Vlog n°720 - Les Crimes du Futur
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- เผยแพร่เมื่อ 27 ก.ค. 2024
- Mon avis sur Les Crimes du Futur, réalisé par David Cronenberg.
#LesCrimesDuFutur #CrimesOfTheFuture #DavidCronenberg
0:00 Intro
1:47 Résumé
3:08 Le style viscéral de David Cronenberg
8:30 Performances
11:17 L'Art
13:11 De quoi ça parle ? (SPOILERS POTENTIELS)
15:27 À quoi ça sert ? (SPOILERS)
18:04 Ça veut dire quoi ? (SPOILERS)
21:41 Conclusion
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Un PJREVAT sur ce réalisateur serait fascinant vu la liste de ses films que tu as cité !
Oui, enfin il a quasiment rien vu de sa filmo... Et vu son analyse ici, pas sur du tout !
@@thrtw raison de +, s'il n'a pas tout vu il s'y mettrait s'il devait en faire une analyse longue 🤩
Pas mal la miniature 😅
Si il ose faire ça, il risque de dire au revoir à la monétisation... 🥺🤔
Selon moi c est impossible qu il en fasse un PJREVAT, car le concept n est pas directement une filmographie rétrospective, mais de critiquer un film intouchable (prjevat gone with the wind) ou l inverse de faire mieux percevoir un real ou un film dont la population l a sévèrement critiqué (d ou le pjrevat Roland emmerich), dans le cas de cronenberg, ce n est pas facile d accès mais la plupart des gens connaissent et apprécient son cinema
Ce cosplay Assassin's creed cheap frisant le hors sujet, c'est parfait. :D
Le cinéma de Cronenberg est vicéral, ravie de le revoir faire un film avec ses thèmes organiques fétiches.
Par contre je te recommande de voir A history of violence. Je sais tu n'aimes pas les mafieux, et justement ce film montre à quel point leur vie est un trou noir et à quel point ils sont des coquilles vides.
Moi j'ai pas été fan de l'histoire et du scénario, mais bon après c'est pas franchement le point principal du film.
Mais alors l'ambiance, le cadre, la photographie, les décors, m'ont fait apprécier le film. Un délire ambiant qui marche très bien.
Oui, je suis d'accord.
Non. Je ne suis pas en désaccord .
C'est le retour de David Cronenboss. Ça fait tellement du bien de le revoir avec un film à son image. Gloire à ça. Voilà.
Pour le coup j'ai été absolument bluffé par la prestation de kristen Stewart, j’étais captivé a chacune de ses apparitions.... comme quoi les gouts et les couleurs ^^
Tu as raté une belle occasion de terminer par "les coups et les douleurs".
Le registre de son rôle c’est le malaise. Alors elle le joue parfaitement. J’ai été aussi impressionné.
@@franconero470 par contre pas de Léa sediou
Super 1 vidéo de durendal pour le repas.
1 excellente miniature, bravo
Merci pour l'analyse Duduu !! Continu continu 👍
Youpi, une nouvelle vidéo. Comment je te kiff Mister Durendal ;) !!
J'ai vraiment adoré ton analyse. Bravo. Pour quelqu'un qui ne fait pas souvent ce genre de film, y a rien à redire. C'est marrant parceque par deux ou trois fois sur la fin tu dis "je sais pas, je comprend pas" et après ton analyse est très pertinente en fait. ^^ C'est bien que tu ais laissé tes doutes, mais tu peux te faire confiance quand même. Même si douter de soi est une preuve d'intelligence et que ça ne dessert en rien la qualité de la vidéo qui du coups transpire (c'est le cas de le dire) l'honnêteté comme toujours.
Ces Vlogs sont tellement plus intéressants que ceux autour de films plus mainstream! Il y a beaucoup plus de choses à en dire, d'interprétations à en faire, qu'on ai aimé ou non, peu importe, mais ce genre de film ne laissent pas indifférent et poussent à réfléchir.
Un PRJEVAT sur Cronenberg serait aussi hyper intéressant, j' dis ça, j'dis rien...
Mdr les idées de costumes low cost sont toujours un succès ^^
Je suis vraiment intrigué par ce film hâte de voir ton avis
J’ai pas vu le film , et honnêtement pour le moment j’en ai pas très envie … mais critique très intéressante à écouter ( comme d’habitude) .
Ce qui est pour l’absence de douleur , c’est peut-être une métaphore de l’absence de conscience. La douleur c’est ce qui nous rappelle qu’on existe , c’est dans la douleur qu’on se sent exister , qu’on conscientise notre état vivant et morale.
Donc ça serait peut-être la critique d’une société ou l’homme n’a plus de conscience morale , et ses conséquences.
Je pense sincèrement que toutes les manifestation physiques, voire juste sensorielles, suffisent à nous "sentir exister".
S'il faut en passer obligatoirement (et exclusivement même) par la douleur, au delà du fort atavisme religieux doloriste propre au christianisme, pour prendre conscience de son existence, je pense qu'il y a quelque-chose qui ne va vraiment pas dans notre lavage de cerveau culturel...
Même idée sur l'absence de la douleur
Bonjour, Même idée sur l'absence de douleur / absence de conscience, conscience d'être en vie et donc plaisir d'être en vie... pour moi il s'agit vraiment d'un film sur le retour au corps. Du coup j'ai l'interprétation inverse de Dudu, c'est plutôt un film "anti trans", anti transhumanisme, pourquoi pas anti-transexuel (pas au sens de phobie, intolérance, mais au sens de laissez votre corps tranquille), il y a d"ailleurs des liens entre transhumanisme et transexualité. SPOILER !!!!!! A la fin le personnage principal renonce à enlever ses néo-organes. Il accepte son corps tel qu'il est et accepte ses besoins, ce qui lui permet de s'affranchir des bio-machines sensées l'aider à réaliser des fonctions naturelles (respirer, dormir, manger, baiser) qui étaient devenues presque impossibles sans une assistance qui se révèle une contrainte et même un obstacle à la santé. Littéralement, Cronenberg pense que nous sommes "coupés" de nos corps et que cela nous empêche de faire les actes les plus simples de la vie organique. Il revient sur toute une carrière à explorer l'interface biologie / machine. Dud' petite erreur d'interprétation je crois, le registre est semi-clandestin et réprimé par l'Etat.
