Sans transition : une histoire symbiotique de l’énergie
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- เผยแพร่เมื่อ 19 ก.ย. 2023
- Conférence
Introduction : Benjamin SOULET, Conseiller de l’Eurométropole de Strasbourg, 2e Vice-président de l’ADEUS 00:00:10
Animation Florence BOURQUIN, ADEUS 00:04:28
Jean-Baptiste FRESSOZ : Historien des sciences, des techniques et de l’environnement 00:07:15
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions - du bois au charbon puis du charbon au pétrole - il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Faire face au défi climatique impliquerait donc de poursuivre l’histoire de l’innovation et du capitalisme, de la guider, de l’accélérer, pour hâter l’avènement d’une économie décarbonée. Grâce à la transition énergétique, le changement climatique n’appelle qu’un changement d’infrastructure. Le problème est que ce futur réconfortant repose sur un passé imaginaire, sur une histoire matérielle fausse, scandée par une succession d’époques. Les sources d’énergies entrant en symbiose autant qu’en concurrence il n’y a pourtant aucune raison pour que les historiens choisissent la transition comme motif principal de leurs récits. Pourquoi et comment la notion de transition énergétique s’est-elle imposée ? Comment ce futur sans passé est devenu, à partir des années 1970, le futur de nos gouvernants, le futur des cabinets de conseil et des organisations internationales, bref, le futur des gens raisonnables.
Énorme Jean-Baptiste fressoz !! Merci!
Quelque soit nos états d’âme, un peu tardifs ( The limits to growth. D. Meadows, 1972 ), entre autres et nôtre prisme de lecture de l’histoire de l’exploitation des ÉNERGIES, les lois incontournables de la PHYSIQUE finiront par avoir raison de notre civilisation de l’hubris ,qui contribue à remettre en question l’habitabilité de la planète TERRE . Merci infiniment J Baptiste Fressoz , pour ce précieux travail d’historien des sciences, très approfondi et pédagogique . 🌍🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Merci pour cette vidéo, l'intervention et les échanges ! Jean Baptiste toujours très intéressant !
Merci mr Fressoz.
J'ai rarement entendu des idées avec lesquelles j'étais plus en désaccord total que celles-ci
Voilà, avec cette vidéo et une des conférences de Vincent Mignerot, saupoudré du livre "ne plus se mentir" de Jean Marc Gancille, on peut peut-être enfin être sérieux.ses sur le sujet du réchauffement climatique et des non solutions proposées à tout va
Prochaine étape pour enfoncer le clou, les biodiversité ou les pollutions, au choix
En tout cas c'est toujours un régal d'entendre Jean Baptiste Fressoz 😊
Je viens d'apprendre que la Cop-29 aura lieu à Bakou. On s'enfonce dans le ridicule.
J'ai voyagé au Groenland récemment et constaté que tout fond très vite et que les populations locales s'en rejouissent comme d'une opportunité économique. Par ailleurs, les scientifiques disent que le Groenland fondra complètement en quelques siècles quoiqu'on fasse car le processus de fonte s'auto-amplifie naturellement, notamment par réduction de l'albédo
Qq siécles!?! Encore des personnes qui se projettent arithmétiquement, bien que l'humanité agit exponentiellement, tout comme la planète y répond sur le même mode ...
Qq siècles ... qq années plutôt
Le Shift Project a publié le plan de TRANSFORMATION de l'économie française et non de transition. Ce qui change tout, car ils abordent avec sincérité, engagement et efficacité la transformation de modes de vie. Je partage d'ailleurs cette vision, il n'y aura pas de transition, les lois fondamentales de la physique, de la thermodynamiques et des mathématiques imposent cette impossibilité. Ce n'est pas marrant mais il va falloir décroitre, autant s'organiser et optimiser le tout, notre intelligence collective nous permet d'accéder à une partie du champ des possibles.
