Modest Petrowitsch Mussorgsky / Модeст Петрович Мусоргский (1839-1881) Boris Godunov : Popular music drama in four acts with a prologue Based on the ‘’definitive’’ version by Mussorgsky in 1872 *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:20) Prologue Scene One (00:00) People’s chorus (02:04) Shchelkalov’s address - Pilgrims’ chorus (07:07) Conclusion - scene (12:57) Scene Two Coronation Scene - Entry Of Boris (16:36) Prologue. Scene 2. Scene (22:43) Act 1 Scene One Pimen's Monologue (25:11) Monologue (Conclusion) - Scene (29:36) Grigory's Dream - Pimen's Narration (32:55) Pimen's Uglich Narration (40:34) Matins - Monk's Chorus - Grigory's Monologue (44:59) Scene Two Hostess's Song (47:45) Scene (51:10) Varlaam's Drinking-Song (53:40) Scene 2. Scene (55:44) Scene 2. Scene (1:01:20) Scene 2. Grigory's Flight (1:03:55) Act 2 Scene One Scene (1:07:21) Song Of The Gnat (1:09:50) Clapping Game (1:13:30) Scene (1:15:34) Boris's Monologue - Scene (1:19:33) Tale Of The Parrot (1:26:11) Scene (1:29:45) Scene (1:31:40) Scene (1:35:54) Shuisky's Narration - Clock Scene (1:39:37) Act 3 Scene One Chorus Of Young Girls (1:44:38) Scene (1:48:12) Arias (1:50:54) Scene (1:54:26) Scene Two Scene (2:02:57) Scene - Polonaise - Chorus of guests (2:11:44) Duet 1 (2:19:32) Duet 2 (2:24:46) Duet (2:27:32) Act 4 Scene One An assembly hall in the Moscow Kremlin (2:31:11) Chorus of boyars (2:34:16) Scene (2:37:05) Scene (2:41:34) Pimen's narration (2:44:07) Boris's farewell to Feodor (2:49:27) Boris's final prayer (2:53:19) Monks' chorus - Death of Boris (2:55:23) Scene Two A clearing in a forest near Kromy - People's chorus (2:59:05) People's chorus (3:01:06) Scene (3:03:35) Scene (3:05:35) Revolutionary chorus (3:06:59) Jesuits’ hymn (3:09:55) Scene (3:11:35) Boris Godounov : Alexander Vedernikov Feodor : Glafira Koroleva Xenia : Elena Shkolnikova Nurse : Nina Grigorieva Shuisky : Andrei Sokolov Shchelkalov : Alexander Voroshilo Pimen : Vladimir Matorin Grigory / Dimitri : Vladislav Piavko Marina Mnishek : Irina Arkhipova Rangoni : Yuri Masurok Varlaam : Artur Eisen Missail : Anatoli Mishutin URSS TV AND RADIO LARGE CHORUS Chorus Master : Ludmila Ermakova SPRING STUDIO CHILDREN’S CHORUS Chorus Master : Alexander Ponomarev URSS TV AND RADIO LARGE SYMPHONY ORCHESTRA Conductor : Vladimir FEDOSEYEV Recorded in 1978-83, URSS New Mastering in 2017 by AB for CMRR Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr CIRCONSTANCES HISTORIQUES. (Toutes les dates liées à des événements ayant eu lieu dans la Russie d'avant 1918 sont données conformément à l'«ancien style» du calendrier julien). Le 15 mai 1591, le Tsarévitch Dimitri, alors âgé de neuf ans, plus jeune fils d'Ivan «Le Terrible» et seul héritier de son demi-frère (le Tsar faible d'esprit Feodor Ier ) fut découvert poignardé dans la cour du Palais d'Ouglitch, ville située à quelque deux cents kilomètres au nord de Moscou. D'après certains témoignages, il s'était tué accidentellement pendant une crise d'épilepsie. Selon d'autres, il avait été assassiné sur l'ordre du Boyard Boris Godounov, beau-frère de Feodor Ier et, à l'époque, personnage le plus influent de son administration. Dès que la nouvelle de la mort de Dimitri arriva à Moscou, le gouvernement envoya, à Ouglitch, une Commission d'enquête présidée par le Prince Vassili Chouïsky. Le rapport de cette commission n'apporta pas la preuve directe de la complicité de Boris. Après l'avoir étudié, le Conseil des Evêques déclara officiellement que le décès du Tsarévitch Dimitri était un acte de Dieu. A la mort de Feodor Ier , en 1598, Boris Godounov se laissa convaincre d'accepter la couronne. Pendant son règne de sept ans, il fit de réels efforts en faveur du peuple mais les famines et lés luttes politiques internes minèrent son autorité et sa popularité. Lors de la dernière année, un prétendant au trône - qui disait être le Tsarévitch Dimitri - rassembla des forces en Pologne et marcha sur la Russie. Boris mourut en avril 1605, deux mois avant l'entrée à Moscou du prétendant victorieux. Celui-ci fit assassiner Feodor II (le fils de Boris) et s'empara du pouvoir. Par la suite, il épousa Marina Mnichek, fille de son principal allié polonais. L'année suivante, il fut déposé et assassiné par des conjurés menés par le Prince Vassily Chouïsky, lequel fut Tsar pendant quatre ans avant d'être déposé à son tour et exilé. SOURCES LITTÉRAIRES. Pour des raisons compréhensibles, le rapport de la Commission d'enquête sur la tragédie d'Ouglitch concernant la famille royale ne fut pas publié à l'époque. Pendant 225 ans, les historiens durent baser leurs récits de la mort de Dimitri sur des documents non authentiques, sur des chroniques et sur des écrits d'observateurs étrangers, écrits dérivés, pour la plupart, de la rumeur contemporaine. D'une façon générale - ce qui n'avait rien de surprenant - Boris était tenu pour responsable de la mort de l'enfant et de bien d'autres crimes. Publié en 1819, le rapport de 1591 devenait, du même coup, disponible pour Nicolas Karamzine lequel travaillait au dixième volume (diffusé en 1824) de son «Histoire de la Russie». Karamzine le cita en référence parmi les notes de ce volume mais n'en tint pas suffisamment compte pour renoncer à l'interprétation des événements liée à la responsabilité de Boris. A son tour, Pouchkine adopta le récit de Karamzine sur la montée vers le pouvoir et le règne de Boris pour la tragédie «Boris Godounov» qu'il commença en 1824 sur le modèle des drames historiques de Shakespeare. Achevée en 1825 mais considérée par Nicolas Ier comme anti-monarchique et anti-cléricale, la pièce ne fut publiée qu'en 1830, quand le Tsar leva son interdit pour permettre à Pouchkine - qui allait se marier d'améliorer ses finances. Des coupures n'en furent pas moins exigées et Pouchkine, lui-même, décida de supprimer trois scènes. Deux d'entre elles furent imprimées en 1838. La même censure officielle, qui avait retardé la publication de la pièce de Pouchkine, en empêcha la représentation pendant près d'un demi-siècle. Finalement, la pièce fut jouée au Théâtre Maryinsky, le 17 septembre 1870, par la Compagnie Alexandrinsky. Six scènes, pas une de moins, avaient été coupées. GENÈSE DE L'OPÉRA. Il est clair que l'idée d'utiliser le «Boris Godounov» de Pouchkine pour construire un livret d'opéra ne pouvait être prise en considération qu'après 1866, année au cours de laquelle la pièce (dont la rédaction remontait alors à trente-cinq ans) fut acceptée par la censure en vue d'une représentation scénique. Mais un formidable obstacle demeurait, à savoir le décret pris par Nicolas I er en 1837 et selon lequel, si l'on pouvait faire apparaître, dans un drame, des tsars d'avant les Romanov, on n'avait absolument pas le droit d'en présenter dans un opéra et cela quelles que fussent les dynasties mises en cause. Cependant, encouragé par l'attitude nouvelle, plus éclairée, des censeurs de la pièce de Pouchkine, un personnage de Saint-Pétersbourg eut nettement le sentiment que de telles objections doctrinaires à propos d'un opéra sur ce sujet pourraient probablement être circonvenues par le biais d'influences et de discussions privées. Professeur d'histoire et de linguistique russe au Collège Impérial de Jurisprudence, spécialiste de l'œuvre de Pouchkine, Vladimir Nikolsky avait rencontré Moussorgsky chez Lyudmila Chestakova (sœur de Glinka) et, dès 1866, une solide amitié s'était développée entre les deux hommes. Ce fut Nikolsky qui persuada Moussorgsky que le «Boris Godounov» de Pouchkine contenait le sujet idéal pour un opéra profondément national, original, plein de réalisme, de compassion et que ce sujet ne manquerait pas de lui faire donner le meilleur de lui-même. De retour à SaintPétersbourg, au début de l'automne 1868, Moussorgsky reprit à son compte l'enthousiasme