Mais il y a infiniment plus dans ce film très dérangeant et il faut le dire, parfois un peu chiant.
Pour moi le costume de VM est un habit de lépreux, stigmate sous lequel il cache ce qu'il croit être sa difformité, mais qui en même temps le protège.
Les personnes qui iront en pensant voir un film de SF seront très déçues !
C'est super intéressant et enrichissant de voir ce que quelqu'un à compris d'un film de ce genre. Nice la vidéo
Moi aussi!!! J’ai vu la mouche originale ! L’homme à tête de mouche et la mouche à tête d’homme…
On ne doit pas être nombreux à l’avoir vu
La disparition de la douleur ne serait pas la métaphore du "toujours plus" et de l'accoutumance au trash des spectateurs ?
(vidéo choc ou gore qui pullulent et rendent les film gore moins "impressionants" par exemple, qui collerait bien avec cet effet CGI vachement visible sur les coupures, le cul toujours plus poussé dans les film concerné, les film de super héros avec des héros super super fort trop fort et les méchant super grou grou méchant trop fort ect)
Exactement l'avis que j'en ai, et qui par prolongation laisse entendre que le sexe est le rapport prédominant de nos jours, le seul intérêt, car dans le film justement il ne baise plus "comme le vieux sexe" et que le seul moyen d'atteindre l'extase passe par le fait de ne plus sentir la douleur. Donc une critique de la masse de plus en plus stupide dont les intérêts sont de plus en plus futile et par défaut sont de plus en plus manipulable.
Critique intéressante (car très humble et sincère). J'ai vu le film hier soir et je pense que je dois le revoir après digestion. Toutefois, voici quelques premières idées (car je pense qu'il n'y a pas qu'un seul message, comme il le dit dans le film). J'y ai vu une critique de notre "société du spectacle" où il suffit de prétendre faire de l'art, une réflexion sur la peur du changement, de l'évolution avec ce que cela implique comme tentative de contrôle et de manipulation (Spoiler : corruption des jeunes générations). IL y a aussi effectivement une reflexion sur la necessite des émotions, de la douleur (j'ai cru comprendre que la douleur n'était pas la seule à avoir disparu)... Le film est super dense, Mortensen est impressionnant, je rejoins pas ton avis sur Kristen Stewart même si en effet on sent un blocage de respiration quand elle parle (tout comme chez mortensen d'ailleurs, donc il y a forcément une idée derrière).
Ah je suis content d'avoir un film moins blockbuster sur cette chaîne, ça faisait un moment !
J'apprécie parce que ça m'aide à réfléchir avec un nouveau point de vue à ce que je viens de voir ! Merci 😃
EDIT: après je comprends tout à fait que d'un point de vue audience des vidéos c'est pas évident d'en faire systématiquement non plus
Je l'attendais avec impatience ta critique de ce Cronenberg, je me tâte à le voir car par exemple j'ai pas eu trop de soucis avec Crash ou ExistenZ mais je tiens avec du mal Human Centipede 1 et pas du tout le 2 XD
🤟. alors moi qui me contente generalment de blockbusters, étonnamment j'ai bcp aimé. d'ailleurs comme je matte que des films qui demandent pas grande réflexion, c'est très rare que j'aille chercher des explications, et donc première vidéo de ta chaîne que je regarde 😁. le film est vraiment bizarre voire dérangeant, mais très très bon. mortensen joue hyper bien, en fait je suis d'accord ac toute ton analyse, sauf que j'ai bien aimé la danse de monsieur oreilles.
J'ai vu le film la semaine dernière, et je suis resté dubitatif, j'attendais impatiemment ton analyse.
Peut-être que je me trompe, mais en regardant ton vlog, j'ai l'impression que tu gardes une part de scepticisme sur le film sans arriver à savoir si tu l'as apprécié ou non.
[spoiler] Sur le fond ce film est intéressant mais ne décolle jamais. Il pose des enjeux (disparition de la souffrance physique de l'homme, mutation de l'espèce, nouveaux plaisirs) mais ne les exploitent pas vraiment. Je n'ai peut-être pas compris les sens, mais sauf erreur, ces sujets ne sont jamais creusés et je ne vois pas où le réalisateur voulait en venir.
Une chose qui m'a vraiment gêné, c'est le manque de contexte (quel est ce monde ? Qu'est devenu l'autorité ? Comment ce monde est régi ? Qu'elles sont les enjeux pour survivre ?) j'ai trouvé que ce manque de contexte ne permettait pas de savoir d'où l'on partait pour comprendre où l'on allait et vers quel but. Et je ne pense pas qu'il faille ouvrir son esprit et ses chakra pour se passer de ces éléments.
J'ai pensé avoir un début de réponse quand Vigo se rend au centre de contrôle des organes, justement où l'on apprend qu'il n'y a plus de souffrance humaine. A ce moment, il était possible d'expliquer comment notre espèce avait pu glisser vers ce monde en ruine en supprimant simplement la souffrance. Mais non, rien, c'est simplement effleuré.
J'ai toujours des questions :
- A quoi sert l'enquête et l'infiltration, quel est l'aboutissement ?
- Que veut le flic ?
- Le héros a appris qu'il devait s'accepter pour être heureux, et ensuite ?
- La tension sexuelle de la mutilation est-elle bien vu, mal vu par la société ? Et puis comment peuvent-ils éprouver du plaisir si la souffrance n'existe plus ? [/spoiler]
Ce film est dérangeant pour certaines scènes et j'apprécie, mais malheureusement un film dérangeant ne se suffit pas à lui-même, cela ne sert pas assez l'histoire selon moi. Je me suis un peu ennuyé et je pense qu'il sera vite oublié.
Et merci pour toutes tes analyses ! :)
Merci d'avoir mis des mots sur ce que je ressentais durant le film
@@fadot6124 on est d'accord, mais il y a quand même un juste milieu entre "je vous dis tout" et "je ne répond à rien et ce que j'ai introduit n'aboutit pas". Et je trouve que ce film n'y est pas.
Ah! Enfin quelqu'un qui parle d'Existenz. J'espérais même secrètement que tu le fasse en "inoubliable"
"enfin quelqu'un" ?