Mouai, c'est bien d’être optimiste, mais je viens de me taper les 220pages du rapport et je suis extrêmement déçu. Non seulement tout ce blabla n'apporte rien de neuf à ce qui était publié dans les années 2000 (voire même 1980), mais en plus, il n'apporte aucune trajectoire compatible avec les efforts qu'il faudrait faire pour que ça se passe bien d'ici 2100.
Je veux bien que tu me donnes le nombre d’occurrence du mot "décroissance/décroitre" dans ce rapport... on est proche du nombre d’occurrence dans les rapport du GIEC (zéro).
Tout ce que je vois, c'est un morcelage du territoire avec des valeurs en % en vrac sans donner de valeurs concrètes. Franchement, traiter à égalité de pages des morceaux qui représentent 5% du problème (la campagne par ex) et des morceaux qui représentent 80% (les villes) sans aucune donnée qui permet de comparer justement les proportions du problème, c'est assez perturbant.
Aucune probabilité que ce genre d'exercice ne change quoi que ce soit auprès des élus et décideurs : ça fait 20ans que je les sensibilise avec des données factuelles beaucoup plus proche de leur besoin et rien n'évolue dans le bon sens... Quelle donnée, quel discours supplémentaire dans ce rapport ferait changer la trajectoire ? je ne vois pas.
4 occurrences en 220 pages je viens de vérifier... ça confirme...
@@franckpasqualini2804 .. le problème est sans doute que "tout ne se passera pas bien d'ici 2100" pour reprendre vos mots... quand la maladie est trop avancée il n'y a plus que des miracles à espérer
je partage ce point de vue mais reste plus réservé sur la réalité et l'orientation supposée positive d'une "intelligence collective" face à ces enjeux. L'histoire est malheureusement bourrée d'exemples montrant que lorsque ça va mal, le comportement des groupes humains ne s'en trouve pas amélioré dans le champ de l'entraide, de la rationalité ou de l'efficacité. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'exemples du contraire. J'indique simplement qu'ils ne décrivent pas le phénomène dans sa globalité.
@@philbd3275 ... l'histoire démontre même que l'entraide n'existe que dans des groupes sociaux petits et déjà organisés, du type tribal... au delà c'est le conflit qui est le fondement des sociétés...les grandes migrations qui suivent les aléas climatiques et les catastrophes naturelles entrainent les grandes invasions dans tous les cas
40 30 Transion et malyhus
La droite affairiste nous parle de tecnosolutionnisme pour faire marcher son business, et Fressoz nous propose, tout simplement de refuser le progrès technologique. Deux voix sans-issue.
Au passage il énnonce des approximations sur le nucléaire. Ce ne sont pas des américains dans les années 50 qui ont développé la radioactivité, mais les franaçis avec Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie (qui l'ont appliqué à la connaissance de la amtière, de l'énergie, et à la santé avec la radiologie et la curithérapie), puis Irène et Frédéric Joliot-Curie qui ont découvert la radioactivité artificielle et l'ont appliquée à la production d'énergie, refusant les applications militaires. Alors la radioactivité était une affaire d'état et en France, c'est le CEA qui en a été chargé.
Fressoz parle de l'histoire capitaliste, énergétique et guerrière, de l'atome. Cela montre que tout dépend du politique, ce que l'on veut faire des technologies. La question est de mettre les innovation énergétiques au service du développement humain.
N'importe quoi, Fressoz ne refuse pas les nouvelles technologies, il explique simplement que rien qui soit à l'échelle ne se profile à l'horizon !
@@rogerwaters8325 _La question est de mettre les innovation énergétiques au service du développement humain.-"
Macron vient d'annoncer sa planification écologique, comment peut on être pessimiste sur notre transformation écologique ? 😂😂
[1:21:00] "Après on peut ralentir le changement, on peut gagner dix, vingt, trente ans. Ca donne une génération pour commencer à décroitre, pour commencer à réfléchir autrement, pour commencer à s'adapter"... C'EST MAINTENANT, pas demain, pas dans cinq ans et encore moins trente ans qu'il faut penser "décroissance" !!! Arrêtez de repousser l'échéance pour les générations futures, merde !