Conversations with People who Read Montaigne, Episode 10: John O'Brien and Phillip John Usher

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  • เผยแพร่เมื่อ 7 ก.ย. 2024
  • « Conversations with People who Read Montaigne », a series hosted by Phillip John Usher (NYU).
    For more details on the series, including future dates, past recordings, and extra bibliographical information, please go to : montaigne.us
    Episode #10: John O’Brien
    In this episode, John O’Brien takes us back to his discovery of Montaigne’s Essais at university thanks to (amongst others) Dorothy Coleman - “from that moment, I was hooked.” He tells us about how he reads Montaigne (“I tend to be struck by moments or scenes”) and about some of the parts of the Essais to which he frequently returns, in II.37 (“De la ressemblance des enfans aux peres,” “On the ressemblance of children to their fathers”), the last sentences of III.6 (“Des coches,” “On coaches”), and in III.12 (“De la phisionomie,” “On physiognomy”). One of his favorite chapters is III.9 (“De la vanité,” “On vanity”), “so magnificently about emptiness.” To the question why we should read Montaigne in 2024, John reminds us how Montaigne can help us think about civil bonds, the ethics of (shared and public) language, and the difference between license and freedom: “If Montaigne had known the dictum attributed to Jefferson, whether Jefferson said it or not, he would have approved of it: ‘The price of freedom is eternal vigilance’”). Regarding recommendations for secondary reading, John identifies two works that made a “step-change” in how we read the Essais: Jean-Yves Pouilloux’s Lire les Essais de Montaigne (reprinted as the first part of Montaigne, l’éveil de l’esprit), which shows how “the shape of the Essais is intrinsic to their argument,” a shape that grows from three forms of discourse (affirmation, distinction, and dissolution); and André Tournon’s Montaigne en toutes lettres, which asks: “What does the essai mean? […] It’s an activity, an operation”). In the central part of the episode, John discusses a project on which he is working alongside Marie-Luce Demonet, namely an online edition of the Antwerp copy of the 1595 Essais, telling us in particular about Marie de Gournay’s handwritten annotations in a copy kept at the University of Maynooth, which re-shape our understanding of both Montaigne’s printed legacy and Marie de Gournay’s career as a writer.
    Dans cet épisode, John O’Brien revient sur sa première lecture des Essais de Montaigne à l’université grâce à (inter alia) Dorothy Coleman - « j’étais tout de suite accro ». Il nous parle de sa façon de (re)lire Montaigne (« Certains moments, certaines scènes, continuent de m’interpeller ») : il relit donc tel moment de II.37 (« De la ressemblance des enfans aux peres »), les dernières phrases de III.6 (« Des coches »), ou encore III.12 (« De la phisionomie »). L’un de ses chapitres préférés : III.9 (« De la vanité »), « qui traite magnifiquement du vide ». Devrions-nous lire Montaigne en 2024 ? À cette question, John nous rappelle comment Montaigne nous aide à réfléchir aux liens civiques, à l’éthique du langage (partagé, publique), et à la différence entre licence et liberté : « Si Montaigne avait connu la formule qu’on attribue, peut-être à tort, à Jefferson, il l’aurait certainement approuvée : ‘Le prix de la liberté, c’est une vigilance éternelle »). En ce qui concerne les lectures secondaires, John identifie deux ouvrages qui ont révolutionné notre compréhension des Essais : Lire les Essais de Montaigne de Jean-Yves Pouilloux (livre repris dans la première partie de son Montaigne, l’éveil de l’esprit) qui démontre « comment la forme des Essais est intrinsèquement lié à leur argument », une forme produite par l’entrechoquement de trois types de discours (l’affirmation, la distinction et la dissolution) ; et Montaigne en toutes lettres d’André Tournon, ouvrage qui demande : « Qu’est-ce qu’un essai ? […] C’est une activité, une opération »). Dans la partie centrale de l’épisode, John évoque un projet sur lequel il travaille aux côtés de Marie-Luce Demonet, c’est-à-dire une édition électronique de l’exemplaire dit d’Anvers de 1595 ; il nous décrit notamment les annotations manuscrites de Marie de Gournay dans un exemplaire de cette édition conservée à l’Université de Maynooth, en Irlande, annotations qui offrent un nouvel éclairage et sur l’histoire des Essais et sur la carrrière d’écrivaine de Marie de Gournay.

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