Il y a un illustre inconnu (nommé Karim Debbache) qui en a fait une excellente vidéo de sa série Crossed il y a bientot 10 ans sinon...
@v3Nom7 Crossed c est deja il y a 10 ans... J accuse ma vieillesse
@@soouch7391 Et ce n'est que le début...
Cronenberg est tellement intéressant et créatif que c'est étonnant que tu n'aies pas vu ces autres films. Il y a pas mal de chef-d'œuvres pour moi The Dead Zone avec un extra-ordinaire Christopher Walken, Faux-semblants et M.butterfly avec Jérémy Irons, Le Festin Nu, le très dérangeant Crash et eXistenZ que tu as cité. Les premiers films gore sont aussi sympas à regarder aujourd'hui surtout Scanners et Chromosome 3. Cronenberg me passionne car il contrôle très bien l'esthétique de ses films et quant au fond on a toujours plein de questions à poser ou à se poser après leur visionnage. Je n'ose imaginer Avatar par Cronenberg. Là on aurait été transporté dans un vrai nouvel univers avec une vraie SF de psychologie et des scènes quasi hypnotiques. Cronenberg est un auteur majeur ...
Merci beaucoup Dudu pour cette vidéo !!
N'ayant aucune envie d'aller voir ce film, car je suis dans une période où je ne veux pas voir de truc glauque.
Comme ça, je sais de quoi le film parle, etc. et ça me suffit.
Bisous
C'est vrai que c'est film sont toujours particulier. Merci pour se vlog.
Je ne l'ai pas encore vu, mais c'est vrai qu'on aime ou pas son style, le cinéma de Cronenberg fait réfléchir. Les films un peu 'subtils' ne sont pas nombreux, tu me l'as bien vendu et j'ai très envie de voir celui là aussi ;)
Parfait pour la pause miam au côté de Dudu 😄
Bon ça me confirme que je suis sûre d'hésiter à le voir 😅
Est qu'un vlog est prévu pour le film Men qui sort dans 2 jours ? la bande annonce m'a bien interpellée ...
Dudu/20 pour le costume xD
J'adore ahaha
Zarb d'avoir aimé eXistenZ et La Mouche, d'aimer la SF, d'avoir un attrait pour le fantastique... et d'avoir un regard particulier notamment sur l'homo-érotisme, et d'avoir autant zappé la filmo de Cronenberg.
Petite grande sélection de ses films qui ont de forte chances de tous te plaire, faciles à regarder et à saisir : Dead Zone, Chromosome 3, Vidéodrome, Scanners, Faux-semblants... et ajoutons Crash pour son haut degré de sensualité.
Je sais pas si "sensuel" est le meilleur mot pour décrire Crash ^^'
@@-Zakhiel- J'aime, j'aime tes pneux
J'aime ton odeur
Tes fauteuils tout en douceur
Lentement inclinés
Sensualité
Ouh, stop, un instant
J'aimerais qu' cet accident
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité
@@EiffelNord Et merde X')
Ça serait vraiment cool un PJREVAT sur Cronenberg!
2 éléments pour revenir sur certains de tes propos en partie analyse :
- J'ai remarqué à plusieurs reprises le bruit ou la présence de mouches dans le film. Est-ce que ça s'inscrirait dans le cadre du champ lexical du "vieillissement du monde" ? Me suis dit que là où y avait des mouches...y avait souvent de la viande en putréfaction.
- J'aime beaucoup ton avis sur l'histoire qui tourne autour du tatouage des organes et la métaphore du genre au cinéma. Cela me semble assez cohérent quand on voit justement le personnage de Kirstin Stewart qui "vole" l'idée du tatouage des organes à Vigo Mortensen dans la performance finale du film. Peut-être un rapprochement avec les genres au cinéma qui sont d'abord imaginés avant d'être copiés sans le sens qui va avec...juste par mimétisme.
Et je me demande, au niveau de la douleur, s'il n'y a pas une envie de séparer la performance artistique faite par le personnage de Vigo Mortensen de celle des autres car lui, éprouve de la douleur et a peur de mourir s'il n'excise pas ses neo-organes...là où d'autres lui demandent s'il n'aurait pas meilleur temps de les garder en lui et de les accepter.
En tout cas, ça fait réfléchir ^^'
Hello, j'adore eXistenZ aussi. J'attendrai la sortie VOD.
Pour ma part j'ai passé un bon moment. En effet, j'ai quitté la salle après 45 minutes pour aller me faire une barquette de frites sauce Samouraï. C'était bien bon.
Il y'a une interview de cronenberg sur kombini, dans le vidéo club.
Il me semble qu'il y explique qu'il ne dirige quasiment pas les acteurs.
Moi j'ai beaucoup aimé Kristen Stewart dans le film, j'ai trouvé au contraire que sa façon de jouer colle parfaitement au personnage qu'elle incarne, à savoir une fan qui balbutie lorsqu'elle rencontre son idole. Mais après ça fait longtemps que je l'avais pas vue donc j'avais pas conscience qu'elle jouait comme ça dans tous ses films récents.
J hésitais a aller le voir, car la bande annonces a laissé perplexe et un goût étrange. Mais ton intro et ton avis général m'a donné envie d y aller :)
Je pense que c'était le but de mettre mal à l'aise. C'est du Cronenberg
Je les vu c'etais d'un ennui 🤣🤣 bon courage zero decor, ost bas de plafond, acteur qui surjoue malaise total
la scene avec les perceuses sa ma donner des frissons
sa fais vraiment du bien de voir un film comme sa c'est vrai sa change vraiment des dernieres sortie un film qui propose quelque chose de bien travaillé
Marrant que tu n'aies pas abordé l'aspect écolo du film, peut-être le plus évident? Sinon, un très beau film, un film d'amour, très doux en fait, quasi zen. J'y repense quasiment tous les jours depuis que je l'ai vu... Bisous.
Bisous bisous
Un film doux avec Léa Seydoux 😉
Analyse intéressante. Pour moi c'est carrément le plus Cronenberg de tous les Cronenberg xD même si je les ai pas tous vus non-plus. (Je conseille aussi le Festin Nu, c'est le meilleur de ceux que j'ai vus, après celui-ci.) Je crois qu'il y a mis ses préoccupations et réflexions, sans forcément chercher à imposer un "message". Et le contexte de science-fiction devait être celui qui lui permettait le mieux de les développer. Les avancées de la science vont amener tout plein de nouvelles question et il prend un peu les devants.
