Marie Trintignant, le dernier crime passionnel ? | 2/3
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- เผยแพร่เมื่อ 24 เม.ย. 2023
- Le 1er août 2003, Marie Trintignant décédait à Paris, après avoir été battue violemment par son conjoint, le musicien Bertrand Cantat, dans leur chambre d’hôtel à Vilnius. Véritable déflagration, cette affaire a longuement occupé les médias qui ont dégainé le discours habituellement utilisé pour évoquer les meurtres conjugaux : crime passionnel, drame de l’amour, « il l’aimait tant qu’il l’a tuée », etc. Peu de voix à l’époque se sont élevées pour contester cette façon singulière de présenter ce que l’on n’appelle pas encore un féminicide. 20 ans plus tard, alors que notre appréhension des mécaniques mortifères de la violence au sein des couples a bien évolué, que reste-t-il de ce féminicide et de son récit médiatique ?
Thomas Rozec remonte le fil de cette affaire en compagnie de sept journalistes et auteur·ices : Nadia Daam, Renaud Lecadre, Laurène Daycard, Blandine Grosjean, Anne-Sophie Jahn, Rose Lamy, Frédéric Vezard.
Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Elisa Grenet. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
La pauvre épouse de Cantat n'avait pas compris à QUI elle avait affaire. La seule tragédie est là, des relations toxiques de dépendance affective entre homme-femme que l'on prend pour de l'amour mais qui ne sont que des liens d'EMPRISE. Dans les liens d'emprise, il y a toujours harcélement et violence pour la victime. Son suicide, c'est sans doute la goutte de trop, la violence, le harcèlement de trop. C'est déjà bien qu'elle ait su ne pas entraîner ses enfants dans cette auto-destruction. Il faut arrêter d'appeler AMOUR FOU cet amour dépendant et possessif. Le pire était sans doute cette apparente liberté qu'ils se donnaient dans leurs relations...qui ne témoignaient pourtant que d'une Incapacité à s'engager. Ne jamais croire que l'on peut changer l'autre !