Tellement heureuse de vous voir traiter ce sujet qui me passionne depuis que je suis toute petite. Merci de l'avoir abordé, je l'avais suggéré il y a longtemps dans un commentaire donc quelle joie de voir cette vidéo aujourd'hui dans ma liste d'abonnement ! Je me lasserai jamais d'écouter quelqu'un en parler, d'en parler moi-même autour de moi. Un grand merci pour votre travail ! Une bête qui fera parler d'elle encore pendant longtemps ...
Alors qu'une centaine d'attaques équivalentes se sont produites au cours de l'histoire de France, peuplée par environ 20 000 loups à cette époque, ce drame intervient opportunément pour la presse en mal de ventes après la guerre de Sept Ans : le Courrier d'Avignon puis La Gazette de France et les gazettes internationales s'emparent de cette affaire pour en rédiger un feuilleton, publiant des centaines d'articles sur le sujet en quelques mois.
J'adore vos talents de conteur et votre façon de prononcer les mots La Bête Top 👍 Je vous adore Bravo Laurent et merci infiniment pour tout ce travail 😀🙋👏👏👋👋👋
Ah, la bête du Gévaudan! Certainement une légende qui a "l'honneur" d'être française pure souche et proche de mon lieu de naissance! Excellente vidéo comme toujours! On se doute évidement qu'avec un tel nombre de morts, on se doute bien que même le plus féroce loup actuelle n'arriverait pas à tuer autant. Il y a eut des théories farfelues en effet, et même des histoires de personnes racontant l'avoir tué avec une simple lance en bois ou avec l'aide du "seigneur" (religion oblige). Cependant des théories plus plausibles ont été proposés, voir que certaines se soient produites en même temps (attention, il se peut que certaines hypothèses soient déjà contesté au moment où j'écris cette réponse): - La bête aurait été un croisement chien-loup et/ou une espèce de hyène. - Certaines victimes seraient mortes plutôt de la main de l'homme et camouflé en attaque de loup. - Un chien de grande taille atteins de la rage seraient responsables de certaines attaques. C'est ce qui fait le charme de la légende. malgré le fait qu'on déclare l'avoir tuée ou attrapé, le doute perdure et les théories fusent pour savoir ce qu'était réellement cette bête, à l'instar de Jack l'Eventreur où son identité reste inconnu.
Effectivement, le croisement entre un loup et un chien est considéré comme le plus probable par beaucoup de personnes, car ça explique la morphologie anormale du deuxième "loup" abattu, et le fait que beaucoup de témoins ont dit et répété que la Bête ressemblait à un loup mais n'en était pas un (et pourtant, ils connaissaient parfaitement l'espèce vu qu'ils la côtoyaient au quotidien). Et personnellement, je suis aussi convaincue que certaines victimes étaient l'oeuvre d'un psychopathe, car un animal décapite rarement ses proies ou tue sans dévorer ses victimes, et que la Bête semblait parfois anticiper les battues... D'un autre coté, la presse de l'époque avait une propension à grossir le trait, c'est difficile de prendre pour argent comptant ce qu'on peut y trouver, c'est ce qui complexifie les choses (avec le fait que la dépouille du deuxième loup ait pourri et n'ait pas pu être embaumée).
@@IsatisAngel oui je vois mal un loup décapiter une jeune fille, la déshabiller, puis remettre la tête disposée au niveau du cou ... il y a peut être eu une attaque au début, la rumeur a couru et un pervers en a profité pour s'amuser à tuer pour que ça passe comme attaque j'aurai d'ailleurs tendance à penser que l'animal (croisement louve/mâtin) qui a fait la première attaque et celles d'après, était proche du pervers en question si vous voyez ce que je veux dire...il l'a limite sifflé auprès de lui pour qu'il se laisse abattre...
Tout petit je me souviens que la seule évocation du nom : la bête du Gévaudan me procurait ce sentiment bien enfantin de peur mêlé de curiosité. Merci Laurent pour cette vidéo comme d'habitude passionnante dans laquelle transparaissent bien les peurs et les croyances de l'époque oh combien ... rebattues ! Cordiales salutations de France. 😀🇨🇦🇫🇷
Depuis que j’ai entendu l’histoire des deux lions du Tsavo, je ne peux m’empêcher de faire une certaine relation, si on peux dire. L’histoire de la bête du Gévaudan m’a toujours fasciné. Merci pour avoir raconté cette histoire captivante qui a frappé l’imaginaire de ceux qui l’ont entendu.