Pour les spoilers, est-ce que c'est vraiment juste la douleur qui a disparu ou bien aussi la mort naturelle? J'ai peut-être mal compris mais il me semblait que c'était ça. Sinon je ne sais pas si le thème de la sexualité est vraiment si présent, même s'il s'agit d'un couple. En fait je ne sais même pas si la douleur est présente, ou bien c'est le plaisir qui vient du principe de se faire charcuter, mélangé avec celui de la création artistique. Si je me rappelle bien, les opérations chirurgicales ne sont pas associées à la stimulation sexuelle dans le film, et on peut se mordre les lèvres pour d'autres formes de plaisir (gustatif par exemple). En fait plutôt que la douleur, je crois que le personnage prend du plaisir à se faire libérer de la frustration et de l'inconfort. Mais bon faudrait que je le revoie parce que c'est un peu trop spéc' pour pouvoir bien assimiler au premier visionnage. ^^'
Ça c'est le durendal que j'aime
J'ai vraiment eu du mal avec ce film. La seule raison pour laquelle je l'ai regardé jusqu'à la fin, c'est parce que ma mémoire retiens bien plus facilement les films que je n'ai pas vu jusqu'au bout, et que je voulais (littéralement) oublier la plupart des scènes du film.
Ce n'est pas contre le réal, c'est moi, et ma sensibilité qui ont vraiment été mis à mal.
Les codes que j'ai décodé personnellement :
- La douleur : la douleur est la limite et la progressivité. On peut avoir mal un peu, beaucoup, à la folie.
- La sexualité : la sexualité est un extrême : quand on n'a plus de douleur, quand on n'a plus "rien", tout devient sexuel, tout devient dans l'extrême, on a soit rien (l'ennui...) soit tout (l'orgasme) mais il n'y a plus de juste milieu.
- Le fait de charcuter, pour moi c'est exactement pareil, et c'est présenté d'ailleurs comme une extension de la sexualité, ou une stimulation de celle-ci : encore une fois, un extrême pour contre-carrer un ennui.
Ce que j'ai l'impression d'avoir retenu, c'est qu'il pourrait s'agir d'une critique de l'art classique qui finit par ennuyer, par ne plus stimuler. Ainsi, l'on se verse dans l'art contemporain d'autant plus provocant, innovant, méta (utilisation des corps, mise en danger, etc, ça existe !) et évidemment : sexuel. Les références à l'art contemporain sont nombreuses : encore une fois, la mise en danger du corps, l'utilisation du corps comme objet, l'exibitionisme, et même ce type avec ses oreilles existent dans la réalité. (mais je crois qu'il en a juste qu'une), sans compter le côté "méta" de l'art contemporain.
Je ne vois pas le message, parce que vraiment encore une fois mon esprit était trop balayé par la violence des images (pourtant je ne suis pas une petite nature, j'ai vu La Mouche quand j'étais gamin sans aucun soucis) donc je suis content d'entendre une critique qui cherche à y trouver un sens et un "message", mais par contre les codes ça me semblait assez clair.
Super critique (comme d'habitude ^^. Je me suis refait les PJREVAT sur final fantaisy et re re ouaw ^^), perso quand tu as parlé de la transidentité et l'utilisation des opérations chirurgicales, je ne peux m'empêcher de voir une image négatif renvoyée par le film justement. Après je ne connais pas assez le réalisateur pour savoir si c'est un conservateur ou non ^^.
Sinon, je serais ravis de te proposer de lire mon mémoire (enfin la IIIe parti quasi finie) sur "le cinéma chinois et le soft power chinois". C'est en partie grâce à ta critique sur la Grande Muraille et de The Meg que l'idée de ce sujet m'est venue ^^
Pas vraiment le temps de lire un mémoire parce que je bosse sur le prochain PJREVAT, mais j'trouve ça génial de savoir que je t'ai inspiré ça ^^
@@Durendal1 et vu la quantité que tu écris je comprends 😅. Même moi je lis 1 pages sur 2 les mémoires d'amis qui eux l'ont finis 😅.
Mdrrr le dudu qui sort de la braguette ! Je l'ai pas remarqué directement
Pour moi, chacune de tes vidéo commence par un grand éclat de rire !
Bon appetit bien sûr!
Miniature incroyable
Pour moi ça portait plus sur le fait que l'art ne peut pas échappé à une dimension politique d'une part. Et d'autre part que parfois on croit être original ou artistique mais qu'en fait on ne fait que suivre inconsciemment la doctrine général pour se donner une place plus confortable dans un monde qui nous rejetterait autrement.
Je viens de voir le film et je ne sais pas trop quoi en penser mais en un sens je crois que j'ai bien aimé, pourtant ce n'est absolument pas le genre d'univers auquel j'accroche habituellement.
Je ne l'ai pas trouvé repoussant, je ne l'ai pas trouvé fascinant non plus, le lore est intéressant, les personnages sont bien écrits et l'ambiance est pas mal. Le ton est un peu trop pompeux par moment mais ça va, ça passe.
Niveau photographie, c'est très beau et niveau effets spéciaux c'est très correct mais j'ai trouvé le film plus que timide compte-tenu du sujet abordé, je m'attendais à quelque chose de plus gore finalement et ironiquement plus esthétisé. Je pense notamment à la série Hannibal qui parvenait à saisir le parfait équilibre entre morbidité et fascination. Là j'ai plus eu l'impression de suivre un cours sur l'anatomie humaine.
En bref je dirais que c'est un film unique en son genre, à voir au moins une fois ne serait-ce que pour l'aspect philosophique sur la beauté intérieure et son idée de l'évolution au sens biologique du terme.
Très honnêtement, pour avoir eu en fond sonore la partie relative aux tatouages, cela m'a bien plus fait penser aux tatouages faits pendant la dernière grande guerre à une certaine population, et de la même manière que les organes du films sont amputés du corps, cette population tatouée était amputée du monde.
