Reportage sur la vie du défunt Cheikh Sid Ahmed Benalioua

แชร์
ฝัง
  • เผยแพร่เมื่อ 17 ก.ค. 2021
  • Reportage sur la vie du défunt Cheikh Sid Ahmed Benalioua
    Réalisation: Zine Eddine Labdaoui
    Sid Ahmed Benalioua, le chanteur et virtuose de l’association mostaganémoise « Ibn Badja » de musique andalouse, est décédé le mardi 29 septembre 2015 à Mostaganem, à l’âge de 59 ans. Dans la vie comme sur scène, Sid Ahmed était très apprécié, autant pour ses grandes qualités humaines que pour ses connaissances musicales qu’il mettait généreusement à la disposition de ses élèves de la classe d’initiation. Avec cette disparition, Mostaganem en berne, perd un artiste chevroné, au talent multiple, qui a beaucoup donné à notre ville.
    Sid Ahmed Benalioua, chanteur et musicien de l’association ibnou Badja de musique andalouse était un artiste doué d’une grande sensibilité. Instrumentiste et soliste hors pair, le regretté chanteur excellait aussi bien dans le chant andalou, le Hawzi et Aroubi, ainsi que dans le chant chaabi, style dans lequel il retrouvait, une remarquable ingéniosité.
    Personnalité artistique très attachante, Sid Ahmed Benalioua restera pour Mostaganem, comme l’un des principaux fondateurs de l’association Ibnou Badja de musique andalouse, où musicien-enseignant, il y formera depuis juin 2004, date de création de la classe d’initiation, de nombreuses pépinières de jeunes musiciens.
    Sid Ahmed Benalioua est né le 25 avril 1956 à Mostaganem mais grandira et fera sa scolarité à Sougueur, dans la wilaya de Tiaret, où sa famille s’installera quelques mois après sa naissance.
    Chanteur et musicien émérite dans l’association ibnou Badja, Sid Ahmed Benalioua s’investira pendant de longues années dans le premier palier, réservé aux benjamins de l’association, où son engagement dans la formation, fut aussi absolu que sincère. Homme de terrain, il avait développé en tant que professeur, une remarquable pédagogie qu’il mettra au service de ses jeunes élèves. De plus, sa modestie et sa timidité quasi révérencieuse ainsi que son amabilité et son naturel réservé, le tenaient loin des projecteurs et des médias faiseurs de « vedettes ». Ayant une conception toute généreuse de l’Art, il se considérait plutôt comme un simple maillon dans la transmission d’un patrimoine multi-séculaire légué par nos augustes chioukh. Sa voix chaude et suave lui permettait d’aborder plusieurs registres musicaux avec une égale maestria. Et du chaabi au hawzi, en passant par le medh et l’andalou, le ravissement était toujours là. Ayant grandi dans un milieu familial imprégné de musique Chaabi, Benalioua affinera ses prestations et développera, dans ce genre populaire, une touche personnelle qui était très appréciée par de nombreux amateurs.
    De son vivant, Sid Ahmed Benalioua -qui vouait une grande admiration pour le chanteur Algérois Abderrahmane El Kobi - n’a jamais été attiré, ni par la facilité ni par le plagiat, procédés devenus hélas aujourd’hui, un « label » pour certains « imitateurs » en mal de notoriété. De ce fait, il pouvait chanter avec une déconcertante aisance, le répertoire d’El Aachab, d’El Anka ou même d’El Kobi… sans laisser transparaître une quelconque obédience.
    Extrait de l'article de M. Mahfoud Bentriki
  • เพลง

ความคิดเห็น •