Métaphore parfaitement adéquate! Sega a voulu remporter tous les sprints, renforcé d'avoir gagné une épreuve reine au début des années 90. Seulement voilà il s'agissait bien d'une course de fond et leur succès avait été porté (et dopé?) par des taux de change trop avantageux.
Bonjour, bien vues le côté story telling des américains, ils sont capable de réécrire l'histoire, c'est culturelle chez eux. Ainsi ont comprends mieux les malentendu sur l'histoire de sega. Les américains ont compris que peu importe les faits, seuls comptes l influence à travers la communication (l'exemple dholiwood).
Le story telling est souvent plus important que les faits eux mêmes ! C'est un "art" qui est à l'avantage de ceux qui sont au centre de l'histoire, les autres c'est moins évident.
@MaîtreSegaOfficiel l'évidence à laquelle la plupart sont aveugle. Sinon ont en serait pas là où nous en sommes. La philosophie est opposition du sophisme, c'est le sophisme qui fait l'histoire.
Celà est tout de même plus nuancé dans les faits, quid du chipset présenté à Kalinske par Silicon Graphics et refusé par les Japonais par exemple ? A partir de l'ère Saturn, Sega Japon lui a imposé sa vision, il n'avait plus aucune marge de manœuvre, ce qui s'est joué dans un premier temps avec le lancement précipité de la Saturn aux USA plusieurs mois avant l'annonce initiale... Kalinske n'a pas eu le choix, et celà à fait beaucoup de mal à la marque. Sony à profité de cet instant pour faire sa place
Je crois que ce qu'il faut comprendre (et résumer) à travers mes livres et mes vidéos c'est que peu importe ce que Sega proposait, ou pas, en Console, peu importe la qualité de la machine, de son avance techno, de ces jeux, Sega perdait systématiquement de l'argent (en dehors d'un très court laps de temps ou le Yen était historiquement bas) et le bateau prenait l'eau dès l'explosion des ventes Mega Drive /genesis en 93. Donc il n'y a aucun débat sur la stratégie à tenir car bonnes ou mauvaises, Sega perdait de l'argent sur chaque unité et en perdait donc de plus en plus "avec le succès" (Sega mécène du JV en fait de mi 93 à 2001) La seule stratégie non suicidaire était d'abandonner le hardware aux groupes plus gros et plus capables de se prendre des centaines de millions de pertes. ça amuse bcp de monde de réécrire l'histoire: ça c'est bien, ça c'est pas bien mais la vérité est claire, nette, indiscutable et elle est financière: Sega sait fabriquer des consoles mais ne sait pas les rentabiliser. C'est factuel, tout est chiffré et détaillé dans les comptes certifiés. Qui sont effrayants de 92 (le sommet de rentabilité) à 2001 (l'année la pire) et faciles à analyser par une glissade continue sensible. J'aurai préféré que Sega gagne de l'argent en fabriquant des consoles mais c'était une chimère.
@MaîtreSegaOfficiel oui, c'est très intéressant de l'apprendre, surtout concernant la Game Gear, bravo d'ailleurs pour l'épisode précédent, on comprend qu'abandonner le hardware était sans doute le meilleur choix. Mais simplement, certains faits en dehors de la réalité financière qui à conduit à la fin de SEGA en tant que constructeur peuvent expliquer pourquoi tant d'animosité et de frustration ont pu s'emparer de toute une génération... c'est aussi une histoire humaine, unique en son genre
@@excessofficialTV Absolument ! Je crois qu'au final Sega c'est aussi une Histoire de Frustration à tous les niveaux! Des consoles performantes, des jeux de grandes qualités, mais la concurrence est, était (reste) trop forte! L'épisode Mega Drive/Genesis est un mirage finalement car bénéficiant d'une conjoncture très (trop) favorable (Yen très bas et donc exportation des consoles et jeux très faciles) Le ticket d'entrée (fabriquer et distribuer des consoles) est beaucoup trop élevé. Nintendo avait pris bcp d'avance avec la NES puis "cash machine XXL" avec la Game Boy ce qui lui a permis de bénéficier d'un incroyable trésor de Guerre (il faut additionner les bénéfices de Mario Team d'année en année! Il y a eu quelques trous d'air mais jamais très longtemps) et de mettre la pression sur Sega jusqu'à l'étouffer lentement mais surement. Je crois que pour bcp et même encore maintenant, on ne comprend pas, pas trop, comment Sega a pu autant briller avec la MD/Genesis et autant se perdre avec la Saturn et la Dreamcast engendrant une incompréhension et une frustration chez les salariés et bien sur chez les Sega Fans. Le succès Genesis vs Snes était donc un mirage, un leurre auquel tout le monde s'accrochera pour un réédition avec nouvelle génération sans savoir de quoi il retournait réellement.
@@excessofficialTV C'est embarrassant, pour un ex salarié de Sega, de le reconnaitre mais oui. Un peu ? Beaucoup ? La Chance, concours de circonstances favorables, a joué. Mais à ce niveau de concurrence il en faut toujours un peu. Sauf à s'appeler Nintendo peut être, leur chance à un nom: Miyamoto.
A vouloir trop courir, on se pète la gueule. Nintendo font un marathon, plus posé, plus réfléchi.
