Justice Neverender Paris 17 décembre 2024
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- เผยแพร่เมื่อ 6 ก.พ. 2025
- Justice Neverender Paris 17 décembre 2024
TSUGI :
Dès les premières notes de « Genesis« , la salle est plongée dans une ambiance quasi-mystique. Les croix emblématiques, toujours présentes, illuminent un décor futuriste : un plafond mouvant, des cubes lumineux, et ces bras articulés qui transforment l’espace scénique en un organisme vivant. L’entrée en matière est intense, les basses martèlent les corps et la scénographie magnétise l’attention. Xavier de Rosnay et Gaspard Augé ne font pas dans la demi-mesure, et dès les premières secondes, on sait qu’on sortira secoué de cette expérience.
Posté face à face, le groupe orchestre un set millimétré mêlant classiques et bien titres du nouvel album, le tout réarrangé avec une maîtrise bluffante. « Generator« , « One Night/All Night » et « Neverender« , tirés du dernier album Hyperdrama, s’intègrent avec fluidité à des monuments comme « D.A.N.C.E » ou « Love S.O.S« . Les transitions sont impeccables, oscillant entre moments de tension hypnotique et explosions cathartiques, le tout arrosé de lumières stroboscopiques et d’effets visuels frôlant le surréalisme.
Dans la fosse, l’ambiance est bouillante. Plus haut, les gradins vibrent sous les sauts d’un public déchainé, captivé. Quand « Phantom Pt.II » résonne en fin de set, c’est l’explosion finale. Une fête décomplexée où l’extase fait oublier le monde extérieur.
Après 1h30 de live, Justice quitte la scène, mais l’énergie reste suspendue dans l’air. Ce n’était pas qu’un simple concert ; c’était une célébration de tout ce que le duo a construit en près de deux décennies. La fougue de leurs débuts est intacte, mais l’exécution est celle de maîtres. On sort avec les jambes lourdes, les oreilles bourdonnantes et un sourire incrusté sur le visage. C’est l’essentiel.