Bonjour Olivier, Au canada c'est la société CertainTeed qui fabrique et distribue des produits d'isolation. www.certainteed.com/ Excellente journée. Marc pour l'équipe Isover.
Bonjour, Votre système de suspente peut se fixer uniquement si le placo de l'ancien plafond est fixé directement aux solives ? Si il est déjà sur des suspentes et des rails peut-on le faire ? Bonne journée
Bonjour, Je ne peux malheureusement pas vous répondre. De quel type de suspentes s'agit il ? Quelle est la qualité de portance du système d'ossature actuel ? Pourra t il supporter le surpoids du nouveau plafond ? Autant de questions auxquelles je ne peux répondre, le risque étant majeur puisqu'il y a une possibilité que l'ossature d'origine ne supporte pas le poids et que tout finisse par s'écrouler. Bon courage. Marc pour l'équipe ISOVER.
Bonjour, La solution présentée est prévue pour renforcer un plafond (parement sur ossature) existant. Pour un plafond en béton il faudra plutôt utiliser les systèmes ci-après: www.placo.fr/solutions-et-produits/solutions-par-ouvrage/solutions-placo-plafonds www.isover.fr/systemes/systemes-pour-le-marche-residentiel/systemes-pour-lisolation-combles-perdus-et-plafonds/isolation-thermique-et-acoustique-sous-plancher-bas-en-beton#description Vous y trouverez toutes les solutions possibles en fonction des performances visées. Excellente journée. Marc pour l'équipe Isover
@tarikbaam3685 Bonjour, En mettant en oeuvre ce type de plafond, vous réalisez une paroi avec un effet "masse-ressort-masse", ce qui permet d'atténuer tant les bruits aériens que les bruits de choc. La laine de verre et de roche ont les mêmes performances dans ce type de système : elle assure le "ressort" qui absorbe et réduit le bruit transmis. La plaque acoustique Placo®Phonique permet de gagner 3 dB par rapport à une plaque de plâtre standard. Mais si vous êtes très sensible au bruit, vous pouvez doubler le parement, ce qui permet de gagner de l'ordre de 3 dB par rapport à un parement en simple plaque. Vous pouvez aussi réalisez un autodiagnostic de votre logement via l'application Diag'Phonic (www.isover.fr/services-aux-pros/diag-phonic-accueil) afin de trouver la solution qui vous convient le mieux en fonction de vos exigences de confort. Bons travaux ! Florence pour l'équipe Isover
Merci pour votre reponse ceux qui me gene c les pas du voisins et les chocs des objets dans l appartement au dessus de moi et merci et j envisage de mettre la laine de roche et le platre b13 si vous avez in conseil je vous serai reconaissant
@@tarikbaam3685 Cette vidéo est tout à fait appropriée. Elle vous indique les éléments de structure métallique à prévoir et surtout les suspentes antivibratiles. Evitez néanmoins de comprimer la laine de roche car elle contient des infibrés qui peuvent nuire à la performance acoustique lorsqu'elle est comprimée. Choisissez une épaisseur de laine qui correspond à l'espace que vous pouvez consacrer au système d'isolation. Pour le parement en plaques de plâtre, veillez à le désolidariser des plaques des murs pour éviter tout point de transmission (cales de 5 mm pour faire un joint acrylique souple par la suite). Dans la vidéo ci-dessus, les plaques sont posées à 5 cm du mur séparatif de l'autre logement pour pouvoir intégrer une laine GR32 en 45 mm pour assurer également l'isolation phonique de cette paroi mitoyenne. Si vous ne réalisez pas d'isolation supplémentaire des murs, vous placerez les plaques à 5 mm, comme sur l'autre côté pour une finition par joint acrylique restant souple. Bonne journée.
Bonjour, si je comprends bien, lorsqu'il est prévu de refaire plafond et murs, il vaut mieux faire l'isolation phonique de son plafond avant celle du mur. Mais pour quelle raison?
