Je pratique la CNV depuis quelques années. Cette émission met le doigt sur tous mes questionnements sur comment on la pratique en France et ma dissonance avec sa communauté. Merci pour cet éclairage.
ปีที่แล้ว
Heureuse que cette série nourrisse votre réflexion, et bienvenue à vous Madalena !
Merci vraiment. J'ai découvert il y a peu méta de choc et je suis moi-même une rescapée du new age. J'ai passé un module de formation en CNV et fait partie d"un groupe de pratique. Et j'y ai cru jusqu'à la douloureuse expérience de ma résidence de deux ans au hameau des Buis. Je me suis alors rendue compte que cet outil pouvait devenir dangereux. Vos contenus me font du bien et je me sens moins seule dans mon parcours et mon ressenti face à toutes les manipulations de prétendus thérapeutes qui se servent de la recherche désespérée de nombre d'entre nous de solutions à leur mal-être et traumatismes.
ปีที่แล้ว
Heureuse que mon travail vous soit utile. Merci pour ce partage.
Bonjour ! Je m'aprète a vivre une expérience liée au hameau des buis et votre témoignage m'intéresse/ me préocuppe. Serait-il possible d'échanger par mail ?
À chaque fois ca part sur l'amour et la bienveillance avec des changements d'attitude et une reflexion qui peuvent avoir un intérêt dans certains cas et ca delire vite dans tout les sens. J'ai bien aimé cette phrase que j'ai entendu l'autre fois 'je veux bien ouvrir mon esprit mais pas au point que mon cerveau tombe par terre.' Bon pour la cnv faut pas avoir de troubles de l' attention et de la concentration c'est tres tres long comme mode de communication au secour. Au bout de 30 secondes pour un trruc de tout les jours ca demande tellement d'energie pour pas grand chose qu'on dit 'oui' à tout pour sortir de cet enfer, l'embrouille.
Merci Elizabeth de rappeler que sans aller jusqu'à un potentiel handicap, les gens sont tous différents dans leur maitrise de la langue (la leur ou non). Je travaille dans un lycée catalogué "banlieue" et la majorité de mes collègues de l'entretien est composé de femmes non blanches (symptome socio déjà fort), et pour certaines non françaises. J'ai vraiment l'impression d'être le seul à rappeler la barrière de la langue quand il y a un quiproquo ou une tension entre elles vis à vis des supérieurs... et pire, à devoir rappeler ça aux gestionnaires et autres hiérarchies. Et quand c'est enfin entendu, je dois ensuite rappeler qu'il y a différentes difficultés de langue : Quand il y a des tensions entre une érythréenne qui maitrise mal le français (mais se débrouille) et une mexicaine qui maitrise mal le français (mais se débrouille), les personnes ont vite fait de penser qu'elles ont un niveau et des écueils égaux et que donc ces personnes se comprennent parfaitement... C'est occidentalocentriste, et un brin raciste, classiste, et une violence de classe assez élevée. (surtout quand la direction tient systématiquement un discours qui confine au développement personnel, "prendre sur soi" et... finalement fermer sa gueule pour la "bonne entente" de tous)
@@--Za Aucune inconnue là-dedans, le maitre mot c'est "pas de vagues" et "faire un max d'économies" au détriment de la qualité de vie au boulot pour le personnel (de plus en plus remplacé par des boite privées sous contrats de marchés), et au détriment des conditions d'accueil des élèves. C'est facile de dire qu'un service public fonctionne mal quand on érode les subventions et qu'on refile la gestion de l'infra a des entreprises privées incompétentes. Les jours passés dans chauffage, sans eau chaude dans l'internat, ou sans chiottes dans certains bâtiments s'accumulent déjà pas mal depuis septembre... ça fonctionne super bien le privé ! Alors que le personnel région compétent pour y répondre est présent et déjà payé... mais plus le droit d'y toucher, les marchés sont maintenant gérés par Engie, Ineo, Eiffage, La Spie...
@@V3nom7 je me suis mal exprimée, je voulais dire que les questions linguistiques notamment (mais aussi, dans une moindre mesure, les questions de handicap) me semblent encore assez mal connues dans l'éducation nationale, et sans doute dans la formation des enseignants - je comprends ceci dit que ce ne soit pas une priorité dans un cursus qui est de plus en plus restreint pour un métier qui rassemble de plus en plus d'exigences. Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec vous. Malheureusement.
Merci pour cette nouvelle vidéo !😍 je suis entrain d écouter ! Je suis handicapé et à cause du temps passé a l hôpital ainsi que du rejet et de l isolement, j ai eu beaucoup de retard par rapport à la communication et le savoir vivre avec les autres. On ne m a pas permis d etre une personne intelligente et ouverte. Mais aujourd’hui à 27 ans, j ai pu rattraper le temps perdu !
Merci mille fois pour ce travail ciselé. Je comprends mieux vos réticences Élisabeth. J'attends le dernier épisode avec impatience et j'espère que vous ferez une série sur la méditation de pleine conscience.
ปีที่แล้ว +8
J'ai bien prévu d'y consacrer une émission prochainement :-)
Ce quatrième épisode répond parfaitement au commentaire que j,ai laissé sur le premier. Votre bagarre d'ailleurs l'illustre très bien : face à votre reproche il tente plusieurs stratégies cnv que vous contrecarrez immédiatement. Finalement le conflit se résout simplement par ce qu'il est sincère et à l'écoute, mais aussi parce que votre démarche est de trouver une solution et non simplement de l'atomiser sous prétexte que vous êtes énervée. Bref, on en revient à un mode de relations classique entre personnes intelligentes et de bonne volonté. Dans la même situation avec un interlocuteur qui me répondrait sur ce mode cnv, je monterais également dans les tours car du point de vue de la personne autiste que je suis, je sentirais immédiatement la stratégie de manipulation car finalement ce n'est que ça. C'est fou quand même d'entendre votre interlocuteur repartir dans ce langage formaté sans qu'apparemment il ne s'en rende compte puisque en même temps il le dénonce.
Bonjour et merci de votre commentaire, chouette de lire que vous sentez immédiatement les stratégies de manipulation, cela vous offre une protection. Merci également de votre premier commentaire en lien avec la sensibilité des chevaux, c'était très intéressant. Lorsque vous évoquez le fait que : "votre interlocuteur repart dans ce langage formaté", il s'agissait d'être pédagogique et d'illustrer des dérives possibles, il s'agit donc d'un "jeu" destiné à rendre compte de ce type de communication. En espérant vous avoir éclairé sur ce point, cordialement.
@@olivier3612 Ah, ah ! Seriez-vous Olivier l'Anonyme ? Désolé, je n'ai pas été tendre dans mon premier commentaire. J'ai en fait vraiment apprécié votre positionnement à tout point de vue et vous m'avez bien fait rire, ce qui ne gâche rien ! :)
Pour moi la CNV c'est l'art de noyer le poisson. Tu arrives avec un problème précis et tu demandes une solution et c'est pour toi l'évidence même que ce n'est pas à toi de la mettre en place. Avec des questions mielleuses et ampoulées, on va alors essayer de te faire comprendre et admettre que: 1. Tu as un besoin, mais tu l'exprimes mal, parce qu'il n'y a pas de problème mais des solutions, cherchons la ensemble, sauf que ton besoin, c'est juste que l'autre se bouge et résolve lui-même son problème qui te gène au lieu d'essayer de te manipuler. 2. Il n'est pas nécessaire de faire une critique ou des jugements, qu'il y a juste à dire tes sentiments et il ne faut rejeter la faute sur l'autre, même si clairement, l'autre est fautif. 3. En fait, c'est ton problème, pas celui de l'organisation merdique qui s'est imposé à toi et que si ça ne te va pas c'est toi le problème. Pour reprendre l'exemple du mec qui ne range rien dans le lave-vaisselle, au bout d'une longue discussion avec un jeu de questions réponses mielleuse, il va dire un truc du genre "alors ton besoin si je comprends bien, c'est que je fasse attention à toi, que je vois que tu fais des efforts pour ranger, mais je ne vais rien faire de plus maintenant que tu as compris que ce n'est pas mon problème si ça t'énerve que la vaisselle reste sur la table, si ça te gène tu peux continuer à la ranger, tu es libre de le faire. Je te remercie d'avoir exprimer tes besoins et tes sentiments." Bref, la CNV c'est bien quand deux personnes ou groupes sont à égalité, dans la réalité il n'y a que rarement d'égalité stricte, on communique souvent entre supérieur et subordonné, entre adulte et enfant... etc... et souvent entre personnes qui ont plus de qualifications pour communiquer de d'autres. Et alors il y a déséquilibre et il peut y avoir manipulation. C'est comme le manager qui dit des inepties dans un discours en commençant ces phrases telles que "on est tous d'accord pour dire que..." ou "c'est évident pour tout le monde que" et encore " je ne n'ai pas besoin de vous rappeler que... car vous le savez bien" , "c'est du bon sens de voir que..." Ce genre de bêtises, ça me sort par les oreilles, mais c'est un exemple pour comprendre que non, on n'est pas égaux dans la communication.
@Gina Bean OK on est d'accord. Cependant la vie ce n'est pas que le rapport de force, et heureusement. Mais il y a des rapports de force dans de nombreux domaines, à commencer par le travail. Mardi je vais construire un rapport de force dans la rue contre un gouvernement, par exemple. Je n'ai pas envie de discuter avec de la CNV avec un gouvernement qui par exemple me traite d'éco-terroriste, je veux juste lui mettre la tête dans son fumier et le composter.
@@Emahdiboy La CNV est une méthode interpersonnelle. Elle n'aide pas à militer ou faire voter des lois ;) Pour votre exemple, je comprends votre façon de penser, mais vous ne semblez envisager les interactions que dans des rapports de force, mais si vous les voyez sous des rapports contractuels, vous verrez les choses différemment, je pense. Par exemple, l'entreprise, et donc, votre supérieur, a tout intérêt à ce que vous soyez productive, et donc à vous garantir de bonnes conditions de travail, et éviter que vous soyez démotivée. Licencier quelqu'un, puis écrire une annonce, puis payer une boîte de recrutement, puis former la nouvelle personne pendant des mois, prendre le risque qu'elle se barre avant la fin de la période d'essai... C'est trop coûteux pour ne pas essayer de résoudre les problèmes des employés... A condition de les comprendre, et qu'ils comprennent ses contraintes en retour. Et c'est là que la CNV entre en jeu.
@@TheDarksharcoux Un rapport contractuel est un rapport de force, c'est même pour ça qu'un contrat existe. Dans les relations interpersonnels sans rapport de force il n'y a pas besoin d'un contrat, juste du respect mutuel. Personne ne fait signer un contrat à ses amis, à ses parents, à ses enfants, à ses amants. Par contre on en signe un pour réparer sa toiture ou pour travailler, c'est un contrat de travail. "Par exemple, l'entreprise, et donc, votre supérieur, a tout intérêt à ce que vous soyez productive, et donc à vous garantir de bonnes conditions de travail, et éviter que vous soyez démotivée. " C'est beau les bisounours, dans le monde du travail ça ne se passe pas réellement comme ça, demandez aux travailleurs de Mac Do, de Deliveroo, d'Amazon ce qu'ils pensent de votre jolie vision du travail. Plein de gens exercent un travail pour payer des factures, se loger et bouffer, ils subissent des conditions de travail merdiques, et s'il n'y avait pas de rapports de force alors il n'y aurait pas besoin de syndicat pour les améliorer. La CNV est juste un instrument managérial de plus et vous venez de le prouver.
@@Emahdiboy Le contrat définit un accord mutuel. La loi prévoit même qu'un contrat doit forcément être équilibré pour être valable. Quelle définition vous donnez à "rapport de force" ? Concernant les entreprises que vous citez, ce que vous dites signifie que, selon vous, ces entreprises préfèrent perdre de l'argent pour le seul plaisir de pourrir leurs salariés. Ca me semble peu probable, mais peut-être avec un manager sadique ou particulièrement incompétent... Mais si quelqu'un a décidé consciemment de vous pourrir la vie, la CNV ne permettra pas de faire changer cette personne (ni la violence ou l'agressivité verbale). Par contre, la CNV permettra de mettre en évidence que votre manager cherche objectivement à vous pourrir la vie et pas à faire son travail. Ca permettra, soit, de démontrer ça à son supérieur pour le faire virer, soit à décider de changer de boulot au plus vite.
Simplement merci à toi Elisabeth, et à tous tes interlocuteurs de manière générale. Je manque d'originalité, parfois par peur de dire des âneries lorsque je découvre des choses et que j'apprends par la même occasion, comme c'est le cas avec la CNV (dont je ne connaissais que l'acronyme et rien de plus); alors je laisse un commentaire pour le référencement du podcast. C'est un minimum pour tous les bienfaits sur nos propres réflexions, et sur nos modes de penser, que tu nous offres grâce à ton podcast. Pour toutes les conneries qui circulent via le numérique globalement, et qui produit des dégâts environnementaux et climatiques non négligeables, à tout prendre j'aimerais personnellement entendre plus de podcasts de qualité tel que le tien, plutôt que des chats qui volent en déféquant des arcs-en-ciel, ou autres vidéos de gourous et vendeurs d'air chaud sculpté à la truelle. Cela dit, cela n'engage que moi.
Bon ça va, la prise de tête entre vous a été légère. 😅 En tout cas ça m apporté un autre point de vue sur pourquoi autrui ne fait pas ce qu on lui demande : l oubli, tout simplement. Et cela m a semblé important qu il soit précisé que nous ne sommes pas tous doués pour la communication, le langage verbal. Dans le feu de l action, on ne pense pas à cela. Aussi, ce qui est dit sur la colère. Il m a fallu du temps après ma déconversion du new age de m autoriser à être en colère sans culpabilité. On nous met tellement dans la tête que " c est mal, pas bien " pour le dire vite fait. Merci à vous deux. 😊
L'exemple "d'avoir chacun sa propre perception du monde" qui devient incritiquable et qui mène à ne plus vivre dans le même monde me rappelle beaucoup le roman Le monde inverti, de Christopher Priest.
Encore un épisode très intéressant. La mise en situation était très parlante. On voit assez bien comment Olivier opère un retournement de situation, j'ai presque trouvé qu'il se victimisait et cherchait à atténuer sa "faute" même si au final, il conçoit à faire un effort. Je ne connaissais cette technique de communication que de nom, je la regarderais désormais avec un oeil neuf et un peu de méfiance. Vivement le dernier épisode.
Je trouve au contraire que dans l'exemple, Olivier aurait gagné à mieux affirmer ses positions et sa vision des choses. Là il prend sur lui la posture du coupable et laisse Elisabeth lui balancer tout son chacal sans réagir. Peu de chances qu'en situation réelle, cet échange donne lieu à une amélioration de la situation du point de vue de chacune des personnes en question... Personnellement je m'intéresse à la CNV depuis quelques temps, et non seulement je ne me laisserais pas parler comme ça (une fois éventuellement si la personne est à bout mais pas au quotidien) mais en plus c'est typiquement ce genre de conflits ménagers à base d'accusations qui pourraient me pousser à terme à rompre je crois bien... Là j'entends un sous-entendu de mauvaise volonté, comme s'il était question de laisser les choses en désordre par "flemme" ou volonté d'exploiter l'autre. Ca peut être terrible si la personne a déjà l'impression de faire son maximum et qu'elle a de réelles difficultés à répondre aux attentes de son/sa partenaire (ou même, imaginons, si la personne a d'autres attentes et d'autres critères personnels que son/sa partenaire). Si on va creuser plus, je crois bien que l'on verra souvent un doute concernant le fait que la personne nous aime vraiment, du genre : "si tu m'aimais vraiment tu ferais l'effort de mettre les choses en ordre, là tu ne fais que profiter de moi et tu te moques de mon bien être". Le truc c'est qu'être en relation avec quelqu'un qui a ce genre d'angoisses et de jugements (relevant souvent de la projection en plus) sur le long terme ça peut être terrible. Encore une fois difficile de tirer des généralités sur une occurrence. Et je peux donner l'impression d'être difficile sur ces questions. Mais ce genre d'interactions font typiquement partie de mes red flags. Et la plupart des personnes avec qui je me sens bien n'ont PAS BESOIN de me parler comme ça, même quand je passe plusieurs jours voir semaines avec. Le simple fait que ce soit le genre d'exemple qui vienne naturellement à Elisabeth, et que dans l'exercice, il n'y a à aucun moment la moindre forme de retour sur elle-même, me fait penser que c'est le genre de personnes avec qui je risquerais de ne pas apprécier passer du temps dans la vie réelle.
