Très intéressant. Merci. Apprendre à connaître le fonctionnement de la nature pour essayer d’être en accord avec elle. C’est ce que cherchaient à faire les philosophes grecs. C’est très intéressant et très agréable. Vous m’avez appris des choses. Encore merci.
Le premier qui ralenti se fait éjecter du jeu certes, il faut accélérer toujours plus sinon l'un ou l'autre des éléments du rapport de force (la gazelle et la guépard du coup) fini anéanti. Mais partit comme ça pourquoi on a pas des guépard et des garelles qui se courent après à Mach 5? Tout simplement car la matière carbonée qui constitue les êtres vivants (tel qu'on définit la vie d'un point de vu cellulaire) est ainsi faite qu'elle est conçue pour être résiliente en consommant peu d'énergie, en générant beaucoup de perte et en exploitant de l'énergie diffuse (photosynthèse, plantes, protéines animales etc.) Le défaut de l'humain a été de s'élever au delà des cycles du vivant, lesquels incluent un taux de mortalité élevé en tout point pour maintenir l'équilibre. Et donc je suis d'accord avec lui c'est trop tard pour ralentir, ce n'est pas trop tard pour se préparer quand même et tenter d'aligner ses aspirations sur ceux de l'équilibre du vivant. Ca demande de l'humilité et un sens du sacrifice (au sens de sacrifier des choses mais aussi de rendre sacré d'autres choses)
@@Scario45 De toute façon l'effondrement est inévitable 🤔L'idéal serait de préparer des zones de résilience. Des îles, des villages ou des quartiers de ville qui fonctionnent lentement avec des cycles logistiques courts et des capacités de fonctionnement pour l'après. Des fermes urbaines Des potagers Des panneaux solaires Des bâtiments avec très peu de besoins de chauffage. Des vélos et des véhicules hippomobiles. Des stocks et des plans d'urgence.
Celui qui ralentit est éjecté du jeu. Donc personne ne va ralentir. Ouais bon ok j'ai compris le raisonnement, il est 100% valable. Sauf peut-être dans un seul cas, celui qui nous concerne : si ralentir permet la survie de notre espèce, et continuer cette compétition débridée conduit à son anéantissement, alors quel est le move le plus sain ? Si tant est que l'homme soit un être raisonnable, ce dont on peut effectivement douter à certains moments de l'Histoire, et bien le ralentissement s'imposera. Et donc l'optimisme est permis.
Effectivement, c'est tout le combat entre le bon sens et le productivisme. Mais j'ai peur qu'il ne soit plus possible de ralentir et d'éviter l'effondrement brutal... autrement dit j'ai bien peur que ça soit une fois qu'on aura tout détruit qu'on ralentira (quand on aura plus le choix quoi)... 😢
Vous avez raison, le ralentissement s'imposera. Il ne reste qu'à savoir comment. Le contexte actuel donne raison à Vincent Mignerot ou Arthur Keller, nous n'y parviendrons pas en respectant les règles du système mais nous pourrions proposer une alternative au chaos qui viendra si nous mettons tous nos jus de cervelles en commun.
De toute façon il faut partir du principe que l'effondrement est inévitable. 🤔L'idéal serait de préparer des zones de résilience. Des îles, des villages ou des quartiers de ville qui fonctionnent lentement avec des cycles logistiques courts et des capacités de fonctionnement pour l'après. Des fermes urbaines Des potagers Des panneaux solaires Des bâtiments avec très peu de besoins de chauffage. Des vélos et des véhicules hippomobiles. Des stocks et des plans d'urgence.
Pour ralentir, il faut que tout le monde décide de le faire en même temps. Or il y a des pays qui ne sont pas encore arrivés au standard occidental et qui se disent qu'ils ont le droit de refaire leur retard, ne serait-ce que pour cesser d'être exploités. Et puis il y a l'Ubris qui fait que des gens multi milliardaires veulent malgré tout continuer à gagner de l'argent, que des pays se rêvent en empire mondial et veulent imposer leur modèle. L'attitude la plus saine consisterait à arrêter la course, encore faut-il que les gens soient conscients des réalités, qu'ils arrêtent de vivre dans leurs rêves. Cinq minutes après avoir heurté l'iceberg, les passagers privilégiés du Titanic sont persuadés que le bateau ne peut pas couler, parce qu'il est insubmersible et qu'il est ridicule voir scandaleux de se réunir sur le pont avec un gilet de sauvetage. Nous sommes dans la même situation. L'effondrement de nos sociétés nous parait tout aussi improbable que le naufrage d'un paquebot comme le Titanic.
