7 juillet 2024

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  • เผยแพร่เมื่อ 6 ก.ค. 2024
  • Matagne - qui désigne aussi bien Matagne-la-Grande et Matagne-la-Petite que Matignolles (Treignes) - est cité en 869 dans le polyptyque de Lobbes.
    Matagne-la-Grande fait partie assez tôt de la terre de Vierves, dont les seigneurs successifs sont les Vierves jusqu’au xve siècle, les Ville, les Marotte par achat en 1563, les Hamal par échange en 1567. En 1784, Philippe de Hamal y meurt, détesté par la population qui met le feu au pavillon qu’il occupe, après avoir massacré le garde et sa famille.
    Les habitants sont pillés par les coureurs du duc d’Alençon. Occupés par les Français vers 1750, ils doivent fournir moult réquisitions, matériel et vivres. En 1679, tous les hommes de 20 à 50 ans sont envoyés à Thuin par l’intendant du Hainaut pour démolir les murailles et les portes de la ville.
    Le 24 février 1793, la grande majorité des habitants vote pour la réunion à la France ; la commune va faire partie du canton municipal de Romerée avec Doische, Gimnée, Matagne-la-Petite et Niverlée, dans le cadre du département des Ardennes ; après 1801, la commune fera partie du canton de Couvin. Avant février 1794, on plante l’arbre de la liberté auquel on affiche des billets annonçant e.a. des ventes d’arbres. On démonte les armoiries du ci-devant comte de Hamal et on burine les armoiries des pierres tombales de l’église. Un habitant, Jean Coulonval, est guillotiné à Mézières le 7 fructidor an II (24 août 1794) comme distributeur de faux assignats. En 1809, des prisonniers autrichiens, arrivés trop tard au dépôt (à Mézières ?) pour être rapatriés, reviennent

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