Depuis cet été et jusqu'à fin décembre, très intéressante exposition temporaire sur la Corse dans la seconde Guerre mondiale au Musée de Bastia, Palais des Gouverneurs, dans la Citadelle.
Vous auriez pu montrer l'Oratoire Santa-Croce (Sainte-Croix), au quartier de la Citadelle, tout près de Santa Maria, véritable petit bijou d'art baroque, à l'intérieur, avec son célèbre "Cristu neru" ("Christ noir) vénéré entre tous.
Mon arrière-grand-père maternel, sculpteur bastiais localement bien connu en son temps, réalisa la frise décorant le piédestal du monument aux morts de Bastia, intitulée "U voceru" car elle représente les "voceratrice", c'est à dire les pleureuses liées aux rituels funèbres de jadis. La partie statuaire de de monument, montrant une mère corse offrant son jeune fils à la patrie, est une représentation d'une histoire vraie datant de l'époque de la conquête française de la Corse en 1768-1769, la veuve de Rennu amenant son dernier fils à Pasquale Paoli en lui disant : "Generale, aviu tré figlioli, du so morti per a patria, vi offru u terzu" ("Général, j'avais trois fils, deux son morts pour la patrie, je vous offre le troisième").
Depuis cet été et jusqu'à fin décembre, très intéressante exposition temporaire sur la Corse dans la seconde Guerre mondiale au Musée de Bastia, Palais des Gouverneurs, dans la Citadelle.
Vous auriez pu montrer l'Oratoire Santa-Croce (Sainte-Croix), au quartier de la Citadelle, tout près de Santa Maria, véritable petit bijou d'art baroque, à l'intérieur, avec son célèbre "Cristu neru" ("Christ noir) vénéré entre tous.
Mon arrière-grand-père maternel, sculpteur bastiais localement bien connu en son temps, réalisa la frise décorant le piédestal du monument aux morts de Bastia, intitulée "U voceru" car elle représente les "voceratrice", c'est à dire les pleureuses liées aux rituels funèbres de jadis. La partie statuaire de de monument, montrant une mère corse offrant son jeune fils à la patrie, est une représentation d'une histoire vraie datant de l'époque de la conquête française de la Corse en 1768-1769, la veuve de Rennu amenant son dernier fils à Pasquale Paoli en lui disant : "Generale, aviu tré figlioli, du so morti per a patria, vi offru u terzu" ("Général, j'avais trois fils, deux son morts pour la patrie, je vous offre le troisième").
Ah, le Jardin Romieu, nous y jouions enfants. On disait que la nuit, ça devenait le lieu de rencontre des "gays" de Bastia, LOL....