@@Milolaidus Complètement d'accord avec ça, et si tu écoutes attentivement l'épisode, tu verras plusieurs autres red flag dans les discours prononcés. Entre les minutes 30 et 43 en particulier. Sinon, personnellement, contrairement à ce qu'en a pensé @cynthia je trouve que l'exemple montre bien comment la CNV permet de résister à une communication très agressive. Mais, comme tu dis, si Elizabeth s'était montrée plus ouverte au dialogue dans l'exemple, on aurait pu voir comment la CNV permet de prendre en compte les besoins de chacun pour arriver à une solution qui n'est peut-être pas la solution envisagée à la base. Exemple : "En fait, j'ai mal au dos en ce moment, donc je peux pas mettre les assiettes au lave vaisselle, mais je peux faire la grosse vaisselle et toi, tu débarrasses".
@@Milolaidus c'est mignon, mais parfois la situation que vous critiquez est exactement ce qui est décrit. Par exemple, le cliché de l'homme qui fait ⅔ de tâches ménagères de moins que la femme et qui croit qu'il en est à son maximum, alors que la femme fait tout le reste même si elle a aussi atteint son maximum, il y a un moment il ne faut pas s'étonner que le chacal ressorte si la girafe est tranquille sur le canapé en attendant de sortir son super argument "moi je pratique la CNV, toi pas". La communication, c'est une chose. Les actes, c'en est une autre. L'intention, avoir l'impression qu'on fait le maximum tout en laissant à l'autre faire le gros du travail, c'en est une autre. Prendre en compte ses besoins (je suis à mon maximum) sans prendre en compte les besoins de l'autre (peut-être que l'autre a dépassé son maximum depuis longtemps et que c'est justement pour ça qu'il pique une crise, oh le vilain) c'en est encore une autre. Dans votre commentaire, il y a un gros jugement et c'est ce qui me dérange dans la CNV, c'est qu'elle repose sur un jugement de la "communication de crise" et peut se baser sur l'absence d'observation correcte d'une situation. Dans l'exemple évoqué ici, ce serait une femme qui a répété de nombreuses fois de ranger la vaisselle et l'homme ne l'aurait pas fait. Au-delà de sa communication, peut-on prétendre une seule fois que la répartition des tâches est juste? Si la CNV aboutit à maintenir une situation injuste (et le podcast aborde ce sujet via le racisme et le féminisme), est-ce un bon outil?
@@evefleurs2947 vous réagissez très posément, j'avoue que sur ce type de sujet, si on s'adressait à moi comme les deux adeptes de la cnv ci-dessus le ferai, je sortirai de mes gonds. Olivier a été très soft et correct par rapport à ces adeptes. Autant dire que ces deux personnes renforcent l'impression négative de la cnv qu'on peut avoir. On sent la capacité à manipuler la femme pour lui faire comprendre que sa demande n'est pas légitime
Ce "shocking" peut paraître moins "choquant" que d'autres, sans bouleversements pour qui a l'habitude d'écouter MdC, et pourtant il soulève une foule de questions super importantes au quotidien - le genre de questions qui restaient informulées et qu'il est éclairant de se poser ! ... une vraie dose de développement personnel 🤣🤣 Bref : merci !
@ Ah mais je viens de comprendre que vous faisiez référence à "développement personnel" !! donc : juste comme une blague bien sûr... Je voulais par signifier qu'on sortait grandi.e de ces questionnements, mais mince, "développement personnel" est déjà pris et signifie tout autre chose à l'heure actuelle.....
Merci cette personne est passionnante à ecouter . Il me semble qu'il y a certaines idees communes avec le bouddhisme. Certains arguments sont tout à fait similaires à ceux que l'on a reproché aux victimes d'abus par des enseignants bouddhistes : bienveillance fondamentale, perception erronée, relativité de la réalité, resultats des actes passés ( karma) .... souffrance engendrée par soi meme donc nous serions responsables puisque nous la produisons. Donc si une voiture me roule sur le pied c'est de ma faute si j'ai mal au pied 🙃. Il y a une autre idee de la sorte qui m'a toujours paru eronnée c'est celle consistant à dire de ne pas tenir compte de ceux que pensent les autres, sauf qu'a ne pas le faire on se met en danger, on peut ainsi etre harceler et perdre son emploi, on a vu des genocides et des guerres, on ne peut pas faire comme si la facon de penser des autres n'avaient pas d'incidences réelles sur nous, il faut en tenir compte. Je vous trouve assez soft sur la frequence de la mallveillance des humains, il est clair qu'on ne peut la mesurer avec un appareil, mais l'histoire de l'humanité me semble montrer à quel point elle est présente : suffit de voir l'esclavage du peuple africain et toutes ces terribles histoires de ceux qui payent des passeurs pour fuir leur pays ....
"C'est ma réalité et toutes les réalités se valent, et ben non. [...] il y a un enjeu à ca, encore plus dramatique, ca fait peter la société car il n'y a plus de commun possible" Purée... MERCI. je me suis retrouvé, par hasard, dans un séminaire de développement personnel il y a quelques mois. cette position de "toute opinion est acceptable" me laisse encore aujourd'hui choqué. et ca, pour 3 raisons: - déjà, c'est légalement faux. dans la loi (les règles qui régissent notre vivre ensemble) toute opinion n'est pas acceptable, certaines sont des délits - c'est souvent une position profondément antisciences, puisque la science vise précisément la description de notre réalité matérielle commune. si c'est chacun la sienne, la science n'existe tout simplement pas - une position aussi radicale, qui implique que tout est acceptable implique que n'importe quoi est acceptable. c'est une position qui est souvent défendue par des gens qui sont bienveillants mais extrêmement naïfs vis-à-vis de ce que ca implique. et, quand on compare les mouvement pacifique, notamment hippie, pacifiste altermondialiste ou autre, à l'histoire du 20eme siècle en Allemagne, Italie ou Russie, on se rend vite compte qu'au grand jeu du n'importe quoi, ce n'est pas la bienveillance qui l'emporte. je suis vraiment resté choqué par le séminaire que j'ai suivi, je suis content de trouver en votre interlocuteur, quelqu'un qui partage cette impression "de l'intérieur" :) PS: super émision, comme toujours
ปีที่แล้ว +1
Dans les croyances New Age, l'hyper-relativisme se justifie par le fait qu'en tant qu'humains nous n'avons pas accès à la Vérité ultime, dans laquelle est inclus tout ce que nous pensons et vivons à notre petite échelle. Donc, au niveau de l'Essence, tout est vrai ! Facile :-)
ปีที่แล้ว
Let's wait and see, Gina. J'ai bien pris en compte vos questions et elles seront abordées dans la prochaine série !
@ginabean9434je ne suis pas un expert sur les questions de genre, mais de ce que j'en sais, je ne vois pas ou serait le problème. L'identité est une construction assez personnelle, pas une réalité commune mais quelques chose qui est fondalement propre a chacun. Revendiquer son identité c'est affirmer qui l'on est, peut-être changer la vision que les autres ont de.vous, mais pas remettre en question la réalité de notre monde physique commun. Je ne vois pas de commune mesure entre une femme qui voudrait s'affirmer homme parce que c'est ce qu'iel ressent au fond de lui et quelqu'un qui affirmerait que les lois de la physique sont caduques. Vous noterez que je n'aborde pas la question du sexe, qui est différent de du genre, car je voudrais éviter de dire des bêtises
@ginabean9434 l'identité d'une personne n'est pas un commun, c'est quelques chose qui lui appartient. Ceci est ma dernière réponse, don't feed the troll
Haha le coup de la vaisselle 😅. J'ai eut la même hier soir 😌 Bon en vrai c'est pas drôle. 😒 Merci encore de développer et approfondir ces sujets. 👍 Ça me permet de mieux "nous" comprendre et prendre du recul sur toutes ces idées qui ont en partie infusé notre société et fait que l'on est confronté à ce "conditionnement" dans la vie personnelle, associative et professionnelle. Mais du coup, vers qui se tourner pour avoir de l'information fiable et apprendre à communiquer sur des bases scientifiques ?
ปีที่แล้ว +6
Telle est la question ! Elle sera abordée dans le prochain chapitre :-)
en fait à mon avis prétendre tout régler par la communication c'est une illusion. Si qn n'aime pas faire la vaisselle il le fera au minimum. Peu importe la façon dont on le dit. On a tous des activités qu'on aime moins et qu'on laisse de côté, et on n'est pas contre si l'autre s'en charge à notre place, si on reste dans le domaine des tâches ménagères. La question, c'est quand c'est toujours dans le même sens, et que l'autre ne veut pas changer. Il y a un vrai rapport de force sur celui qui pliera le premier. C'est ce qui est notamment souligné dans ce podcast sur le rôle de l'environnement, du contexte. De même si je veux le dernier verre d'eau potable et que l'autre le veut aussi en plein désert, le conflit sera inévitable, quelle que soit ma façon de dire les choses, avec ou sans CNV, parce que les deux besoins entreront en conflit. De ce côté là la stratégie gagnant-gagnant peut être plus efficace, mais dans un cas aussi caricatural que celui-ci où il est question de survie, on comprend bien que les besoins passent bien avant la communication. Ma conclusion est qu'on ne peut pas tout ramener à la communication. Si l'autre comprend l'importance de la relation, il fera l'effort nécessaire pour maintenir la relation. Sinon, il faudra trouver une autre façon de fonctionner. De ce côté j'ai trouvé aussi l'approche paradoxale de l'école Palo Alto assez rafraichissante: pour le cas de la vaisselle par exemple, ce pourrait être de ne faire que sa part de vaisselle et de poser la vaisselle sale de l'autre dans un endroit aléatoire d'un jour sur l'autre. De quoi lui faire péter un câble à lui et non être à l'origine une fois de plus du conflit. Je trouve ça amusant, ça ne veut pas dire que je sais l'appliquer. Mais au moins de temps en temps le cerveau cherche d'autres façons plus récréatives de s'y prendre, et trouvera peut-être de la créativité. Ou au moins se sera amusé à l'idée de la tête que l'autre ferait dans ce cas-là, ce qui en soi peut déjà apporter une bouffée d'oxygène.
Tres, tres juste concernant l'enseignement et la trasmission didactique de savoirs exacts. Énormément de problèmes à ce sujet, tout résultat, toute donnée peut etre remis en cause, et donc plus rien ne fait socle commun ( et par extension société). Ceci promu par les " spécialistes en sciences de l'éducation " ( lesquels utilisent ce dogme douteux du " tout vaut tout" et le savoir doit être horizontal) . Merci pour cette réflexion.
Le polyamour, c'te rigolade ! Je connais une femme qui y a cru. Elle a l'air d'en être revenue. Elle a trouvé qu'elle avait été entourée de gens perchés et manipulateurs. Pourtant, ça n'est pas la dernière !
@@corespond1274 Comme pour toute chose, y compris CNV et PA, y a toujours de la récupération par des gens dont l'intention perverse est la manipulation. Est-ce à dire qu'il faut tout jeter ? Surtout si vous n'y adhérez pas ?
@@corespond1274 Je connais des femmes qui disent la même chose des relations hétéro 🤣🤣🤣 Plus sérieusement, je connais pas assez le sujet, mais je me demande si la relation polyamoureuse est particulièrement sujette à ça, ou si c'est le propre de toute relation sentimentale que de facilement virer à la manipulation/domination
@@TheDarksharcoux J'ai bien peur que ça soit le risque dans toute relation, même amicale. C'est pour ça que j'ai arrêté. Je me contente de superficialité. L'espèce humaine est-elle fondamentalement mauvaise ou la culture dans laquelle on baigne nous amène-t-elle à dévier ? Je n'ai pas encore tranché.
J'aime bcp l'illustration du féminisme ou du racisme. Quant à la bienveillance présupposée, pour le coup, j'ai cette croyance en moi, que je revendique en tant que croyance ne pouvant être prouvée, et que toute ma lecture du monde vient toujours confirmer (biais de confirmation, ça m'arrange de penser ça car sinon je trouverais le monde trop dur, j'en suis consciente, mais ça me va pour ma propre santé mentale). Pour autant, je crois qu'elle est recouverte chez certains d'épaisses couches qui la rendent inaccessibles. Un peu comme le mythe du clochard assis sur un tas de fumier sous lequel sont cachés des lingots d'or. Parfois il faut creuser sacrément pour trouver de la bienveillance. Par contre, en partant de ce présupposé, ça ne remet pas en question ma capacité à toucher l'autre si j'ai échoué à ce qu'il/elle connecte à mes besoins. ça reste sa responsabilité, peut-être celle de la société qui nous insensibilise, mais ce n'est pas mon travail d'aller déterrer la bienveillance de l'autre s'il l'a enterré sous des couches épaisses de fumier. De travailler dessus m'a fait prendre conscience 1) de l'immense culpabilité que peut générer la CNV si on ne l'encadre pas de limites claires sur ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas. 2) du fantasme de toute-puissance (je n'aime pas du tout ce terme que je trouve trop galvaudé mais je n'ai pas mieux, et je crois que la société nous y encourage pour se dédouaner de sa propre responsabilité) qu'on retrouve facilement dans le new age, difficile à affaiblir car c'est tellement insécurisant de constater qu'on est impuissant à changer une situation très inconfortable lorsque l'autre n'est pas du tout bienveillant par exemple. J'aime beaucoup votre podcast qui vient confirmer mes propres convictions 😊
Elizabeth, t'as quand même trouvé un top interlocuteur, à la fois partie prenante et avec un regard critique, et même une pointe d'autodérision. Ça aide à cet échange. Il a l'air particulièrement girafe cet Olivier :p
@Méta de Choc Hmm personnellement j'ai perçu Olivier comme partie prenante pour en grande partie critiquer négativement la CNV et donc... servir votre propos, j'aurai personnellement trouvé intéressant de parler avec un formateur certifié par exemple pour vraiment confronter les opinions. Cela n'en est pas moins très intéressant avec pleins de questions pertinentes, et cela décrit des dérives potentielles de la CNV dont une bonne partie sont connues et c'est aussi le rôle des formateurs de mettre en garde à ce sujet. C'est ce que personnellement j'associerai au principe de l'éthique professionnelle comme dans le milieu de la psychologie ou autre. Par contre il me semble que par la description d'une dérive, on ne prouve pas pour autant l'inutilité ou l'inefficacité de quelque chose. On parle ici d'un outil eh bien oui c'est le principe d'un outil, généralement selon l'utilisation qu'on en fait il peut y avoir un effet positif et négatif (prenons, internet, ou bien un couteau de cuisine, etc). Et dans ce cas est-ce qu'il n'existe pas des dérives pour n'importe quelle méthode développement personnel ou de communication? Par ailleurs quelles méthodes de communication ont été prouvées efficaces? Est-ce que globalement la communication (ou sujet connexe comme l'empathie) est un sujet d'intérêt pour les études? Combien y'en a-t-il? On peut bien présenter la pauvreté des études sur la CNV mais il me semblerait intéressant de contextualiser et comparer avec d'autres études comparables pour aller au bout des choses... Et finalement je trouve dommage qu'on se retrouve avec une représentation.... eh bien je suis désolée de le dire... biaisée de la CNV... parce que par exemple demander de but en blanc à quelqu'un quel est son besoin ce n'est pas un reflet empathique... Donc pour une chaine qui se veut être précise et dans l'exactitude des choses il me semble que n'est pas tout à fait ça. Pour information j'ai fait 2 années d'intégration en CNV. Je ne prétends pas être un maitre de la CNV, mais par contre je peux vous dire que ni moi ni les practiciens que je ne connais, ne passent leur temps à demander leurs besoins aux gens. Quand bien même savoir faire un reflet empathique correctement ne veut pas dire par ailleurs qu'on l'utilise n'importe quand et avec n'importe qui. Je dois dire que la CNV ça m'a permis surtout d'avancer personnellement, mieux me connaitre, mieux connaitre mes limites et les exprimer. Alors c'est bizarre mais je trouve ça un peu contradictoire avec cette idée de manipulation. Parce que une personne formée à la CNV qui connait ses limites ou ses besoins eh bien par définition je vois mal comment elle peut être manipulable. Par contre une personne inconsciente de ses besoins et de ses limites pensez-vous qu'elle serait à l'abri? Il y aurait tellement à dire. Je ne sais pas ce qui est en réserve pour la suite alors je vais essayer de garder mon énergie pour la fin. Cela n'empêche pas que j'ai trouvé aussi pleins de réflexions nourrissantes dans les différents épisodes, et d'ailleurs cela m'a permis un déclic personnel intéressant sur la notion de "tolérance" et la dérive que cela peut amener. Je crois que j'ai effectivement pu parfois me laisser de côté dans un soucis d'être "respectueuse, tolérante, etc" mais je retiens simplement de cela que je peux encore mieux apprendre à m'écouter et peut-être choisir d'autres façons de réagir dans certains contextes. Par contre j'attribue cette limitation personnelle à moi-même et pas à la CNV parce que il faut quand même le préciser mais il n'y a écrit nulle part que "chacun se doit d'être tolérant", il me semble que c'est humain de vouloir tendre vers un idéal et parfois on se perd un peu la dedans... est-ce pour autant un problème exclusivement attribuable à la CNV? Je n'en suis pas sûre.