@@Kalemnosnotre monde occidental n'a rien de mieux que les autres. Ce n'est que du green washing malheureusement... cela permet d'innover et vendre toujours plus. Vous ne vous rendez pas bien compte de ce qu'il faudrait délaisser pour avoir un mode de vie soutenable et durable sans énergies fossiles. Les vacances, les voitures, la nourriture, la construction, la logistique....
Faux, il est tout à fait possible de baisser le salaire du PDG d'une entreprise même si le salaire du PDG d'une entreprise concurrente augmente, il suffit de sortir de la logique cupide de l'accumulation sans fin... Si les politiques décidaient qu'au delà de 300 000 euros, on prend tout, les plus cupides s'en iront certes, mais ce ne sera pas forcément les plus compétents, ainsi le boîte pourra s'améliorer dans ses procès pour diminuer son empreinte sur l'environnement sans rechercher forcément l'augmentation de la rémunération du PDG, du DRH, des actionnaires... Tout le monde n'est pas motivé que par l'appât du gain.
Wow !!! on viens manifestement pas du même monde 😅. Un PDG Étant nommé par des actionnaires, qui veulent garantir et faire fructifier leur argent. Je vois très difficilement votre système fonctionner dans mon monde. De plus au delà de 300 000 euros on prend tout, vous parlez du salaire ou de la fortune ?
Le fait que la compétition et les rapports de force existent dans le monde animal et même végétal montre qu'il est possible de vivre en harmonie avec la nature malgré tout. Ça ne veut pas dire qu'on va y arriver mais nos sociétés sont bel et bien organisées par des règles qui peuvent changer et notre état actuel est celui du capitalisme. Les Amérindiens et quantités d'autres cultures étaient moins axées sur la prédation. Alors soit, elles se sont faites bouffées, intégrées, dominées ou annihilés... Mais leur existence montre que c'est un rapport a la nature possible de l'être humain.
Euuh, votre propos est quand même sacrément inspiré du mythe occidental du "bon sauvage". Dans les millénaires qui suivent l'arrivée d'homo sapiens dans un nouvel écosystème, c'est a minima 40% de la mégafaune qui disparaissent. Et on parle des espèces, pas simplement de chutes de populations. Certes les espèces les plus grosses (de mémoire, la "mégafaune" est une catégorie un peu arbitraire du vivant désignant les animaux de plus de 3kg), les plus faciles à documenter; mais avec elles, toutes les autres espèces, végétales ou animales, qui dépendent de près ou de loin d'une autre espèce (sur ce point, la réintroduction du loup dans le parc naturel du Wisconsin est le premier évènement bien documenté sur l'impact que peuvent avoir certaines espèces, notamment les apex, sur le reste de leur écosystème). La source de la première donnée (40% de la mégafaune etc) est disponible dans le bouquin d'Harari, "Sapiens". Et on est avant agriculture/la modification intensive de l'usage des sols. Bien avant le capitalisme, avant la civilisation, et donc l'Occident, Sapiens n'a pas attendu l'industrie pour être une catastrophe écologique. Loin de moi l'idée de vous jeter la pierre, mais vous illustrez quand même bien un phénomène que j'ai pu croiser sous diverses appellations: amnésie générationnelle, amnésie biologique ou décalage de l'indice de référencement. Quand la WWF fait état d'une chute de 68% des populations d'espèces vertébrées sauvages en 50 ans (c'est énorme, cela va sans dire), on a tendance à occulter le fait qu'il y a 50 ans, les populations d'espèces vertébrées n'étaient déjà plus qu'un échantillon de ce qu'elles étaient avant sapiens.
@mowaaaa4918 vous avez raison, jetons l'éponge. L'humain est un animal mais il est ausdidoté d'une intelligence particulière, un génie qu'il pourrait très bien mettre au service de la nature plutôt que de l'exploiter. Ce dont je parle n'est pas le mythe du "bon sauvage" mais la constatation que toute les cultures n'ont pas toutes saccagées leur environnement. Des cultures, des rapports a la nature, même après l'apparition de l'agriculture (ou des agricultures), il y en eu des formes innombrables. Le livre "Au commencement était" de Graeber et Wengrow est hyper intéressant là dessus. Si on part avec l'idée que l'humanité n'a qu'un seul mode de fonctionnement, celui de notre occident ravageur, on a déjà perdu... Mais sincèrement je ne crois pas. Nos valeurs culturelles finiront par se modifier, s'adapter aux futures réalités.
