Cénacle de François Brousse du 11 février 1995
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- เผยแพร่เมื่อ 9 พ.ย. 2024
- En quoi et pourquoi la France est un peuple-phare sur le plan spirituel ?
F.B. : D’abord, parce qu’il y a eu les druides, ensuite parce qu’il y a eu les maîtres du Moyen Âge, et enfin, parce qu’elle a donné au monde l’idée de fraternité universelle et de liberté infinie. C’est donc un extraordinaire peuple. Il y a d’autres peuples, comme l’Inde, l’Égypte et la Grèce. Chacun a apporté une lumière nouvelle à l’humanité. Vous remarquerez que tous les peuples actuels se recommandent toujours des principes de la Révolution française qui est, en quelque sorte, la révolution humaine. C’est une des secousses de l’immense humanité.
C’est l’œuvre de Saint-Germain ?
F.B. : Oui, c’est l’œuvre de Saint-Germain. Saint-Germain est le maître qui apporte toujours l’illumination et qui est en contact avec l’éternité.
Alors, allez-y pour d’autres questions.
Et l’Amérique apporte quoi sur le plan spirituel ?
F.B. : Sur le plan spirituel, elle apportera certainement quelque chose et sans doute la liberté des mœurs ; elle apportera cela, c’est sa mission.
La France reste un pays très traditionaliste et conservateur tout de même ?
Oui et non. Le peuple malheureux, c’est simple. Quand il s’aperçoit qu’il a fait une sottise, alors il est furieux et il tâche de rattraper sa sottise par une révolution. En somme, il n’est jamais dans la norme, il est toujours au-dessous ou au-delà. Quand il s’aperçoit qu’il encense un être dépourvu de valeur - je me garderai bien de faire de la politique politicienne -, on peut arriver brusquement à une révolution ; il aura honte de lui-même et, à ce moment-là, il affirmera sa puissance. Ce sera plus rapide qu’on ne l’imagine. On verra.
Pourrais-tu nous faire une révélation nouvelle concernant Les Tables tournantes de Jersey ?
F.B. : Je ne sais pas si elle est nouvelle, mais je crois que c’est le subconscient de Hugo, le superconscient de Hugo qui a créé Les Tables de Jersey, c’est pourquoi il suscite tant de protestations.
Si c’est son superconscient, cela veut dire qu’il était conscient que c’était lui ?
F.B. : Oui, il était à la fois conscient et superconscient. Il faut se méfier avec lui.
Il était dans la maison, mais pas toujours dans la pièce.
F.B. : Cela suffisait Hugo est capable de remplir de son rayonnement une maison quand il remplit de son rayonnement l’univers.
Pourquoi Hugo a-t-il demandé que les Tables soient éditées après sa mort ?
F.B. : Il a demandé que cela le soit après sa mort parce que le message qu’il apportait était surtout valable pour le siècle actuel et non pas pour son siècle. En fait, il est valable universellement, alors je ne dis plus rien.
Il y a les raisons qu’il dit et il y a les raisons vraies.
F.B. : Rappelez-vous l’histoire du bagne de Toulon : il déclare que les bagnards ne sont jamais malades et il donne leur recette : soupe de fèves le midi, soupe de fèves le soir, de l’eau pure et du pain complet. Il faut se méfier de Hugo, il y a toujours en lui le contraire. C’est normal, puisqu’il est tout ; il est le super tout.
Mais comment peut-on expliquer l’espèce de vertige qui nous prend à la lecture des Tables ?
F.B. : En somme, si réellement Hugo est le Maître des maîtres, c’est-à-dire le plus grand de tous les prophètes présents, passés et à venir, c’est normal qu’il nous donne le vertige. Il y a en lui une puissance pratiquement infinie.
Est-ce que le superconscient en intervenant directement dans les séances des Tables ont amené quelque chose de plus par rapport à l’œuvre de Hugo, sans passer par sa personne humaine ?
F.B. : En réalité, cela nous permet de comprendre les secrets de son œuvre, et, sans cela, on ne les comprendrait peut-être pas. Il est tellement prodigieux. Peut-être que je suis en train d’être un hugolâtre, je m’en vante d’ailleurs !
On a l’impression que c’est un cadeau qu’il a fait à l’humanité ?
F.B. : Tout à fait ! Mais il en a fait tellement de cadeaux à l’humanité. L’humanité est pleine de sa présence infinie. Peut-être que j’exagère ! Et puis, non ! Chaque fois que, dans l’Inde, un disciple choisit un maître, il prétend immédiatement que ce maître est le plus grand et qu’il est partout. Ce qui est vrai, d’ailleurs, parce que dans la Lumière divine, tous les grands maîtres se rassemblent en un seul grand maître qui est Dieu, qui est mieux que Dieu, qui est la Divinité. Car Dieu, si j’ose dire, c’est la matérialisation de la Divinité et la Divinité est plus grande que Dieu. C’est bizarre tout ce que je dis là.
Alors, allez-y pour d’autres questions.