de Nikolsky pour le sujet proposé. Il se plongea dans les circonstances historiques et commença de dresser le plan de son Opéra. Veuillez prendre votre temps pour écouter ce chef-d'œuvre absolu. Reconnu aujourd'hui comme le chef-d'œuvre de son compositeur et l'un des opéras les plus importants de son siècle, ainsi que de toute l'histoire de l'opéra. La première tant attendue de " Boris Godounov " a eu lieu au Théâtre Maryinsky de Saint-Pétersbourg, le dimanche 27 janvier 1874 devant une salle comble. Le succès de la représentation a été énorme ; Moussorgski a dû prendre 18 à 20 rappels de rideau. Mussorgsky - Boris Godunov / Original Version 1869 (Talvela - recording of the Century : Jerzy Semkow) th-cam.com/video/WJ_7PY7lQ78/w-d-xo.html Modest Mussorgsky PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/stbY96rf_rE/w-d-xo.html
Was für ein Stück!! Eine der besten Opern der Musikgeschichte. Die Musik ist erhaben, ein sehr tiefgründiges Russisches Drama, ein Meisterwerk, sowohl musikalisch wie dramaturgisch. Und diese Aufnahme ist wahrscheinlich die beste Aufnahme, die es gibt. Bravo!!!!
Мусоргский не любил теорию музыки и все партии - держал в голове) Эта Музыка - Гениальна - она течет - как сама Жизнь, как река, как птицы парят в небе - настолько естественно и гармонично, что я не могу понять - как человек мог такое сочинить! Браво Модест Петрович Мусоргский!👏👏👏
Слушаю в 2020.. Грандиозная Мистерия... двух гениев... а исполнение величественное, благодарю за предоставленную возможность слушать... опять и опять... ❤️
If you can understand German, this is what "Reclams Opernführer" says about this masterpiece: "„Nächst Richard Wagners Tristan und Isolde hat kaum ein anderes Werk so zukunftweisend und anregend auf die Entwicklung der Oper gewirkt wie Boris Godunow. Mussorgskij ist eine ebenso elementare musikalische wie dramatische Begabung. Im Grunde wurzelt er in der russischen Volksweise mit ihren mannigfachen Beziehungen zur asiatischen Musik und deren Harmonik. Aber das Geheimnis seiner Tonsprache und ihrer faszinierenden Wirkung wird damit noch nicht völlig erklärt. Es kommt etwas Eigenstes hinzu, das sich rein verstandesmäßiger Deutung entzieht. Staunenswert ist die Spannweite dieser Musik, die von der naiven Kinderweise bis zu wildester Leidenschaft, vom derbsten Humor bis zu keuschester Verinnerlichung, vom Dämonischen bis zu himmlischer Verklärung reicht und für alles den natürlichsten, treffendsten Ausdruck findet.“
in English (by google translator, who did it quite well): Next to Richard Wagner's Tristan und Isolde, hardly any other work has had such a pioneering and stimulating effect on the development of opera as Boris Godunow. Mussorgsky has a musical as well as a dramatic talent. Basically it is rooted in the Russian folk tune with its manifold connections to Asian music and its harmony. But this does not fully explain the secret of its tonal language and its fascinating effect. Something of its own is added that eludes purely intellectual interpretation. The range of this music, which ranges from the naive manner of children to the wildest passion, from the coarse humor to the chaste internalization, from the demonic to the heavenly transfiguration, and finds the most natural, apt expression for everything, is astonishing.
Dann solltest du den Jahrmarkt von Sorotschinzy hören, das ist eigentlich ein Lustspiel, auf deutsch würde man sogar sagen "Bauernschwank". Und Mussorgski vertont selbst das total düster und melancholisch. DAS ist die russische Seele.
This is the recording that introduced me to Russian opera fourty years ago. It was on vinyl and there was no libretto in the box, only a summary. Yet, I was blown away by the sheer power of this music. After that, I could never get used to Rimsky's revised score. The chorus here is splendid and the sonics great. However, there are much better casts elsewhere.
