2018. A. Bilheran - Le déni dans la famille (extraits)
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- เผยแพร่เมื่อ 22 พ.ค. 2024
- Extraits d'A. Bilheran sur le déni dans la famille, datant de 2018.
Psychopathologie de l'autorité, Paris, Dunod, 2013.
Manipulation, la repérer, s'en protéger, Paris, Dunod, 2013.
Psychopathologie de la paranoïa, Paris, Dunod, 2019 (2ème éd.)
Littérature :
Les égarés de Saint-Antoine, 2015.
Hiéronymos, 2017.
Les membranes de Suzanne, 2018.
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Le déni dans les familles c'est comme un labyrinthe, vous entrez et vous savez pas comment vous allez vous en sortir.
❤ Merci Ariane, bien que ce soient des extraits, c'est un sujet essentiel, pour les enfants concernés, ceux les plus fragiles face au système éducatif, à leur départ dans la vie, l'école, et la simple compréhension du couple face à son Enfant, et la Maman, en tant que caregiver, censée supporter la vie et soigner l'âme autant que le corps. Il n'y a pas de bébé seul dans la Nature, c'est un trait important de la pédopsychiatrie, la relation de la mère à son petit, mais aussi la rupture de dialogue à l'adolescence, qui est l'environnement où vont se bâtir à l'inverse , soit ces fondations solides, soit ces chambres crasseuses et fermées à cadenas, parfois dans la mémoire même de l'enfant, qui aura intériorisé les prédicats. Un énorme tabou, est l'enfant malade de sa mère , assassiné gentiment, et l'on sait bien que en matière de piétinement de l'identité sexuée on n'aurait pas cette idéologie mortifère épandue, si les mères et leur enfant avaient bénéficié de thérapies familiales simples à mettre en oeuvre au plus tôt de la vie de leur petit garçon, essentiellement, par Nature un problème qui ressort du trauma de la maman vis à vis du comportement violent masculin vis à vis du féminin, qu'elle a intériorisé. Or l'idéologie actuelle, et la loi comme l'école, interdit de considérer cela comme une pathologie. D'où l'importance de donner aux mères prioritairement une connaissance des principes, des mécanismes psychologiques du premier environnement de leur enfant, la famille.
C'est bien aussi ce que le totalitarisme actuel interdit, la place de l'empathie maternelle, dans la résolution des conflits et des troubles. La mère solide et équilibrée est le premier antidote naturel de la famille La sexualisation précoce des enfants à l'école est le viol systématique de l'intimité de l'enfant, mais aussi de l'aptitude à l'empathie des futures mères que sont les jeunes filles. La catastrophe est double. N'oublions pas qu'une partie de l'idéologie mortifère est '' l'égalité fille/garçons '' , par la culpabilisation de la nature véloce et active des garçons, car le système a besoin de boeufs dociles, et non de guerriers Sages et indépendants, qualités nécessaires pour bâtir une famille, et une solidarité sociétale basée sur le respect de valeurs communes défendables si besoin par l'action.
Le travail de la psychologie, et au delà à mon sens de la neuropsychologie, est d'apporter des propositions et des décisions publiques, qui ouvrent des pistes concernant la cellule familiale traditionnelle, et générationnelle, par les mots des maux et des espoirs, instaurer un maximum de dialogue, qui ne doit pas s'arrêter au sortir de l'enfance, bien au contraire, c'est une étape clé et fragile, qui décidera aussi de bien des couvercles et cadenas, mis sur la cocotte bouillante, les clés jetées dans l'océan du quotidien. Le modèle sociétal doit permettre de dire au plus tôt, et aux observateurs de la petite enfance, plutôt que prescrire des vaccins inutiles, à orienter les parents et leur enfant vers ceux qui écoutent, et font sortir le bienfait de dire, de dialoguer, de renouer ou de bâtir , une parole absente. Ça n'est pas à la loi d'éduquer l'intime de l'enfant, ni à l'inverse de légiférer des interdits ou des obligations, mais d'apprendre à lire la maison intérieure quand celle ci comporte des cachots et des miroirs aux Alouettes 😊. Les mamans, que l'on perd dans les idéologies actuelles sont en demande, le problème, c'est la disponibilité (financière ?) du discours psychologique, et l'affaiblissement par des idéologies mortifères, de son impact dans la volonté de savoir et comprendre. A l'issue de cette guerre contre l'Humanité, nous allons découvrir des millions de maisons détruites, avec des caves habitées, transformées en abri contre les bombes.
Ariane merci pour le partage 👍💎😉
Merci tellement
bonjour et encore merci Ariane, vous etes une reserve d'oxigene salvatrice face a tant de trauma de la civilisation moderne ! , j'aiune question, je me souviens avoir vu et revu une conference d'un chercheur dont j'ai oubié le nom, mais SI sa conference reposait sur un livre ,ce serait " l' empreinte sacré" ! et il parlait d'etude sur l'epigenetique , il expliquait sa théorie avec le genre d'exemple ou une famille ;"ne produisait que des filles " , et apres avoir etudié leur hiistoire , il s'est trouvé que dans toutes les branches des generations ayant ete parent lors des 2 guerres mondiale , les jeunes hommes étaient morts au front , et la théorie serait que par des biais ou disons " l'inconsient " joue sur l'adn par ce que j'ai envie de nommer ;" resilience active ", et provoque la mise au monde de filles pour leur eviter de devoir aller a la guerre ! que pensez-vous de cela vis a vis de ce que vous etudiez vous meme? MERCI A VOUS POUR TOUT CE QUE VOUS OFFREZ aux neurones des gens de bien !
Cest l'absence d'affect interpersonnelle qui pose le plus de problème autrement dit l'absence d'empathie. Le rationnel est mis en avant mais cest l'irrationnel qui règne. Les enfants doivent éteindre leurs emotions qui ne sont que faiblesse et folie. Le règne de l'autorité, le refus de Dionysos.