@@--Za Je voudrais préciser que je ne reproche rien personnellement à Olivier et comme je l'ai nommé j'ai trouvé l'échange intéressant sur bien des aspects. Je parlais plutôt du fait de faire ce choix d'interlocuteur précisément dans une démarche qui se veut poser une critique objective. Je trouve que cela aurait été intéressant d'avoir par exemple, un invité supplémentaire certifié CNV, ce qui selon moi aurait pu donner l'occasion de préciser d'avantage certaines nuances de la CNV que je ne vois personnellement pas retranscites ici. A moins que cette occasion se présente dans la prochaine partie... qui sait :)
@@AnaFollow Il y a peu de chances pour la prochaine partie... et inviter quelqu'un de certifié aurait aussi aussi posé problème avec ce format - en tout cas ce n'est pas le lieu ici pour un débat. Je comprends un peu car j'ai aussi vécu ça avec une certaine approche dans mon métier : les critiques de cette approche me semblaient de mauvaise foi, et je me reconnais dans le "mais c'est parce qu'ils n'ont pas compris" ou "c'est parce qu'ils ne sont pas allés au bout", "ils ne pratiquent pas correctement". Avec les années j'ai pris du recul. J'ai compris que les formatrices avaient une approche dogmatique et inquestionnable. Pour autant, cette formation m'a beaucoup apporté, je m'en sers encore beaucoup, tout n'est pas à jeter dedans loin de là !, simplement j'ai pu identifier les points problématiques et me débarrasser du superflu. Plus de crispations de mon côté et je crois que là est le secret : ne plus sacraliser, accepter et démonter les choses qui ne relèvent pas d'une démarche rationnelle, argumentée. Pour la communication, c'est justement mon cœur de métier et spoiler !! il n'y a aucune méthode miracle. Plus précisément, il n'y a pas de "méthode". Il y a à étudier la communication en elle-même, le langage, l'interaction, l'expression des émotions, les facilitations pour les personnes qui présentent des difficultés, et réinvestir toutes ces connaissances dans les cas particuliers. C'est un travail qui se fait sur de longues années, qui relève de domaines bien spécifiques (linguistique, psycholinguistique, sociolinguistique, pragmatique des interactions, linguistique développementale, psychologie cognitive et comportementale, pathologie de la communication et du langage etc...) et a priori cela me prendra toute ma vie professionnelle. Aucun souci, ça me passionne. Et bien sûr, quand il s'agit de nous-mêmes, c'est beaucoup plus compliqué. Ceci posé, la CNV (malgré ses aspects utiles - j'y ai été initiée et je peux faire appel à certains points à l'occasion) présente plusieurs (énormes) failles épistémologiques qui sont plus ou moins développées dans cette série et qui ne relèvent pas de la connaissance en profondeur ou non de la méthode, ce qui rend valide, il me semble, la majeure partie des propos de l'interlocuteur : - développée principalement par une personne seule, qui a eu une idée de départ qui est globalement restée la même, - personne donc qui n'était pas spécialement formée dans les domaines sus cités, d'où une création quasi ex nihilo, avec peu ou pas d'enrichissement par la recherche (qui existe pourtant), - non prise en compte des facteurs extérieurs (cela va avec le point précédent), notamment environnementaux, psychiques, psychologiques, sociologiques, de santé... dans la communication. C'est pourtant une base incontournable dans la communication : chercher des facteurs limitants et s'en occuper, - crispations autour du brevet, pas de partage avec la communauté scientifique - bon je sais qu'aux états-unis c'est plus la norme, mais en France ça passe mal, et justement ce type de formations, même bien étayées scientifiquement, présente souvent d'autres problèmes du type sacralisation de la méthode, - approche spiritualiste : d'abord une méthode qui demande une croyance, c'est déjà un énorme problème en soi !!! une méthode repose sur des faits avérés, non sur des croyances. Cela entraîne aussi de nombreux risques de dérives : sacralisation de la méthode, absence de remise en question possible, rejet de la faute sur les pratiquants si les résultats ne sont pas au rendez-vous, élitisme (en gros les "girafes" contre les "chacals"), attachement affectif des participants, risque de "gourouisation" (Olivier en parle très bien), abus financiers avec l'idée qu'il faut toujours se former plus afin que ça fonctionne enfin, liens avec d'autres dérives sectaires... Il faut pouvoir les reconnaître et y faire face, sans pour autant nier les points intéressants qui ont été développés en première partie.
Moi la première critique que je fais à la CNV c'est que pour une méthode qui prétend sauver le monde, le prix des stages est bien loin d'être donné à tout le monde donc visiblement les faits s'opposent à leur prétention !
La médiation, qui apparemment est une forme de CNV destinée à résoudre des conflits sans passer par la justice ordinaire, est particulièrement chère (environ 8000 euros pour quelques cours, 1x/mois). En revanche, et cela m'a questionné, elle ne demande presque pas de pré-requis ; seul un diplôme universitaire , de n'importe quelle faculté, suffit. La formation est généraliste : on peut appliquer la méthode à tous les milieux et à toutes les personnes, sans connaissance des milieux en question ou des notions de droit. Et ceci en étant à son propre compte sans garanties ni contrôles. Cela me paraît très léger. Quand tout est flou sauf le montant, ça sent un peu l'arnaque.
Ahahahah j'ai adoré l'exercice pratique XD C'est tellement pas naturel, on dirait qu'on se fout de ta gueule en faisant ça... Merci de rappeler que tout le monde n'a pas les capacités de communiquer comme attendu, y'en a qui refusent cette réalité et qui affirment volontiers que les personnes concernées sont juste "de mauvaise volonté", avec bienveillance bien sûr. Et je rebondis sur l'entre-soi que ce genre de pratique induit : punaise ce qu'on est vachement plus épanouis avec mon homme depuis qu'on fréquente à nouveau des personnes de tout horizon, pouah le cerveau qui se sclérose dans les petites communautés très fermées non merci plus jamais ! La savane, c'est pas que les girafes. Y'a les zèbres, les hippopotames, les lionnes, les gazelles, les éléphants, vive la diversité ! Et puis n'oublions pas les licornes XD
XD !!!! le sketch de la dispute !!! Ça m'a rendue joyeuse. Une question: dans ce cas de figure que faire lorsque l'autre est de mauvaise foi ? Il aurait pu répondre : " mais enfin de quoi tu parles Ginette ?? Je mets toujours tout dans le lave vaisselle tu radotes ma pauvre chérie sans compter, que tu as la berlue " Et c'est là, en général qu'on attrape le couteau non ? :))) Donc, il faut être 2 à connaître le CNV et que les 2 soient de bonne foi et dans une maîtrise magistrale émotionnelle ....c'est assez illusoire car l'émotion l'emporte toujours sur la raison et si nous étions tous dans l'analyse en mettant la raison de côté ça se saurait :) bref, je ne me sens plus coupable de mes envies de meurtres 😇 c'est trop lourd à manier si après un regard/ une réplique de m**** on veut assomer l'autre C'EST NORMAL :) Merci c'est toujours passionnant !!!
"Mauvaise foi" est un jugement que vous portez sur la personne, je vous invite à nous dire quelle est votre observation. ( C'est de l'humour hein, n'attrapez pas le couteau) Une observation est une chose dont les deux personnes conviennent : "Nous venons de manger et je vois que ton assiette est restée sur la table" . La solution du couteau peut être d'une efficacité redoutable à très court terme, il risque toutefois d'y avoir un prix à payer si vous n'êtes pas douée pour effacer toutes traces du méfait. Courage.
@@olivier3612 rire !!!! Je suis d'accord il y a quelques désavantages avec le couteau ^^ et je ne suis pas douée avec le mensonge ....merci de m'avoir fait rire :) belle journée
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être deux à maîtriser la CNV pour résoudre le conflit par cette voie (la CNV n'est qu'un outil parmi d'autres). Celui qui la maîtrise aura naturellement tendance à faire en sorte d'éviter de laisser le conflit déraper. Comme dit Olivier, si vous n'êtes pas d'accord sur la partie observation, il faudra peut-être attendre que la situation se reproduise, et faire un "flagrant délit". Quant à la gestion émotionnelle, le but de passer par l'expression d'un besoin, c'est justement d'essayer de comprendre ses émotions et de les ramener à quelque chose de plus facile à communiquer à l'autre. Parce que quand on communique directement son émotion (négative), en général, l'autre comprend juste que vous ne le supportez pas, se sent rejeté, ça lui fait mal, et il va vous renvoyer la même chose dans la gueule. Alors que si on communique sur quelque chose de plus tangible, plus concret, plus objectif, c'est plus acceptable (ok, tu as besoin que la cuisine soit propre pour te sentir bien, je comprends). Et enfin, l'objectif de la Demande, c'est d'arriver à un plan d'action. Autrement dit, il s'agit d'un engagement mutuel avec, idéalement, des choses qui peuvent être mises en place tout de suite. La personne pourra toujours être de mauvaise foi, mais il est peut-être possible de mettre en place des outils de mesure qui permettent d'attester de la réalité. Deux choses importantes sur la Demande : elle n'est pas une exigence. Ca veut dire que : 1) Elle peut très bien être refusée (mais dans ce cas, à vous de tirer les conclusions qui s'imposent, et peut-être conclure que la relation ne vous convient pas, à un point qui n'est pas conciliable) 2) Il est souvent plus efficace de chercher à trouver une façon de répondre ensemble au Besoin tout en prenant en compte les contraintes de l'autre. Si la solution vient de l'autre, il a plus de chances de la respecter
La cnv nie mes stratégies de domination, de rapport de force, de violence, de manipulation mensongère, de peur de la différence comme protection immunitaire de mon identité, du pouvoir fallacieux de la politique pour faire avancer certains projets de vie : faire plus d'argent, dépasser la concurrence, devenir indispensable, imposer la loi du plus fort avec son mode de vie et sa hiérarchie des valeurs synonymes de norme sociale ou de bien commun!
@@cicicooper Car en nous nous avons tous une part d'ombre, une part de mécanisme de survie qui sont beaucoup plus actif, fort, toxique que la solution du processus de la cnv! Sauf pour quelques personnes qui ont un long processus de croissance intérieure saine. En fait la csv peu parfois les aidés à devenir plus responsables, à mieux être adultes de façon ponctuelle. La cnv pour certains peut être un long apprentissage de vie afin de l’intégrer comme une clef occasionnelle pour favoriser son cheminement intérieur. De plus auto-illusion d’un vrai bonheur accessible par le processus de la cnv fait que nous banalisons les causes sociétales de nos malheurs : les racismes systémiques, les abus de pouvoir dans l’organisation du travail, la médecine a deux vitesses selon notre niveau de richesse, la violence dominatrice envers les femmes via le pouvoir religieux ou nos préjugés comme normes normales de nos rapports avec les femmes, la violence éducatrice pour le pseudo bien des enfants, les violences urbaines pour le contrôle de la drogue, de la prostitution, le viol comme arme de guerre, etc. ...
Bonjour! Puisque vous parliez de polyamour, est ce que vous pensez faire une émission sur ce sujet? Je suis polyamoureuse et je vois les ponts qui peuvent se former avec cette idée d'un amour absolu de l'Être, libéré de la jalousie et blablabla. Je trouve le cadre du polyamour très pertinent et intéressant ( c'est normal j'en suis hahaha) mais j'ai vu passer pas mal de dérives aussi. Donc le passer par le spectre de l'esprit critique me semblerait salutaire pour les personnes qui veulent se lancer et pas se faire avoir.
ปีที่แล้ว
Je n'ai pas prévu d'émission sur le sujet pour l'instant. Merci de votre intérêt, Élisa.
Je pense que dans toute relation, tu peux te faire avoir. J'ai peur que la maturité et le fait de très bien se connaître soi-même ne soient les seuls garde-fou dont nous disposions. Mais si quelqu'un a mieux, je prends.
27:00 argh, d'un point de vue épistémique, on peut dire ''les maladies mentales n'existent pas'' mais cela signifie uniquement (!) que ce sont des modèles évoluant, des tentatives de représentation de la réalité et donc que ces concepts permettent de décrire des phénomènes via des modèles scientifique et que ces modèles changent dans le temps.
ne pas faire appel au mental, à la raison, c'est foncer vers une société émotionnelle et pulsionnelle car c'est la victime de viol qui est responsable de son viol... on n'agit plus, on réagit. c'est pourquoi j'ai abandonné la cnv.
En tout cas c'est "très CNV" car ça aide à creuser a la vérification de ses intentions concrète au final quand on entame une conversation, une activité ou autre. L'usage du processus de Rogers je l'ai retrouvé dans le.livre de Chris Voss, ancien négociateur au FBI dans le livre "Ne pas couper la.poire en deux" Où il utilise différentes techniques d'écoutes empathiques pour faire descendre les tensions lors de prises d'otages.
@@GildasCotomale juste ici th-cam.com/video/aLyVrxOUovw/w-d-xo.html L'anecdote où il aide son homologue Philippin en lui proposant de répéter mots pour mots les délires du terroriste. On dirait que ça fait l'effet de ce qu'on appelle un "Switch" atelier.
Je vais vous avouer que lors de votre exercice de pratique CNV, en me mettant à votre place, je me serais énervé davantage 😂 Ça m'aurait rendu fou de voir autant de blabla après si peu d'action et je serais parti en mode "Quand je reviens la vaisselle à intérêt à être faite" ou j'aurais ragé parce que je trouve condescendant qu'on essaie d'analyser mes besoins internes alors que je veux de l'action 😂 (je me permets de témoigner parce que c'est du vécu, j'ai eu des situations similaires où on me manque de respect, et plutôt que d'avoir un réel changement on m'explique pourquoi le mal a été fait)
ปีที่แล้ว +2
Oui, la question du questionnement imposé sur les besoin est importante, je trouve, et nous en parlerons dans le chapitre 5. Merci de votre écoute.