Кто ещё из центральных басов, кроме А.Ф.Ведерникова, пел Бориса ? И не вспомнить ! Великий певец ! Если только И.С.Паторжинский за несколько десятилетий до этого ?
Modest Petrowitsch Mussorgsky / Модeст Петрович Мусоргский (1839-1881)
Boris Godunov : Popular music drama in four acts with a prologue
Based on the ‘’definitive’’ version by Mussorgsky in 1872
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-06:20)
Prologue
Scene One (00:00)
People’s chorus (02:04)
Shchelkalov’s address - Pilgrims’ chorus (07:07)
Conclusion - scene (12:57)
Scene Two
Coronation Scene - Entry Of Boris (16:36)
Prologue. Scene 2. Scene (22:43)
Act 1
Scene One
Pimen's Monologue (25:11)
Monologue (Conclusion) - Scene (29:36)
Grigory's Dream - Pimen's Narration (32:55)
Pimen's Uglich Narration (40:34)
Matins - Monk's Chorus - Grigory's Monologue (44:59)
Scene Two
Hostess's Song (47:45)
Scene (51:10)
Varlaam's Drinking-Song (53:40)
Scene 2. Scene (55:44)
Scene 2. Scene (1:01:20)
Scene 2. Grigory's Flight (1:03:55)
Act 2
Scene One
Scene (1:07:21)
Song Of The Gnat (1:09:50)
Clapping Game (1:13:30)
Scene (1:15:34)
Boris's Monologue - Scene (1:19:33)
Tale Of The Parrot (1:26:11)
Scene (1:29:45)
Scene (1:31:40)
Scene (1:35:54)
Shuisky's Narration - Clock Scene (1:39:37)
Act 3
Scene One
Chorus Of Young Girls (1:44:38)
Scene (1:48:12)
Arias (1:50:54)
Scene (1:54:26)
Scene Two
Scene (2:02:57)
Scene - Polonaise - Chorus of guests (2:11:44)
Duet 1 (2:19:32)
Duet 2 (2:24:46)
Duet (2:27:32)
Act 4
Scene One
An assembly hall in the Moscow Kremlin (2:31:11)
Chorus of boyars (2:34:16)
Scene (2:37:05)
Scene (2:41:34)
Pimen's narration (2:44:07)
Boris's farewell to Feodor (2:49:27)
Boris's final prayer (2:53:19)
Monks' chorus - Death of Boris (2:55:23)
Scene Two
A clearing in a forest near Kromy - People's chorus (2:59:05)
People's chorus (3:01:06)
Scene (3:03:35)
Scene (3:05:35)
Revolutionary chorus (3:06:59)
Jesuits’ hymn (3:09:55)
Scene (3:11:35)
Boris Godounov : Alexander Vedernikov
Feodor : Glafira Koroleva
Xenia : Elena Shkolnikova
Nurse : Nina Grigorieva
Shuisky : Andrei Sokolov
Shchelkalov : Alexander Voroshilo
Pimen : Vladimir Matorin
Grigory / Dimitri : Vladislav Piavko
Marina Mnishek : Irina Arkhipova
Rangoni : Yuri Masurok
Varlaam : Artur Eisen
Missail : Anatoli Mishutin
URSS TV AND RADIO LARGE CHORUS
Chorus Master : Ludmila Ermakova
SPRING STUDIO CHILDREN’S CHORUS
Chorus Master : Alexander Ponomarev
URSS TV AND RADIO LARGE SYMPHONY ORCHESTRA
Conductor : Vladimir FEDOSEYEV
Recorded in 1978-83, URSS
New Mastering in 2017 by AB for CMRR
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
CIRCONSTANCES HISTORIQUES. (Toutes les dates liées à des événements ayant eu lieu dans la Russie d'avant 1918 sont données conformément à l'«ancien style» du calendrier julien). Le 15 mai 1591, le Tsarévitch Dimitri, alors âgé de neuf ans, plus jeune fils d'Ivan «Le Terrible» et seul héritier de son demi-frère (le Tsar faible d'esprit Feodor Ier ) fut découvert poignardé dans la cour du Palais d'Ouglitch, ville située à quelque deux cents kilomètres au nord de Moscou. D'après certains témoignages, il s'était tué accidentellement pendant une crise d'épilepsie. Selon d'autres, il avait été assassiné sur l'ordre du Boyard Boris Godounov, beau-frère de Feodor Ier et, à l'époque, personnage le plus influent de son administration.