@@mowaaaa4918 je pense qu'on peut accepter l'idée qu'une nature correspondant au XIXe siècle serait déjà très acceptable comparée a l'effondrement du vivant que l'on est en train de se préparer. Que des espèces soient disparues avec l'apparition de sapiens et avec les millénaires est peut être regrettable, peut être pas, c'est une question philosophique. Celle de savoir si on veut ou pas continuer la catastrophe écologique est plutôt une question politique et morale très concrète.
Le principe de la vie, c'est la création. Si nous détruisons l'équilibre de la vie sur terre c'est que nous ne créons pas de solution pour préserver l'équilibre de la vie. Pourtant nous pouvons inventer un monde à partir du postulat de paradis sur terre. Penser la paix économique pour envisager le paradis. Les connaissances sont à portée de main car oui nous avons deux mains pour saisir la connaissance
Ça me fait penser aux publicités, en particulier les pub automobiles qui utilisent des budgets colossaux et qui ne servent qu'a rester au même niveau que les autres. Si toutes les entreprises faisaient peu ou pas de pubs ça ne changerait rien et les voitures seraient moins chères
On sait très bien ce qu'il faudrait faire. Et on sait très bien qu'on ne va pas le faire. Pour l'exemple, il faudrait l'équivalent d'un confinement covid chaque année pour être à peu près dans les clous du ralentissement societale nécessaire.
On peut simplifier en disant que contrairement aux autres espèces qui ne veulent pas perdre leur vie, nous voulons la gagner ! Et ce fait, a fait de nous une nuisance ! ,-)
Il faudrait relancer l'équivalent moderne d'une 2 cv Voiture de 500 à 900 kg Empattement : 2,40m Voie avant : 1,26m Voie arrière : 1,26m Longueur : 3,80m Largeur Comme par exemple La Gazelle, une voiture de 900 kg low tech et électrique conçue à Bordeaux et destinée à être produit localement dans des micro usines.
@@al1terieur444 Il y a un extrait de l'album "Obelix et compagnie" intéressant à ce sujet. César apprend que les romains fabriquent des menhirs pour contrecarrer le menhir importé de Gaule. Son réflexe est de dire: "depuis quand les Romains fabriquent-ils de menhirs? son conseiller lui réponds: "depuis qu'il y a un un marché pour ce genre d'article!" Si les constructeurs automobile fabriquent des chars d'assaut de 2 tonnes, c'est parce qu'il y a un marché pour ce genre de véhicule.
@@al1terieur444Ouais. Je suis autant dépité par la politique qui permet la commercialisation des chars d'assault que par ceux qui en achètent. Les gens en Nissan Qashqai te disent qu'il leur faut ça pour leur 2 mouflets. Quand j'étais gamin, les familles de 3 ou 4 se débrouillaient avec une super5 et ça ne les empêchait pas de dormir. Fatigante confusion entre besoin et envie...
Belle et horrible lucidité sauf sur un point 5:42 si les salaires des ouvriers dépendaient de la valeur des actions, ça se saurait 😊 Les ressources elles sont plutôt accaparées pour licencier la masse salariale et la remplacer par des machines pour faire plus de profits pour mieux engraisser les actionnaires
Petite correction : La masse salariale contribue a la valeur d'une actions, au même titre que des machines ou des ressources. Tout engraisse le capital de l'entreprise, donc des actionnaires qui la possèdent 😉
Il est vrai qu'un plan de licenciement a tendance à faire remonter le cours de l'action en bourse. Les actionnaires pensent qu'élaguer le bois mort est profitable à la société. Ce n'est évidemment pas l'avis des travailleurs qui en font les frais.
Les vivants étant des structures dissipatives (selon la terminologie d'Ilya Prigogine), "la vie est (à toutes les échelles : individu, famille, société, espèce, biosphère terrestre) un problème sans solution dont la seule issue est la mort".
Le sage montre la lune et l'imbécile regarde le doigt... Ok les parallèles faits ne sont ni tout à fait exacts ni sans doute heureux. Pour autant, chacun peut comprendre qu'avec le système capitaliste libéral actuel, un pays qui isolément essayerait d'appliquer une politique disons plus écologique non basée sur la croissance se verrait rapidement dépérir. Les politiques le savent et c'est pourquoi on continu, on accélère même vers le mur. Pour ceux qui en doute, relire les propos de Trump: forez boys, forez! + annexion du Groenland dans peu de temps. Et l'Europe protestera mais ne bougera pas.