Si on met le doublage du mur d'abord, on est obligé de le fixer à l'ancien plafond, et ça transmet les vibrations dans le nouveau mur. Alors que si on fait l'inverse (plafond suspendu d'abord) on fixe le doublage mur sur quelque chose de déjà désolidarisé.
Effectivement, cela permet d'avoir une meilleure désolidarisation des nouvelles parois et un meilleur confort acoustique. Attention toutefois à bien respecter les prescriptions de pose, notamment pour la jonction murs/plafond (page 18 de la brochure Isophonic www.isover.fr/documentation/isophonic-brochure-prescripteurs ). Bonne journée.
Bonjour, est-ce une bonne idée d'enlever le plâtre du plafond pour mettre la dalle béton à nue, coller un isolant type liège et ensuite poser le faux plafond (qui serait donc fixer dans la dalle béton au travers du liège)? L'idée serait de gagner une couche d'isolant phonique...
C'est difficile à dire sans avoir le chantier sous les yeux, mais ça semble être une mauvaise idée, pour trois raisons : 1) l'isolation phonique est basée en premier lieu sur l'étanchéité à l'air. Comme c'est quand même assez rare d'avoir une dalle pleine en étages, j'imagine qu'il s'agit d'un plancher (ex: hourdis/poutrelles), qui peut être percé pour faire passer des gaines, etc. Bref, il n'est jamais parfaitement étanche à l'air. Le plâtre aide clairement à l'étanchéité à l'air (même si ce n'est pas parfaite non plus. Donc ça me semble être du travail pour rien. 2) L'isolation phonique se conçois avec un système de masse-ressort-masse. En partant du bas, les plaques de plâtre (masse), l'espace d'air avec la laine (ressort) et le plafond béton (masse). Plus les deux masses sont grandes, mieux c'est. Plus le ressort est grand, mieux c'est. Côté béton, la masse est énorme (2,4 tonnes par m3), donc si vous rajoutez ou enlevez 1 cm de plâtre, la différence de masse est complètement négligeable. Au contraire, du côté des plaques de plâtre, on voit bien que ce sont des structures très légères, donc c'est là qu'il faudrait rajouter de la masse. C'est d'ailleurs pour cela qu'on met souvent deux épaisseurs de plaques de plâtres ("double peau") pour augmenter la masse. Le liège étant encore plus léger que le plâtre, évidemment ce n'est pas cela qu'il faut mettre à cet endroit-là, le béton fait déjà tout le travail. 3) L'isolation phonique se base sur des matériaux résilients pour limiter la transmission des sons le long des surfaces conductives. Donc vous avez raison, le liège peut être une bonne idée à certaines endroits (il est relativement résilient), notamment entre les plaques et les fourrures, ça limite un peu la transmission des vibrations. Il existe des bandes de liège de 1-2mm qu'on peut coller sur les fourrures. Vous pouvez aussi éventuellement coller le liège derrière la plaque, ça peut avoir un effet, mais cet effet sera toujours moins bon qu'une seconde peau de placo phonique. Et en plus les bandes résilientes en polymère sont plus performantes que le liège (beaucoup plus résilientes, au moins à l'achat). Donc même dans ce cas là, le liège est plus cher et moins bon que les équivalents (voire moins performant que pas de liège dans certains cas). Le seul endroit où le liège est vraiment intéressant, c'est à la source des bruits : sous le parquet, ou collé au plafond. Là il va atténuer les sons avant de les transmettre à la structure. Après, encore faut-il avoir envie d'aller enduire un plafond en liège. Le résultat peut être très chouette mais la mise en oeuvre très pénible. Bref, en isolation phonique, il n'y a pas de matériaux magiques : la seule chose qui compte c'est la mise en oeuvre, et elle doit être extrêmement rigoureuse, parce que la moindre erreur annule tous les efforts consentis sur les autres parties du chantier. Par exemple, dans le cas de la vidéo ci-dessus, si on utilise des suspentes classiques au lieu de leurs suspentes phoniques, on a globalement fait tout le chantier pour rien, tout la structure va conduire les sons. Donc je vous conseille plutôt de bien respecter les montages classiques (qui sont déjà extrêmement chers par rapport à un chantier classique) et ne pas chercher à inventer des trucs : c'est la garantie de perdre beaucoup d'argent pour rien. J'en sais quelque chose, je viens de finir un chantier dans lequel j'ai confondu une colle acrylique et un mastic acrylique (ce sont les mêmes cartouches) donc j'ai tout flingué à la dernière étape.
