Est ce que pour un athlète amateur la vo2max est pas quelque part un marqueur d'entrainement / forme ? Car sur du très haut si je me trompe pas la vo2max n'explique quasi plus rien en termes de résultats. Sur marathon on a eu Paula Radcliff qui a stagné / perdu en vo2max et gagné quasi 10min. Bon c'est anecdotique, merci pour la vidéo :)
En fait quand on dit « à très haut niveau Vo2 max n’explique plus la performance » pour moi c’est erroné, ça revient à dire « à VO2 max égale Vo2 max n’explique plus la performance » … bah oui, à très haut niveau tout le monde a une VO2 max de boucher 😅 Donc je pense que VO2 max reste un critère important a moins qu’elle atteigne de base des niveaux stratosphériques, déjà plafond (je ne sais pas pour toi, mais moi j’ai encore de la marge de progression). Pour Paula oui, VO2 max stable à 70, mais amélioration de l’économie de course et de la VMA -> donc VO2 max énorme qui plafonne, et en améliorant les autres paramètres (qu’il faut de toute façon toujours bosser, aucun de mes athlètes ne fait QUE du boulot de VO2 max, parfois même loin de la) tu vois des progrès chez Paula ☺️ pour nous qui, pour 95% des gens (c’est mon opinion) avons une belle marge de progression, il faut considérer ce paramètre, et essayer de l’améliorer pour lui même, et pour les autres bénéfices qui découlent des séances qui le travaillent ☺️
Je ne pensais pas retrouver le vo2max comme facteur de performance en ultra ! Et a priori, si le sv2 n'est pas predicteur, alors seuiller ne sert à rien ? (Sauf peut être sur l'économie de course à la vitesse de SV2...) D'après tes dernières vidéos, je fais beaucoup plus de séances à VMA et quasi jamais de seuil, ca confirmerait...
Oui c'est intéressant ! On retrouve VO2 max partout, il perd simplement en force d'association à mesure que la distance augmente, mais même en perdant en taille d'effet il reste fortement corrélé à la performance 🙂 Pour l'histoire de seuiller, Guillaume Millet sera encore plus tranché que moi dans la partie 3 dédiée à l'ultra, mais tu dois savoir que je ne suis pas un grand fan du travail au seuil, encore moins en ultra. Pour l'économie de course c'est marrant, mais le travail en Z1 et la musculation semble être parmi les meilleures méthodes pour l'améliorer (on en reparle dans la partie 2 ou 3, je ne me souviens plus laquelle exactement). J'espère que tu vois des progrès 🙂
Après la performance au seuil n'est pas corrélé mais ça ne veut pas dire que l'entraînement au SV2 n'a pas son intérêt ? Faisant partie des entraînements permettant d'augmenter sa VO2max, il a j'imagine sa place dans la prépa. Si on regarde les pistards par exemple au 1500m, pareil la VO2max est LE facteur. Mais tu ne retrouveras aucun coach élite qui ne fasse pas faire du seuil, de l'entraînement en fluctuations etc.
@@manuteabauvestit4027 personnellement je ne considère pas que ça soit une zone d’entraînement à laquelle il faut dédier une grosse part de la planification, mais vraiment une part mineur. D’une part c’est trop bas pour voir des changements dans VO2 max (qui arrivent à partir de 90% de FC max) d’autre part la littérature souligne que c’est une zone qui développe très peu d’adaptation contrairement à bien en dessous de SV2 et au dessus de SV2. Sans parler des papiers qui ont montré que le volume a SV2 est corrélé aux blessures. S’il y a effectivement actuellement une mode avec le travail au seuil (du 1500m à l’ultra, ça doit vraiment être la méthode miracle …) je pense que c’est vraiment une mode. Pour moi c’est une zone d’intensité très spécifique à explorer à l’approche des courses et en course de préparation, c’est tout. De nombreux entraîneurs font faire beaucoup de seuil, de nombreux autres n’en font pas faire du tout et leurs athlète excellent, donc tu trouveras tous les exemples sur le terrain. Après si tu as un VO2 max de 90 mon discours sera différent, mais du moment que ta VO2 max n’atteint pas des sommets, des plafonds, avec peu de gains envisageables, je ne mets pas le travail à SV2 au centre de la planification, encore plus avec l’absence de corrélation entre la vitesse à SV2 et la performance identifié dans tous les papiers cités ici 😊
C’est un résultat intéressant ! Je ne suis pas fan du volume pour le volume, je pense plutôt que le volume d’entraînement reflète la condition physique de l’athlète. Dans la vision, un volume d’entraînement reflète un assemblage de séances qualitatives, du coup je ne prends pas ce résultat comme tel, pour moi j’y vois la capacité de l’athlète à bien s’entraîner de manière générale à 1 mois de la course comme prédicteur de la réussite. Le volume pour du volume, je ne suis même pas certain que ça soit tellement impliqué dans la réussite elle même 😅
Petite correction , François est bien arrivé 32 eme a la maxi race mais il accompagnait 2 copains pour leur projet serre poncon qq semaines plus tard. Il n’était donc pas en mode compet
![[PARTIE 2] AUX FRONTIERES ! Progresser en TRAIL COURT - Avec Jean-Benoit MORIN et Guillaume MILLET](http://i.ytimg.com/vi/u-htaEtgqPE/mqdefault.jpg)
![[PARTIE 2] AUX FRONTIERES ! Progresser en TRAIL COURT - Avec Jean-Benoit MORIN et Guillaume MILLET](/img/tr.png)
Super intéressant 😊
Hello ! Si cette vidéo t’a plu, jette un œil à la partie 2 déjà en ligne, tu ne devrais pas être déçu ☺️
Force maximale des membres inférieurs 😭
Merci pour cette video, hâte d écouter JB Morin sur le sujet 🙂
