui préserve les nappes !
Sur les zones artificialisées (villes ) la répartition est plus simple :
10% d'évaporation
10% d'évapotranspiration (parce qu'il y a quand même quelques espaces verts)
80% de ruissellement puisque les sols sont complètement étanches !
En région Nouvelle Aquitaine, les surfaces artificialisées couvrent 9,3% du territoire soit 781 000 hectares, si on considère une pluviométrie moyenne de 600mm, ça donne 4,5 milliards de m3 par an et donc 3,7 milliards de m3 de ruissellement ! D'après le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales, les communes ont l'obligation de créer des bassins de rétention pour traiter les eaux pluviales et pour les infiltrer . Exactement les mêmes bassins de rétentions qui existent le long des autoroutes. Mais les communes ne respectent ce code de l'environnement et rejettent toutes les eaux de pluie vers les cours d'eau, et souvent en passant par les assainissements collectifs ...
Pour la région nouvelle aquitaine, les zones artificialisées rejettent l'équivalent de 3 fois le prélèvement TOTAL de TOUTE la région (potable, agricole et industrie) dans les nappes phréatiques, c'est énorme !
Il faut être réaliste techniquement il serait très difficile de construire des bassins de rétentions pour autant d'eau, mais il faudrait au minimum infiltrer 1 milliards de m3 pour compenser les prélèvements, ou faire des réserves pour tous les usages non domestiques (industrie et agriculture par exemple) ce qui reviendrait à diviser par DEUX les prélèvements dans les nappes !
En tout cas la nature, en France, et particulièrement généreuse en eau, et si la répartition annuelle n'est pas bonne on peut facilement y remédier !
Il faut des catastrophes à répétitions pour que les gens se réveillent.Donc tôt ou tard ils se réveilleront.
La France se situe entre deux modèles climatiques diamétralement opposés : le désert du Sahara et la forêt équatoriale.
Le désert du Sahara présente un taux de biodiversité le plus bas de la planète, l'environnement est essentiellement minérale, peu de vie végétale et donc peu de vie animale. En dessous de 100 mm de précipitations par an on parle de vrai désert, le degré hygrométrique de l'air -ou humidité relative- oscille, en été entre 4 % et 20 % dans la région centrale.
La forêt équatoriale est la forêt la plus riche en diversité spécifique, tant pour les arbres que pour la flore ou la faune en général (jusqu'à plusieurs centaines d'espèces d'arbres par hectare, contre une dizaine au maximum en milieu tempéré). Elle est caractérisée par des arbres de grande taille à croissance lente tant qu'ils n'émergent pas sur la canopée, stade auquel ils se dotent souvent de puissants contreforts. Les espèces, genres ou familles endémiques y sont les plus élevés parmi les écosystèmes des terres émergées. Les précipitations sont fortes dans les régions équatoriales : supérieures à 1 500 mm/an avec toujours plus de 100 mm mensuels (en moyenne 200 mm), mais le caractère marqué du climat est plutôt le fait de précipitations constantes (il pleut pendant les 3/4 de l'année) et donc d'une humidité permanente élevée (80 % au sol en moyenne).
Quand un nuage arrive sur le sahara il s'évapore parce que l'air y est très sec, alors qu'un nuage qui arrive dans un air humide va voir ses goutelettes d'eau grossir pas condensation et donc entrainer leur précipitations ! Si on maintient notre environnement le plus vert possible en plein été, on favorise l'évapotranspiration et donc un taux d'humidité plus favorable aux précipitations !
On voit bien qu'il existe un lien direct entre la présence d'eau à la surface et la biodiversité, qu'un environnement riche en végétation entretient la circulation de l'eau, que l'évapotranspiration est le signe d'une vie végétale indispensable à la vie animale, et donc plus on favorisera l'évapotranspiration par un couvert végétal vivant en toute saison plus on favorisera la vie !
En France nous avons la chance de disposer d'une pluviométrie importante mais mal répartie annuellement. Avec le réchauffement climatique les périodes sèches s'allongent d'années en années, elles sont néfastes à notre environnement et à notre agriculture. L'irrigation des cultures vivrières n'est déjà plus une option, mais compte tenu de notre pluviométrie si on fait des réserves l'hiver pour arroser l'été il est techniquement impossible de manquer d'eau !