Ce qui est fascinant, c'est la différence avec laquelle le loup est traité dans les différentes cultures. En France, le loup apparaît dans le folklore comme une bête sauvage, sanguinaire, destructrice. En Scandinavie, le loup est une figure mythique, divine, commandant le respect. Dans la Rome Antique, le loup était une figure régénératrice, représentant la fertilité.
@@lhistoirenousledira Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chiens loups) . Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Merci Monsieur Turcot pour ce super épisode qui, encore une fois, est très immersif et passionnant! Vous donnez la flamme et l'amour de l'histoire comme personne d'autre et en tant que futur historien, c'est un vrai plaisir de vous écouter et d'apprendre par vous! :) Au plaisir! Les Histovores
Merci Laurent , très bien conté👍😘, je confirme tout ce qui a été dit, c'est un sujet que je connais très très bien ayant vécu 8 ans sur le territoire de la bête du Gévaudan🐺 , j'ai travaillé en office de tourisme et parlé des centaines de fois de la bête aux touristes intéressés par ce sujet, il y a un beau musée de la bête à Saugues en Haute-Loire. C'est le marquis d'Apcher qui décide de mener une battue dans cette région, sur le mont Mouchet dans le bois, accompagné de quelques volontaires, dont Jean Chastel qui abat un animal de grande taille, ressemblant à un loup à Sogne d’Auvers .
@@lhistoirenousledira Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chiens loups) . Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
À chaque fois tu trouves un sujet et tu en fait une vidéo très instructive et intéressante, merci de soutenir un rythme aussi rapide pour sortir t'es vidéos, qui ne privilégient pas la quantité pour la qualité :)
Bonjour, je viens de voir votre vidéo par hasard lorsque j'ai lu le titre... J'ai trouvé votre récit très objectif et fort complet. Je réside au carrefour de la Lozère, de la Haute-Loire et de l'Ardèche, cette histoire m'a été souvent racontée par ma grand-mère qui était originaire de Chams en Lozère un hameau au nord de Grandrieu et dans sa famille de génération en génération deux "infos" ne devaient pas se perdre. La première c'était que ce n'était pas un loup qui par nature à peur de l'homme et cela de tout temps car le loup est revenu par chez nous et aucune attaque humaine n'est à déplorer, mais comme le disait Mamet Phinou en patois: "es oun gro tchin" (écrit phonétiquement), elle disait aussi que c'était certainement un colporteur qui dissimulait un gros chien type molossoïde dans sa charette, vu le territoire couvert et la durée des attaques (l'animal enragé est donc à exclure car il y a eu des survivants et la bête serait morte aussi en peu de temps) , un mâtin de Naples, un dogue du Tibet ou encore un dogue du Danemark qui sont des races très anciennes pouvant peser jusqu'à 70/80 kg pour les mâles, auraient pu être présentes et dressées par l'humain... Peut-être que ces attaques sont l'oeuvre d'un "sérial killer" d'un autre temps! Je ne prétends pas résoudre ce mystère, je fais humblement part de ce qui s'est toujours dit dans ma famille. Pour terminer, mon village est à 14km de la fameuse auberge rouge (auberge de peyrebeille) et donc la deuxième chose à ne pas oublier, c'est que celle qui se visite aujourd'hui n'est pas la vraie mais c'était celle qui était en face (un jugement à été prononcé après de longues années de procédures entre les deux parties et il à été jugé que l'actuelle est la vraie, je me plie donc au jugement et vous fait juste part d'une histoire qui perdure uniquement dans ma famille...) Merci de votre bienveillance envers mon orthographe et ma syntaxe :o))))
Mon arrière, arrière grand-père était des Cévennes depuis des générations, une partie de la famille y est encore ainsi que ceux morts, avec leurs noms inscrit dessus leurs tombes, dans leur cimetière... mais moi je ne les connais pas... Peut-être qu’un jour je les visiterai et je ne me rappelle plus s’il avait un château..... On tout les cas, ils ont fuient, suite aux persécutions, car ils étaient protestants et il disait qu’on les tiraient dessus comme des lapins... il a pû amasser ce qu’il fallait avant de partir... Je me rappelle de cette histoire même s’il ne me reste que des morceaux d’histoire... On m’a raconté qu’ils ont massacré beaucoup de loups qui n’avaient rien à voir avec cette histoire.. Que c’était un homme ou un couple qui être maître d’un chateau, qu’à la tombée de la nuit, il se transformait en mi-homme/mi-loup, qu’il était dans un état où il ne pouvait pas se contrôler... et qu’au lever du jour, il reprenait sa forme humaine... et quand il s’est fait prendre et tué... ceux qui étaient là ont vu sa transformation au lever du jour.... (je ne me rappelle pas de tout....)