Les deux heures m'en on paru trois. C'est beau je dis pas, la mise en scène des chirurgies et, de la sexualité est très belle, j'ai eu à peux prêt la même compréhension des thèmes du film que toi, mais c'était bien trop contemplatif pour moi. Pour le coup c'est une œuvre d'art avec laquelle je n'accroche pas, plein de thèmes sont abordés, plein d'intrigues sont lancés et, au final on n'a la conclusion que de quelques unes, beaucoup de chose reste en suspens, bref le film m'a perdu, j'adore ''La mouche'' et, A history of violence'' mais lui je ne le reverrai pas c'est sur.
Hello, serait il possible de mettre tes critiques sur spotify ?
Très bonne analyse. Merci d'avoir mis des mots sur des pensées partagées.
Attention, tu parles de plaisir féminin en parlant de "Vaginal" et "clitoridienne". Le plaisir vient de l'organe du clitoris qui est nervuré autour du vagin et dont le gland est apparant sur la vulve.
L’Homme est une femme 2.0
@@ANTIGOLEMS Plutôt l'inverse non ? Vu la tronche du chromosome Y 😂😂
@@shaima6664 Ben non patate, à la base nous sommes tous equipe d’un clito mais selon les desiderata de notre mère Nature il s’emancipera et deviendra un bon gros gland sur un chibrax ou juste un p’tit pois!
@@ANTIGOLEMS Ah non, on a pas tous un clitoris mais des gonades. C'est en fonction des hormones que ça se développe. Mais n'empêche que le code génétique des femmes est bieeeen plus complexe pour ça que je dis que c'est plutôt l'inverse.
@@shaima6664 ok boomer
Super analyse. Je suis sorti de la salle un peu bousculé et plein de questions, ça fait du bien un film qui n'essaye pas de caresser dans le sens du poil. En tout cas j'avais pas fait le lien entre le propos sur l'art et l'intrigue de l'enfant et je la trouvais même moins intéressante mais avec ton éclairage ça prend vachement de sens. Reste le grand mystère des "bricol' girls" dont j'ai vraiment pas compris l'arc
Les "évolués" et tout ce qui gravite autour représentent une menace pour eux (l'entreprise) qui fabriquent les machines. Le capitalisme quoi.
HAHAHA, les "Bricol Girls", complètement XD
Superbe,com' d'hab''.
Spoiler : La disparition de la souffrance, ça peut aussi être l'engourdissement de la population face aux images les plus choquantes. Et l'orgasme avec la pénétration pourrait être ce plaisir malsain qu'on a a regarder des actes choquants, ou simplement qui nous auraient outré il y a plusieurs années. Je le sais bien, je regarde des chaines de chirurgie sur youtube, sans avoir aucun lien avec le domaine médical. il y a juste cette fascination étrange qui pousse à regarder. D'où le lien avec l'art, ou au final tout se partage, et tout se regarde. Les vidéos de chirurgie sur youtube, c'est littéralement ce que font les deux artistes. avec d'autres objectifs potentiellement, mais au final il y a un public pour regarder ça. J'imagine que ça peut être interprété comme ça.
21:15 C'est un concept intéressant quand on sait que les sociétés humaines ont toujours eu une aversion pour toute "intrusion" ou "profanation" du corps. Pendant très longtemps, la dissection a été interdite et aujourd'hui on a beaucoup d'histoire d'anticipation sur comment l'homme s'aliène en se prenant pour Dieu à se remodeler lui-même.
Sans compter comment les transgenres sont encore perçus c’est aussi lié à l’aversion de la profanation du corps 😉
la sexualité et le body horror sont souvent très lié surtout dans les films de Cronenberg, c'est plutôt logique qu'il relis le plaisir à la douleur. C'est bien présent dans Existenz notemment avec la connection des pods au corps toujours très sensuel
Je pense avoir vu quasi 90% de ses films, le premier était Scanner à la télé quand j'avais 12 ans et le premier que j'ai été voir au cinéma était Vidéodrome et je devais avoir 13 ans, je dois avouer que j'avais pas compris grand chose mais que je me sentais vraiment bizarre aprés la séance en sortant du ciné, j'ai beaucoup aimé Le festin nu tiré d'un livre de William S. Burroughs qui était d'ailleurs présent sur le tournage, quand Existenz est sortie j'étais allé le voir et c'était une claque à l'époque, Frissons est excellent, Dead zone est pas mal mais sans plus pour moi, La mouche bon ça va ça passait même si ça reste commercial mais on a la touche Cronenberg, Faux semblant je me suis un peu ennuyé à l'époque, M.Butterfly j'ai bien aimé, Crash ne m'a pas marqué plus que ça, j'ai adoré Spider, A History of Violence est un bon film, Les promesses de l'ombre aussi, Cosmopolis j'ai oublié et son avant dernier je ne l'ai pas vu, concernant Crimes of the futur j'avais vu l'original mais sans etre très concentré sur le film car c'était plus de la curiosité de voir ses débuts que de voir le film en lui mm, ce que je retiens de ses films est qu'il parle beaucoup des addictions, concernant la nouvelle version de Crimes of the futur y a un plaisir partagé avec de l'ennuie un peu, le plaisir de revoir du pur Cronenberg et l'ennuie du film que j'ai trouvé beh un peu ennuyeux qd mm.
[Spoil]
Je suis d'accord pour dire que le film aborde plein de sujets mais je trouve qu'il s'embrouille et part un peu dans tous les sens sans jamais vraiment pousser la réflexion au maximum...
La mise en scène est très bonnes mais je ne trouve pas ce film si choquant que je le pensais, j'avais certainement trop d'attentes. Mais surtout pour moi le plus mauvais point c'est le scénario, j'ai l'impression qu'il est brouillon : les personnages parlent beaucoup trop ! Beaucoup de choses sont dites et non montrées (déjà niveau show don't tell c'est pas terrible), mais en plus ça se donne un air faussement compliqué comme l'avait fait Tenet je trouve... et enfin plein d'éléments du scénario ne sont là pour rien, l'enquêteur par exemple, il est là, il n'accompli rien, ne fait pas avancer l'intrigue, toutes les affaires de meurtres des deux femmes ne mènent nulle part, et... Mortensen est infiltré ? Pourquoi ? ça ne lui apporte rien, et il n'apporte rien non plus au flic... bref, j'ai trouvé le scénario très brouillon, alors que le film a une très bonne mise en scène et soulève des questions intéressantes, donc je l'ai trouvé moyen. J'aimerai bien que tu éclaires ma lanterne si jamais tu as des justifications, j'ai juste peut-être mal compris le film...