En Nouvelle Aquitaine ce sont les zones urbanisées qui perturbent le plus le cycle des nappes phréatiques par un fort prélèvement mais surtout par un blocage totale de la restitution. Les zones artificialisées représentent 781 000 hectares en nouvelle aquitaine, avec une pluviométrie de 700mm ça représente un volume de 5 milliards de m3, 3 fois plus que la consommation TOTALE de toute la région ... toute cette eau n'est ni infiltrée ni utilisée alors que le code de l'environnement rubrique 2.1.5.0 : rejets d'eaux pluviales, impose aux communes la création de bassins de rétention pour traiter les eaux pluviales et pour les infiltrer et elle ne le font pas !
Pour compenser les prélèvements dans les nappes il faudrait juste infiltrer 20% des eaux pluviales des zones urbanisées, faisons appliquer la loi et il n'y aura plus aucun problème d'eau !
En région Nouvelle Aquitaine, en ne récoltant que 100mm d'eau ( pluviométrie d'un désert) sur les surfaces artificialisées (781 200 hectares) on obtiendrait 781 millions de m3, si on retire 10% d'évaporation il reste 700 millions de m3 ... 2 fois la consommation d'eau potable de la région (5,9 millions d'habitants à 150 litres/habitant/jour)
fallait filmer la projection!!
Merci pour la vidéo..ou peut on trouver des machines a semis direct? merci
+Fafa Nasri Pas la peine d'appliquer ce savoir à travers des machines. l'arbre fait tout.
il y a un réchauffement global de la planète et ça on n'y peut rien ! mais la consommation massive de carbone fossile (pétrole, charbon,etc ...) provoque un effet de serre qui accentue le réchauffement climatique. en 1900 un ingénieur anglais avait déjà constaté l'effet de serre avec l'augmentation du taux de CO2. En France nous avons la chance d'être sous un climat océanique, nous aurons toujours assez d'eau pour limiter les effets du réchauffement, mais quoiqu'il arrive il faudra s'adapter !
Pour atténuer les effets du réchauffement climatique, il faut stocker du CO2 et capter de la chaleur. Donc les arbres font donc partis des solutions les plus écologiques et les plus simples pour résoudre ce problème.
Les arbres comptent parmi les principaux puits de carbone de la planète. En effet, le dioxyde de carbone est nécessaire à la croissance des végétaux. Sous l'action de la lumière du soleil, les arbres transforment le CO2 et l'eau en matière végétale composée essentiellement de carbone, et en oxygène rejeté par les plantes. Grâce à ce processus de photosynthèse, les arbres poussent en fixant durablement le CO2 dans leur bois. Un hectare de forêt produit en moyenne 1 tonne de bois par an. Chaque année, la forêt française stocke ainsi 65 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 12 % des gaz à effet de serre émis au niveau national.
Un chêne utilise 300 à 500 litres d'eau par jour, qu'il évacue par évapotranspiration. Et en évaporant de l'eau, il absorbe la chaleur de l'air ambiant (entropie de l'eau) , et donc il contribue à la régulation de la température de notre environnement. A surface égale une forêt évapore 3 fois plus d'eau qu'un lac (ce qui contribue à entretenir le cycle de l'eau), on pourrait croire que c'est une énorme quantité d'eau mais pas du tout, quoiqu'il arrive une forêt de pourra jamais utiliser plus d'eau qu'elle n'a reçu par la pluie, donc elle laisse quand même beaucoup d'eau s'infiltrer dans les nappes phréatiques.
Pendant 3 saisons on a entendu parler de crues excessives, d'inondations, d' orages, etc ... et maintenant on nous parle de sécheresse ... Pas un de nos élus aurait l'idée de stocker de l'eau l’hiver pour l'utiliser l'été, c'est hallucinant ! En France la quantité globale d'eau ne change pas, avec le réchauffement climatique c'est juste sa répartition annuelle qui varie et le plus grave étant l'allongement des périodes sèches ! Si on ne veut pas mourir de soif (et de faim) il faut faire des réserves, individuelles et collectives, d'eau de pluie ! En France nous avons une pluviométrie importante (700 litres au m2) donc la seule façon de manquer d'eau c'est de pas faire de réserve .... En région Nouvelle Aquitaine, les précipitations sur les zones urbanisées représentent 3 fois le volume TOTAL des prélèvements d'eau douce de TOUTE la région ! il suffit d'en stocker une partie pour couvrir les besoins non-domestiques et on épargnera nos nappes phréatiques !