Merci pour votre réponse très complète. Chez moi c'est un appartement dans un immeuble années 60 donc au dessus de ma tête c'est du plâtre lissé directement à la dalle béton et point barre (pareil pour les extérieurs d'ailleurs plâtre lissé sur mur de briques) Mon idée c'était bel et bien de coller du liège au plafond. Pour reprendre vos termes l'idée était de réduire la masse au dessus de la laine (enlever le plâtre) et coller du liège (ou autre) au plafond béton pour augmenter le ressort et varier sa structure (pour casser les sons). Ensuite poser la laine sur fourrures avec les suspentes isolées et ensuite mettre une couche de placo phonique (je ne pensais pas en mettre deux). Mais bon je prends note de vos remarques et je continue ma réflexion. @@TheDesoxyribose
@@kevindresse5212 Je vois. Bon, en fait, en phonique, le meilleur ressort c'est la lame d'air. La laine n'a aucun effet d'isolation en tant que telle (elle permet juste d'éliminer les effets de résonnance, ou effet tambour). Elle est indispensable, mais ce n'est pas l'acteur principal. Donc à partir de 10 cm et jusqu'à 20 selon la hauteur du plafond, vous devriez avoir quelque chose de très correct. Il ne faut pas dépenser de l'argent pour faire ce que l'air fait, mais mieux. Encore une fois à condition de soigner l'étanchéité à l'air autour.
@TheDesoxyribose Oui je vois. Bêtement j'ai l'impression qu'un résilient phonique (liège ou autre) transmettra moins les bruits d'impact que le plâtre. Mais soit. Et sinon je vais abattre 3 murs (chambre et SDB) et les remonter différemment pour réaménager les pièces. Quand je monte les nouveaux murs mon idée c'est de les monter jusqu'au plafond supendu pour qu'ils ne soient pas collés à la dalle (en haut et bas aussi)... commnent correctement les fixer dans le plafond suspendu sans ruiner l'isolation phonique? Merci
@@kevindresse5212 Oh c'est tout simple, il suffit de mettre des bonnes bandes résilientes entre le rail supérieur et le plafond. Certaines bandes sont autocollantes, d'autres pas donc on met un double cordon de mastic acrylique entre le plafond et la bande résiliente. Et on visse dans la plaque du plafond). Il faut d'ailleurs faire la même chose en pied de cloison et sur les bords (bande résiliente et mastic acrylique partout, aucun métal ne doit toucher le plafond ou le mur existant). Après avoir plaqué, on laisse 5mm pour que la plaque ne touche surtout pas la plaque du plafond, et on comble l'espace avec un joint acrylique. Et là c'est pas mal déjà (c'est le DTU). Après, pour les maniaques (c'est mon cas) je ne visse pas directement le rail au plafond. Je fais un bricolage comme les suspentes isover : je fais un gros trou dans le rail (genre du 10), je mets par dessus 2 ou 3 couches de bande résiliente, et je mets une grosse rondelle à ma vis. Comme ça la vis serre le plastique mou et n'a aucun contact direct avec le rail. Comme on est au plafond, ça ne porte rien, il n'y a pas besoin de 50 vis, donc ça se fait très bien. Je fais la même chose en bas pour éviter que ça transmette les vibrations du carrelage si le sol n'est pas isolé). Un autre détail : en placo phonique je ne sais pas si c'est conseillé (je n'en ai jamais posé, faudrait lire leur doc) mais en Fermacell on ne sertit pas les rails supérieurs et les montants (c'est interdit par le fournisseur). Et dans le cas d'un raccord plafond/doublage phonique c'est particulièrement intelligent parce que ça permet au plafond de se déformer un peu sans transmettre à la cloison et vice versa. Comme on double les montants il n'y a aucun problème de charge, de toute façon, le rail supérieur ne sert qu'à empêcher la bascule. Bref, ce sont tous ces petits détails qui font que la mise en œuvre est plus longue, plus chère, mais qui offre un bon résultat (en ce qui me concerne, je passe 1 cartouche de mastic acrylique par plaque, par exemple. Ça coûte 2€ mais quand même...). On peut aussi mettre de la bande résiliente sous les fourrures du plafond ou derrière les montants de la cloison phonique, mais pareil, ça augmente un peu le budget. Même raisonnement pour un pare vapeur, qui a l'avantage (s'il est bien posé) d'être parfaitement étanche à l'air (dans le bâti ancien qui travaille ce n'est pas toujours une sinécure). J'en avais besoin dans mes pièces d'eau et on voit un peu la différence. Et il faut aussi penser électricité : les boitiers des prises, luminaires, boîtes de dérivation, tout doit être étanche et scellé à l'acrylique. C'est aussi plus cher que les boitiers standard. Je dois en oublier, mais ce sont des chantiers ou le consommable et les accessoires monte vite.