C'est bien la raison pour laquelle , les intelectuels specialistes du sujet, comme Janco, Keller, et d'autres, nous previennent depuis longtemps qu'on va se prendre le mur qu'on le veuille ou non...
Le biais du discours est évident et révélateur : le but final n'est certainement pas l'amélioration des salaires. Éthologie et écologie demandent un peu plus d'à propos pour une transposition un tant soit peu valide.
oui, mieux payer ses ouvriers semble paradoxal puisque pour dégager le maximum de profit il faut justement réduire les frais de production, d'où l'automatisation à outrance des chaines d'assemblage et la pression sur les sous-traitants. J'avoue que cette phrase est curieuse, mais on pourrait la comprendre s'agissant des personnels stratégiques difficilement remplaçables qui pourraient partir à la concurrence si leur salaire étaient en dessous d'une certaine norme. Fidéliser ces personnes par un meilleur salaire est une façon pour l'entreprise de ne pas voir partir son know-how chez les autres.
Tu parle de cette espèce contrôlée par l'argent ?? Aucune chance que ca change, ca fait des années qu'on aurait dû commencer à ralentir, et on accélère de plus en plus chaque année...
Vincent Mignerot : pour moi = Le plus déprimant et réaliste des collapso.. ecoutez donc sa vision de la transition. .😘 Pour araignée rouge, écoutez. aussi Gael Giraud ..😘..
Encore le discours anti-politique habituel des "experts" ou ingénieurs régulièrement relayés sur cette chaine. Au moins là, c'est encore plus explicit que d'habitude, dès les premieres secondes, il est dit qu'il ne faut pas désigner d'adversaire ou de coupable, et que le problème, c'est pas le capital ni les industriels. Mais alors entre 5:42 et 6:02 , on atteint vraiment les sommets du ridicule et de la naïveté, en apprenant qu'en fait, les dirigeants d'entreprise ou actionnaires, ont à coeur d'augmenter la valeur de leurs actions pour distribuer plus de salaire aux ouvriers en finalité. C'est consternant.
Ça ne change rien, il y a plein de petits capitalistes en puissance, au sein des travailleurs, j'en sais de quoi, j'en ai côtoyé toute ma vie. Philosophie personnelle de ces gens : Me myself and I . Trop bien inoculés par le poison de la consommation ; sous toutes ses formes 😊😊!!!
Pas d'accord. Car aucun pays n'a besoin d'exterminer les autres pour survivre ( comme c'est le cas des animaux ). Sauf si les humains ne peuvent pas se passer de consommer dix fois plus que ce dont ils ont vraiment besoin. Ce qui n'arrive pas chez les animaux, je crois.
Un esprit atypique, curieux, surprenant, toujours en recherche (sans doute ses capacités synesthesiques y sont un peu pour quelque chose?). Parfois j'aimerais bien, toutefois, qu'il se confronte avec de "vraies" pointures de la pensée anarchiste sociale...
"Nous devons décroître. Mais nous ne pouvons pas." Arthur Keller
Très intéressant. Merci. Apprendre à connaître le fonctionnement de la nature pour essayer d’être en accord avec elle. C’est ce que cherchaient à faire les philosophes grecs. C’est très intéressant et très agréable. Vous m’avez appris des choses. Encore merci.
Le premier qui ralenti se fait éjecter du jeu certes, il faut accélérer toujours plus sinon l'un ou l'autre des éléments du rapport de force (la gazelle et la guépard du coup) fini anéanti.
Mais partit comme ça pourquoi on a pas des guépard et des garelles qui se courent après à Mach 5? Tout simplement car la matière carbonée qui constitue les êtres vivants (tel qu'on définit la vie d'un point de vu cellulaire) est ainsi faite qu'elle est conçue pour être résiliente en consommant peu d'énergie, en générant beaucoup de perte et en exploitant de l'énergie diffuse (photosynthèse, plantes, protéines animales etc.)
Le défaut de l'humain a été de s'élever au delà des cycles du vivant, lesquels incluent un taux de mortalité élevé en tout point pour maintenir l'équilibre.
Et donc je suis d'accord avec lui c'est trop tard pour ralentir, ce n'est pas trop tard pour se préparer quand même et tenter d'aligner ses aspirations sur ceux de l'équilibre du vivant.