@ je trouve qu'il y a une autre question, je ne sais pas si vous l'aborderez dans le dernier podcast: que faire lorsque des besoins sont en conflits chez 2 personnes? Par exemple, pour le cas de la vaisselle jamais faite, un youtubeur commente en disant que, le pauvre, il en est déjà à son maximum. Donc son besoin, c'est de se reposer et d'en faire moins. La femme l'exprime différemment, mais le besoin de repos reste le même même si elle n'utilise pas la CNV. Le problème étant que les tâches ménagères doivent être accomplies. Que faire? Quel besoin est prioritaire, chacun ayant les mêmes besoins, et chacun pouvant se targuer que son besoin n'est pas entendu par l'autre. Si on en reste à une simple CNV, pour moi aucune solution n'émerge, chacun revenant à son besoin non comblé. Si aucun ne fait une action vers l'autre, ce sera un échec. Il y a aussi l'attente que l'autre comble mon besoin: dans certains cas ce n'est pas à lui de le faire. Cependant, si chacun s'occupe de ses propres besoins et ne va plus vers l'autre, c'est aussi un problème car la communication va se couper.
@@evefleurs2947 Sur la question du ménage en général pourquoi pas envisager de prendre une femme de ménage par exemple? Sur l'exemlpe de l'assiette en particulier ça peut être une négociation sur les tâches : toi tu n'aimes pas faire ça, moi je peux faire ça, etc. Donc ça pourrait donner, j'accepte de ranger les assiettes, si tu peux gérer de sortir le chien. Mais en tous cas ça demande que les "deux" personnes soient intéressées de trouver une entente. Si on est seul, on peut peut-être se poser la question de la nature de la relation..
@@helenemassot651 Donc selon vous, il n'existe pas de personnes payées équitablement et non exploitées dans le domaine du ménage ? C'est tout aussi regrettable de prendre un propos et de le détourner ainsi. J'aurai pu utiliser une autre formulation si vous voulez, en tous les cas c'est un exemple. Le fond du message était qu'il y a plusieurs façons de répondre à un besoin. Il revient aux personnes concernées de discuter des stratégies qui font du sens pour elles et de choisir ensemble ce qui est pertinent pour la situation donnée.
La CNV a des vrais avantages en théorie ...mais les inconvénients qui la polluent les surpassent selon moi : 1) Ses prêcheurs et convertis la voient comme la solution miracle de la communication, tel un regime miracle pour perdre du poids ...alors que les regimes sont multiples et tout comme la communication dependent des personnes, du contexte, des objectifs. À noter aussi qu'une methode efficace à court terme n'est pas toujours bénéfique sur le long terme. 2) La CNV de même que la PNL attirent parfois (voire trop souvent) des personnes manipulatrices qui cherchent sciemment ou non à accroître leur pouvoir d'emprise/influence. 3) Les biais cognitifs et la rhétorique fallacieuse trouvent malheureusement un terreau fertile dans la CNV du fait de ses dogmes et arguments anecdotiques : effet dunning-kruger, auto-complaisance, présupposition d'un monde juste, appel à la nature, homme de pailleté, etc. 4) L'aspect dogmatique et anecdotique ( "pour moi/lui/elle/eux ça marche" ) explique la regrettable porosité avec des concepts ésotériques. Il eut été utile de tester scientifiquement la methode selon des protocoles appropriés, avant que cela ne dérive. Si on liste les avantages et les inconvénients et qu'on tente de les pondérer selon une approche bayesienne, 😮 je crains que la balance "bénéfice-risque" ne soit devenue négative à l'heure actuelle.
Le seul souci, c'est que vous venez également de jeter toute idéologie politique, toute cause militante, tout mode de vie. Chacun répondant très bien à vos 4 critères...
Je me permets de rajouter un commentaire car sur plusieurs podcasts et celui ci aussi, vous êtes pro psychiatrie mais avez-vous parcouru la psychiatrie pendant 20 ans comme moi pour en connaître les dérives ? Oui en s'écoutant soi-même, en étant entendu par quelqu'un, on peut sortir de l'étiquette de bipolaire. Pour information, j'ai été diagnostiquée bipolaire et c'est quand j'ai arrêté les médicaments, quand j'ai écouté les parties souffrantes en moi que je suis sortie de mes dépressions nerveuses chroniques. Pour information, la psychiatrie m'a détruit et m'a rendu accro à des médicaments sans jamais résoudre mes problèmes. Parlez avec des infirmières qui ont quitté la psychiatrie et les patients qui s'en sont sortis en quittant la psychiatrie. Donc, je ne dis pas que la CNV résout les problèmes psychiatriques. Mais on n'est pas entendu du tout par les psychiatres. Je vous expose simplement mon histoire. Vivez six mois enfermé en psychiatrie suite à un deuil (même pas une psychose) et vous verrez par vous même.
7 หลายเดือนก่อน +1
Merci pour ce partage. La psychiatrie a clairement beaucoup des défauts et est malheureusement le théâtre de dérives. Pour autant, elle soigne de très nombreuses personnes, il ne faut pas l'oublier. Je compte un jour parler de tout ça dans une série SHOCKING.
Si un jour vous avez besoin de mon expérience, je serai ravie de partager avec vous. Il y a un psychiatre américain qui est dans le monde de la psychiatrie depuis 30 ans et qui en parle avec un regard de psychiatre : Dr Peter Breggin je pense. Il a une chaîne TH-cam et il y a aussi la chaîne TH-cam de Carole Advice que je vous invite à regarder. Elle a créé un site Web où elle témoigne tout en aidant d'autres personnes et où elle apporte des documents scientifiques sur la véritable action des psychotropes. J'espère que ces deux noms vous apporteront des informations.
Est-ce que vous faites seulement la différence entre être responsable de ses émotions et avoir la capacité de les gérer? Vous confondez manifestement décodage du langage non verbal et morphopsychologie qui sont deux disciplines différentes.
Bonjour, pourriez vous indiquer à quel minutage (s) vous faites référence ? Cela permettrait de vous répondre ou de clarifier si quelque chose à besoin de l'être.
Zut je n'arrive pas à retrouver la vidéo sur les limites de la CNV. Ça aurait été une bonne conclusion. Ça recoupe une partie de ce qui est dit ici sur la partie où exprimer sa violence c'est aussi nécessaire parfois dans certaines situations pour que l'autre entende. Le fait aussi de porter sur l'autre un jugement parce que ça communication n'est pas la bonne...
Violence ? Ou colère ? La violence, c'est faire du mal à l'autre, ça peut être très froid, très calculé. Ça peut être sans parole, sans geste, juste par une attitude ou une situation. La colère est une émotion qu'on ressent, qu'on exprime pas forcément. C'est généralement une réaction à une injustice. J'ai connu des gens violents qui ne payaient pas de mine et dont le petit jeu était de mettre en colère leurs interlocuteurs de préférence en public pour qu'ils se ridiculisent ou même qu'ils frappent et passent pour de mauvaises personnes.
@@corespond1274 Le terme conflit est peut-être plus appropriée mais la colère peut aussi être froide ou violente. J'en reste au terme de violence. En jouant sur les mots c'est possible de faire le mal sans être violent. Au final je ne partage pas votre définition.
@@skanvak D'accord. Pour ma part, après avoir lu pas mal de livres sur les violences (familiales, au travail...), j'en reste à l'usage que je vous ai exposé. Je changerai peut-être d'avis après m'être documentée davantage. Je garde en mémoire votre façon d'utiliser ces mots.
@@skanvak "faire le mal sans être violent" : on parle de violence psychologique, de violence verbale, etc. Par définition, la violence n'est pas que physique ; et être violent c'est appliquer de la violence et donc faire du mal (je n'ai pas dit blesser physiquement ou agresser avec une arme quelconque)
@@GildasCotomale Dans le contexte, ça ne porte que sur une violence expressive (mais pas physique comme nous sommes dans la communication). Les subtilités pour faire le mal ne sont pas visées au cas présent. Et non la violence n'a pas pour seul objectif de faire le mal, c'est un niveau d'expression du conflit, de la haine de l'autre (justement pour le mal qu'il a pu faire). L'idée c'est que dire sa haine et la violence qu'inspire le conflit permet parfois mieux d'avancer qu'une communication non violente.
38:00 bien vu. Si les travailleurs chinois ou ouïghours n'ont aucun droit ou sont opprimés c'est parce qu'ils ne savent pas exprimer leurs besoins. Donc le Gouvernement chinois n'a pas pu comprendre leurs besoins. Ce n'est pas de sa faute. Le gouvernement Chinois est pourtant un groupement d individus connectés à leur bienveillance. On voit ce qu'il peut y avoir de totalitaire dans la CNV en tant que modèle explicatif de tout ou Pierre angulaire de tout changement profond. Je vais finir mes crêpes.
@@TheDarksharcoux d accord. Et pourtant elle a pour vocation à faire un monde meilleur pour son M. Rosenberg? Elle est censée rejaillir sur le collectif. J y vois-là une petite contradiction. Les organisations demeurent constituent d hommes. Je reconnais avoir utilisé un exemple phallacieux.
@@rugnico3810 Plus il y a d'acteurs, et plus la méthode devient inapplicable. Quelle observation peut être partagée de façon universelle avec tout le monde ? A quel besoin je peux me rattacher et que tout le monde puisse comprendre ? A qui je vais faire ma demande et sous quelle forme ? Qui va apporter une réponse et comment ? Après, il y a déjà un système qui applique la CNV sans le savoir et qui fonctionne à l'échelle de l'état : la cour de justice. On commence par exposer les faits (Observation), vous évaluez le préjudice physique, matériel et moral) (Sentiment), les besoins universels auxquels vous pouvez vous rattacher figurent dans la loi (Besoin), et vous terminez par demander réparation (Demande)
@@rugnico3810 Pourtant, les objectifs ne sont pas si éloignés. Les deux permettent de ramener le dialogue à des choses factuelles sur lesquelles on est capable d'échanger.
Dans votre petit exemple avec la vaisselle, je ne suis pas sur de savoir si vous aviez fait une démonstration par l'absurde pour qu'on comprenne facilement une situation réglée par la CNV ou pour montrer comment ça peut être ridicule. Et si, de base, vous ne vouliez pas faire une démonstration par l'absurde... c'est juste que la CNV me rend mal à l'aise, ce qui est ironique. ^^
Pour les étiquettes, c'est selon les besoins de chacun. Moi, je trouve que ça permet de trouver des solutions, de mettre les choses au clair. Il faut s'en détacher, elles ne résument pas une personne, mais elles peuvent être utiles. Pour trouver une aide adaptée, par exemple. Les étiquettes sont parfaites ! Les étiquettes, c'est la fête ! les étiquettes, c'est chouette ! Et donc, la colère, c'est un sentiment écran. Donc faut la faire péter pour briser les barrières? Non?
Les étiquettes par défaut sont des aides pour se repérer oui. Le souci c'est que des gens veulent les transformer en cases et/ou instruments de jugements… hélas
Alors j'imagine que c'est parce que je suis autiste... mais moi, vous me parlez comme ça (cnv) ... ça me rend super aggressive 😂 car cela met ensemble deux choses terribles : 1. se sentir manipulée et 2. être prise pour une grosse conne. Y a-t-il d'autres personnes qui ressentent la même chose ?
La communication sous oinj, quoi. Cool, quoi. Dis-moi tes besoins, tu vas voir, on va bien s'entendre. Heu, dans le vrai, ce truc, c'est une vaste fumisterie. Allez dans une réunion syndicat/patron, quand on se coltine avec le réel, la confrontation elle a du bon pour se faire respecter... je suis très très très sceptique en dehors de quelques situations anodines (parking , lave vaisselle).
Personnellement, j'ai au contraire observé les plus grands effets en entreprise. Dans un couple, c'est parfois difficile de faire des compromis, parce qu'on a des désirs personnels cruciaux qui peuvent entrer en conflit avec ceux de l'autre. En entreprise, on a, objectivement, tous intérêts à travailler ensemble. Si l'ambiance est meilleure, si les gens sont plus motivés, si les salaires sont bons, que les bénéfices augmentent, etc, tout le monde est gagnant à la fin.
Votre jeu de rôles à 15 minutes : Si j'étais une femme et que mon homme me répond comme Olivier, j'aurai envie de le claquer lol. Insupportable. Avec cette impression qu'il me prend pour une débile ou que j'ai 4 ans. Il suffit juste de s'excuser et avec le regard et le langage verbal (qui est plus important que les mots) faire comprendre que l'on respecte l'autre. Pas besoin de tout ce foin.
carrément ! complètement fumeux ce concept de CNV, on peut communiquer de manière intelligente et constructive (et non violente) sans reformuler les demandes de l’interlocuteur comme si on discutait avec un neuneu. Quel cinéma pour rien, et dire qu’il y a des formations à ce sujet (soupir)
Je pratique la CNV depuis quelques années. Cette émission met le doigt sur tous mes questionnements sur comment on la pratique en France et ma dissonance avec sa communauté. Merci pour cet éclairage.
Heureuse que cette série nourrisse votre réflexion, et bienvenue à vous Madalena !
Merci vraiment. J'ai découvert il y a peu méta de choc et je suis moi-même une rescapée du new age. J'ai passé un module de formation en CNV et fait partie d"un groupe de pratique. Et j'y ai cru jusqu'à la douloureuse expérience de ma résidence de deux ans au hameau des Buis. Je me suis alors rendue compte que cet outil pouvait devenir dangereux. Vos contenus me font du bien et je me sens moins seule dans mon parcours et mon ressenti face à toutes les manipulations de prétendus thérapeutes qui se servent de la recherche désespérée de nombre d'entre nous de solutions à leur mal-être et traumatismes.
Heureuse que mon travail vous soit utile. Merci pour ce partage.
Même parcours que vous. Donc solidaire 💪
Bonjour ! Je m'aprète a vivre une expérience liée au hameau des buis et votre témoignage m'intéresse/ me préocuppe. Serait-il possible d'échanger par mail ?
À chaque fois ca part sur l'amour et la bienveillance avec des changements d'attitude et une reflexion qui peuvent avoir un intérêt dans certains cas et ca delire vite dans tout les sens. J'ai bien aimé cette phrase que j'ai entendu l'autre fois 'je veux bien ouvrir mon esprit mais pas au point que mon cerveau tombe par terre.' Bon pour la cnv faut pas avoir de troubles de l' attention et de la concentration c'est tres tres long comme mode de communication au secour. Au bout de 30 secondes pour un trruc de tout les jours ca demande tellement d'energie pour pas grand chose qu'on dit 'oui' à tout pour sortir de cet enfer, l'embrouille.
Merci Elizabeth de rappeler que sans aller jusqu'à un potentiel handicap, les gens sont tous différents dans leur maitrise de la langue (la leur ou non).
Je travaille dans un lycée catalogué "banlieue" et la majorité de mes collègues de l'entretien est composé de femmes non blanches (symptome socio déjà fort), et pour certaines non françaises. J'ai vraiment l'impression d'être le seul à rappeler la barrière de la langue quand il y a un quiproquo ou une tension entre elles vis à vis des supérieurs... et pire, à devoir rappeler ça aux gestionnaires et autres hiérarchies.