Bonjour olivierdanhoffre5754, Vous n'êtes pas sans avoir remarqué qu'il s'agissait là d'une vidéo de présentation de la pose de ce système et non pas d'un chantier réel. Lorsque la pose est effectuée dans les règles de l'art l'affaiblissement acoustique est net. Excellente journée. Marc pour l'équipe ISOVER.
@@ISOVERFrance "l'affaiblissement acoustique est net". Cela ne veut rien dire du tout. Est-ce que l'affaiblissement est de 10% , 50%, 80% ? Une simple mesure avec un sonomètre avant et après aurait déjà donné une estimation. On ne va pas s'engager sur des travaux à l'aveugle. Merci quand même pour votre vidéo.
@@olivierdanhoffre5754 , Cela va dépendre du chantier et de son environnement et en l'occurrence, ici il ne s'agit pas d'un chantier, faire une mesure n'aurait eu aucun sens. En revanche, si vous souhaitez connaitre l'affaiblissement acoustique que cette solution correctement posée vous procurera, je vous conseille de faire appel à un acousticien qui pourra analyser l'environnement de votre chantier. Excellente journée. Marc
@@olivierdanhoffre5754 La meilleure chose avant de s'engager sur des travaux c'est de recourir aux service d'un expert acousticien qui pourra, après analyse de l'environnement de votre chantier, vous donnez des chiffres précis de ce que vous pourrez obtenir en terme de performance acoustique. Nous avons cependant des exemples bien précis de résultats obtenus, vous les trouverez en suivant ce lien: www.isover.fr/sites/isover.fr/files/assets/documents/Isophonic-brochure-Prescripteurs.pdf Vous trouverez également dans cette brochure les bonnes pratiques indispensables pour l'obtention des résultats escomptés. Vous pouvez également, pour comprendre le degré d'affaiblissement en fonction du nombre de parois isolées, essayer notre Diag'Phonic: www.isover.fr/services-aux-pros/diag-phonic-accueil Bien à vous. Marc pour l'équipe ISOVER
![[Full] 4 ต่อ 4 Celebrity EP.920 | 3 พ.ย. 67 | one31](http://i.ytimg.com/vi/KwiW2M_kAg4/mqdefault.jpg)
merci
perfect technologies for relax life
Gracias
Bonjour, est-que vos produits sont disponibles au Canada?
Bonjour Olivier,
Au canada c'est la société CertainTeed qui fabrique et distribue des produits d'isolation.
www.certainteed.com/
Excellente journée.
Marc pour l'équipe Isover.
Nice
Bonjour,
Votre système de suspente peut se fixer uniquement si le placo de l'ancien plafond est fixé directement aux solives ? Si il est déjà sur des suspentes et des rails peut-on le faire ?
