Le style, notamment des "passaggi" et de la cadence finale de cette intéressante transcription d'un madrigal à 6 voix rappelle celui de la "Toccata di Fil"(ippo Piccinini) du même manuscrit.
Très belle mélodie et paroles ! Cela mériterait d'être davantage interprété ... Belle sensibilité ... Compliments, " Maestro " ... Chaleureusement. Un air à éventuellement mettre dans un répertoire, dans un programme. Accessible à l'auditeur dès la première écoute, symbiose grandiose !😃😀💖💥💫🎼🎵🎶
Des passages nécessitent des basses en 16 pieds, pour restituer cette pièce dans son instrumentation originale, car dans le manuscrit elle est adaptée à un luth à 8 choeurs seulement, pratique courante à l'époque où cohabitaient des luths de 6 à 14 choeurs. Ces mises en tablatures, très gratifiantes à "faire chanter" malgré les "paquets d'accords", étaient davantage appréciées à la Renaissance que les pièces abstraites; celles-çi étaient devenues en vogue au siècle suivant, lors de la rédaction des "Sonate diverse" de P.P. Raimondo, qui n'en comprend pas moins quelques très intéressantes transcriptions de polyphonies vocales.
Mise en tablature d'un madrigal du "Primo libro de madrigali a sei voci : Di Alessandro Striggio gentilhuomo mantovano servitore dell’ illustriss. et eccell. Cosmo de Medici duca di Firenze, e di Siena". Venise, 1560. "Nasce la pena mia Non potendo mirar mio vivo sole E la mia vita e ria qual hor lo miro Perch’il guard’e tale Che lasciarmi peggior che morte suole Ahi vita trist’e frale Che fia dunque di me che far mi deggio S’io mir’ho male e s’io non mir’ho peggio." Ma peine est née. Ne pouvant regarder mon soleil vivant. Et ma vie rieuse comme je le regarde Car il la rend telle Qu’il me laisse pire que la mort. Ah, vie triste et fragile Qui me fera donc ce que je ferai. Si j’ai mal et si je ne fais pas pire.
Wunderschön!!!❤
Le style, notamment des "passaggi" et de la cadence finale de cette intéressante transcription d'un madrigal à 6 voix rappelle celui de la "Toccata di Fil"(ippo Piccinini) du même manuscrit.
Très belle mélodie et paroles ! Cela mériterait d'être davantage interprété ... Belle sensibilité ... Compliments, " Maestro " ... Chaleureusement. Un air à éventuellement mettre dans un répertoire, dans un programme. Accessible à l'auditeur dès la première écoute, symbiose grandiose !😃😀💖💥💫🎼🎵🎶
Des passages nécessitent des basses en 16 pieds, pour restituer cette pièce dans son instrumentation originale, car dans le manuscrit elle est adaptée à un luth à 8 choeurs seulement, pratique courante à l'époque où cohabitaient des luths de 6 à 14 choeurs. Ces mises en tablatures, très gratifiantes à "faire chanter" malgré les "paquets d'accords", étaient davantage appréciées à la Renaissance que les pièces abstraites; celles-çi étaient devenues en vogue au siècle suivant, lors de la rédaction des "Sonate diverse" de P.P. Raimondo, qui n'en comprend pas moins quelques très intéressantes transcriptions de polyphonies vocales.
Mise en tablature d'un madrigal du "Primo libro de madrigali a sei voci : Di Alessandro Striggio gentilhuomo mantovano servitore dell’ illustriss. et eccell. Cosmo de Medici duca di Firenze, e di Siena". Venise, 1560.
"Nasce la pena mia
Non potendo mirar mio vivo sole
E la mia vita e ria qual hor lo miro
Perch’il guard’e tale
Che lasciarmi peggior che morte suole
Ahi vita trist’e frale
Che fia dunque di me che far mi deggio
S’io mir’ho male e s’io non mir’ho peggio."
Ma peine est née.
Ne pouvant regarder mon soleil vivant.
Et ma vie rieuse comme je le regarde
Car il la rend telle
Qu’il me laisse pire que la mort.
Ah, vie triste et fragile
Qui me fera donc ce que je ferai.
Si j’ai mal et si je ne fais pas pire.