Ca demande de l'humilité et un sens du sacrifice (au sens de sacrifier des choses mais aussi de rendre sacré d'autres choses)
@@Scario45
De toute façon l'effondrement est inévitable
🤔L'idéal serait de préparer des zones de résilience.
Des îles, des villages ou des quartiers de ville qui fonctionnent lentement avec des cycles logistiques courts et des capacités de fonctionnement pour l'après.
Des fermes urbaines
Des potagers
Des panneaux solaires
Des bâtiments avec très peu de besoins de chauffage.
Des vélos et des véhicules hippomobiles.
Des stocks et des plans d'urgence.
Celui qui ralentit est éjecté du jeu. Donc personne ne va ralentir.
Ouais bon ok j'ai compris le raisonnement, il est 100% valable. Sauf peut-être dans un seul cas, celui qui nous concerne : si ralentir permet la survie de notre espèce, et continuer cette compétition débridée conduit à son anéantissement, alors quel est le move le plus sain ?
Si tant est que l'homme soit un être raisonnable, ce dont on peut effectivement douter à certains moments de l'Histoire, et bien le ralentissement s'imposera.
Et donc l'optimisme est permis.
Effectivement, c'est tout le combat entre le bon sens et le productivisme. Mais j'ai peur qu'il ne soit plus possible de ralentir et d'éviter l'effondrement brutal... autrement dit j'ai bien peur que ça soit une fois qu'on aura tout détruit qu'on ralentira (quand on aura plus le choix quoi)... 😢
Vous avez raison, le ralentissement s'imposera.
Il ne reste qu'à savoir comment.
Le contexte actuel donne raison à Vincent Mignerot ou Arthur Keller, nous n'y parviendrons pas en respectant les règles du système mais nous pourrions proposer une alternative au chaos qui viendra si nous mettons tous nos jus de cervelles en commun.
De toute façon il faut partir du principe que l'effondrement est inévitable.
🤔L'idéal serait de préparer des zones de résilience.
Des îles, des villages ou des quartiers de ville qui fonctionnent lentement avec des cycles logistiques courts et des capacités de fonctionnement pour l'après.
Des fermes urbaines
Des potagers
Des panneaux solaires
Des bâtiments avec très peu de besoins de chauffage.
Des vélos et des véhicules hippomobiles.
Des stocks et des plans d'urgence.
Pour ralentir, il faut que tout le monde décide de le faire en même temps. Or il y a des pays qui ne sont pas encore arrivés au standard occidental et qui se disent qu'ils ont le droit de refaire leur retard, ne serait-ce que pour cesser d'être exploités.
Et puis il y a l'Ubris qui fait que des gens multi milliardaires veulent malgré tout continuer à gagner de l'argent, que des pays se rêvent en empire mondial et veulent imposer leur modèle.
L'attitude la plus saine consisterait à arrêter la course, encore faut-il que les gens soient conscients des réalités, qu'ils arrêtent de vivre dans leurs rêves.
Cinq minutes après avoir heurté l'iceberg, les passagers privilégiés du Titanic sont persuadés que le bateau ne peut pas couler, parce qu'il est insubmersible et qu'il est ridicule voir scandaleux de se réunir sur le pont avec un gilet de sauvetage.
Nous sommes dans la même situation. L'effondrement de nos sociétés nous parait tout aussi improbable que le naufrage d'un paquebot comme le Titanic.
@@Kalemnosnotre monde occidental n'a rien de mieux que les autres. Ce n'est que du green washing malheureusement... cela permet d'innover et vendre toujours plus.
Vous ne vous rendez pas bien compte de ce qu'il faudrait délaisser pour avoir un mode de vie soutenable et durable sans énergies fossiles.
Les vacances, les voitures, la nourriture, la construction, la logistique....
Absolument passionnant
Faux, il est tout à fait possible de baisser le salaire du PDG d'une entreprise même si le salaire du PDG d'une entreprise concurrente augmente, il suffit de sortir de la logique cupide de l'accumulation sans fin... Si les politiques décidaient qu'au delà de 300 000 euros, on prend tout, les plus cupides s'en iront certes, mais ce ne sera pas forcément les plus compétents, ainsi le boîte pourra s'améliorer dans ses procès pour diminuer son empreinte sur l'environnement sans rechercher forcément l'augmentation de la rémunération du PDG, du DRH, des actionnaires... Tout le monde n'est pas motivé que par l'appât du gain.