Et quand c'est enfin entendu, je dois ensuite rappeler qu'il y a différentes difficultés de langue : Quand il y a des tensions entre une érythréenne qui maitrise mal le français (mais se débrouille) et une mexicaine qui maitrise mal le français (mais se débrouille), les personnes ont vite fait de penser qu'elles ont un niveau et des écueils égaux et que donc ces personnes se comprennent parfaitement... C'est occidentalocentriste, et un brin raciste, classiste, et une violence de classe assez élevée. (surtout quand la direction tient systématiquement un discours qui confine au développement personnel, "prendre sur soi" et... finalement fermer sa gueule pour la "bonne entente" de tous)
Bravo à vous de mettre ce sujet sur le tapis. J'ai l'impression que c'est encore une grande inconnue de l'éducation nationale.
@@--Za Aucune inconnue là-dedans, le maitre mot c'est "pas de vagues" et "faire un max d'économies" au détriment de la qualité de vie au boulot pour le personnel (de plus en plus remplacé par des boite privées sous contrats de marchés), et au détriment des conditions d'accueil des élèves.
C'est facile de dire qu'un service public fonctionne mal quand on érode les subventions et qu'on refile la gestion de l'infra a des entreprises privées incompétentes.
Les jours passés dans chauffage, sans eau chaude dans l'internat, ou sans chiottes dans certains bâtiments s'accumulent déjà pas mal depuis septembre... ça fonctionne super bien le privé ! Alors que le personnel région compétent pour y répondre est présent et déjà payé... mais plus le droit d'y toucher, les marchés sont maintenant gérés par Engie, Ineo, Eiffage, La Spie...
@@V3nom7 je me suis mal exprimée, je voulais dire que les questions linguistiques notamment (mais aussi, dans une moindre mesure, les questions de handicap) me semblent encore assez mal connues dans l'éducation nationale, et sans doute dans la formation des enseignants - je comprends ceci dit que ce ne soit pas une priorité dans un cursus qui est de plus en plus restreint pour un métier qui rassemble de plus en plus d'exigences.
Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec vous. Malheureusement.
Oui sans la maîtrise de la langue l'usage de la CNV est difficile.
Merci pour cette nouvelle vidéo !😍 je suis entrain d écouter ! Je suis handicapé et à cause du temps passé a l hôpital ainsi que du rejet et de l isolement, j ai eu beaucoup de retard par rapport à la communication et le savoir vivre avec les autres.
On ne m a pas permis d etre une personne intelligente et ouverte. Mais aujourd’hui à 27 ans, j ai pu rattraper le temps perdu !
Au contraire, votre message indique votre intelligence et votre ouverture !
Merci mille fois pour ce travail ciselé. Je comprends mieux vos réticences Élisabeth.
J'attends le dernier épisode avec impatience et j'espère que vous ferez une série sur la méditation de pleine conscience.
J'ai bien prévu d'y consacrer une émission prochainement :-)
Ce quatrième épisode répond parfaitement au commentaire que j,ai laissé sur le premier. Votre bagarre d'ailleurs l'illustre très bien : face à votre reproche il tente plusieurs stratégies cnv que vous contrecarrez immédiatement. Finalement le conflit se résout simplement par ce qu'il est sincère et à l'écoute, mais aussi parce que votre démarche est de trouver une solution et non simplement de l'atomiser sous prétexte que vous êtes énervée. Bref, on en revient à un mode de relations classique entre personnes intelligentes et de bonne volonté. Dans la même situation avec un interlocuteur qui me répondrait sur ce mode cnv, je monterais également dans les tours car du point de vue de la personne autiste que je suis, je sentirais immédiatement la stratégie de manipulation car finalement ce n'est que ça. C'est fou quand même d'entendre votre interlocuteur repartir dans ce langage formaté sans qu'apparemment il ne s'en rende compte puisque en même temps il le dénonce.
Bonjour et merci de votre commentaire, chouette de lire que vous sentez immédiatement les stratégies de manipulation, cela vous offre une protection. Merci également de votre premier commentaire en lien avec la sensibilité des chevaux, c'était très intéressant. Lorsque vous évoquez le fait que : "votre interlocuteur repart dans ce langage formaté", il s'agissait d'être pédagogique et d'illustrer des dérives possibles, il s'agit donc d'un "jeu" destiné à rendre compte de ce type de communication. En espérant vous avoir éclairé sur ce point, cordialement.
@@olivier3612 Ah, ah ! Seriez-vous Olivier l'Anonyme ? Désolé, je n'ai pas été tendre dans mon premier commentaire. J'ai en fait vraiment apprécié votre positionnement à tout point de vue et vous m'avez bien fait rire, ce qui ne gâche rien ! :)
Pour moi la CNV c'est l'art de noyer le poisson.
Tu arrives avec un problème précis et tu demandes une solution et c'est pour toi l'évidence même que ce n'est pas à toi de la mettre en place.
Avec des questions mielleuses et ampoulées, on va alors essayer de te faire comprendre et admettre que:
1. Tu as un besoin, mais tu l'exprimes mal, parce qu'il n'y a pas de problème mais des solutions, cherchons la ensemble, sauf que ton besoin, c'est juste que l'autre se bouge et résolve lui-même son problème qui te gène au lieu d'essayer de te manipuler.
2. Il n'est pas nécessaire de faire une critique ou des jugements, qu'il y a juste à dire tes sentiments et il ne faut rejeter la faute sur l'autre, même si clairement, l'autre est fautif.
3. En fait, c'est ton problème, pas celui de l'organisation merdique qui s'est imposé à toi et que si ça ne te va pas c'est toi le problème.
Pour reprendre l'exemple du mec qui ne range rien dans le lave-vaisselle, au bout d'une longue discussion avec un jeu de questions réponses mielleuse, il va dire un truc du genre "alors ton besoin si je comprends bien, c'est que je fasse attention à toi, que je vois que tu fais des efforts pour ranger, mais je ne vais rien faire de plus maintenant que tu as compris que ce n'est pas mon problème si ça t'énerve que la vaisselle reste sur la table, si ça te gène tu peux continuer à la ranger, tu es libre de le faire. Je te remercie d'avoir exprimer tes besoins et tes sentiments."
Bref, la CNV c'est bien quand deux personnes ou groupes sont à égalité, dans la réalité il n'y a que rarement d'égalité stricte, on communique souvent entre supérieur et subordonné, entre adulte et enfant... etc... et souvent entre personnes qui ont plus de qualifications pour communiquer de d'autres. Et alors il y a déséquilibre et il peut y avoir manipulation.
C'est comme le manager qui dit des inepties dans un discours en commençant ces phrases telles que "on est tous d'accord pour dire que..." ou "c'est évident pour tout le monde que" et encore " je ne n'ai pas besoin de vous rappeler que... car vous le savez bien" , "c'est du bon sens de voir que..."
Ce genre de bêtises, ça me sort par les oreilles, mais c'est un exemple pour comprendre que non, on n'est pas égaux dans la communication.
@Gina Bean OK on est d'accord.
Cependant la vie ce n'est pas que le rapport de force, et heureusement.
Mais il y a des rapports de force dans de nombreux domaines, à commencer par le travail. Mardi je vais construire un rapport de force dans la rue contre un gouvernement, par exemple.
Je n'ai pas envie de discuter avec de la CNV avec un gouvernement qui par exemple me traite d'éco-terroriste, je veux juste lui mettre la tête dans son fumier et le composter.
@@Emahdiboy La CNV est une méthode interpersonnelle. Elle n'aide pas à militer ou faire voter des lois ;)
Pour votre exemple, je comprends votre façon de penser, mais vous ne semblez envisager les interactions que dans des rapports de force, mais si vous les voyez sous des rapports contractuels, vous verrez les choses différemment, je pense. Par exemple, l'entreprise, et donc, votre supérieur, a tout intérêt à ce que vous soyez productive, et donc à vous garantir de bonnes conditions de travail, et éviter que vous soyez démotivée. Licencier quelqu'un, puis écrire une annonce, puis payer une boîte de recrutement, puis former la nouvelle personne pendant des mois, prendre le risque qu'elle se barre avant la fin de la période d'essai... C'est trop coûteux pour ne pas essayer de résoudre les problèmes des employés... A condition de les comprendre, et qu'ils comprennent ses contraintes en retour. Et c'est là que la CNV entre en jeu.
@@TheDarksharcoux Un rapport contractuel est un rapport de force, c'est même pour ça qu'un contrat existe. Dans les relations interpersonnels sans rapport de force il n'y a pas besoin d'un contrat, juste du respect mutuel. Personne ne fait signer un contrat à ses amis, à ses parents, à ses enfants, à ses amants.
Par contre on en signe un pour réparer sa toiture ou pour travailler, c'est un contrat de travail.
"Par exemple, l'entreprise, et donc, votre supérieur, a tout intérêt à ce que vous soyez productive, et donc à vous garantir de bonnes conditions de travail, et éviter que vous soyez démotivée. "
C'est beau les bisounours, dans le monde du travail ça ne se passe pas réellement comme ça, demandez aux travailleurs de Mac Do, de Deliveroo, d'Amazon ce qu'ils pensent de votre jolie vision du travail.
Plein de gens exercent un travail pour payer des factures, se loger et bouffer, ils subissent des conditions de travail merdiques, et s'il n'y avait pas de rapports de force alors il n'y aurait pas besoin de syndicat pour les améliorer.
La CNV est juste un instrument managérial de plus et vous venez de le prouver.
@@Emahdiboy Le contrat définit un accord mutuel. La loi prévoit même qu'un contrat doit forcément être équilibré pour être valable. Quelle définition vous donnez à "rapport de force" ? Concernant les entreprises que vous citez, ce que vous dites signifie que, selon vous, ces entreprises préfèrent perdre de l'argent pour le seul plaisir de pourrir leurs salariés. Ca me semble peu probable, mais peut-être avec un manager sadique ou particulièrement incompétent... Mais si quelqu'un a décidé consciemment de vous pourrir la vie, la CNV ne permettra pas de faire changer cette personne (ni la violence ou l'agressivité verbale). Par contre, la CNV permettra de mettre en évidence que votre manager cherche objectivement à vous pourrir la vie et pas à faire son travail. Ca permettra, soit, de démontrer ça à son supérieur pour le faire virer, soit à décider de changer de boulot au plus vite.
"Tu me stimules la boîte à caca", ça passe ? XD
Franchement, cet épisode envoie du pâté, c'est mon préféré !
Simplement merci à toi Elisabeth, et à tous tes interlocuteurs de manière générale.
Je manque d'originalité, parfois par peur de dire des âneries lorsque je découvre des choses et que j'apprends par la même occasion, comme c'est le cas avec la CNV (dont je ne connaissais que l'acronyme et rien de plus); alors je laisse un commentaire pour le référencement du podcast.
C'est un minimum pour tous les bienfaits sur nos propres réflexions, et sur nos modes de penser, que tu nous offres grâce à ton podcast.
Pour toutes les conneries qui circulent via le numérique globalement, et qui produit des dégâts environnementaux et climatiques non négligeables, à tout prendre j'aimerais personnellement entendre plus de podcasts de qualité tel que le tien, plutôt que des chats qui volent en déféquant des arcs-en-ciel, ou autres vidéos de gourous et vendeurs d'air chaud sculpté à la truelle.
Cela dit, cela n'engage que moi.
Ahah !!! Oui, cela n'engage que vous ! :-D
Merci Elisabeth de votre travail d'airain ! Ça nous aide !!!
Heureuse qu'il vous soit utile, Mikaël !
Bon ça va, la prise de tête entre vous a été légère. 😅 En tout cas ça m apporté un autre point de vue sur pourquoi autrui ne fait pas ce qu on lui demande : l oubli, tout simplement.
Et cela m a semblé important qu il soit précisé que nous ne sommes pas tous doués pour la communication, le langage verbal. Dans le feu de l action, on ne pense pas à cela.
Aussi, ce qui est dit sur la colère. Il m a fallu du temps après ma déconversion du new age de m autoriser à être en colère sans culpabilité. On nous met tellement dans la tête que " c est mal, pas bien " pour le dire vite fait.
Merci à vous deux. 😊
On remarquera l'ironie de deux personnes d'accord entre elles pendant 3h et de dénoncer l'entre-soi chez les autres...
L'exemple "d'avoir chacun sa propre perception du monde" qui devient incritiquable et qui mène à ne plus vivre dans le même monde me rappelle beaucoup le roman Le monde inverti, de Christopher Priest.
Encore un épisode très intéressant. La mise en situation était très parlante. On voit assez bien comment Olivier opère un retournement de situation, j'ai presque trouvé qu'il se victimisait et cherchait à atténuer sa "faute" même si au final, il conçoit à faire un effort. Je ne connaissais cette technique de communication que de nom, je la regarderais désormais avec un oeil neuf et un peu de méfiance. Vivement le dernier épisode.
Je trouve au contraire que dans l'exemple, Olivier aurait gagné à mieux affirmer ses positions et sa vision des choses. Là il prend sur lui la posture du coupable et laisse Elisabeth lui balancer tout son chacal sans réagir. Peu de chances qu'en situation réelle, cet échange donne lieu à une amélioration de la situation du point de vue de chacune des personnes en question...
Personnellement je m'intéresse à la CNV depuis quelques temps, et non seulement je ne me laisserais pas parler comme ça (une fois éventuellement si la personne est à bout mais pas au quotidien) mais en plus c'est typiquement ce genre de conflits ménagers à base d'accusations qui pourraient me pousser à terme à rompre je crois bien... Là j'entends un sous-entendu de mauvaise volonté, comme s'il était question de laisser les choses en désordre par "flemme" ou volonté d'exploiter l'autre. Ca peut être terrible si la personne a déjà l'impression de faire son maximum et qu'elle a de réelles difficultés à répondre aux attentes de son/sa partenaire (ou même, imaginons, si la personne a d'autres attentes et d'autres critères personnels que son/sa partenaire). Si on va creuser plus, je crois bien que l'on verra souvent un doute concernant le fait que la personne nous aime vraiment, du genre : "si tu m'aimais vraiment tu ferais l'effort de mettre les choses en ordre, là tu ne fais que profiter de moi et tu te moques de mon bien être". Le truc c'est qu'être en relation avec quelqu'un qui a ce genre d'angoisses et de jugements (relevant souvent de la projection en plus) sur le long terme ça peut être terrible.
Encore une fois difficile de tirer des généralités sur une occurrence. Et je peux donner l'impression d'être difficile sur ces questions. Mais ce genre d'interactions font typiquement partie de mes red flags. Et la plupart des personnes avec qui je me sens bien n'ont PAS BESOIN de me parler comme ça, même quand je passe plusieurs jours voir semaines avec. Le simple fait que ce soit le genre d'exemple qui vienne naturellement à Elisabeth, et que dans l'exercice, il n'y a à aucun moment la moindre forme de retour sur elle-même, me fait penser que c'est le genre de personnes avec qui je risquerais de ne pas apprécier passer du temps dans la vie réelle.
@@Milolaidus Complètement d'accord avec ça, et si tu écoutes attentivement l'épisode, tu verras plusieurs autres red flag dans les discours prononcés. Entre les minutes 30 et 43 en particulier.
Sinon, personnellement, contrairement à ce qu'en a pensé @cynthia je trouve que l'exemple montre bien comment la CNV permet de résister à une communication très agressive. Mais, comme tu dis, si Elizabeth s'était montrée plus ouverte au dialogue dans l'exemple, on aurait pu voir comment la CNV permet de prendre en compte les besoins de chacun pour arriver à une solution qui n'est peut-être pas la solution envisagée à la base. Exemple : "En fait, j'ai mal au dos en ce moment, donc je peux pas mettre les assiettes au lave vaisselle, mais je peux faire la grosse vaisselle et toi, tu débarrasses".
@@TheDarksharcoux Voilà exactement.