Ne prend pas le film au sens littéral, c'est métaphorique. Le flic est là parce qu'il représente quelque chose (l'autorité). Quand tu aura géré toutes les métaphores le messages paraitra plus clair. Et justement, le texte est aussi clair pour te donner les pistes d'interprétation.
@@Durendal1 ok, enfin des fois y'a des métaphores évidentes mais là c'est pas trop l'impression que j'ai eu en regardant le film x)
J'ai découvert Cronenberg avec Possessor, et j'ai donc vu Les Crimes du Futur, mais je crois que c'est vraiment pas pour moi ^^. Pour les deux films j'ai adoré les concepts montrés mais le film global m'a ennuyé. Content de voir que ça t'ai plu en tout cas !
Si je peux me permettre : Possessor n’est pas réalisé par David Cronenberg, mais par son fils Brandon (qui avait entre autre bossé sur Existenz de David auparavant) :)
@@dandycarrot Ah effectivement, mais décidément je ne suis fan ni du père ni du fils il semblerait :D
@@SuperMinilux3D j’en ai rien vu du fils mais du père si tu veux tenter dans des styles différents tu peux regarder vers ses derniers (cosmopolis, maps to the stars…)
Mais je sais que là encore tournée monde n’accroche pas :)
@@dandycarrot Merci pour les noms, je me note ça ! 😊👍
Je suis plutôt d'accord avec toi dans l'ensemble. Le film a une esthétique qui mélange beauté et sale particulière qui fonctionne très très bien. Toute les machines j'ai l'impression que ce sont des animatronics à l'ancienne un peu "mal fait" mais comme tu l'as dit mais volontairement par le Réal Je suis vraiment bien rentré dans le film ses enjeux etc... dans ses 2/3 en tout cas. Toute les parties chirurgies/sexualité était vraiment très prenantes, viscéral et très bien joué (j'avais l'impression que Mortensen en faisait trop sur ses orgasmes mais tu as raisons ça fait très féminin comme façon de les jouer).
Kristen Stewart après 2 scènes a joué la victime par contre je n'en pouvais plus.
Par contre pour le reste je suis resté sur ma faim, il y a trop de question sans réponse pour moi à la fin du film : les 2 techniciennes (pour qui elles travaillent -> gouvernement ou créer un martyr pour les mangeurs de plastic)/ le concours de beauté intérieur qui disparait à la moitié du film/ la disparition de la douleur qui n'est pas expliqué (sauf peut-être le lit qui enlève la douleur dans le sommeil ?)/ et à la fin impossible pour moi de savoir dans quel camp est Saul ce que je trouve frustrant mais probablement voulu par le réal.
Après perso malheureusement étant en médecine (et attiré par la chirurgie) la partie choque/viscérale ne m'a pas choqué plus que ça mais ça reste une expérience cinématographique unique en son genre et ça fait toujours plaisir.
Merci pour cette analyse du film...Effectivement le film, dans certaines scènes, est parfois dérangeant lorsque les bras noueux machiniques vont triturer les viscères de Mortensen...Le kiffe n'est pas vraiment partagé dans la découpe et le cisaillement des chairs! 🤣Quant à la chaise osseuse qui le nourrit comme un pauvre oiseau à la bécquée, cela peut friser le ridicule...substitut de la mère nourricière 😁! Au fait, j'aime votre costume qui vous va à ravir et renvoie à notre anti héros! Merci encore...Est ce l'organe qui fait l'homme?
merci
❤
Alors pour Kristen Stewart figure-toi qu’elle a admis n’apprendre jamais son texte à l’avance, elle le regarde juste avant la scène pour le sortir avec spontanéité (voir les interviews de l’époque où elle tournait avec Assayas). Donc il est très probable qu’elle se rappelait plus son texte sur ce tournage 😂
C'est du Croenenberg top, regarde si tu le désire : scanner, le festins nu, chromosome 3, rabbit, crash... les bateaux c’est car il fallait à Athènes ou il y a très peu de studio, il les a vu c'est beau on le met dans le film. La mort et la succession c'est car sa fille commence a faire des films et pour son premier NTF (non-fungible token) elle a demander à son père dans faire un et il c'est filmer a côté de son cadavre dans (death of David Croenenberg), il a d'ailleurs repris la société d'effet spéciaux pour ce film (Black spot). Alors lui décrit son film comme un film fantastique car il n'y a pas de référence au temps ex si on vois une voiture on ce dis voilà c'est dans ces années la. Moi je suis comme toi je l'ai vu un peu autrement c'est en lui parlant que le sujet est venu (oui je connais David Croenenberg je bosse au bifff (ou tu es invité de bon cœur) et je suis responsable des q&a et il est très sympa et accessible comme Guillermo del toro, Guilliam, ou Jeunet pour ne siter qu'eux, j'ai plus ou moins 30 à 40 q&a par ans depuis 15 ans donc j'en ai vu des équipes de films, en passant coucou et encore bon anniversaire Julien Maury d'ailleurs) et c'est vrai que ça fait plaisir de le revoir faire des films.
spoilers; moi ce que je retiens du film c'est que les humains se transforment en mangeurs de plastiques vu comment viggo aime la barre verte et comment la chaise reagit donc un monde qui deviendra encore pire vu que plus besoin de creer de la nourriturre autre que petolifié donc encore plus de degats ecologique. le reste du film sur la sexualite et le reste je le mentalise pas autrement qu'un film.
mais j'ai bien aimé l'ambiance, il faudra le revoir pour mieux le comprendre.
Salut, je viens de le voir et Quel déception de n'avoir pu le voir au ciné en V0 car Quel film : énormément de thématiques abordées (presque trop) sur le futur de l'humanité, les évolutions du corps, des plaisirs de celui-ci, sur la création, les performances artistiques (celles sincères, viscérales et celles seulement pour le show pour l'esbrouffe), sur la propriété de l'art (les tatouages des organes repris par le gouvernement), le racisme face a une nouvel espèce d'humains (racisme de la mere qui tue son enfant, racisme du gouvernement). Le gouvernement essaie d'empêcher de proliferer cette nouvelle espèce et veut cacher son existence au peuple.