Wow !!! on viens manifestement pas du même monde 😅. Un PDG Étant nommé par des actionnaires, qui veulent garantir et faire fructifier leur argent. Je vois très difficilement votre système fonctionner dans mon monde. De plus au delà de 300 000 euros on prend tout, vous parlez du salaire ou de la fortune ?
@adammarceau692 Du salaire. Et on ne demande pas leur avis aux actionnaires pour déterminer le plafond de rémunération sinon on n'est pas rendus...
@yoda2697 25 000 euro par mois serait la limite, l'industrie du luxe ferait la tête...
@@adammarceau692 l'industrie du luxe est une escroquerie industrielle qui ne sert strictement a rien !
Donc tu penses que ca enleve le concept de croissance economique (et donc une agression constante sur notre environnement ?)
Le fait que la compétition et les rapports de force existent dans le monde animal et même végétal montre qu'il est possible de vivre en harmonie avec la nature malgré tout. Ça ne veut pas dire qu'on va y arriver mais nos sociétés sont bel et bien organisées par des règles qui peuvent changer et notre état actuel est celui du capitalisme. Les Amérindiens et quantités d'autres cultures étaient moins axées sur la prédation. Alors soit, elles se sont faites bouffées, intégrées, dominées ou annihilés... Mais leur existence montre que c'est un rapport a la nature possible de l'être humain.
Euuh, votre propos est quand même sacrément inspiré du mythe occidental du "bon sauvage".
Dans les millénaires qui suivent l'arrivée d'homo sapiens dans un nouvel écosystème, c'est a minima 40% de la mégafaune qui disparaissent. Et on parle des espèces, pas simplement de chutes de populations. Certes les espèces les plus grosses (de mémoire, la "mégafaune" est une catégorie un peu arbitraire du vivant désignant les animaux de plus de 3kg), les plus faciles à documenter; mais avec elles, toutes les autres espèces, végétales ou animales, qui dépendent de près ou de loin d'une autre espèce (sur ce point, la réintroduction du loup dans le parc naturel du Wisconsin est le premier évènement bien documenté sur l'impact que peuvent avoir certaines espèces, notamment les apex, sur le reste de leur écosystème). La source de la première donnée (40% de la mégafaune etc) est disponible dans le bouquin d'Harari, "Sapiens".
Et on est avant agriculture/la modification intensive de l'usage des sols. Bien avant le capitalisme, avant la civilisation, et donc l'Occident, Sapiens n'a pas attendu l'industrie pour être une catastrophe écologique.
Loin de moi l'idée de vous jeter la pierre, mais vous illustrez quand même bien un phénomène que j'ai pu croiser sous diverses appellations: amnésie générationnelle, amnésie biologique ou décalage de l'indice de référencement. Quand la WWF fait état d'une chute de 68% des populations d'espèces vertébrées sauvages en 50 ans (c'est énorme, cela va sans dire), on a tendance à occulter le fait qu'il y a 50 ans, les populations d'espèces vertébrées n'étaient déjà plus qu'un échantillon de ce qu'elles étaient avant sapiens.
@mowaaaa4918 vous avez raison, jetons l'éponge.
L'humain est un animal mais il est ausdidoté d'une intelligence particulière, un génie qu'il pourrait très bien mettre au service de la nature plutôt que de l'exploiter. Ce dont je parle n'est pas le mythe du "bon sauvage" mais la constatation que toute les cultures n'ont pas toutes saccagées leur environnement. Des cultures, des rapports a la nature, même après l'apparition de l'agriculture (ou des agricultures), il y en eu des formes innombrables. Le livre "Au commencement était" de Graeber et Wengrow est hyper intéressant là dessus. Si on part avec l'idée que l'humanité n'a qu'un seul mode de fonctionnement, celui de notre occident ravageur, on a déjà perdu... Mais sincèrement je ne crois pas. Nos valeurs culturelles finiront par se modifier, s'adapter aux futures réalités.
@@mowaaaa4918 je pense qu'on peut accepter l'idée qu'une nature correspondant au XIXe siècle serait déjà très acceptable comparée a l'effondrement du vivant que l'on est en train de se préparer. Que des espèces soient disparues avec l'apparition de sapiens et avec les millénaires est peut être regrettable, peut être pas, c'est une question philosophique. Celle de savoir si on veut ou pas continuer la catastrophe écologique est plutôt une question politique et morale très concrète.