@@Milolaidus c'est mignon, mais parfois la situation que vous critiquez est exactement ce qui est décrit. Par exemple, le cliché de l'homme qui fait ⅔ de tâches ménagères de moins que la femme et qui croit qu'il en est à son maximum, alors que la femme fait tout le reste même si elle a aussi atteint son maximum, il y a un moment il ne faut pas s'étonner que le chacal ressorte si la girafe est tranquille sur le canapé en attendant de sortir son super argument "moi je pratique la CNV, toi pas". La communication, c'est une chose. Les actes, c'en est une autre. L'intention, avoir l'impression qu'on fait le maximum tout en laissant à l'autre faire le gros du travail, c'en est une autre. Prendre en compte ses besoins (je suis à mon maximum) sans prendre en compte les besoins de l'autre (peut-être que l'autre a dépassé son maximum depuis longtemps et que c'est justement pour ça qu'il pique une crise, oh le vilain) c'en est encore une autre.
Dans votre commentaire, il y a un gros jugement et c'est ce qui me dérange dans la CNV, c'est qu'elle repose sur un jugement de la "communication de crise" et peut se baser sur l'absence d'observation correcte d'une situation. Dans l'exemple évoqué ici, ce serait une femme qui a répété de nombreuses fois de ranger la vaisselle et l'homme ne l'aurait pas fait. Au-delà de sa communication, peut-on prétendre une seule fois que la répartition des tâches est juste? Si la CNV aboutit à maintenir une situation injuste (et le podcast aborde ce sujet via le racisme et le féminisme), est-ce un bon outil?
@@evefleurs2947 vous réagissez très posément, j'avoue que sur ce type de sujet, si on s'adressait à moi comme les deux adeptes de la cnv ci-dessus le ferai, je sortirai de mes gonds. Olivier a été très soft et correct par rapport à ces adeptes. Autant dire que ces deux personnes renforcent l'impression négative de la cnv qu'on peut avoir. On sent la capacité à manipuler la femme pour lui faire comprendre que sa demande n'est pas légitime
Excellent!Merci pour le tuyau pour tout homme averti la cnv ou l'art d’éviter la vaisselle
Merci pour cet épisode et bravo pour vos talents d'actrice et d'acteur.
Des mois de répétitions.
@ ca s'entend :)
Ce "shocking" peut paraître moins "choquant" que d'autres, sans bouleversements pour qui a l'habitude d'écouter MdC, et pourtant il soulève une foule de questions super importantes au quotidien - le genre de questions qui restaient informulées et qu'il est éclairant de se poser !
... une vraie dose de développement personnel 🤣🤣
Bref : merci !
Ahahah !!! Je ne sais pas comment le prendre !
@ tout est dans le "peut paraître". Je le trouve vraiment génial.
@ Ah mais je viens de comprendre que vous faisiez référence à "développement personnel" !! donc : juste comme une blague bien sûr...
Je voulais par signifier qu'on sortait grandi.e de ces questionnements, mais mince, "développement personnel" est déjà pris et signifie tout autre chose à l'heure actuelle.....
@@--Za …à l'heure actuelle ça signifie que vous avez trouvé votre gourou et vos mantras new ages
Merci cette personne est passionnante à ecouter .
Il me semble qu'il y a certaines idees communes avec le bouddhisme. Certains arguments sont tout à fait similaires à ceux que l'on a reproché aux victimes d'abus par des enseignants bouddhistes :
bienveillance fondamentale, perception erronée, relativité de la réalité, resultats des actes passés ( karma) ....
souffrance engendrée par soi meme donc nous serions responsables puisque nous la produisons. Donc si une voiture me roule sur le pied c'est de ma faute si j'ai mal au pied 🙃.
Il y a une autre idee de la sorte qui m'a toujours paru eronnée c'est celle consistant à dire de ne pas tenir compte de ceux que pensent les autres, sauf qu'a ne pas le faire on se met en danger, on peut ainsi etre harceler et perdre son emploi, on a vu des genocides et des guerres, on ne peut pas faire comme si la facon de penser des autres n'avaient pas d'incidences réelles sur nous, il faut en tenir compte.
Je vous trouve assez soft sur la frequence de la mallveillance des humains, il est clair qu'on ne peut la mesurer avec un appareil, mais l'histoire de l'humanité me semble montrer à quel point elle est présente : suffit de voir l'esclavage du peuple africain et toutes ces terribles histoires de ceux qui payent des passeurs pour fuir leur pays ....
Je suis en complet accord avec ce qui est dit à la fin sur le désaccord! ^^
"C'est ma réalité et toutes les réalités se valent, et ben non. [...] il y a un enjeu à ca, encore plus dramatique, ca fait peter la société car il n'y a plus de commun possible"
Purée... MERCI.
je me suis retrouvé, par hasard, dans un séminaire de développement personnel il y a quelques mois. cette position de "toute opinion est acceptable" me laisse encore aujourd'hui choqué. et ca, pour 3 raisons:
- déjà, c'est légalement faux. dans la loi (les règles qui régissent notre vivre ensemble) toute opinion n'est pas acceptable, certaines sont des délits
- c'est souvent une position profondément antisciences, puisque la science vise précisément la description de notre réalité matérielle commune. si c'est chacun la sienne, la science n'existe tout simplement pas
- une position aussi radicale, qui implique que tout est acceptable implique que n'importe quoi est acceptable. c'est une position qui est souvent défendue par des gens qui sont bienveillants mais extrêmement naïfs vis-à-vis de ce que ca implique. et, quand on compare les mouvement pacifique, notamment hippie, pacifiste altermondialiste ou autre, à l'histoire du 20eme siècle en Allemagne, Italie ou Russie, on se rend vite compte qu'au grand jeu du n'importe quoi, ce n'est pas la bienveillance qui l'emporte.
je suis vraiment resté choqué par le séminaire que j'ai suivi, je suis content de trouver en votre interlocuteur, quelqu'un qui partage cette impression "de l'intérieur" :)
PS: super émision, comme toujours
Dans les croyances New Age, l'hyper-relativisme se justifie par le fait qu'en tant qu'humains nous n'avons pas accès à la Vérité ultime, dans laquelle est inclus tout ce que nous pensons et vivons à notre petite échelle. Donc, au niveau de l'Essence, tout est vrai ! Facile :-)
Let's wait and see, Gina. J'ai bien pris en compte vos questions et elles seront abordées dans la prochaine série !
@ginabean9434je ne suis pas un expert sur les questions de genre, mais de ce que j'en sais, je ne vois pas ou serait le problème. L'identité est une construction assez personnelle, pas une réalité commune mais quelques chose qui est fondalement propre a chacun. Revendiquer son identité c'est affirmer qui l'on est, peut-être changer la vision que les autres ont de.vous, mais pas remettre en question la réalité de notre monde physique commun.
Je ne vois pas de commune mesure entre une femme qui voudrait s'affirmer homme parce que c'est ce qu'iel ressent au fond de lui et quelqu'un qui affirmerait que les lois de la physique sont caduques.
Vous noterez que je n'aborde pas la question du sexe, qui est différent de du genre, car je voudrais éviter de dire des bêtises
@ginabean9434 l'identité d'une personne n'est pas un commun, c'est quelques chose qui lui appartient.
Ceci est ma dernière réponse, don't feed the troll
@ginabean9434 modifier du tout au tout son commentaire après que quelqu'un y ait répondu est un procédé fort peu honnête 🙂
Haha le coup de la vaisselle 😅. J'ai eut la même hier soir 😌
Bon en vrai c'est pas drôle. 😒
Merci encore de développer et approfondir ces sujets. 👍
Ça me permet de mieux "nous" comprendre et prendre du recul sur toutes ces idées qui ont en partie infusé notre société et fait que l'on est confronté à ce "conditionnement" dans la vie personnelle, associative et professionnelle.
Mais du coup, vers qui se tourner pour avoir de l'information fiable et apprendre à communiquer sur des bases scientifiques ?
Telle est la question ! Elle sera abordée dans le prochain chapitre :-)
@ ah. ouf, ça rend l'attente du prochain épisode plus supportable
Communiquer avec des humains, ça ne fonctionne pas. C'est une espèce non fiable : ils ne disent pas ce qu'ils font et ne font pas ce qu'ils disent.
en fait à mon avis prétendre tout régler par la communication c'est une illusion. Si qn n'aime pas faire la vaisselle il le fera au minimum. Peu importe la façon dont on le dit. On a tous des activités qu'on aime moins et qu'on laisse de côté, et on n'est pas contre si l'autre s'en charge à notre place, si on reste dans le domaine des tâches ménagères. La question, c'est quand c'est toujours dans le même sens, et que l'autre ne veut pas changer. Il y a un vrai rapport de force sur celui qui pliera le premier. C'est ce qui est notamment souligné dans ce podcast sur le rôle de l'environnement, du contexte.
De même si je veux le dernier verre d'eau potable et que l'autre le veut aussi en plein désert, le conflit sera inévitable, quelle que soit ma façon de dire les choses, avec ou sans CNV, parce que les deux besoins entreront en conflit. De ce côté là la stratégie gagnant-gagnant peut être plus efficace, mais dans un cas aussi caricatural que celui-ci où il est question de survie, on comprend bien que les besoins passent bien avant la communication.
Ma conclusion est qu'on ne peut pas tout ramener à la communication. Si l'autre comprend l'importance de la relation, il fera l'effort nécessaire pour maintenir la relation. Sinon, il faudra trouver une autre façon de fonctionner. De ce côté j'ai trouvé aussi l'approche paradoxale de l'école Palo Alto assez rafraichissante: pour le cas de la vaisselle par exemple, ce pourrait être de ne faire que sa part de vaisselle et de poser la vaisselle sale de l'autre dans un endroit aléatoire d'un jour sur l'autre. De quoi lui faire péter un câble à lui et non être à l'origine une fois de plus du conflit. Je trouve ça amusant, ça ne veut pas dire que je sais l'appliquer. Mais au moins de temps en temps le cerveau cherche d'autres façons plus récréatives de s'y prendre, et trouvera peut-être de la créativité. Ou au moins se sera amusé à l'idée de la tête que l'autre ferait dans ce cas-là, ce qui en soi peut déjà apporter une bouffée d'oxygène.
Tres, tres juste concernant l'enseignement et la trasmission didactique de savoirs exacts. Énormément de problèmes à ce sujet, tout résultat, toute donnée peut etre remis en cause, et donc plus rien ne fait socle commun ( et par extension société). Ceci promu par les " spécialistes en sciences de l'éducation " ( lesquels utilisent ce dogme douteux du " tout vaut tout" et le savoir doit être horizontal) . Merci pour cette réflexion.
Merci à vous de votre intérêt
Merci beaucoup, cette nouvelle série est très intéressante. Je valide totalement le parallèle avec le polyamour.
Le polyamour, c'te rigolade !
Je connais une femme qui y a cru. Elle a l'air d'en être revenue. Elle a trouvé qu'elle avait été entourée de gens perchés et manipulateurs. Pourtant, ça n'est pas la dernière !
@@corespond1274 Comme pour toute chose, y compris CNV et PA, y a toujours de la récupération par des gens dont l'intention perverse est la manipulation. Est-ce à dire qu'il faut tout jeter ? Surtout si vous n'y adhérez pas ?
@@corespond1274 Je connais des femmes qui disent la même chose des relations hétéro 🤣🤣🤣
Plus sérieusement, je connais pas assez le sujet, mais je me demande si la relation polyamoureuse est particulièrement sujette à ça, ou si c'est le propre de toute relation sentimentale que de facilement virer à la manipulation/domination
@@TheDarksharcoux J'ai bien peur que ça soit le risque dans toute relation, même amicale. C'est pour ça que j'ai arrêté. Je me contente de superficialité. L'espèce humaine est-elle fondamentalement mauvaise ou la culture dans laquelle on baigne nous amène-t-elle à dévier ? Je n'ai pas encore tranché.
@@corespond1274 Le fait que ce soit un risque ne signifie pas que ce soit systématique non plus, si ?
J'aime bcp l'illustration du féminisme ou du racisme.
Quant à la bienveillance présupposée, pour le coup, j'ai cette croyance en moi, que je revendique en tant que croyance ne pouvant être prouvée, et que toute ma lecture du monde vient toujours confirmer (biais de confirmation, ça m'arrange de penser ça car sinon je trouverais le monde trop dur, j'en suis consciente, mais ça me va pour ma propre santé mentale). Pour autant, je crois qu'elle est recouverte chez certains d'épaisses couches qui la rendent inaccessibles. Un peu comme le mythe du clochard assis sur un tas de fumier sous lequel sont cachés des lingots d'or. Parfois il faut creuser sacrément pour trouver de la bienveillance. Par contre, en partant de ce présupposé, ça ne remet pas en question ma capacité à toucher l'autre si j'ai échoué à ce qu'il/elle connecte à mes besoins. ça reste sa responsabilité, peut-être celle de la société qui nous insensibilise, mais ce n'est pas mon travail d'aller déterrer la bienveillance de l'autre s'il l'a enterré sous des couches épaisses de fumier. De travailler dessus m'a fait prendre conscience 1) de l'immense culpabilité que peut générer la CNV si on ne l'encadre pas de limites claires sur ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas. 2) du fantasme de toute-puissance (je n'aime pas du tout ce terme que je trouve trop galvaudé mais je n'ai pas mieux, et je crois que la société nous y encourage pour se dédouaner de sa propre responsabilité) qu'on retrouve facilement dans le new age, difficile à affaiblir car c'est tellement insécurisant de constater qu'on est impuissant à changer une situation très inconfortable lorsque l'autre n'est pas du tout bienveillant par exemple.
J'aime beaucoup votre podcast qui vient confirmer mes propres convictions 😊
Merci pour tout.
Elizabeth, t'as quand même trouvé un top interlocuteur, à la fois partie prenante et avec un regard critique, et même une pointe d'autodérision. Ça aide à cet échange. Il a l'air particulièrement girafe cet Olivier :p
Olivier assure grave.
@Méta de Choc Hmm personnellement j'ai perçu Olivier comme partie prenante pour en grande partie critiquer négativement la CNV et donc... servir votre propos, j'aurai personnellement trouvé intéressant de parler avec un formateur certifié par exemple pour vraiment confronter les opinions. Cela n'en est pas moins très intéressant avec pleins de questions pertinentes, et cela décrit des dérives potentielles de la CNV dont une bonne partie sont connues et c'est aussi le rôle des formateurs de mettre en garde à ce sujet. C'est ce que personnellement j'associerai au principe de l'éthique professionnelle comme dans le milieu de la psychologie ou autre. Par contre il me semble que par la description d'une dérive, on ne prouve pas pour autant l'inutilité ou l'inefficacité de quelque chose. On parle ici d'un outil eh bien oui c'est le principe d'un outil, généralement selon l'utilisation qu'on en fait il peut y avoir un effet positif et négatif (prenons, internet, ou bien un couteau de cuisine, etc). Et dans ce cas est-ce qu'il n'existe pas des dérives pour n'importe quelle méthode développement personnel ou de communication? Par ailleurs quelles méthodes de communication ont été prouvées efficaces? Est-ce que globalement la communication (ou sujet connexe comme l'empathie) est un sujet d'intérêt pour les études? Combien y'en a-t-il? On peut bien présenter la pauvreté des études sur la CNV mais il me semblerait intéressant de contextualiser et comparer avec d'autres études comparables pour aller au bout des choses...
Et finalement je trouve dommage qu'on se retrouve avec une représentation.... eh bien je suis désolée de le dire... biaisée de la CNV... parce que par exemple demander de but en blanc à quelqu'un quel est son besoin ce n'est pas un reflet empathique... Donc pour une chaine qui se veut être précise et dans l'exactitude des choses il me semble que n'est pas tout à fait ça. Pour information j'ai fait 2 années d'intégration en CNV. Je ne prétends pas être un maitre de la CNV, mais par contre je peux vous dire que ni moi ni les practiciens que je ne connais, ne passent leur temps à demander leurs besoins aux gens. Quand bien même savoir faire un reflet empathique correctement ne veut pas dire par ailleurs qu'on l'utilise n'importe quand et avec n'importe qui.