Dès que la nouvelle de la mort de Dimitri arriva à Moscou, le gouvernement envoya, à Ouglitch, une Commission d'enquête présidée par le Prince Vassili Chouïsky. Le rapport de cette commission n'apporta pas la preuve directe de la complicité de Boris. Après l'avoir étudié, le Conseil des Evêques déclara officiellement que le décès du Tsarévitch Dimitri était un acte de Dieu. A la mort de Feodor Ier , en 1598, Boris Godounov se laissa convaincre d'accepter la couronne. Pendant son règne de sept ans, il fit de réels efforts en faveur du peuple mais les famines et lés luttes politiques internes minèrent son autorité et sa popularité. Lors de la dernière année, un prétendant au trône - qui disait être le Tsarévitch Dimitri - rassembla des forces en Pologne et marcha sur la Russie. Boris mourut en avril 1605, deux mois avant l'entrée à Moscou du prétendant victorieux. Celui-ci fit assassiner Feodor II (le fils de Boris) et s'empara du pouvoir. Par la suite, il épousa Marina Mnichek, fille de son principal allié polonais. L'année suivante, il fut déposé et assassiné par des conjurés menés par le Prince Vassily Chouïsky, lequel fut Tsar pendant quatre ans avant d'être déposé à son tour et exilé.
SOURCES LITTÉRAIRES. Pour des raisons compréhensibles, le rapport de la Commission d'enquête sur la tragédie d'Ouglitch concernant la famille royale ne fut pas publié à l'époque. Pendant 225 ans, les historiens durent baser leurs récits de la mort de Dimitri sur des documents non authentiques, sur des chroniques et sur des écrits d'observateurs étrangers, écrits dérivés, pour la plupart, de la rumeur contemporaine. D'une façon générale - ce qui n'avait rien de surprenant - Boris était tenu pour responsable de la mort de l'enfant et de bien d'autres crimes.
Publié en 1819, le rapport de 1591 devenait, du même coup, disponible pour Nicolas Karamzine lequel travaillait au dixième volume (diffusé en 1824) de son «Histoire de la Russie». Karamzine le cita en référence parmi les notes de ce volume mais n'en tint pas suffisamment compte pour renoncer à l'interprétation des événements liée à la responsabilité de Boris. A son tour, Pouchkine adopta le récit de Karamzine sur la montée vers le pouvoir et le règne de Boris pour la tragédie «Boris Godounov» qu'il commença en 1824 sur le modèle des drames historiques de Shakespeare.
Achevée en 1825 mais considérée par Nicolas Ier comme anti-monarchique et anti-cléricale, la pièce ne fut publiée qu'en 1830, quand le Tsar leva son interdit pour permettre à Pouchkine - qui allait se marier d'améliorer ses finances. Des coupures n'en furent pas moins exigées et Pouchkine, lui-même, décida de supprimer trois scènes. Deux d'entre elles furent imprimées en 1838. La même censure officielle, qui avait retardé la publication de la pièce de Pouchkine, en empêcha la représentation pendant près d'un demi-siècle. Finalement, la pièce fut jouée au Théâtre Maryinsky, le 17 septembre 1870, par la Compagnie Alexandrinsky. Six scènes, pas une de moins, avaient été coupées.
GENÈSE DE L'OPÉRA. Il est clair que l'idée d'utiliser le «Boris Godounov» de Pouchkine pour construire un livret d'opéra ne pouvait être prise en considération qu'après 1866, année au cours de laquelle la pièce (dont la rédaction remontait alors à trente-cinq ans) fut acceptée par la censure en vue d'une représentation scénique. Mais un formidable obstacle demeurait, à savoir le décret pris par Nicolas I er en 1837 et selon lequel, si l'on pouvait faire apparaître, dans un drame, des tsars d'avant les Romanov, on n'avait absolument pas le droit d'en présenter dans un opéra et cela quelles que fussent les dynasties mises en cause. Cependant, encouragé par l'attitude nouvelle, plus éclairée, des censeurs de la pièce de Pouchkine, un personnage de Saint-Pétersbourg eut nettement le sentiment que de telles objections doctrinaires à propos d'un opéra sur ce sujet pourraient probablement être circonvenues par le biais d'influences et de discussions privées.
