Je me reconnais dans ce que tu dis. Bon sujet qui me rappelle les vidéos de survivalistes/autonomistes mais expliqué d'une autre façon. Personnellement il me reste le confort d'un logement à lâcher... j'aime habiter dans un logement neuf et luxueux, ça me pose problème.
Très intéressant cette mise à distance et remise en cause sur des idées installées. Je vais probablement me faire le même genre de coupe de cheveux que toi, mais moi en plus j'ai la calva qui progresse et commence à se voir. Et j'ai pas envie de me faire charcuter en Turquie... surtout quand je vois à quoi ressemble les mecs qui sortent de la sale d'opération.
Ok, vive la paresse, Alexandre le bienheureux a évoqué ce thème en d'autres temps...sauf que...sauf que nous ne vivons pas seuls, et, me semble-t-il, chacun aspire à rencontrer celle ou celui avec qui il fera un bout de chemin (sous le même toit ou pas), et dans cette situation, tout va être remis en question, à moins de trouver celle ou celui qui s'installe dans pareil mode de vie, sinon bonjour les étincelles ou la rupture rapide. Partisan du moindre effort, mais alors comment s'améliorer -soi-même- dans certains domaines comme le physique (sport) ou l'esprit (culture, musique, lecture, etc.) voire dans le domaine professionnel sans se forcer à fournir ces efforts inhérents ?
@@AironneAs Dès lors est-il réellement possible d'être heureux, ou au moins "bien" dans sa vie (et, par extrapolation, ne pas se faire chier au boulot) ?
Une question que n'as pas abordé, à savoir les motivations d'existence. Je fais référence notamment à ton métier (conseiller en boîte d'intérim si je ne me trompe) qui, comme la plupart des métiers, apparaît peu intéressant, peu valorisé et valorisant, peu éthique. Comment accepter la '' condition sysiphienne '' d'une telle existence ? J'entends l'existence qui consiste à voir les jours se consumer les uns après les autres sans que rien n'évolue profondément, ou sans ressentir l'épanouissement. Comment ne pas sombrer dans le bore-out, ou s'accommoder d'idées noires face au néant ? Est-ce l'espoir naïf que ce sera mieux plus tard (mouvement fire et assimilé) ? Est-ce plutôt une position épicurienne, se satisfaire de choses simples (le fameux café du matin, la promenade dans le quartier) ?
Pour ma part, une bonne dose de nihilisme et de gratitude me permettent non seulement d'accepter mais d'apprécier mon existence. Ce que je fais et ce que je suis n'a ni moins ni plus de sens que le reste du monde. Mais cela ne m'empêche pas d'entrainer mon cerveau à apprécier l'instant présent
Encore une fois, je ne comprends pas comment il peut y avoir aussi peu de monde dans les hôpitaux psychiatriques. À mon sens ces institutions devraient être bien plus nombreuses, compte tenu de la vacuité de la société. C'est quand même tristement absurde d'en arriver là, exécuter des tâches machinales en échange de ''bons points'' virtuels qu'on n'ose finalement à peine dépenser en fantasmant sur une hypothétique meilleure allocation à l'avenir, tristement absurde pour nos vies humaines, uniques et éphémères, et à ce stade de la conscience (en tant qu'espèce prétendument sensible dans une époque '' évoluée ''). Bref, vivre les mêmes jours qui se répètent en attendant la mort, fébrilement accroché à un fil d'espoir lointain et illusoire comme carotte motivationelle, ce peut être ressenti comme assez triste
@@snowtigers non t'as pas du comprendre. Il avait juste fait une petite erreur dans le titre. Il l'a corrigé. Sinon son argumentation est comme souvent très pertinente.
Je me reconnais dans ce que tu dis. Bon sujet qui me rappelle les vidéos de survivalistes/autonomistes mais expliqué d'une autre façon. Personnellement il me reste le confort d'un logement à lâcher... j'aime habiter dans un logement neuf et luxueux, ça me pose problème.