Je dois dire que la CNV ça m'a permis surtout d'avancer personnellement, mieux me connaitre, mieux connaitre mes limites et les exprimer. Alors c'est bizarre mais je trouve ça un peu contradictoire avec cette idée de manipulation. Parce que une personne formée à la CNV qui connait ses limites ou ses besoins eh bien par définition je vois mal comment elle peut être manipulable. Par contre une personne inconsciente de ses besoins et de ses limites pensez-vous qu'elle serait à l'abri? Il y aurait tellement à dire.
Je ne sais pas ce qui est en réserve pour la suite alors je vais essayer de garder mon énergie pour la fin. Cela n'empêche pas que j'ai trouvé aussi pleins de réflexions nourrissantes dans les différents épisodes, et d'ailleurs cela m'a permis un déclic personnel intéressant sur la notion de "tolérance" et la dérive que cela peut amener. Je crois que j'ai effectivement pu parfois me laisser de côté dans un soucis d'être "respectueuse, tolérante, etc" mais je retiens simplement de cela que je peux encore mieux apprendre à m'écouter et peut-être choisir d'autres façons de réagir dans certains contextes. Par contre j'attribue cette limitation personnelle à moi-même et pas à la CNV parce que il faut quand même le préciser mais il n'y a écrit nulle part que "chacun se doit d'être tolérant", il me semble que c'est humain de vouloir tendre vers un idéal et parfois on se perd un peu la dedans... est-ce pour autant un problème exclusivement attribuable à la CNV? Je n'en suis pas sûre.
@@AnaFollow c'est fou parce que dans la première partie, on lui a justement reproché de faire la promotion de la CNV !!
@@--Za Je voudrais préciser que je ne reproche rien personnellement à Olivier et comme je l'ai nommé j'ai trouvé l'échange intéressant sur bien des aspects. Je parlais plutôt du fait de faire ce choix d'interlocuteur précisément dans une démarche qui se veut poser une critique objective. Je trouve que cela aurait été intéressant d'avoir par exemple, un invité supplémentaire certifié CNV, ce qui selon moi aurait pu donner l'occasion de préciser d'avantage certaines nuances de la CNV que je ne vois personnellement pas retranscites ici. A moins que cette occasion se présente dans la prochaine partie... qui sait :)
@@AnaFollow Il y a peu de chances pour la prochaine partie... et inviter quelqu'un de certifié aurait aussi aussi posé problème avec ce format - en tout cas ce n'est pas le lieu ici pour un débat.
Je comprends un peu car j'ai aussi vécu ça avec une certaine approche dans mon métier : les critiques de cette approche me semblaient de mauvaise foi, et je me reconnais dans le "mais c'est parce qu'ils n'ont pas compris" ou "c'est parce qu'ils ne sont pas allés au bout", "ils ne pratiquent pas correctement".
Avec les années j'ai pris du recul. J'ai compris que les formatrices avaient une approche dogmatique et inquestionnable. Pour autant, cette formation m'a beaucoup apporté, je m'en sers encore beaucoup, tout n'est pas à jeter dedans loin de là !, simplement j'ai pu identifier les points problématiques et me débarrasser du superflu. Plus de crispations de mon côté et je crois que là est le secret : ne plus sacraliser, accepter et démonter les choses qui ne relèvent pas d'une démarche rationnelle, argumentée.
Pour la communication, c'est justement mon cœur de métier et spoiler !! il n'y a aucune méthode miracle. Plus précisément, il n'y a pas de "méthode". Il y a à étudier la communication en elle-même, le langage, l'interaction, l'expression des émotions, les facilitations pour les personnes qui présentent des difficultés, et réinvestir toutes ces connaissances dans les cas particuliers. C'est un travail qui se fait sur de longues années, qui relève de domaines bien spécifiques (linguistique, psycholinguistique, sociolinguistique, pragmatique des interactions, linguistique développementale, psychologie cognitive et comportementale, pathologie de la communication et du langage etc...) et a priori cela me prendra toute ma vie professionnelle. Aucun souci, ça me passionne.
Et bien sûr, quand il s'agit de nous-mêmes, c'est beaucoup plus compliqué.
Ceci posé, la CNV (malgré ses aspects utiles - j'y ai été initiée et je peux faire appel à certains points à l'occasion) présente plusieurs (énormes) failles épistémologiques qui sont plus ou moins développées dans cette série et qui ne relèvent pas de la connaissance en profondeur ou non de la méthode, ce qui rend valide, il me semble, la majeure partie des propos de l'interlocuteur :
- développée principalement par une personne seule, qui a eu une idée de départ qui est globalement restée la même,
- personne donc qui n'était pas spécialement formée dans les domaines sus cités, d'où une création quasi ex nihilo, avec peu ou pas d'enrichissement par la recherche (qui existe pourtant),
- non prise en compte des facteurs extérieurs (cela va avec le point précédent), notamment environnementaux, psychiques, psychologiques, sociologiques, de santé... dans la communication. C'est pourtant une base incontournable dans la communication : chercher des facteurs limitants et s'en occuper,
- crispations autour du brevet, pas de partage avec la communauté scientifique - bon je sais qu'aux états-unis c'est plus la norme, mais en France ça passe mal, et justement ce type de formations, même bien étayées scientifiquement, présente souvent d'autres problèmes du type sacralisation de la méthode,
- approche spiritualiste : d'abord une méthode qui demande une croyance, c'est déjà un énorme problème en soi !!! une méthode repose sur des faits avérés, non sur des croyances. Cela entraîne aussi de nombreux risques de dérives : sacralisation de la méthode, absence de remise en question possible, rejet de la faute sur les pratiquants si les résultats ne sont pas au rendez-vous, élitisme (en gros les "girafes" contre les "chacals"), attachement affectif des participants, risque de "gourouisation" (Olivier en parle très bien), abus financiers avec l'idée qu'il faut toujours se former plus afin que ça fonctionne enfin, liens avec d'autres dérives sectaires...
Il faut pouvoir les reconnaître et y faire face, sans pour autant nier les points intéressants qui ont été développés en première partie.
Moi la première critique que je fais à la CNV c'est que pour une méthode qui prétend sauver le monde, le prix des stages est bien loin d'être donné à tout le monde donc visiblement les faits s'opposent à leur prétention !
🤣🤣🤣
Le jour où un organisme de formation aura d'autres prétentions que de s'en mettre plein les fouilles...
@@TheDarksharcoux l'éducation nationale ?
@@skanvak Il paraît que c'est une organisme d'éducation maintenant...
La médiation, qui apparemment est une forme de CNV destinée à résoudre des conflits sans passer par la justice ordinaire, est particulièrement chère (environ 8000 euros pour quelques cours, 1x/mois). En revanche, et cela m'a questionné, elle ne demande presque pas de pré-requis ; seul un diplôme universitaire , de n'importe quelle faculté, suffit. La formation est généraliste : on peut appliquer la méthode à tous les milieux et à toutes les personnes, sans connaissance des milieux en question ou des notions de droit. Et ceci en étant à son propre compte sans garanties ni contrôles. Cela me paraît très léger. Quand tout est flou sauf le montant, ça sent un peu l'arnaque.
Ahahahah j'ai adoré l'exercice pratique XD C'est tellement pas naturel, on dirait qu'on se fout de ta gueule en faisant ça...
Merci de rappeler que tout le monde n'a pas les capacités de communiquer comme attendu, y'en a qui refusent cette réalité et qui affirment volontiers que les personnes concernées sont juste "de mauvaise volonté", avec bienveillance bien sûr.
Et je rebondis sur l'entre-soi que ce genre de pratique induit : punaise ce qu'on est vachement plus épanouis avec mon homme depuis qu'on fréquente à nouveau des personnes de tout horizon, pouah le cerveau qui se sclérose dans les petites communautés très fermées non merci plus jamais ! La savane, c'est pas que les girafes. Y'a les zèbres, les hippopotames, les lionnes, les gazelles, les éléphants, vive la diversité ! Et puis n'oublions pas les licornes XD
Passionnant et réjouissant.
La CPNV un excellent concept 💖
Je vais aller déposer la marque.
@ et pondre plein de formateurs certifiés 😅
Merci. Comment tenir encore une semaine pour la suite ? C'est cruel...
Oui, je joue encore et toujours de vos pauvres nerfs.
@ une artiste de la manipulation ? Vous avez eu de bonq maîtres, je crois. Autant utiliser ce savoir pour booster votre podcast.
XD !!!! le sketch de la dispute !!! Ça m'a rendue joyeuse.
Une question: dans ce cas de figure que faire lorsque l'autre est de mauvaise foi ? Il aurait pu répondre : " mais enfin de quoi tu parles Ginette ?? Je mets toujours tout dans le lave vaisselle tu radotes ma pauvre chérie sans compter, que tu as la berlue "
Et c'est là, en général qu'on attrape le couteau non ? :)))
Donc, il faut être 2 à connaître le CNV et que les 2 soient de bonne foi et dans une maîtrise magistrale émotionnelle ....c'est assez illusoire car l'émotion l'emporte toujours sur la raison et si nous étions tous dans l'analyse en mettant la raison de côté ça se saurait :)
bref, je ne me sens plus coupable de mes envies de meurtres 😇 c'est trop lourd à manier si après un regard/ une réplique de m**** on veut assomer l'autre C'EST NORMAL :)
Merci c'est toujours passionnant !!!
"Mauvaise foi" est un jugement que vous portez sur la personne, je vous invite à nous dire quelle est votre observation. ( C'est de l'humour hein, n'attrapez pas le couteau) Une observation est une chose dont les deux personnes conviennent : "Nous venons de manger et je vois que ton assiette est restée sur la table" . La solution du couteau peut être d'une efficacité redoutable à très court terme, il risque toutefois d'y avoir un prix à payer si vous n'êtes pas douée pour effacer toutes traces du méfait. Courage.
@@olivier3612 rire !!!! Je suis d'accord il y a quelques désavantages avec le couteau ^^ et je ne suis pas douée avec le mensonge ....merci de m'avoir fait rire :) belle journée
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être deux à maîtriser la CNV pour résoudre le conflit par cette voie (la CNV n'est qu'un outil parmi d'autres). Celui qui la maîtrise aura naturellement tendance à faire en sorte d'éviter de laisser le conflit déraper.
Comme dit Olivier, si vous n'êtes pas d'accord sur la partie observation, il faudra peut-être attendre que la situation se reproduise, et faire un "flagrant délit". Quant à la gestion émotionnelle, le but de passer par l'expression d'un besoin, c'est justement d'essayer de comprendre ses émotions et de les ramener à quelque chose de plus facile à communiquer à l'autre. Parce que quand on communique directement son émotion (négative), en général, l'autre comprend juste que vous ne le supportez pas, se sent rejeté, ça lui fait mal, et il va vous renvoyer la même chose dans la gueule. Alors que si on communique sur quelque chose de plus tangible, plus concret, plus objectif, c'est plus acceptable (ok, tu as besoin que la cuisine soit propre pour te sentir bien, je comprends). Et enfin, l'objectif de la Demande, c'est d'arriver à un plan d'action. Autrement dit, il s'agit d'un engagement mutuel avec, idéalement, des choses qui peuvent être mises en place tout de suite. La personne pourra toujours être de mauvaise foi, mais il est peut-être possible de mettre en place des outils de mesure qui permettent d'attester de la réalité.
Deux choses importantes sur la Demande : elle n'est pas une exigence. Ca veut dire que :
1) Elle peut très bien être refusée (mais dans ce cas, à vous de tirer les conclusions qui s'imposent, et peut-être conclure que la relation ne vous convient pas, à un point qui n'est pas conciliable)
2) Il est souvent plus efficace de chercher à trouver une façon de répondre ensemble au Besoin tout en prenant en compte les contraintes de l'autre. Si la solution vient de l'autre, il a plus de chances de la respecter
La cnv nie mes stratégies de domination, de rapport de force, de violence, de manipulation mensongère, de peur de la différence comme protection immunitaire de mon identité, du pouvoir fallacieux de la politique pour faire avancer certains projets de vie : faire plus d'argent, dépasser la concurrence, devenir indispensable, imposer la loi du plus fort avec son mode de vie et sa hiérarchie des valeurs synonymes de norme sociale ou de bien commun!
En quoi "la CNV nie" tout ça ?
@@cicicooper Car en nous nous avons tous une part d'ombre, une part de mécanisme de survie qui sont beaucoup plus actif, fort, toxique que la solution du processus de la cnv! Sauf pour quelques personnes qui ont un long processus de croissance intérieure saine. En fait la csv peu parfois les aidés à devenir plus responsables, à mieux être adultes de façon ponctuelle. La cnv pour certains peut être un long apprentissage de vie afin de l’intégrer comme une clef occasionnelle pour favoriser son cheminement intérieur. De plus auto-illusion d’un vrai bonheur accessible par le processus de la cnv fait que nous banalisons les causes sociétales de nos malheurs : les racismes systémiques, les abus de pouvoir dans l’organisation du travail, la médecine a deux vitesses selon notre niveau de richesse, la violence dominatrice envers les femmes via le pouvoir religieux ou nos préjugés comme normes normales de nos rapports avec les femmes, la violence éducatrice pour le pseudo bien des enfants, les violences urbaines pour le contrôle de la drogue, de la prostitution, le viol comme arme de guerre, etc. ...
Bonjour! Puisque vous parliez de polyamour, est ce que vous pensez faire une émission sur ce sujet? Je suis polyamoureuse et je vois les ponts qui peuvent se former avec cette idée d'un amour absolu de l'Être, libéré de la jalousie et blablabla. Je trouve le cadre du polyamour très pertinent et intéressant ( c'est normal j'en suis hahaha) mais j'ai vu passer pas mal de dérives aussi. Donc le passer par le spectre de l'esprit critique me semblerait salutaire pour les personnes qui veulent se lancer et pas se faire avoir.
Je n'ai pas prévu d'émission sur le sujet pour l'instant.
Merci de votre intérêt, Élisa.
Je pense que dans toute relation, tu peux te faire avoir. J'ai peur que la maturité et le fait de très bien se connaître soi-même ne soient les seuls garde-fou dont nous disposions. Mais si quelqu'un a mieux, je prends.
J'ai un peu essayé et j'avoue que j'en reviens de tous ses cadres.
mdr "si on ferme les centres y'a plus de malades"
Ah ben ça ! Par contre qu'est-ce qu'il y a comme SDF x')
Regarde ce qui se fait pour le chômage et les retraites en France. Faut juste penser à changer en douce la définition de SDF en passant…
la semaine prochaine, on résout le problème des chaussettes qui trainent ^^
C'est prévu, bien sûr !
27:00 argh, d'un point de vue épistémique, on peut dire ''les maladies mentales n'existent pas'' mais cela signifie uniquement (!) que ce sont des modèles évoluant, des tentatives de représentation de la réalité et donc que ces concepts permettent de décrire des phénomènes via des modèles scientifique et que ces modèles changent dans le temps.
ne pas faire appel au mental, à la raison, c'est foncer vers une société émotionnelle et pulsionnelle car c'est la victime de viol qui est responsable de son viol... on n'agit plus, on réagit. c'est pourquoi j'ai abandonné la cnv.
Magnifique voyage dans les écueils et de pentes glissantes.
" j'ai pas réussi à le connecter à sa nature profonde " énorme 🤣
En tout cas c'est "très CNV" car ça aide à creuser a la vérification de ses intentions concrète au final quand on entame une conversation, une activité ou autre.
L'usage du processus de Rogers je l'ai retrouvé dans le.livre de Chris Voss, ancien négociateur au FBI dans le livre "Ne pas couper la.poire en deux"
Où il utilise différentes techniques d'écoutes empathiques pour faire descendre les tensions lors de prises d'otages.