Est il possible d'appliquer ces conseils si on a besoin de la paille. Par exemple une éleveur qui a besoin de paille ne peut pas laisser la paille dans le champ après la moisson.
Bien sûr, c'est pourquoi l'enjeu production biomasse (herbacée et ligneuse) sur une ferme ou au-delà n'est pas anecdotique :une augmentation de production de biomasse peut justement donner plus d'autonomie à l'éleveur. Le bois litière est par ailleurs une voie d'avenir.
Pour les carottes, il faut ameublir en labourant un peu le sol!
plus de 2000 ans d'histoire que l'homme laboure ! On nous aurai menti! contrôle des vivaces et des nuisibles avec les couverts, ils ne vous disent pas les palettes entières d'antilimace, et de glyphosate qui sont étalées , c'est les taupins et les loches qui sont contents ! c'est vert c'est beau ! les cultures par contre par chez nous en charente Mme c'est pas jojo on cherche les plants...par contre chiendent, chardons, datura lampourde épineuse , rumex amie majus etc...ont la vie belle , merci pour les voisins alors oui il vend sa charrue mais rachète un super gros semoir de semis direct ou de strip til avec le bourrin qui va bien devant pour que ça galope ou bien passe quinze fois les dents pour essayer d'avoir un terrain propre, mets la bonne dose d'herbicide. Au final elle est où l'économie ??
orson1972 et oui ,on s'est trompé,et n'ai pas peur
+orson1972 N'importe quoi ! Ca ne fait que 60 ans qu'on laboure comme aujourd'hui ! Avec les chevaux et les boeufs, tu vas avoir du mal à gratter à 30 cm !! Et puis ils faut voir les systèmes de culture dans leur globalité. Il est évident qu'un système blé/colza sera encore plus catastrophique en semis direct (ça l'est déjà avec la charrue). Les rotations y sont pour beaucoup.
Le but de l'agriculture de conservation est de réintroduire des rotations, de la vie dans le sol et de la biodiversité. Tu parles de matériel, oui il faut remplacer la charrue, le combiné, les déchaumeurs à disques, à dents, et tout le matériel conventionnel par un ou deux semoirs.... Concernant la puissance de traction, en général, les outils de semis direct sont bien moins tirants que des charrues ...
+Simonello86 , les gaulois grattaient le sol avec des araires depuis bien longtemps! et 30 cm de défonçage c'est de la charrue pour planter de la vigne pas de l'agricole! il est conseillé de ne pas descendre trop bas pour éviter de diluer la matière organique dans l'horizon. le labour c'est aération du sol, l'enfouissage de la matière organique, la destruction et le contrôle des vivaces, remonter les éléments lessivés, contrôler la faune nuisible , limaces campagnols et autres joyeusetés. Je comprends parfaitement la théorie des rotations à longue durée et la place de l'élevage dans le pseudo contrôle des adventices en bio par exemple. Mais la plupart de ces cultures ne sont pas rémunératrices! Du pois chiche ou du lupin en terre de champagne ça ne donne rien! De l'avoine c'est rien payé, de la légumineuse en foin pour vendre à qui? il n'y a plus d'élevage et les derniers qui restent mettent la clé sous la porte! Facile de dire de réintégrer l'agriculture de pépé qui bêchait ses joutes et ramassait ses citrouilles avant les gelées pour nourrir ses dix vaches . Je vois les résultats autours de moi des convertis au TCS et semis direct et pour l'instant ce n'est pas flagrant de réussite oui c'est beau quand ça nait et ensuite ça crève, ça végéte par manque de structure du sol, les vers de terres n'ont pas bien fait leur boulot, les racines des moutardes non plus. Du blé sous couvert de luzerne pourquoi pas mais par quel miracle cette brave légumineuse est elle défoliée et contrôlée? J'ai une parcelle contiguë à la mienne d'un voisin bio qui a semé du blé sur un trèfle blanc de deux ans . Et bien cette pauvre céréale déjà toute malade est d'un vert bien pâle à coté des autres , elle ne rendra pas le quart d'une conventionnelle. Je peux vous emmener voir des parcelles pleines de chardon et de Rumex, de vulpin et de raygras si c'est cela l'avenir! pour moi cela ne nourrit pas son homme!