C'est une des choses les plus dur à abandonner je suis d'accord
Totalement d'accord avec toi ❤
Très intéressant cette mise à distance et remise en cause sur des idées installées. Je vais probablement me faire le même genre de coupe de cheveux que toi, mais moi en plus j'ai la calva qui progresse et commence à se voir. Et j'ai pas envie de me faire charcuter en Turquie... surtout quand je vois à quoi ressemble les mecs qui sortent de la sale d'opération.
Aha la coupe chill j'adore
Merci pour ta vidéo, quelle est ton TOP 3 de livre à lire absolument ? (tout sujet confondu) 😀
Difficile de dire, je dirais :
Le meilleur des mondes
Man’s search for meaning
A random walk down wall street
@@AironneAs Merci beaucoup
Ok, vive la paresse, Alexandre le bienheureux a évoqué ce thème en d'autres temps...sauf que...sauf que nous ne vivons pas seuls, et, me semble-t-il, chacun aspire à rencontrer celle ou celui avec qui il fera un bout de chemin (sous le même toit ou pas), et dans cette situation, tout va être remis en question, à moins de trouver celle ou celui qui s'installe dans pareil mode de vie, sinon bonjour les étincelles ou la rupture rapide. Partisan du moindre effort, mais alors comment s'améliorer -soi-même- dans certains domaines comme le physique (sport) ou l'esprit (culture, musique, lecture, etc.) voire dans le domaine professionnel sans se forcer à fournir ces efforts inhérents ?
C'est aussi accepter une forme de médiocrité, tu as bien raison
@@AironneAs Dès lors est-il réellement possible d'être heureux, ou au moins "bien" dans sa vie (et, par extrapolation, ne pas se faire chier au boulot) ?
@@djio101 J'en ai l'illusion de ça me suffit :)
Une question que n'as pas abordé, à savoir les motivations d'existence.
Je fais référence notamment à ton métier (conseiller en boîte d'intérim si je ne me trompe) qui, comme la plupart des métiers, apparaît peu intéressant, peu valorisé et valorisant, peu éthique.
Comment accepter la '' condition sysiphienne '' d'une telle existence ? J'entends l'existence qui consiste à voir les jours se consumer les uns après les autres sans que rien n'évolue profondément, ou sans ressentir l'épanouissement. Comment ne pas sombrer dans le bore-out, ou s'accommoder d'idées noires face au néant ? Est-ce l'espoir naïf que ce sera mieux plus tard (mouvement fire et assimilé) ? Est-ce plutôt une position épicurienne, se satisfaire de choses simples (le fameux café du matin, la promenade dans le quartier) ?
Pour ma part, une bonne dose de nihilisme et de gratitude me permettent non seulement d'accepter mais d'apprécier mon existence. Ce que je fais et ce que je suis n'a ni moins ni plus de sens que le reste du monde. Mais cela ne m'empêche pas d'entrainer mon cerveau à apprécier l'instant présent
Encore une fois, je ne comprends pas comment il peut y avoir aussi peu de monde dans les hôpitaux psychiatriques. À mon sens ces institutions devraient être bien plus nombreuses, compte tenu de la vacuité de la société. C'est quand même tristement absurde d'en arriver là, exécuter des tâches machinales en échange de ''bons points'' virtuels qu'on n'ose finalement à peine dépenser en fantasmant sur une hypothétique meilleure allocation à l'avenir, tristement absurde pour nos vies humaines, uniques et éphémères, et à ce stade de la conscience (en tant qu'espèce prétendument sensible dans une époque '' évoluée ''). Bref, vivre les mêmes jours qui se répètent en attendant la mort, fébrilement accroché à un fil d'espoir lointain et illusoire comme carotte motivationelle, ce peut être ressenti comme assez triste
Fière ou fier ?
EDité merci :)
Pas cool
@@snowtigers non t'as pas du comprendre. Il avait juste fait une petite erreur dans le titre. Il l'a corrigé. Sinon son argumentation est comme souvent très pertinente.