Bonjour Laurent super vidéos étant donné que je suis originaire de la Lozère j'apprécie beaucoup cette vidéos de plus a l'heure actuelle dans la ville de Marvejols vous pouvais voir le parc du Gévaudan qui est une réserve pour les loups qui nous montre bien qu'il est fort peu probable que le loup sois l'auteur de ses crimes. PS le pacte des loups est très bien dommage qu'il est était filmer dans les Pyrénées car les causses de Lozère ne ressemble pas à ça super vidéo je le répète
Aujourd'hui le loup n'attaque pas l'homme, c'est sur, mais a l'époque, le loup est fortement présent et la rage aussi. Les attaques de loup sur le territoire, notamment sur les enfants était assez frequente. Je suis de Chanac, pour ma part, je vous rejoins néanmoins la conclusion n'est pas simple, chien de guerre, soupçons sur Chastel, le noble d'a coté. Au final rien n'est vraiment fondé, mais c'est ce qui participe a la légende.
Bonne vidéo cependant voici peut être deux points importants : Selon certaines théories la Bête serait un loup, mais pas un loup français ( d'Europe de l'ouest) se serait un loup issue d'une meute venu de Hongrie ou de Pologne (les loups sont bien plus gros dans ces régions) Le deuxième point n'est pas une théorie mais plus une anecdote : Le cadavre de la bête venait du Gevaudan et avait était mal embaumé, résultat après deux ou trois semaines de transport la bête était rentré en putréfaction et les naturalistes n'ont pas pu en tirer grand chose ! Pendant la présentation de la bête au Roi, ce dernier à été fortement gêné par les odeurs dégageant du cadavre en putréfaction et la donc fait retirer sans avoir put l'examiner ! Sinon vidéo qui sont toujours d'une qualité exemplaire, merci Laurent et continue comme ça !
@@lhistoirenousledira et après cela elle a été enterré quelque part à Versailles mais on n'a jamais su où exactement et depuis il ne doit plus rester grand chose
@@benlhyenethehyena9947 Oui, cependant dans le Gévaudan ( magnifique région, au passage) il t'a une sépulture en l'honneur du chasseur ayant abbatue la bête. Et à Saugues ( en plus d'une magnifique tour moyen-âgeuse) un musée sur la Bête a été créer, avec à l'honneur toute sorte de théorie ( dont celle de la meute de loups polonaise) mais aussi des statues de cires représentants des témoins : soldats, enfants, paysans, curé... Ainsi que toutes sorte d'objets dérivés : porte clés, bières, livres, mugs... Bref à visiter !