Professeur d'histoire et de linguistique russe au Collège Impérial de Jurisprudence, spécialiste de l'œuvre de Pouchkine, Vladimir Nikolsky avait rencontré Moussorgsky chez Lyudmila Chestakova (sœur de Glinka) et, dès 1866, une solide amitié s'était développée entre les deux hommes. Ce fut Nikolsky qui persuada Moussorgsky que le «Boris Godounov» de Pouchkine contenait le sujet idéal pour un opéra profondément national, original, plein de réalisme, de compassion et que ce sujet ne manquerait pas de lui faire donner le meilleur de lui-même. De retour à SaintPétersbourg, au début de l'automne 1868, Moussorgsky reprit à son compte l'enthousiasme de Nikolsky pour le sujet proposé. Il se plongea dans les circonstances historiques et commença de dresser le plan de son Opéra.
Veuillez prendre votre temps pour écouter ce chef-d'œuvre absolu. Reconnu aujourd'hui comme le chef-d'œuvre de son compositeur et l'un des opéras les plus importants de son siècle, ainsi que de toute l'histoire de l'opéra. La première tant attendue de " Boris Godounov " a eu lieu au Théâtre Maryinsky de Saint-Pétersbourg, le dimanche 27 janvier 1874 devant une salle comble. Le succès de la représentation a été énorme ; Moussorgski a dû prendre 18 à 20 rappels de rideau.
Mussorgsky - Boris Godunov / Original Version 1869 (Talvela - recording of the Century : Jerzy Semkow) th-cam.com/video/WJ_7PY7lQ78/w-d-xo.html
Modest Mussorgsky PLAYLIST (reference recordings) : th-cam.com/video/stbY96rf_rE/w-d-xo.html
Classical Music/ /Reference Recording яI correct you. Write 마스터 피스
:-)
Merci pour toutes ces précisions sur cet excellent enregistrement
Thank you for the titles of the scenes. :)
Bought this CD 25 years ago with an Italian classical music magazine. Was so mesmerized I listened to it every day for a year
Was für ein Stück!! Eine der besten Opern der Musikgeschichte. Die Musik ist erhaben, ein sehr tiefgründiges Russisches Drama, ein Meisterwerk, sowohl musikalisch wie dramaturgisch. Und diese Aufnahme ist wahrscheinlich die beste Aufnahme, die es gibt. Bravo!!!!
И какой состав! Достойный внимания
Вот это голоса. Исполнение мастеров с интелектом. А какой хор и оркестр. Какая глубокая и тщательная работа. Браво!!!
God bless you for this upload, God bless Mother Russia.
Мусоргский не любил теорию музыки и все партии - держал в голове) Эта Музыка - Гениальна - она течет - как сама Жизнь, как река, как птицы парят в небе - настолько естественно и гармонично, что я не могу понять - как человек мог такое сочинить! Браво Модест Петрович Мусоргский!👏👏👏
I did not understand a word but the artist both singers and musicians were glorious.
Слушаю в 2020.. Грандиозная Мистерия... двух гениев... а исполнение величественное, благодарю за предоставленную возможность слушать... опять и опять... ❤️
Je outs piye la musique, les belles voix et les belles paroles malgré que je ne comprends rien. 👍👍👍
Magnificent💙💙💙Fascinate me so beautiful,so powerful bass👑💜💜💜Bravo Maestro Fedoseyev!!
16:00 and go on... Gives me thrills every time I listen to Fedoseyev recording. ❤
Великолепно!
That picture is epic!