Bonne journée
Bonjour,
Je ne peux malheureusement pas vous répondre. De quel type de suspentes s'agit il ? Quelle est la qualité de portance du système d'ossature actuel ? Pourra t il supporter le surpoids du nouveau plafond ?
Autant de questions auxquelles je ne peux répondre, le risque étant majeur puisqu'il y a une possibilité que l'ossature d'origine ne supporte pas le poids et que tout finisse par s'écrouler.
Bon courage.
Marc pour l'équipe ISOVER.
nice
et que se passe-t-il si le plafond est en pur béton? Il faut percer plein de trous à la perceuse percussion dans le béton?
Bonjour,
La solution présentée est prévue pour renforcer un plafond (parement sur ossature) existant.
Pour un plafond en béton il faudra plutôt utiliser les systèmes ci-après:
www.placo.fr/solutions-et-produits/solutions-par-ouvrage/solutions-placo-plafonds
www.isover.fr/systemes/systemes-pour-le-marche-residentiel/systemes-pour-lisolation-combles-perdus-et-plafonds/isolation-thermique-et-acoustique-sous-plancher-bas-en-beton#description
Vous y trouverez toutes les solutions possibles en fonction des performances visées.
Excellente journée.
Marc pour l'équipe Isover
Bonjour,
Comment pour vous contacter et avoir des renseignements, s'il vous plaît ?
Bonjour Morgane,
Vous pouvez nous envoyer un message sur notre page messenger.
Bonne journée.
De combien de dB est l'isolation avec ce systeme?
Svp que est ce qui est efficace pour l isolation phonique est la laine de roche ou la laine de verre merci
@tarikbaam3685
Bonjour,
En mettant en oeuvre ce type de plafond, vous réalisez une paroi avec un effet "masse-ressort-masse", ce qui permet d'atténuer tant les bruits aériens que les bruits de choc. La laine de verre et de roche ont les mêmes performances dans ce type de système : elle assure le "ressort" qui absorbe et réduit le bruit transmis. La plaque acoustique Placo®Phonique permet de gagner 3 dB par rapport à une plaque de plâtre standard. Mais si vous êtes très sensible au bruit, vous pouvez doubler le parement, ce qui permet de gagner de l'ordre de 3 dB par rapport à un parement en simple plaque.
Vous pouvez aussi réalisez un autodiagnostic de votre logement via l'application Diag'Phonic (www.isover.fr/services-aux-pros/diag-phonic-accueil) afin de trouver la solution qui vous convient le mieux en fonction de vos exigences de confort.
Bons travaux !
Florence pour l'équipe Isover
Merci pour votre reponse ceux qui me gene c les pas du voisins et les chocs des objets dans l appartement au dessus de moi et merci et j envisage de mettre la laine de roche et le platre b13 si vous avez in conseil je vous serai reconaissant
@@tarikbaam3685
Cette vidéo est tout à fait appropriée. Elle vous indique les éléments de structure métallique à prévoir et surtout les suspentes antivibratiles. Evitez néanmoins de comprimer la laine de roche car elle contient des infibrés qui peuvent nuire à la performance acoustique lorsqu'elle est comprimée. Choisissez une épaisseur de laine qui correspond à l'espace que vous pouvez consacrer au système d'isolation. Pour le parement en plaques de plâtre, veillez à le désolidariser des plaques des murs pour éviter tout point de transmission (cales de 5 mm pour faire un joint acrylique souple par la suite). Dans la vidéo ci-dessus, les plaques sont posées à 5 cm du mur séparatif de l'autre logement pour pouvoir intégrer une laine GR32 en 45 mm pour assurer également l'isolation phonique de cette paroi mitoyenne. Si vous ne réalisez pas d'isolation supplémentaire des murs, vous placerez les plaques à 5 mm, comme sur l'autre côté pour une finition par joint acrylique restant souple.
Bonne journée.
nice!
Bonjour, si je comprends bien, lorsqu'il est prévu de refaire plafond et murs, il vaut mieux faire l'isolation phonique de son plafond avant celle du mur. Mais pour quelle raison?
