La Zone, l’ancêtre du périphérique parisien
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- เผยแพร่เมื่อ 4 ต.ค. 2024
- Plus qu’un anneau d’asphalte et de béton, le périph’ est à la fois une frontière et une passerelle, héritier d’une longue histoire entre Paris et sa banlieue.
#paris #urbanisme #cultureprime
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Il restait encore un peu de cette zone jusqu'au début 1968, avec un grand espace herbeux aussi que nous nommions le terrain vague, ceci proche de la caserne mortier. Un soir en rentrant du collège avec mon amie, nous nous sommes trouvées devant un trou très large et profond qui nous séparait de l'immeuble où nous habitions, nous avons dû le traverser comme nous pouvions, par la suite nous avons emprunté un chemin plus long pour nous rendre au collège. En mai 68, alors que le trou s'allongeait encore, les militaires sont venus y brûler toutes les ordures de Paris, les éboueurs étant en grève, vous imaginez sans doute l'odeur pestilentielle que nous avons respirée des jours et des jours. Le périf une fois construit nous apporta l'important désagrément du bruit, la pente descendant jusqu'aux voies n'étant qu'à un mètre de l'immeuble mais les personnes habitant à partir du 12ème étage avaient le "loisir" d'entendre aussi leur vaisselle se trémousser dans leurs buffets. Une nuit je fus soudain réveillée par un immense ... silence, quand la circulation a repris, je me suis rendormie. Mes parents en ont eu assez, ils ont fait construire une maison dans l'Essonne, c'est ainsi que j'ai quitté Paris que j'aimerai toujours.
Passionnant, merci !
De rien!
Petit rappel, qui peut servir... ce que chante Daniel Balavoine n'est pas issu de sa création. Ce ne sont pas ses mots, mais ceux de Luc Plamondon : les paroles d'une des chansons de l'opéra-rock "Starmania", que le parolier Québécois avait créé avec Michel Berger.
Si Balavoine était aussi auteur et compositeur, pour ses propres oeuvres, dans "Starmania" il était seulement interprète, comme tous les autres sur scène à ses côtés.
Peut-être qu'un autre exemple aurait été plus pertinent, comme celui de Georges Brassens l'est évidemment. Ce qui est un joli paradoxe, car s'il y avait la Pointe-courte à Sète, cette ville ne comptait vraiment pas de "zone". Mais il a fini par très bien connaître Paris, qu'il parcourue plusieurs décennies durant.
Même s'il n'en est que l'interprète ça reste un des plus fameux ex. du terme 'zonard' dans la chanson, il se trouve que Brassens (ou Renaud qui aurait pu aussi être proposé) était à la fois auteur et interprète mais ce n'est pas une nécessité!
Merci de n'avoir mis que 3 secondes de Jul, sinon je crois que mes oreilles allaient saigner.
Amusant néanmoins de voir que le terme de "zone" est demeuré présents dans les paroles des rappeurs et autres chanteurs très contemporains pour désigner ce qu'on appelle plutôt aujourd'hui la "cité".
C'est une reprise inconsciente, bien sur (du moins à mon avis, surtout que Jul viens de Marseille) mais d'autant plus intéressante. La mémoire collective en action.
Merci beaucoup!
Jérôme Beauchez me plaît beaucoup.
La sociologie et l’anthropologie sont bien défendues