@@mathieuvilcot intéressant ça ; je vais rechercher cet ouvrage
@@GildasCotomale juste ici th-cam.com/video/aLyVrxOUovw/w-d-xo.html
L'anecdote où il aide son homologue Philippin en lui proposant de répéter mots pour mots les délires du terroriste. On dirait que ça fait l'effet de ce qu'on appelle un "Switch" atelier.
Je vais vous avouer que lors de votre exercice de pratique CNV, en me mettant à votre place, je me serais énervé davantage 😂
Ça m'aurait rendu fou de voir autant de blabla après si peu d'action et je serais parti en mode "Quand je reviens la vaisselle à intérêt à être faite" ou j'aurais ragé parce que je trouve condescendant qu'on essaie d'analyser mes besoins internes alors que je veux de l'action 😂 (je me permets de témoigner parce que c'est du vécu, j'ai eu des situations similaires où on me manque de respect, et plutôt que d'avoir un réel changement on m'explique pourquoi le mal a été fait)
Oui, la question du questionnement imposé sur les besoin est importante, je trouve, et nous en parlerons dans le chapitre 5. Merci de votre écoute.
@ je trouve qu'il y a une autre question, je ne sais pas si vous l'aborderez dans le dernier podcast: que faire lorsque des besoins sont en conflits chez 2 personnes? Par exemple, pour le cas de la vaisselle jamais faite, un youtubeur commente en disant que, le pauvre, il en est déjà à son maximum. Donc son besoin, c'est de se reposer et d'en faire moins. La femme l'exprime différemment, mais le besoin de repos reste le même même si elle n'utilise pas la CNV. Le problème étant que les tâches ménagères doivent être accomplies. Que faire? Quel besoin est prioritaire, chacun ayant les mêmes besoins, et chacun pouvant se targuer que son besoin n'est pas entendu par l'autre. Si on en reste à une simple CNV, pour moi aucune solution n'émerge, chacun revenant à son besoin non comblé. Si aucun ne fait une action vers l'autre, ce sera un échec. Il y a aussi l'attente que l'autre comble mon besoin: dans certains cas ce n'est pas à lui de le faire. Cependant, si chacun s'occupe de ses propres besoins et ne va plus vers l'autre, c'est aussi un problème car la communication va se couper.
@@evefleurs2947 Sur la question du ménage en général pourquoi pas envisager de prendre une femme de ménage par exemple? Sur l'exemlpe de l'assiette en particulier ça peut être une négociation sur les tâches : toi tu n'aimes pas faire ça, moi je peux faire ça, etc. Donc ça pourrait donner, j'accepte de ranger les assiettes, si tu peux gérer de sortir le chien. Mais en tous cas ça demande que les "deux" personnes soient intéressées de trouver une entente. Si on est seul, on peut peut-être se poser la question de la nature de la relation..
@@AnaFollow c'est toujours sympa d'exploiter des femmes pauvres pour remédier l'incapacité des hommes de manière générale...
@@helenemassot651 Donc selon vous, il n'existe pas de personnes payées équitablement et non exploitées dans le domaine du ménage ? C'est tout aussi regrettable de prendre un propos et de le détourner ainsi. J'aurai pu utiliser une autre formulation si vous voulez, en tous les cas c'est un exemple. Le fond du message était qu'il y a plusieurs façons de répondre à un besoin. Il revient aux personnes concernées de discuter des stratégies qui font du sens pour elles et de choisir ensemble ce qui est pertinent pour la situation donnée.
Je t'aime Shka ❤😊
Moi aussi ❤️🦉
La CNV a des vrais avantages en théorie ...mais les inconvénients qui la polluent les surpassent selon moi :
1) Ses prêcheurs et convertis la voient comme la solution miracle de la communication, tel un regime miracle pour perdre du poids ...alors que les regimes sont multiples et tout comme la communication dependent des personnes, du contexte, des objectifs.
À noter aussi qu'une methode efficace à court terme n'est pas toujours bénéfique sur le long terme.
2) La CNV de même que la PNL attirent parfois (voire trop souvent) des personnes manipulatrices qui cherchent sciemment ou non à accroître leur pouvoir d'emprise/influence.
3) Les biais cognitifs et la rhétorique fallacieuse trouvent malheureusement un terreau fertile dans la CNV du fait de ses dogmes et arguments anecdotiques : effet dunning-kruger, auto-complaisance, présupposition d'un monde juste, appel à la nature, homme de pailleté, etc.
4) L'aspect dogmatique et anecdotique ( "pour moi/lui/elle/eux ça marche" ) explique la regrettable porosité avec des concepts ésotériques.
Il eut été utile de tester scientifiquement la methode selon des protocoles appropriés, avant que cela ne dérive.
Si on liste les avantages et les inconvénients et qu'on tente de les pondérer selon une approche bayesienne, 😮 je crains que la balance "bénéfice-risque" ne soit devenue négative à l'heure actuelle.
Merci pour ce partage de réflexion.
Le seul souci, c'est que vous venez également de jeter toute idéologie politique, toute cause militante, tout mode de vie. Chacun répondant très bien à vos 4 critères...
@@TheDarksharcoux Absolument pas... le militantisme ou la politique ne sont pas synonymes d'idéologie dogmatiques.
@@Maltose_Cortex Je veux bien vous croire. Citez-moi un mouvement politique ou militant qui ne soit pas dogmatique, et dites-moi sur quoi il se base
@@TheDarksharcoux Ne pas confondre (ou faire exprès d'entretenir la confusion) entrer l'assiette et la nourriture qu'on y met ! 😉
Parler autant pour une assiette je le vire direct 😂
Ils sont très courts, ces épisodes, je trouve.
Oui, c'est un scandale.
Des entretiens sur la "sociocratie" me sembleraient aussi utiles et intéressants.
Ça viendra peut-être un jour !
Je me permets de rajouter un commentaire car sur plusieurs podcasts et celui ci aussi, vous êtes pro psychiatrie mais avez-vous parcouru la psychiatrie pendant 20 ans comme moi pour en connaître les dérives ?
Oui en s'écoutant soi-même, en étant entendu par quelqu'un, on peut sortir de l'étiquette de bipolaire.
Pour information, j'ai été diagnostiquée bipolaire et c'est quand j'ai arrêté les médicaments, quand j'ai écouté les parties souffrantes en moi que je suis sortie de mes dépressions nerveuses chroniques.
Pour information, la psychiatrie m'a détruit et m'a rendu accro à des médicaments sans jamais résoudre mes problèmes.
Parlez avec des infirmières qui ont quitté la psychiatrie et les patients qui s'en sont sortis en quittant la psychiatrie.
Donc, je ne dis pas que la CNV résout les problèmes psychiatriques. Mais on n'est pas entendu du tout par les psychiatres.
Je vous expose simplement mon histoire. Vivez six mois enfermé en psychiatrie suite à un deuil (même pas une psychose) et vous verrez par vous même.
Merci pour ce partage. La psychiatrie a clairement beaucoup des défauts et est malheureusement le théâtre de dérives. Pour autant, elle soigne de très nombreuses personnes, il ne faut pas l'oublier. Je compte un jour parler de tout ça dans une série SHOCKING.
Si un jour vous avez besoin de mon expérience, je serai ravie de partager avec vous.
Il y a un psychiatre américain qui est dans le monde de la psychiatrie depuis 30 ans et qui en parle avec un regard de psychiatre : Dr Peter Breggin je pense.
Il a une chaîne TH-cam et il y a aussi la chaîne TH-cam de Carole Advice que je vous invite à regarder. Elle a créé un site Web où elle témoigne tout en aidant d'autres personnes et où elle apporte des documents scientifiques sur la véritable action des psychotropes.
J'espère que ces deux noms vous apporteront des informations.
Merci, c'est noté !
Quand ma fille me parle en utilisant la cnv elle déformé tout ce que j'ai dit et devie, j'ai l'impression de parler avec des gens des sectes.
Est-ce que vous faites seulement la différence entre être responsable de ses émotions et avoir la capacité de les gérer?
Vous confondez manifestement décodage du langage non verbal et morphopsychologie qui sont deux disciplines différentes.
Bonjour, pourriez vous indiquer à quel minutage (s) vous faites référence ? Cela permettrait de vous répondre ou de clarifier si quelque chose à besoin de l'être.
Zut je n'arrive pas à retrouver la vidéo sur les limites de la CNV. Ça aurait été une bonne conclusion.
Ça recoupe une partie de ce qui est dit ici sur la partie où exprimer sa violence c'est aussi nécessaire parfois dans certaines situations pour que l'autre entende.
Le fait aussi de porter sur l'autre un jugement parce que ça communication n'est pas la bonne...
Violence ? Ou colère ?
La violence, c'est faire du mal à l'autre, ça peut être très froid, très calculé. Ça peut être sans parole, sans geste, juste par une attitude ou une situation.
La colère est une émotion qu'on ressent, qu'on exprime pas forcément. C'est généralement une réaction à une injustice. J'ai connu des gens violents qui ne payaient pas de mine et dont le petit jeu était de mettre en colère leurs interlocuteurs de préférence en public pour qu'ils se ridiculisent ou même qu'ils frappent et passent pour de mauvaises personnes.
@@corespond1274 Le terme conflit est peut-être plus appropriée mais la colère peut aussi être froide ou violente. J'en reste au terme de violence.
En jouant sur les mots c'est possible de faire le mal sans être violent. Au final je ne partage pas votre définition.
@@skanvak D'accord. Pour ma part, après avoir lu pas mal de livres sur les violences (familiales, au travail...), j'en reste à l'usage que je vous ai exposé. Je changerai peut-être d'avis après m'être documentée davantage. Je garde en mémoire votre façon d'utiliser ces mots.
@@skanvak "faire le mal sans être violent" : on parle de violence psychologique, de violence verbale, etc. Par définition, la violence n'est pas que physique ; et être violent c'est appliquer de la violence et donc faire du mal (je n'ai pas dit blesser physiquement ou agresser avec une arme quelconque)
@@GildasCotomale Dans le contexte, ça ne porte que sur une violence expressive (mais pas physique comme nous sommes dans la communication).
Les subtilités pour faire le mal ne sont pas visées au cas présent.
Et non la violence n'a pas pour seul objectif de faire le mal, c'est un niveau d'expression du conflit, de la haine de l'autre (justement pour le mal qu'il a pu faire). L'idée c'est que dire sa haine et la violence qu'inspire le conflit permet parfois mieux d'avancer qu'une communication non violente.
38:00 bien vu. Si les travailleurs chinois ou ouïghours n'ont aucun droit ou sont opprimés c'est parce qu'ils ne savent pas exprimer leurs besoins. Donc le Gouvernement chinois n'a pas pu comprendre leurs besoins. Ce n'est pas de sa faute. Le gouvernement Chinois est pourtant un groupement d individus connectés à leur bienveillance. On voit ce qu'il peut y avoir de totalitaire dans la CNV en tant que modèle explicatif de tout ou Pierre angulaire de tout changement profond. Je vais finir mes crêpes.
La CNV s'applique entre individus. Elle n'a pas de sens appliquée à un état ou un groupe d'individus.
@@TheDarksharcoux d accord. Et pourtant elle a pour vocation à faire un monde meilleur pour son M. Rosenberg? Elle est censée rejaillir sur le collectif. J y vois-là une petite contradiction. Les organisations demeurent constituent d hommes. Je reconnais avoir utilisé un exemple phallacieux.
@@rugnico3810 Plus il y a d'acteurs, et plus la méthode devient inapplicable. Quelle observation peut être partagée de façon universelle avec tout le monde ? A quel besoin je peux me rattacher et que tout le monde puisse comprendre ? A qui je vais faire ma demande et sous quelle forme ? Qui va apporter une réponse et comment ? Après, il y a déjà un système qui applique la CNV sans le savoir et qui fonctionne à l'échelle de l'état : la cour de justice. On commence par exposer les faits (Observation), vous évaluez le préjudice physique, matériel et moral) (Sentiment), les besoins universels auxquels vous pouvez vous rattacher figurent dans la loi (Besoin), et vous terminez par demander réparation (Demande)
@@TheDarksharcoux la justice....de la cnv ?
La Méthode juridique n'a selon moi pas grand chose a voir avec la cnv.
@@rugnico3810 Pourtant, les objectifs ne sont pas si éloignés. Les deux permettent de ramener le dialogue à des choses factuelles sur lesquelles on est capable d'échanger.
Dans votre petit exemple avec la vaisselle, je ne suis pas sur de savoir si vous aviez fait une démonstration par l'absurde pour qu'on comprenne facilement une situation réglée par la CNV ou pour montrer comment ça peut être ridicule.
Et si, de base, vous ne vouliez pas faire une démonstration par l'absurde... c'est juste que la CNV me rend mal à l'aise, ce qui est ironique. ^^
Pour les étiquettes, c'est selon les besoins de chacun. Moi, je trouve que ça permet de trouver des solutions, de mettre les choses au clair. Il faut s'en détacher, elles ne résument pas une personne, mais elles peuvent être utiles. Pour trouver une aide adaptée, par exemple. Les étiquettes sont parfaites ! Les étiquettes, c'est la fête ! les étiquettes, c'est chouette !
Et donc, la colère, c'est un sentiment écran. Donc faut la faire péter pour briser les barrières? Non?
Les étiquettes par défaut sont des aides pour se repérer oui. Le souci c'est que des gens veulent les transformer en cases et/ou instruments de jugements… hélas
Alors j'imagine que c'est parce que je suis autiste... mais moi, vous me parlez comme ça (cnv) ... ça me rend super aggressive 😂 car cela met ensemble deux choses terribles : 1. se sentir manipulée et 2. être prise pour une grosse conne. Y a-t-il d'autres personnes qui ressentent la même chose ?
🥰
Quand on est anonyme tout est permis mais surtout aucun raisonnement critique intellectuel affligeant fétide est bien le mot
La communication sous oinj, quoi. Cool, quoi. Dis-moi tes besoins, tu vas voir, on va bien s'entendre. Heu, dans le vrai, ce truc, c'est une vaste fumisterie. Allez dans une réunion syndicat/patron, quand on se coltine avec le réel, la confrontation elle a du bon pour se faire respecter... je suis très très très sceptique en dehors de quelques situations anodines (parking , lave vaisselle).
Personnellement, j'ai au contraire observé les plus grands effets en entreprise. Dans un couple, c'est parfois difficile de faire des compromis, parce qu'on a des désirs personnels cruciaux qui peuvent entrer en conflit avec ceux de l'autre. En entreprise, on a, objectivement, tous intérêts à travailler ensemble. Si l'ambiance est meilleure, si les gens sont plus motivés, si les salaires sont bons, que les bénéfices augmentent, etc, tout le monde est gagnant à la fin.
Nan mais y a des personnes qui ont eu une éducation désastreuse, la CNV peut sauver les meubles !
Votre jeu de rôles à 15 minutes : Si j'étais une femme et que mon homme me répond comme Olivier, j'aurai envie de le claquer lol. Insupportable. Avec cette impression qu'il me prend pour une débile ou que j'ai 4 ans. Il suffit juste de s'excuser et avec le regard et le langage verbal (qui est plus important que les mots) faire comprendre que l'on respecte l'autre. Pas besoin de tout ce foin.
carrément ! complètement fumeux ce concept de CNV, on peut communiquer de manière intelligente et constructive (et non violente) sans reformuler les demandes de l’interlocuteur comme si on discutait avec un neuneu. Quel cinéma pour rien, et dire qu’il y a des formations à ce sujet (soupir)
Voilà j'ai trouvé la vidéo dont j'avais parlé :
th-cam.com/video/piOaF9r8D4k/w-d-xo.html
Ce mec a une voix inaudible et quel ego