Si on met le doublage du mur d'abord, on est obligé de le fixer à l'ancien plafond, et ça transmet les vibrations dans le nouveau mur. Alors que si on fait l'inverse (plafond suspendu d'abord) on fixe le doublage mur sur quelque chose de déjà désolidarisé.
@@TheDesoxyribose ah oui d'accord, merci pour votre réponse. Ca permet donc de faire le système de "boite dans la boite" finalement.
Effectivement, cela permet d'avoir une meilleure désolidarisation des nouvelles parois et un meilleur confort acoustique.
Attention toutefois à bien respecter les prescriptions de pose, notamment pour la jonction murs/plafond (page 18 de la brochure Isophonic www.isover.fr/documentation/isophonic-brochure-prescripteurs ).
Bonne journée.
@@ISOVERFrance il a l'air mort votre lien.
@@TheDesoxyribose
Merci de votre message. Le lien est corrigé désormais 🙏
on le retrouve ou le DTU ? j'arrive pas a en trouvé ? le mien date de 2019
Bonjour AurélienGatineau,
Vous pourrez trouver les DTU sur ce site: boutique.cstb.fr/
Excellente journée.
Marc pour l'équipe Isover.
Bonjour, est-ce une bonne idée d'enlever le plâtre du plafond pour mettre la dalle béton à nue, coller un isolant type liège et ensuite poser le faux plafond (qui serait donc fixer dans la dalle béton au travers du liège)? L'idée serait de gagner une couche d'isolant phonique...
C'est difficile à dire sans avoir le chantier sous les yeux, mais ça semble être une mauvaise idée, pour trois raisons :
1) l'isolation phonique est basée en premier lieu sur l'étanchéité à l'air. Comme c'est quand même assez rare d'avoir une dalle pleine en étages, j'imagine qu'il s'agit d'un plancher (ex: hourdis/poutrelles), qui peut être percé pour faire passer des gaines, etc. Bref, il n'est jamais parfaitement étanche à l'air. Le plâtre aide clairement à l'étanchéité à l'air (même si ce n'est pas parfaite non plus. Donc ça me semble être du travail pour rien.
2) L'isolation phonique se conçois avec un système de masse-ressort-masse. En partant du bas, les plaques de plâtre (masse), l'espace d'air avec la laine (ressort) et le plafond béton (masse). Plus les deux masses sont grandes, mieux c'est. Plus le ressort est grand, mieux c'est. Côté béton, la masse est énorme (2,4 tonnes par m3), donc si vous rajoutez ou enlevez 1 cm de plâtre, la différence de masse est complètement négligeable. Au contraire, du côté des plaques de plâtre, on voit bien que ce sont des structures très légères, donc c'est là qu'il faudrait rajouter de la masse. C'est d'ailleurs pour cela qu'on met souvent deux épaisseurs de plaques de plâtres ("double peau") pour augmenter la masse. Le liège étant encore plus léger que le plâtre, évidemment ce n'est pas cela qu'il faut mettre à cet endroit-là, le béton fait déjà tout le travail.
3) L'isolation phonique se base sur des matériaux résilients pour limiter la transmission des sons le long des surfaces conductives. Donc vous avez raison, le liège peut être une bonne idée à certaines endroits (il est relativement résilient), notamment entre les plaques et les fourrures, ça limite un peu la transmission des vibrations. Il existe des bandes de liège de 1-2mm qu'on peut coller sur les fourrures. Vous pouvez aussi éventuellement coller le liège derrière la plaque, ça peut avoir un effet, mais cet effet sera toujours moins bon qu'une seconde peau de placo phonique. Et en plus les bandes résilientes en polymère sont plus performantes que le liège (beaucoup plus résilientes, au moins à l'achat). Donc même dans ce cas là, le liège est plus cher et moins bon que les équivalents (voire moins performant que pas de liège dans certains cas). Le seul endroit où le liège est vraiment intéressant, c'est à la source des bruits : sous le parquet, ou collé au plafond. Là il va atténuer les sons avant de les transmettre à la structure. Après, encore faut-il avoir envie d'aller enduire un plafond en liège. Le résultat peut être très chouette mais la mise en oeuvre très pénible.
