Le tourisme culturel : entre valorisation et protection | Géopoliticus | Lumni

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  • เผยแพร่เมื่อ 22 ส.ค. 2024
  • Tourisme culturel : qu'est-ce qu'apporte la culture au tourisme ? Quel poids représente ce tourisme dans les flux touristiques mondiaux ?
    #TourismeCulturel #Géopolitique #Lumni
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    Découvrir l’histoire, le patrimoine ou les traditions d’une région, d’un pays ou d’une ville : c’est ce qu’on appelle le tourisme culturel. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme culturel représente 40 % des flux touristiques dans le monde. Ce phénomène s’est massivement développé dans les années 1980 et 1990 avec l’accélération de la mondialisation, le développement des classes moyennes - notamment dans les pays émergents - et la réduction du prix des transports, particulièrement de l’aviation. Un fort intérêt économique pour les pays qui révèle néanmoins la nécéssité de conservation et de sauvegarde de ce patrimoine attractif.
    Attrait économique du tourisme culturel
    Musées, sites historiques, lieux religieux, gastronomie… l’offre culturelle de chaque pays constitue un atout majeur pour développer le secteur touristique. L’Europe, première destination touristique au monde avec 702 millions de touristes étrangers en 2019, bénéficie et exploite un patrimoine culturel conséquent : le musée du Louvre, la basilique Saint-Pierre du Vatican, la Sagrada Familia de Barcelone, l’Acropole à Athènes, reçoivent chaque année des millions de visiteurs. Les autres régions du monde ne sont pour autant pas en reste. L’Égypte est prisée pour son patrimoine antique. L’Arabie saoudite et Israël bénéficient de la présence des lieux saints de La Mecque et Jérusalem. Le Cambodge, seul pays à arborer sur son drapeau un monument, le temple d’Angkor Vat, tire d’importants bénéfices de ce lieu. La Chine, qui n’accueillait presque aucun touriste il y a quelques décennies, en a vu 65 millions déambuler devant la Cité interdite et sur la Grande Muraille en 2019.
    Sites culturels menacés par le tourisme de masse et le déreglement climatique
    Ce tourisme culturel constitue une manne financière majeure et une source importante d’emplois pour les États. Mais lorsqu’il devient massif, le tourisme peut au contraire menacer certains sites et participer au dérèglement climatique. L’Unesco tient depuis 1978 une liste du Patrimoine mondial qui recense actuellement 1 154 sites, dont 897 sites culturels. L’inscription sur cette liste constitue un élément supplémentaire d’attrait touristique, mais exige une protection spécifique. Une cinquantaine de sites est aujourd’hui considérée comme étant en péril par l’organisation pour des raisons climatiques, d’entretien, de sur fréquentation, ou en raison de conflits, à l’image du site de Palmyre en partie détruit lors de la guerre civile syrienne. Au Machu Picchu, l’Unesco recommande une jauge maximale de visiteurs quotidiens à 2 500 pour lutter contre l’affaissement et l’érosion du site qui, jusqu’en 2019, en accueillait plus de 5 000. À Venise, ce sont les paquebots de croisière qui, à cause des vibrations des hélices, fragilisent les fondations de la ville et l’écosystème de la lagune.
    La pandémie de Covid-19 a offert à ces sites un instant de répit et a permis de souligner l’importance de les protéger. Si le tourisme culturel constitue une opportunité de développement économique, il est désormais crucial de trouver le bon équilibre entre accessibilité aux sites, et préservation.

ความคิดเห็น • 1

  • @mohamedmaadi4423
    @mohamedmaadi4423 2 ปีที่แล้ว +6

    Vous êtes super dieu vous protège