Merci Ariane.
"Toutes les familles heureuses sont heureuses de la même façon, mais toutes les familles malheureuse le sont à leur propre façon." : Léon Tolstoi
La forme n'est surement pas la bonne mais le fond est respecté ; - )
+1
Le deni de ma mere jusq a la fin a 3 mois de son deces me dit par rapport a mon pere pervers narcisiqur je t en prie perdonne le est pas mechant est ton pere
Bonjour Ariane Bilheran.
Qu'entendez-vous par famille ?
Pour ma part j'ai deux concepts ; celui de parents et enfants qui revêt un caractère sacré et un plus large.
Je précise .
Si le développement de l'enfant n'est pas desynchronisé , il devient adulte lors de la puberté ( j'entends bien pleinement adulte, si son parent référent pour ce passage est disponible c'est à dire qu'il s'y consacre sans aucune emprise ou volonté de sur son enfant/partenaire de cette démarche ni même d'orientation ; cette personne n'est pas lui et la pensée/vie et ses perspectives lui reviennent "naturellement" )
L'adulte, au sens social, de "maturité" sociale, se construit dans une responsabilité qui découvre le monde et la condition qui y règne.
La famille au sens élargie est souvent désorientée et le déni s'ajoutant au déni, la contamination utilise l'absurde d'une telle situation.
Merci pour votre partage.
Bien à vous.
François Dugué.
❤François, votre analyse est un modèle de structure paternelle naturelle, et fondé socialement, je vous rassure. Mais c'est très caractéristique, alors voilà une réponse qui n'est que la mienne, (en plus du commentaire que j'ai rédigé au dessus, j'espère qu'il est visible).
L'enfant est le centre de la famille. Or cet enfant vous est confié bien tard, sa vie a été les secondes alignées par millions avant et après sa naissance par les soins incessants de sa maman. La maison du Père n'est pas la Maison de la Maman, et l'enfant commence d'abord à explorer la maison maternelle. Bien souvent aussi les grand-mères, la Soeur ou la gardienne, la crèche, hélas, car c'est bien trop tôt. Et puis l'enfant est sexué, pas le même cerveau, dès la naissance, pas les mêmes identités sexuées possibles (identité nécessite deux identique à minima) aussi la cellule familiale est un noyau, et varie selon les réalités de la vie, il est impossible de donner un schéma rigide, sauf que bien sûr, il existe un seul modèle courant, normal statistiquement, le couple et l'enfant, mais qui devient bientôt la triade Maman, Papa, Soeur(ou Frère), Bébé, et ainsi de suite. Une cellule familiale qui s'agrandit de fait, et qui souvent va comporter les grand-parents, et les personnes présentes au quotidien. Le père par Nature veut une structuration solide, des modèles de gestion affective, de préparation au monde terrible que son petit aura à vivre. Les deux parents vivent sous la pression sociétale.
Mais cependant, la maman a justement pour fonction de soigner, de protéger la vie, et ça se fait chaque seconde, par la perception immédiate des dangers imprévus qui vont survenir. Le père a plus un plan d'action de bibliothécaire, un architecte en structures solides. C'est la magie de la complémentarité des deux sexes. Le déni vient de mauvais dialogues, entre les acteurs familiaux, et le refus de sortir des structures mentales imposées par les traumas et le côté rassurant des structures fixes et définitives. La famille plus élargie complique les problématiques, autorité du père, sa présence même, son absence virtuelle en tant que structurant et régulateur, structure mentale dépassée pour les grands parents, immaturité pour les frères et soeurs, difficultés des rapports de solidarité et d'autorité, et puis égos, intérêts personnels, et bien sûr, attitudes totalitaires, traits de caractères et pathologies mentales, jalousies et anciennes histoires traumas jamais résolus, mais cachés, ou révélés à l'enfant.
Comme Arianne, j'ai eu une position d'observatrice, et de protectrice,, étant Petite, devant une Mère qui jamais ne reconnaîtra les dossiers secrets, et brûlants, mais que j'ai registrés ,que ma Soeur a étudié aussi, et l'aspect générationnel apparaît en toute lumière, ses implications, mais aussi, l'aspect vraiment biologiquement structurel, ou comment le monde vivant transmet aussi ses structures moléculaires, ses pathologies, ou la couleur des yeux. Cela pour dire que des caractéristique génétiques, des pathologies, peuvent affecter toute une lignée, mais si la diagnostique manque, chacun souffre en silence dans son coin et ignoré comme si tout était normal. À l'inverse, j'ai beaucoup admiré ma cousine, un bébé à la peau noire, mon Oncle et Tante ne pouvant féconder, une femme maintenant, rayonnante, et à qui bien sûr, le déni n'était pas opposable, et puis sa maman adoptive aimant dire les choses, simplement, avec amour... La seule structure au final, c'est la famille cellulaire, la Maman, Caregiver, le Papa présent, structurant, et le quotidien autour, le réel si important auquel il faut se frotter, en sécurité, grâce aux deux parents complémentaires. Ainsi la famille élargie joue un rôle satellite, mais n'oublions pas le rôle essentiel à jouer quand un des deux parents manque. Je suis angoissée par la réalité des familles cassées, dissociées, de par les guerres eugénistes actuelles, les pères qui vont manquer, les grand parents en pleurs, ce n'est certes pas ce qu'il faut à un enfant pour ouvrir les fenêtres. On se souvient à Mariupol, les bébés nés dans les caves bombardées et qui n'ont connu qu'à deux ans d'âge la lumière du jour. Une famille formidable, qu'est l'humanité.
Bruno Clavier ça me fait penser à lui, transgénérationnel.