Bref, en isolation phonique, il n'y a pas de matériaux magiques : la seule chose qui compte c'est la mise en oeuvre, et elle doit être extrêmement rigoureuse, parce que la moindre erreur annule tous les efforts consentis sur les autres parties du chantier. Par exemple, dans le cas de la vidéo ci-dessus, si on utilise des suspentes classiques au lieu de leurs suspentes phoniques, on a globalement fait tout le chantier pour rien, tout la structure va conduire les sons. Donc je vous conseille plutôt de bien respecter les montages classiques (qui sont déjà extrêmement chers par rapport à un chantier classique) et ne pas chercher à inventer des trucs : c'est la garantie de perdre beaucoup d'argent pour rien. J'en sais quelque chose, je viens de finir un chantier dans lequel j'ai confondu une colle acrylique et un mastic acrylique (ce sont les mêmes cartouches) donc j'ai tout flingué à la dernière étape.
Merci pour votre réponse très complète.
Chez moi c'est un appartement dans un immeuble années 60 donc au dessus de ma tête c'est du plâtre lissé directement à la dalle béton et point barre (pareil pour les extérieurs d'ailleurs plâtre lissé sur mur de briques)
Mon idée c'était bel et bien de coller du liège au plafond.
Pour reprendre vos termes l'idée était de réduire la masse au dessus de la laine (enlever le plâtre) et coller du liège (ou autre) au plafond béton pour augmenter le ressort et varier sa structure (pour casser les sons).
Ensuite poser la laine sur fourrures avec les suspentes isolées et ensuite mettre une couche de placo phonique (je ne pensais pas en mettre deux).
Mais bon je prends note de vos remarques et je continue ma réflexion.
@@TheDesoxyribose
@@kevindresse5212 Je vois. Bon, en fait, en phonique, le meilleur ressort c'est la lame d'air. La laine n'a aucun effet d'isolation en tant que telle (elle permet juste d'éliminer les effets de résonnance, ou effet tambour). Elle est indispensable, mais ce n'est pas l'acteur principal. Donc à partir de 10 cm et jusqu'à 20 selon la hauteur du plafond, vous devriez avoir quelque chose de très correct. Il ne faut pas dépenser de l'argent pour faire ce que l'air fait, mais mieux. Encore une fois à condition de soigner l'étanchéité à l'air autour.
@TheDesoxyribose Oui je vois. Bêtement j'ai l'impression qu'un résilient phonique (liège ou autre) transmettra moins les bruits d'impact que le plâtre. Mais soit.
Et sinon je vais abattre 3 murs (chambre et SDB) et les remonter différemment pour réaménager les pièces. Quand je monte les nouveaux murs mon idée c'est de les monter jusqu'au plafond supendu pour qu'ils ne soient pas collés à la dalle (en haut et bas aussi)... commnent correctement les fixer dans le plafond suspendu sans ruiner l'isolation phonique? Merci
@@kevindresse5212 Oh c'est tout simple, il suffit de mettre des bonnes bandes résilientes entre le rail supérieur et le plafond. Certaines bandes sont autocollantes, d'autres pas donc on met un double cordon de mastic acrylique entre le plafond et la bande résiliente. Et on visse dans la plaque du plafond). Il faut d'ailleurs faire la même chose en pied de cloison et sur les bords (bande résiliente et mastic acrylique partout, aucun métal ne doit toucher le plafond ou le mur existant). Après avoir plaqué, on laisse 5mm pour que la plaque ne touche surtout pas la plaque du plafond, et on comble l'espace avec un joint acrylique. Et là c'est pas mal déjà (c'est le DTU).
Après, pour les maniaques (c'est mon cas) je ne visse pas directement le rail au plafond. Je fais un bricolage comme les suspentes isover : je fais un gros trou dans le rail (genre du 10), je mets par dessus 2 ou 3 couches de bande résiliente, et je mets une grosse rondelle à ma vis. Comme ça la vis serre le plastique mou et n'a aucun contact direct avec le rail. Comme on est au plafond, ça ne porte rien, il n'y a pas besoin de 50 vis, donc ça se fait très bien. Je fais la même chose en bas pour éviter que ça transmette les vibrations du carrelage si le sol n'est pas isolé).