If you can understand German, this is what "Reclams Opernführer" says about this masterpiece: "„Nächst Richard Wagners Tristan und Isolde hat kaum ein anderes Werk so zukunftweisend und anregend auf die Entwicklung der Oper gewirkt wie Boris Godunow. Mussorgskij ist eine ebenso elementare musikalische wie dramatische Begabung. Im Grunde wurzelt er in der russischen Volksweise mit ihren mannigfachen Beziehungen zur asiatischen Musik und deren Harmonik. Aber das Geheimnis seiner Tonsprache und ihrer faszinierenden Wirkung wird damit noch nicht völlig erklärt. Es kommt etwas Eigenstes hinzu, das sich rein verstandesmäßiger Deutung entzieht. Staunenswert ist die Spannweite dieser Musik, die von der naiven Kinderweise bis zu wildester Leidenschaft, vom derbsten Humor bis zu keuschester Verinnerlichung, vom Dämonischen bis zu himmlischer Verklärung reicht und für alles den natürlichsten, treffendsten Ausdruck findet.“
in English (by google translator, who did it quite well): Next to Richard Wagner's Tristan und Isolde, hardly any other work has had such a pioneering and stimulating effect on the development of opera as Boris Godunow. Mussorgsky has a musical as well as a dramatic talent. Basically it is rooted in the Russian folk tune with its manifold connections to Asian music and its harmony. But this does not fully explain the secret of its tonal language and its fascinating effect. Something of its own is added that eludes purely intellectual interpretation. The range of this music, which ranges from the naive manner of children to the wildest passion, from the coarse humor to the chaste internalization, from the demonic to the heavenly transfiguration, and finds the most natural, apt expression for everything, is astonishing.
So well said. Thank you for sharing and translating.
真是一個偉大的俄羅斯交響樂團!Fedoseyev is the best !
I purchased this when it fisrt came out in the 1970s OMG what a magnificnt recording.
Niemals eine bessere Aufnahme gehört, die die russische Seele so intensiv ausdrückt
Dann solltest du den Jahrmarkt von Sorotschinzy hören, das ist eigentlich ein Lustspiel, auf deutsch würde man sogar sagen "Bauernschwank". Und Mussorgski vertont selbst das total düster und melancholisch. DAS ist die russische Seele.
Конечно были гениальные постановки, но так давно, что их не дано нам увидеть и услышать! Сейчас можно только мечтать хотя бы о такой!
Mussorgsky is the best!
2:57:50 such beautiful music
The coronation is my favorite part
Maravilhoso... Obra revolucionária.
una de las mejores óperas de la historia
Marina's Aria (1:50:54) is done so well in this recording... perfectly sung, perferctly accompanied by orchestra, perfectly conducted
Великолепная ИринаКостантиновна Архипова!!!-в том числе и выдающаяся камерная певица.
Für mich die beste Aufnahme!
00:00 프롤로그 1장 도입부
16:36 프롤로그 2장 도입부
18:10 프롤로그 2장 노래
20:40 대관식장면 보리스의 말
Delightful.
The best!
Perfection
This is the recording that introduced me to Russian opera fourty years ago. It was on vinyl and there was no libretto in the box, only a summary. Yet, I was blown away by the sheer power of this music. After that, I could never get used to Rimsky's revised score. The chorus here is splendid and the sonics great. However, there are much better casts elsewhere.
Tanks Classical Music //Reference Recording , Magnifique Mussorsky par Boris Godunov
You Welcome :-)
Th melody at 18.50 was used by Beethoven in one of his razumovsky quartets
Fucking awesome xx. Still my favourite version some 48 years since I heard it first😊😊
Кто ещё из центральных басов, кроме А.Ф.Ведерникова, пел Бориса ? И не вспомнить !
Великий певец !
Если только И.С.Паторжинский за несколько десятилетий до этого ?
♥️♥️♥️♥️
Thanks a lot!!!
Can you tell, is there any works of musicologist which explain scene and musical differences between different editions of "Boris"?
TY
Fun fact: The section from 2:27:31 - 2:31:03 inspired Atlas Shrugged's Fifth Concerto, according to a friend of the author.
Is Altas Shrugg he name of the novel by Arne Rayn ???
♥️🎼🎼♥️
Хочется видео!
Ex)81_ 1:27:25
Ex)82_ 2:12:40
Ex)84_ 3:07:42
LA PUBLICIDAD COMERCIAL MATA EL ALMA HUMANA.
How do you all think the orchestration in this version compares to 1869? I kind of like the latter better. Especially at 11:30
beginning of chorus 18:19 in coronation scene
18:39
Why does everyone misspell godounov ; godunov... I'm looking at an original record album in my hands.
LA PUBLICIDAD COMERCIAL ROMPE EL CONTACTO CON DIOS. 💰🙏
1:19:33 Монолог Бориса
🇹🇷
Boris godunov
This was already published on TH-cam 4 years ago, why republish it?..
Why not "republish" it?
Turkey
1:41:08
URSS??
Да, по-моему70-е
better to call this opera "bye tsarevitch"
Parece o Bolsonaro de barba kk