Le film parle donc de notre futur, certainement du aux nombreux services que nous faisons subir actuellement a notre planète terre et à nos corps (nous voyons des bateaux échouées, abandonné, des décors sans aucune hygiène, entretiens...), Notre corps essaie coûte que coûte de survivre en supprimant la douleur et en faisant naître des évolutions humaines incontrôlables dont la finalité paraît être de nettoyer la planète et donc de continuer à vivre en osmose avec elle en mangeant les déchets que nous avons créé.
Mais la plupart des humains n'acceptent pas ces mutations et essaient notamment de les éradiquer dans des shows ou d'en détourner leurs fonctions.
Dans ce monde la chirurgie peut être faites par n'importe qui, elle est devenu une performance d'artistes et est la manière de réaliser un acte sexuel et orgasmique (scène qui parfois font rire : la fille qui coupe la cheville d'une autre avec un roulette à pizza pour acte sexuel :D et d'autres font frémir)
la photographie est très belle, c'est très graphique, j'ai adhéré à toutes les performances sans exception.
j'aurais aimé que le film soit plus long car certaines zones auraient pu être un peu plus approfondies, certains arcs narratif paraissent s'être terminé de manière un peu abrupte mai bon tellement de réflexions, idées, thématiques sont abordés que ça fait vraiment plaisir.
à ne surtout pas louper.
Si les organes/tumeurs sont une allégories de la création alors la disparition de la douleur serait celui du goûts /sens du qualitatif
Intéressant !
@@Durendal1 merci , un peu comme le gars food nous faire perdre le goût de la grande cuisine
History of violence est super
Cronenberg jouait le tueur dans l'excellent Nightbreed (Cabal)
Ce film n'a pas de direction precise, cest une piste de reflexion, vers quoi on va, et comment, le tout a travers le filtre cronenberg, un des films les plus interessants de cette année
Moi personnellement j'ai eu trop du mal avec la fin.
Ne connaissant pas la durée du film quand j'ai été le voir, je me suis fais surprendre par cette fin qui m'a paraît abrupte, surprenante et frustrante.
PS : petite remarque sur ce que tu dis a la fin, effectivement tu en as loupé des films de genre et c'est dommage, certains, même s'ils ne sont pas excellent méritaient d'être un peu mis en avant
au moment ou t'as dit mouche je me suis rapeler de fermer ma porte ;) merci
C'est normal que après que j'ai vu le film, j'avais envie de jouer à docteur maboule?
Je n'ai pas vu le film mais pour avoir regardé certains Cronenberg, ce que je retrouve à chaque fois c'est la notion de mutation et/ou évolution physiologique de l'être humain.
Souvent aussi il y a une question de pulsion de vie-pulsion de mort (l'une appelle l'autre ds les théories psychologiques)
Au final ses films sont clairement pas fait pr ns cajoler ou ns servir un simple divertissement. Ca ns renvoie à la condition de l'être humain qui est de se dégrader pour finir par mourir. P'etre qu'il a juste une angoisse massive de la mort le monsieur en fait?
Et le fait de faire un film sur la disparition de la douleur veut p'etre juste évoquer l'évolution de la société qui se veut de + en + bien pensante mais tt en étant extrêmement egocentrique. On voit de + en + de choses horribles via les media et on est justement de + en + anesthésiés ds nos émotions pour ne se focaliser que sur nos petits pb et être déconnecté face aux souffrances/violences des autres. C'est une constante de Cronenberg de vouloir nous pousser ds nos retranchements et tester les limites de ce qui peut nous être supportable à l'écran.
Je ne sais pas si j'irais le voir au ciné (son rapport à l'organique me met plutôt mal à l'aise. J'ai des souvenirs de crash qui restent assez dérangeants) mais d'un autre coté, justement il joue avec ma curiosité et le coté un peu sadique qu'on peut ts avoir en nous.
Bref Cronenberg a un style qu'on aime ou qu'on déteste, mais heureusement qu'il est là. Et même s'il est parfois très trash ds ses images, c'est jms gratuit ou putassier.
Le coup de la douleur à mon avis c'est juste pour la cohérence interne du film: s'ils souffraient leur race quand ils se font charcuter, ça ne pourrait pas passer comme étant érotique pour eux.
Je me demande si dans la disparition de la douleur et son remplacement par le plaisir, y a pas l'idée de s'être débarrassé d'une limite, d'une norme sociale (?), et qu'au lieu d'être une mauvaise chose, on peut y trouver son compte.
Une critique sur le chef d’œuvre VIKRAM actuellement au cinema stp
allez devoir du jour , voir Videodrome & crash et les 1er films de cronenberg (tu vas prendre des claques) , Sinon toujours du bon boulot Mr Durendal
ah et j'ai oublié Cabal , avec Cronenberg et tueur psychopathe , une pepite
Sinon concernant l'univers du film j'ai du mal à comprendre l'articulation entre la disparition de la douleur et le plaisir que les personnages ressentent en se charcutant, car du coup logiquement ils peuvent pas faire ça par masochisme, alors pourquoi?
Par contre outre la disparition de la douleur, on apprend aussi au début que les infections/virus ont disparu ce qui pourrait à mon sens expliquer l'esthétique très "sale" du film. Plus personne ne s'encombre avec l'hygiène vu qu'ils peuvent plus choper de maladies...sauf Viggo Mortensen qui a des allergies et du se protège de son environnement. Mais c'est qu'une théorie.
Une œuvre à la poésie magistrale !
Jai adoré et en suit encore bouleversé, la dernière fois que j'ai eu ce genre de ressentit et à beaucoup moindre mesure cetais devant eraser head (et dans l'ordre décroissant crash et ken Park, des films parlant de société donc, de son évolution ou de celle de sa composante principale l'humain et ses mœurs)
Bref pour moi c'est un chef d'œuvre
(je ne suis que très peu pédagogue et encore plus pour parler de mes ressenti dsl si ce commentaire n'est pas clair)
intense
J’ai pas vu le film juste la BA mais le personnage de Mortensen n’incarne pas une sorte de shiva c’est à dire un avatar de la mort/renaissance : homme en noir avec cancer/ sarcophage face homme mangeant de la bouillie/chaise haute (en os) ?