Un autre détail : en placo phonique je ne sais pas si c'est conseillé (je n'en ai jamais posé, faudrait lire leur doc) mais en Fermacell on ne sertit pas les rails supérieurs et les montants (c'est interdit par le fournisseur). Et dans le cas d'un raccord plafond/doublage phonique c'est particulièrement intelligent parce que ça permet au plafond de se déformer un peu sans transmettre à la cloison et vice versa. Comme on double les montants il n'y a aucun problème de charge, de toute façon, le rail supérieur ne sert qu'à empêcher la bascule.
Bref, ce sont tous ces petits détails qui font que la mise en œuvre est plus longue, plus chère, mais qui offre un bon résultat (en ce qui me concerne, je passe 1 cartouche de mastic acrylique par plaque, par exemple. Ça coûte 2€ mais quand même...). On peut aussi mettre de la bande résiliente sous les fourrures du plafond ou derrière les montants de la cloison phonique, mais pareil, ça augmente un peu le budget. Même raisonnement pour un pare vapeur, qui a l'avantage (s'il est bien posé) d'être parfaitement étanche à l'air (dans le bâti ancien qui travaille ce n'est pas toujours une sinécure). J'en avais besoin dans mes pièces d'eau et on voit un peu la différence. Et il faut aussi penser électricité : les boitiers des prises, luminaires, boîtes de dérivation, tout doit être étanche et scellé à l'acrylique. C'est aussi plus cher que les boitiers standard. Je dois en oublier, mais ce sont des chantiers ou le consommable et les accessoires monte vite.
Comment réduire un minimum de hauteur sous plafond ?
dankeshon
Merci, mais vous avez oublié l'essentiel : mesurer au moyen d'un sonomètre l'efficacité du résultat !
Bonjour olivierdanhoffre5754,
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué qu'il s'agissait là d'une vidéo de présentation de la pose de ce système et non pas d'un chantier réel.
Lorsque la pose est effectuée dans les règles de l'art l'affaiblissement acoustique est net.
Excellente journée.
Marc pour l'équipe ISOVER.
@@ISOVERFrance
"l'affaiblissement acoustique est net".
Cela ne veut rien dire du tout. Est-ce que l'affaiblissement est de 10% , 50%, 80% ? Une simple mesure avec un sonomètre avant et après aurait déjà donné une estimation. On ne va pas s'engager sur des travaux à l'aveugle.
Merci quand même pour votre vidéo.
@@olivierdanhoffre5754 ,
Cela va dépendre du chantier et de son environnement et en l'occurrence, ici il ne s'agit pas d'un chantier, faire une mesure n'aurait eu aucun sens.
En revanche, si vous souhaitez connaitre l'affaiblissement acoustique que cette solution correctement posée vous procurera, je vous conseille de faire appel à un acousticien qui pourra analyser l'environnement de votre chantier.
Excellente journée.
Marc
@@olivierdanhoffre5754
La meilleure chose avant de s'engager sur des travaux c'est de recourir aux service d'un expert acousticien qui pourra, après analyse de l'environnement de votre chantier, vous donnez des chiffres précis de ce que vous pourrez obtenir en terme de performance acoustique.
Nous avons cependant des exemples bien précis de résultats obtenus, vous les trouverez en suivant ce lien: www.isover.fr/sites/isover.fr/files/assets/documents/Isophonic-brochure-Prescripteurs.pdf
Vous trouverez également dans cette brochure les bonnes pratiques indispensables pour l'obtention des résultats escomptés.
Vous pouvez également, pour comprendre le degré d'affaiblissement en fonction du nombre de parois isolées, essayer notre Diag'Phonic: www.isover.fr/services-aux-pros/diag-phonic-accueil
Bien à vous.
Marc pour l'équipe ISOVER