Le principe de la vie, c'est la création. Si nous détruisons l'équilibre de la vie sur terre c'est que nous ne créons pas de solution pour préserver l'équilibre de la vie. Pourtant nous pouvons inventer un monde à partir du postulat de paradis sur terre. Penser la paix économique pour envisager le paradis. Les connaissances sont à portée de main car oui nous avons deux mains pour saisir la connaissance
C'est très beau merci ❤
@@adammarceau692 beau je sais pas mais c'est surtout très vrai.
Un vrai discours de Miss France.
@Kalemnos c'est une pensée beaucoup trop élaborée pour être entendue par les détenteurs de vérité
Ça me fait penser aux publicités, en particulier les pub automobiles qui utilisent des budgets colossaux et qui ne servent qu'a rester au même niveau que les autres. Si toutes les entreprises faisaient peu ou pas de pubs ça ne changerait rien et les voitures seraient moins chères
On sait très bien ce qu'il faudrait faire.
Et on sait très bien qu'on ne va pas le faire.
Pour l'exemple, il faudrait l'équivalent d'un confinement covid chaque année pour être à peu près dans les clous du ralentissement societale nécessaire.
Merci Janco😊😊!!!
@@jean-paullanglois5452
Clairement
On peut simplifier en disant que contrairement aux autres espèces qui ne veulent pas perdre leur vie, nous voulons la gagner ! Et ce fait, a fait de nous une nuisance ! ,-)
Dans l'industrie, automobile ou autre, c'est un peu aussi le dilemme du prisonnier, je crois, non?
Il faudrait relancer l'équivalent moderne d'une 2 cv
Voiture de 500 à 900 kg
Empattement : 2,40m Voie avant : 1,26m Voie arrière : 1,26m Longueur : 3,80m Largeur
Comme par exemple La Gazelle, une voiture de 900 kg low tech et électrique conçue à Bordeaux et destinée à être produit localement dans des micro usines.
@@al1terieur444 Il y a un extrait de l'album "Obelix et compagnie" intéressant à ce sujet. César apprend que les romains fabriquent des menhirs pour contrecarrer le menhir importé de Gaule. Son réflexe est de dire: "depuis quand les Romains fabriquent-ils de menhirs? son conseiller lui réponds: "depuis qu'il y a un un marché pour ce genre d'article!"
Si les constructeurs automobile fabriquent des chars d'assaut de 2 tonnes, c'est parce qu'il y a un marché pour ce genre de véhicule.
@@al1terieur444Ouais. Je suis autant dépité par la politique qui permet la commercialisation des chars d'assault que par ceux qui en achètent.
Les gens en Nissan Qashqai te disent qu'il leur faut ça pour leur 2 mouflets. Quand j'étais gamin, les familles de 3 ou 4 se débrouillaient avec une super5 et ça ne les empêchait pas de dormir. Fatigante confusion entre besoin et envie...
Belle et horrible lucidité sauf sur un point 5:42 si les salaires des ouvriers dépendaient de la valeur des actions, ça se saurait 😊 Les ressources elles sont plutôt accaparées pour licencier la masse salariale et la remplacer par des machines pour faire plus de profits pour mieux engraisser les actionnaires
Petite correction : La masse salariale contribue a la valeur d'une actions, au même titre que des machines ou des ressources. Tout engraisse le capital de l'entreprise, donc des actionnaires qui la possèdent 😉
Pourquoi utiliser des ouvriers si les machines peuvent le faire?
Si c'est energetiquement plus rentable, c'est bénéfique
Il est vrai qu'un plan de licenciement a tendance à faire remonter le cours de l'action en bourse. Les actionnaires pensent qu'élaguer le bois mort est profitable à la société. Ce n'est évidemment pas l'avis des travailleurs qui en font les frais.
Les vivants étant des structures dissipatives (selon la terminologie d'Ilya Prigogine), "la vie est (à toutes les échelles : individu, famille, société, espèce, biosphère terrestre) un problème sans solution dont la seule issue est la mort".
Triste monde tragique.
Bonjour,
"Le plus de salaire ?" Hum le pus de survie… qui se dégrade, comme vous prétendez le dire = pas de sortie ?
Le " pus " de survie ! Elle est bien bonne 😊😊!!!
Le sage montre la lune et l'imbécile regarde le doigt...