Tu crois que JB et moi on s’est ligué contre toi ? ^^
Merci pour ces vidéos toujours très intéressantes ;)
Merci beaucoup ! J’espère que les parties 2 et 3 te plairont 🙏🏻
Est ce que pour un athlète amateur la vo2max est pas quelque part un marqueur d'entrainement / forme ? Car sur du très haut si je me trompe pas la vo2max n'explique quasi plus rien en termes de résultats. Sur marathon on a eu Paula Radcliff qui a stagné / perdu en vo2max et gagné quasi 10min. Bon c'est anecdotique, merci pour la vidéo :)
En fait quand on dit « à très haut niveau Vo2 max n’explique plus la performance » pour moi c’est erroné, ça revient à dire « à VO2 max égale Vo2 max n’explique plus la performance » … bah oui, à très haut niveau tout le monde a une VO2 max de boucher 😅 Donc je pense que VO2 max reste un critère important a moins qu’elle atteigne de base des niveaux stratosphériques, déjà plafond (je ne sais pas pour toi, mais moi j’ai encore de la marge de progression). Pour Paula oui, VO2 max stable à 70, mais amélioration de l’économie de course et de la VMA -> donc VO2 max énorme qui plafonne, et en améliorant les autres paramètres (qu’il faut de toute façon toujours bosser, aucun de mes athlètes ne fait QUE du boulot de VO2 max, parfois même loin de la) tu vois des progrès chez Paula ☺️ pour nous qui, pour 95% des gens (c’est mon opinion) avons une belle marge de progression, il faut considérer ce paramètre, et essayer de l’améliorer pour lui même, et pour les autres bénéfices qui découlent des séances qui le travaillent ☺️
Je ne pensais pas retrouver le vo2max comme facteur de performance en ultra !
Et a priori, si le sv2 n'est pas predicteur, alors seuiller ne sert à rien ? (Sauf peut être sur l'économie de course à la vitesse de SV2...)
D'après tes dernières vidéos, je fais beaucoup plus de séances à VMA et quasi jamais de seuil, ca confirmerait...
Oui c'est intéressant ! On retrouve VO2 max partout, il perd simplement en force d'association à mesure que la distance augmente, mais même en perdant en taille d'effet il reste fortement corrélé à la performance 🙂
Pour l'histoire de seuiller, Guillaume Millet sera encore plus tranché que moi dans la partie 3 dédiée à l'ultra, mais tu dois savoir que je ne suis pas un grand fan du travail au seuil, encore moins en ultra. Pour l'économie de course c'est marrant, mais le travail en Z1 et la musculation semble être parmi les meilleures méthodes pour l'améliorer (on en reparle dans la partie 2 ou 3, je ne me souviens plus laquelle exactement). J'espère que tu vois des progrès 🙂
Après la performance au seuil n'est pas corrélé mais ça ne veut pas dire que l'entraînement au SV2 n'a pas son intérêt ? Faisant partie des entraînements permettant d'augmenter sa VO2max, il a j'imagine sa place dans la prépa. Si on regarde les pistards par exemple au 1500m, pareil la VO2max est LE facteur. Mais tu ne retrouveras aucun coach élite qui ne fasse pas faire du seuil, de l'entraînement en fluctuations etc.
@@manuteabauvestit4027 personnellement je ne considère pas que ça soit une zone d’entraînement à laquelle il faut dédier une grosse part de la planification, mais vraiment une part mineur. D’une part c’est trop bas pour voir des changements dans VO2 max (qui arrivent à partir de 90% de FC max) d’autre part la littérature souligne que c’est une zone qui développe très peu d’adaptation contrairement à bien en dessous de SV2 et au dessus de SV2. Sans parler des papiers qui ont montré que le volume a SV2 est corrélé aux blessures. S’il y a effectivement actuellement une mode avec le travail au seuil (du 1500m à l’ultra, ça doit vraiment être la méthode miracle …) je pense que c’est vraiment une mode. Pour moi c’est une zone d’intensité très spécifique à explorer à l’approche des courses et en course de préparation, c’est tout. De nombreux entraîneurs font faire beaucoup de seuil, de nombreux autres n’en font pas faire du tout et leurs athlète excellent, donc tu trouveras tous les exemples sur le terrain. Après si tu as un VO2 max de 90 mon discours sera différent, mais du moment que ta VO2 max n’atteint pas des sommets, des plafonds, avec peu de gains envisageables, je ne mets pas le travail à SV2 au centre de la planification, encore plus avec l’absence de corrélation entre la vitesse à SV2 et la performance identifié dans tous les papiers cités ici 😊
Pour le volume le mois précédent, la messe est quasiment dite sur du long non ?:p
C’est un résultat intéressant ! Je ne suis pas fan du volume pour le volume, je pense plutôt que le volume d’entraînement reflète la condition physique de l’athlète. Dans la vision, un volume d’entraînement reflète un assemblage de séances qualitatives, du coup je ne prends pas ce résultat comme tel, pour moi j’y vois la capacité de l’athlète à bien s’entraîner de manière générale à 1 mois de la course comme prédicteur de la réussite. Le volume pour du volume, je ne suis même pas certain que ça soit tellement impliqué dans la réussite elle même 😅
@@courir-mieux Je vois, de toute façon si l'entrainement est au moins à moitié intelligent, tout est assez interconnecté ^^
Petite correction , François est bien arrivé 32 eme a la maxi race mais il accompagnait 2 copains pour leur projet serre poncon qq semaines plus tard. Il n’était donc pas en mode compet
@@Gravity9Nico merci pour l’info, je ne l’avais pas ! 🙏🏻