Une petite invitation de Lucien Séguy vous fera le plus grand bien pour vous réconcilier avec le semis direct.
Merci pour cette vidéo, si je comprend bien même au niveau d'un jardin il vaut mieux ne pas retourner la terre mais planter directement parmi les plantes existante. Et si je veux planter comment faire ? Acheter du terreau et faire un petit mont pour planter au dessus de la couverture végétale ? Plein de question désolé je commence mon jardin et ingénierie social crée des dogmes on fini par si perdre..
Certains mettent des bâches pendant des mois pour étouffer toutes sortes de végétation je préfère diviser mon jardin en trois parties une partie les semis du printemps une autre les cultures d'été une autre les cultures automne-hiver le but du jeu est d'avoir une parcelle libre à ces trois périodes de l'année ainsi chaque culture suivie d'un engrais vert doit finir leur cycle juste avant la date de plantation en laissant un sol propre après avoir broyer le reste de la végétation
À cela vous rajoutez de l ' électroculture et vous obtenez le jardin parfait
que doit ton faire alors? quelles solutions vous proposez?
+ housseini djida jacques….. Ce que nous devons faire avant toute chose c’est cultiver la terre dans le but de nourrir tous les hommes de la planète et non dans le seul but de faire du profit…
C’est tout un mode de vie qui est à revoir, l’agriculture n’est qu’un problème parmi tant d’autres…
Nous avons acquis suffisamment de connaissance sur les sols et la génétique pour savoir comment cultiver sans dégrader…..
La seule chose que nous avons à faire dans un premier temps, c’est de créer des cultures exemplaires afin de révolutionner les systèmes de cultures communément pratiqués.
Franck Celte Toujours pas de réponse... Je comprends pas c'est quoi concrètement la solution révolutionnaire ??
Regardez la chaîne youtube "vers de terre production'' vous aurez toutes les réponses 😉
Eurêka
Konrad qd reviens tu en charente tes journées sont une bouffé d'air frais
On pourrait se permettre dire que la plupart de Français sont d'accord...mais ce n'est pas le cas, et non plus pour les Portuguais et autres ouvriers agriculteurs...
Donc à qui que je dirige mes mots cela passe dans le vide ou ils disent...bah le TH-cam ne raconte que des bêtises...sauf que, les sociétés d'eau offrent le même type de formation...ignorée ou pas mise en pratique par 98 pour cent des concernés...
Pourquoi il est pas rester agriculteur les mots fournissent pas l'argent ??? sauf en conférences ?
changer de métier, de fonction, prendre une autre direction est-ce un crime de lés majesté, surtout lorsque l'on se sent investi d'une mission pour venir en aide à ses anciens collègues ; qu'il ait raison ou tort? Faut-il que chacun reste à sa place et se laisse guider par nos bureaucrates au col blanc empreints de leurs certitudes, alors que l'on voit les résultats de leur directives : pollution bien sûr, mais aussi qualité de notre alimentation plus que douteuse, et surtout faillite de beaucoup d'agriculteur, suicide etc. J'ajoute que ceux qui sont passés en Bio avec donc une valeur ajouté à leur produit ont non seulement gagnés en qualité de vie, mais aussi s'en sortent assez bien et enfin se sentent libres des contraintes imposées par le lobbying de la pétrochimie, et rien que pour ça, ça vaut la peine de changer sa vision du métier. retrouver son autonomie, rester maître chez soi sur ses terres et donc retrouver la liberté ; pour moi ça n'a pas de prix. A moins que pour vous tout va bien!?
Ici on nous prend pour des extra terrestre quand on parle de cela !!aucun technicien pour l accompagnement !!les techniciens des coop n en ont rien à fouttre Et n ont pas intérêt à encourager les agriculteurs dans cette voie !on nous découragent en disant que les rendements sont lamentables en TCF alors je c est faux et que c est possible a mettre en place même en régions humides !!!et je parle même pas de la formation qu on a reçu dans nos lycées. Il faut se demerder par nous même Et tout réapprendre.