Ok les parallèles faits ne sont ni tout à fait exacts ni sans doute heureux. Pour autant, chacun peut comprendre qu'avec le système capitaliste libéral actuel, un pays qui isolément essayerait d'appliquer une politique disons plus écologique non basée sur la croissance se verrait rapidement dépérir. Les politiques le savent et c'est pourquoi on continu, on accélère même vers le mur. Pour ceux qui en doute, relire les propos de Trump: forez boys, forez! + annexion du Groenland dans peu de temps. Et l'Europe protestera mais ne bougera pas.
Calme toi avec Trump, il y a plein d'impondérables qui pendent à la gueule de ce pervers narcissique 😊!!!
C'est bien la raison pour laquelle , les intelectuels specialistes du sujet, comme Janco, Keller, et d'autres, nous previennent depuis longtemps qu'on va se prendre le mur qu'on le veuille ou non...
Suffit de mettre un casque
Merci 👍
Merci.
Le biais du discours est évident et révélateur : le but final n'est certainement pas l'amélioration des salaires. Éthologie et écologie demandent un peu plus d'à propos pour une transposition un tant soit peu valide.
oui, mieux payer ses ouvriers semble paradoxal puisque pour dégager le maximum de profit il faut justement réduire les frais de production, d'où l'automatisation à outrance des chaines d'assemblage et la pression sur les sous-traitants. J'avoue que cette phrase est curieuse, mais on pourrait la comprendre s'agissant des personnels stratégiques difficilement remplaçables qui pourraient partir à la concurrence si leur salaire étaient en dessous d'une certaine norme. Fidéliser ces personnes par un meilleur salaire est une façon pour l'entreprise de ne pas voir partir son know-how chez les autres.
Tout ça pour donner le meilleur salaire à l'ouvrier... Oui d'accord
Pour qu'il puisse encore plus consommer, oh yeah 😊😊😊!!!
Tout cela est dérisoire.
éloquent 👍
Analyse globale valable, MAIS, c'est sans compter les imprévus, humains ... 😁
Tu parle de cette espèce contrôlée par l'argent ?? Aucune chance que ca change, ca fait des années qu'on aurait dû commencer à ralentir, et on accélère de plus en plus chaque année...
@ D'autres phénomènes, encore peu visibles, s'accélèrent aussi, cherche et trouve...
Vincent Mignerot : pour moi = Le plus déprimant et réaliste des collapso.. ecoutez donc sa vision de la transition. .😘
Pour araignée rouge, écoutez. aussi Gael Giraud ..😘..
Plus bref et plus direct : Etienne Klein il y a déjà une douzaine d'années th-cam.com/video/7lbyAOek0g8/w-d-xo.htmlsi=BospeQX0J42ttaMT
Encore le discours anti-politique habituel des "experts" ou ingénieurs régulièrement relayés sur cette chaine. Au moins là, c'est encore plus explicit que d'habitude, dès les premieres secondes, il est dit qu'il ne faut pas désigner d'adversaire ou de coupable, et que le problème, c'est pas le capital ni les industriels.
Mais alors entre 5:42 et 6:02 , on atteint vraiment les sommets du ridicule et de la naïveté, en apprenant qu'en fait, les dirigeants d'entreprise ou actionnaires, ont à coeur d'augmenter la valeur de leurs actions pour distribuer plus de salaire aux ouvriers en finalité. C'est consternant.
J'avoue, j'ai rigolé 😂😂😂, mais le principe de la reine rouge est vrai disons que c'est l'essentiel 😉.
Ça ne change rien, il y a plein de petits capitalistes en puissance, au sein des travailleurs, j'en sais de quoi, j'en ai côtoyé toute ma vie. Philosophie personnelle de ces gens : Me myself and I . Trop bien inoculés par le poison de la consommation ; sous toutes ses formes 😊😊!!!
😊👍
Du pipeau
Pas d'accord. Car aucun pays n'a besoin d'exterminer les autres pour survivre ( comme c'est le cas des animaux ). Sauf si les humains ne peuvent pas se passer de consommer dix fois plus que ce dont ils ont vraiment besoin. Ce qui n'arrive pas chez les animaux, je crois.
Va expliquer ça aux ukrainiens 😂
Raisonnement paralogique.
Belle argumentation
Intéressant, dommage que l'intervenant donne l'impression de ne pas comprendre ce qu'il tente d'expliquer ..................
Pourquoi ça ?
Un esprit atypique, curieux, surprenant, toujours en recherche (sans doute ses capacités synesthesiques y sont un peu pour quelque chose?). Parfois j'aimerais bien, toutefois, qu'il se confronte avec de "vraies" pointures de la pensée anarchiste sociale...