Métaphore parfaitement adéquate! Sega a voulu remporter tous les sprints, renforcé d'avoir gagné une épreuve reine au début des années 90. Seulement voilà il s'agissait bien d'une course de fond et leur succès avait été porté (et dopé?) par des taux de change trop avantageux.
Bonjour, bien vues le côté story telling des américains, ils sont capable de réécrire l'histoire, c'est culturelle chez eux. Ainsi ont comprends mieux les malentendu sur l'histoire de sega. Les américains ont compris que peu importe les faits, seuls comptes l influence à travers la communication (l'exemple dholiwood).
Le story telling est souvent plus important que les faits eux mêmes ! C'est un "art" qui est à l'avantage de ceux qui sont au centre de l'histoire, les autres c'est moins évident.
@MaîtreSegaOfficiel l'évidence à laquelle la plupart sont aveugle. Sinon ont en serait pas là où nous en sommes. La philosophie est opposition du sophisme, c'est le sophisme qui fait l'histoire.
Celà est tout de même plus nuancé dans les faits, quid du chipset présenté à Kalinske par Silicon Graphics et refusé par les Japonais par exemple ? A partir de l'ère Saturn, Sega Japon lui a imposé sa vision, il n'avait plus aucune marge de manœuvre, ce qui s'est joué dans un premier temps avec le lancement précipité de la Saturn aux USA plusieurs mois avant l'annonce initiale... Kalinske n'a pas eu le choix, et celà à fait beaucoup de mal à la marque. Sony à profité de cet instant pour faire sa place
Je crois que ce qu'il faut comprendre (et résumer) à travers mes livres et mes vidéos c'est que peu importe ce que Sega proposait, ou pas, en Console, peu importe la qualité de la machine, de son avance techno, de ces jeux, Sega perdait systématiquement de l'argent (en dehors d'un très court laps de temps ou le Yen était historiquement bas) et le bateau prenait l'eau dès l'explosion des ventes Mega Drive /genesis en 93. Donc il n'y a aucun débat sur la stratégie à tenir car bonnes ou mauvaises, Sega perdait de l'argent sur chaque unité et en perdait donc de plus en plus "avec le succès" (Sega mécène du JV en fait de mi 93 à 2001) La seule stratégie non suicidaire était d'abandonner le hardware aux groupes plus gros et plus capables de se prendre des centaines de millions de pertes. ça amuse bcp de monde de réécrire l'histoire: ça c'est bien, ça c'est pas bien mais la vérité est claire, nette, indiscutable et elle est financière: Sega sait fabriquer des consoles mais ne sait pas les rentabiliser. C'est factuel, tout est chiffré et détaillé dans les comptes certifiés. Qui sont effrayants de 92 (le sommet de rentabilité) à 2001 (l'année la pire) et faciles à analyser par une glissade continue sensible. J'aurai préféré que Sega gagne de l'argent en fabriquant des consoles mais c'était une chimère.
@MaîtreSegaOfficiel oui, c'est très intéressant de l'apprendre, surtout concernant la Game Gear, bravo d'ailleurs pour l'épisode précédent, on comprend qu'abandonner le hardware était sans doute le meilleur choix. Mais simplement, certains faits en dehors de la réalité financière qui à conduit à la fin de SEGA en tant que constructeur peuvent expliquer pourquoi tant d'animosité et de frustration ont pu s'emparer de toute une génération... c'est aussi une histoire humaine, unique en son genre
@@excessofficialTV Absolument ! Je crois qu'au final Sega c'est aussi une Histoire de Frustration à tous les niveaux! Des consoles performantes, des jeux de grandes qualités, mais la concurrence est, était (reste) trop forte! L'épisode Mega Drive/Genesis est un mirage finalement car bénéficiant d'une conjoncture très (trop) favorable (Yen très bas et donc exportation des consoles et jeux très faciles)
Le ticket d'entrée (fabriquer et distribuer des consoles) est beaucoup trop élevé. Nintendo avait pris bcp d'avance avec la NES puis "cash machine XXL" avec la Game Boy ce qui lui a permis de bénéficier d'un incroyable trésor de Guerre (il faut additionner les bénéfices de Mario Team d'année en année! Il y a eu quelques trous d'air mais jamais très longtemps) et de mettre la pression sur Sega jusqu'à l'étouffer lentement mais surement. Je crois que pour bcp et même encore maintenant, on ne comprend pas, pas trop, comment Sega a pu autant briller avec la MD/Genesis et autant se perdre avec la Saturn et la Dreamcast engendrant une incompréhension et une frustration chez les salariés et bien sur chez les Sega Fans.
Le succès Genesis vs Snes était donc un mirage, un leurre auquel tout le monde s'accrochera pour un réédition avec nouvelle génération sans savoir de quoi il retournait réellement.
@@MaîtreSegaOfficiel Trip Hawkins avait raison, SEGA à eu de la chance avec la Megadrive 😉
@@excessofficialTV C'est embarrassant, pour un ex salarié de Sega, de le reconnaitre mais oui. Un peu ? Beaucoup ? La Chance, concours de circonstances favorables, a joué. Mais à ce niveau de concurrence il en faut toujours un peu. Sauf à s'appeler Nintendo peut être, leur chance à un nom: Miyamoto.