A quand des agronomes indépendants a des prix abordables pour faire des suivis ,messieurs vous donner des conseils mais faudrait être correct aussi au niveau des tarifs ,il faut tous ramer dans le même sens pour s affranchir de la vieille agriculture .l appel est lancé ! On a besoins de gens de terrains et vite
un tres bel exposé par contre ce monsieur devrai louer une ferme avec les charges qui vont avec et experimenter en reel le semis sous couvert vegetal en bio et voir s il sort un revenu .......
richard gilbert il est aussi exploitant
+richard gilbert il a ete exploitant pendant plusieurs années j'etais en apprentissage chez lui en bretagne
+richard gilbert C'est un agronome passionné
Maintenant tu sais
Que faites vous dans la vie Mr Schreiber à part des conférences?
Il informe, comme le font le couple Claude et Lydia Bourguignon.
Konrad etait agriculteur
Bon, je suis agriculteur, en recherche d'avis et techniques de semis sous couvert (parce que ça m'intéresse) et je tombe sur cette vidéo... plus j'avance dans l'exposé, plus j'ai envie de réagir.
M. Schreiber nous sert un raisonnement aussi irréfutable qu'absurde. Il mélange dangereusement ses arguments qu'il agrémente d'anecdotes comme des faits scientifiquement observés, il nous bâtit un scénario catastrophe avec un poisson rouge qui meurt et des chênes que l'on arrache avant de semer du blé. Il image son discours pour toucher notre sensibilité plus que notre raison. Le fond de son discours est intéressant, et même révélateur des techniques culturales en cours de mutation, mais la forme est manipulatrice, lobbyiste...dommage.
Quelques notes prises:
"Toute la profession est contre (couverts végétaux) et ça vous pouvez être inquiets": FAUX
"Ca coûte cher de faire l'imbécile": Merci pour la leçon!
"600 cv dans une ferme (...) jusqu'à la faillite": à quel moment s'arrête l'anecdote?
"l'arbre (...) permet le plus grand rendement du monde, avec rien" : Il lui faut de la place, de l'eau, un sol, un climat...
eeeeeeeeeeeeeee
Pouvez vous argumenter de façons clair sur certaines de vos objections. Pour le reste, sur les quelques ex de vos réflexions je peux répondre, premier point : toute la profession ne veut pas dire tout les agriculteurs ;- "ça coûte cher de faire l'imbécile " il n'à peut-être pas tort, et faire l'imbécile ne signifie en rien qu'on le soit";- "A quel moment s'arrête l'anecdote ? " j'ai envie de dire peu importe!, il nous donne ici un exemple qui existe, le suicide du paysans endetté n'est pas un mythe à ce que je sache?- L'arbre : Il existe des agriculteurs et des agronomes qui font des essaies avec ce type de technique, j'avoue que ma curiosité n'est pas encore allée jusqu'à m'y intéresser de très près, mais en revanche je vous y engage : cela vous concerne beaucoup plus que moi. peut-être que d'ici là je m'y serait attelé et que nous pourrions alors en débattre avec plus d'acuité. Mais déjà ce que je peux vous dire avec certitude, c'est qu'effectivement le sol d'une forêt reste toujours frais, très riche en humus et donc très productif car très riche en oligo-éléments et ce malgré l'eau et la nourriture que pompe les racines des plantes qui s'y trouvent ; d'ailleurs à quoi d'autres servent les brûlis encore en pratique de nos jours observés dans certains pays . C.Q.F.D
dans mon secteur près de Niort, 3 mois sans pluie significative, plus de coquelicot, plus de prairies naturelles, les haies et les arbres commencent à sécher, les fruits tombent trop tôt , on peut passer la main dans les fissures du sol... il y a urgence à rétablir le cycle de l'eau pour lutter contre le réchauffement climatique sinon on va tous y passer ! L'humain peut s'appliquer des restrictions d'eau (sauf pour l'hydratation) mais notre environnement ne peut pas se restreindre plus, il est déjà au strict minimum ! il est urgent de stocker l'eau l'hiver pour l'utiliser l'été ... comme avant ...