Le film a l'air très intéressant, mais je sais que je suis bien trop sensible pour aller le voir, alors merci pour ta critique ^^
Alors, le côté sexuel, chez Cronenberg, n'est pas systématique, mais à une époque, dès qu'il abordait le truc, il ne faisait pas semblant. Et selon, certains, il aborde la dualité du sexe et de la mort (Eros et Thanatos que tu as cité, je crois).
Spoilers Attention Danger.
Cela remonte à son premier long-métrage un tant soit peu médiatisé (sorti en 1975) appelé tantôt "Shivers", "Parasite Murders" ou "They Came from Within". C'est l'histoire d'un HLM canadien dont les habitants sont peu à peu victimes d'une hypersexualité bien vénère à cause d'un parasite fabriqué. Et ça va se poursuivre avec quelques interruptions dans "Rabid" (une femme cobaye devient une tentatrice buvant le sang de ses victimes et leur inoculant la rage), "The Brood" (la frustration amoureuse d'une femme engendre des mutants meurtriers) et "Videodrome" (toute une scène sado-masochiste par TV interposée). Tu as déjà cité "Crash" et "ExistenZ", qui, dans mon souvenir, était assez lorgné du côté sexuel. Dans Le Festin Nu, idem, bien que ce genre d'obsessions était déjà le genre de Burroughs.
K.
Je pinaille mais l'expression c'est "ne déroge pas à la règle" et non démordre
Pour le jeu de Kristen Stewart , La vf corrige un peu ca en faisant sor=tir une fragilité de sa voix
Bonjour jeune homme, allez vous faire une review sur le film "everything everywhere all at once" ? Votre avis m'interesse
Il sort en France le 31 Aout seulement ^^
J’aimerais trop savoir ce que tu as pensé de Cosmopolis !!!
Incroyable cette miniature mdrr
C'est dingue comme l'horreur de Cronenberg et des films d'horreur en général est plus insoutenable que ceux des reportages et docs qui en remontent des vrais.
Quelle tenue !
Graaave
Attention ce n’est pas un remake, il a le même titre qu’un autre de ses films mais ils n’ont rien à voir
Peut etre David Cronenberg a créé l espèce 10 C de la serie Startrek Discovery , voila pourquoi il est dans la serie .
SPOILERS j'ai vu passer dans les commentaires "message écolo" et c'est vrai que c'est une des premières choses auxquelles j'ai pensé! Après j'ai vraiment le sentiment que Cronenberg voulait nous faire passer un message par rapport à la bouffe (on voit souvent des gens bouffer, la chaise de digestion, viggo Mortensen qui galère à déglutir, , première scène où le gamin bouffe du plastique, etc etc etc) et peut-être même plus largement par rapport à la consommation! Est-ce que ces gens qui consomment du plastique (et même viggo qui fini par en manger lui aussi) c'est pas un message comme quoi "dans le futur, on finira par nous alimenter de nos propres déchets parce qu'on est entrain de niquer la planète avec la surconsommation" ? (grosso modo hein!)
Et sinon, y a que moi qui ai fait le lien entre "la maman du début qui explique a viggo comment s'alimentait son fils" et brundle-mouche qui fait sa petite vidéo explicative sur comment il se nourrit"? 😆
Cronenberg n’est pas dans une démarche écologiste et de protection environnementale (je pense même qu’il s’en cogne totalement), ce qui l’intéresse c’est le rapport de la psyché à notre corps et sa physiologie, il nous dit que peu importe la civilisation et le progrès technique qui y est associé, l’homme s’interroge et s’interrogera toujours sur le fonctionnement de sa « machine » corporelle et comment l’optimiser ou pallier à ses défauts et ses limites (l’outil comme extension de soi n’a pas une esthétique simili-organique pour rien dans ce film et ses films) : on se soigne pour durer plus longtemps mais dans une perspective où il n’y a plus de signaux d’alerte et de conservation (la douleur en fait partie, elle est là pour préserver l’intégrité de l’organisme), et bien dans la quête perpétuelle de recherche de l’homme sur sa propre condition, il risque fort de dépasser les limites pour atteindre des performances inatteignables jusqu’alors ou par curiosité avide ou ennui profond existentiel, s’ouvrir les tripes pour voir à quoi on ressemble à l’intérieur, pour redonner un sens à son existence, redéfinir sa place dans la société. La douleur re-conscientise, elle nous rappelle parfois que notre corps est malmené et qu’on en est responsable, parfois de la manière la plus indirecte et inconsciente qui soit. Le fait de manger et digérer du plastique a effectivement une utilité écologique, l’homme-poubelle récupère et intègre dans son cycle alimentaire ses propres déchets industriels. Cette nouvelle faculté peut évidemment éveiller des intérêts, être récupérée politiquement, etc. Mais ce n’est pas la portée politique de cette récupération qui intéresse fondamentalement Cronenberg (comme la démarche arty visant à apposer une caution artistique sur tout, en tatouant tout et n’importe quoi), c’est la faculté qu’ont les espèces de cette planète à s’adapter et à interagir avec leur environnement dans une vision systémique de la matière organique (les êtres vivants donc) et la matière minérale (inerte et solide) , la seule différence entre un poisson qui gobe des micro-plastiques dans la mer et l’homme qui les ingère et développe les facultés de le faire, c’est la conscience de ce dernier qui a l’avantage de d’avoir plus de marge de manœuvre pour déplacer le curseur.
Sinon, aparté, le danseur-performer aux multiples appareils auriculaires greffés, je ne le vois pas comme une critique du cinéma commercial type blockbuster à la MCU, mais plus une critique du body horror movie justement (auquel Cronenberg n’appartient définitivement pas et il le fait savoir dans cette séquence précise) : il ne fait pas des films de genre ou d’horreur et l’aspect organique et viscéral de sa filmo n’est pas là pour faire genre dans tous les sens du terme, c’est un réalisateur avant tout cérébral, c’est la psychologie de ses personnages qui l’intéresse et le rapport à leur corporalité, pas l’étalage de tripailles. Il y a parfois méprise sur ses intentions et il le rectifie de manière subtile via cette scène.
Cc🙂❤️tes lunettes donnent un air sévère au visage
Ça a l'air assez spé ^^ mais pourquoi pas
Salut Durendal est ce que tu pourrais faire une critique sur la série Netflix stranger things parce qu’elle est vraiment incroyable