@@benlhyenethehyena9947 - La bête tuée par Jean Chastel n'a jamais été enterrée à Versailles, pas plus que le roi ne l'a vue, ni même Buffon. Il n'existe aucune archive, aucune preuve de cela , juste des racontars. Il existe par contre des documents officiels qui précisent où la bête a réellement été transportée à Paris, rue de Seine, puis enterrée dans le jardin de l'hôtel des La Rochefoucauld. Cela est connu depuis de nombreuses années (voir Wikipédia qui se tient à peu près à jour sur le sujet). Je vous encourage à aller consulter tous les ans en fin d'année la Gazette annuelle de la Bête réalisée par les chercheurs officiels du Gévaudan qui remet à jour bien des éléments de cette affaire. La recherche continue en permanence et bien des vérités publiées dans les livres ont été démontrées comme étant de lourds mensonges. Si on ne suit pas régulièrement cette évolution de la recherche et des découvertes, on peut très vit être dépassé et continuer malgré soi à colporter des faits qui n'ont jamais existé. Bien des commentaires ici sous la vidéo s'étendent sur des faits dont il a été prouvé qu'il n'ont jamais eu d'existence et beaucoup de conclusions et de déductions sont de ce fait erronées. L'auteur de la vidéo a aussi commis quelques petites erreurs de ce type en raison de certaines des sources auxquelles il s'est référé et qui n'ont plus court depuis plus de vingt ans, comme celle parlant d'un régiment de dragons envoyés par le roi chasser la Bête en Gévaudan. Là encore, cela découle de racontars et de mésinterprétations. Il y a une montagne d'archives et des publications officielles des historiens qui ont démonté ces mensonges depuis le début des années 2000. Cela a été signalé en 2002 et 2003 par la gazette officielle de la Bête du Gévaudan, réalisée tous les ans par les historiens de la Haute-Loire et de la Lozère, mais visiblement l'information ne passe pas sinon on aurait pas à ce jour autant de personnes aussi mal informées des réalités historiques de l'affaire de la Bête. Beaucoup de livres et de vidéos sont chargés de mensonges, il faut être très prudent dans l'approche des faits et se documenter auprès des bulletins officiels, pas uniquement en lisant les articles et les livres qui trop souvent sont publiés par des personnes qui n'y connaissent pas grand chose. Après, chacun est libre de ses choix ... :-)
@@patrickberthelot7088 Merci des ces éclairements.... Cependant ( bien que je ne remètent en cause tes arguments) sur quelles archives te bases tu ? Régionales ou Royales (donc nationales)? Sinon quel est votre théorie sur la composition de la bête et/ou de son (ou ses) dresseurs ? Son possible commanditaire ? Encore merci à toi pour ta démystification du sujet !
Ma grand-mére, née à Marvejols, avait à l'école des cours et des livres sur la Bête pour apprendre à s'en méfier. Je suis heureuse qu'elle les ait conservés. Désormais cette part de mon hitoire familiale m'est revenue. Merci pour cette vidéo.
@@isabelle4355-o8n Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport)
Comme d'habitude la vidéo est super, ta façon de raconter les histoires nous plonge tout de suite dans l'ambiance. Et ce tee shirt (le chandail) que tu portes est incroyable 😂
Si j'ai bien compris, naissent en même temps : - le journalisme et la presse à sensation, - les "paparazzi" et les gravures, - la crise de la gestion et la gestion de la crise, - la manipulation de l'opinion en France et à l'étranger, bref la méchante "Bête" tuée par le gentil "Chasseur du Roy" ! Merci Laurent pour cette vidéo !
J'ai vu il n'y a pas si longtemps un épisode de secret d 'histoire qui avait pour sujet la bête du gevaudan , vous en avez fait un très bon résumé, très bonne vidéo 'bravo 👍👍👍
Ahahah cette vidéo qui apparaît dans mes suggestions pendant de longues recherches sur cette bête, le timing est parfait ! Ravie d'avoir découvert cette chaîne, hâte de la parcourir !
Aurais-tu regardé récemment l'anime Vanitas no Carte aussi ? Les derniers épisodes l'abordent et la coïncidence semble plus que fortuite ! Une autre bonne vidéo, comme toujours :) Merci de continuer à informer
@@lhistoirenousledira Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides croisement chien avec loup). Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
C’est une histoire que tout le monde connaît en France, je ne savais pas que ça avait eu également un écho à l’étranger 😊 Merci pour cette très bonne vidéo !
Merci d'avoir rappelé l'existence d'autres "bêtes" et d'avoir attiré l'attention sur ce qu'on appelerait aujourd'hui un phénomène médiatique. Beaucoup de vidéos sur le sujet, de qualités très diverses. Si vous avez l'occasion sur youtube "Tribunal De L'impossible "La Bête du Gévaudan" | Série Culte | Archive INA"
Merci encore. Une petite vidéo un peu plus courte, ça fait du bien de temps en temps. Et je ne savais que l'affaire de la bête du Gévaudan avait franchie les "frontières" médiatiques.
Merci beaucoup ! Cela me rappelle bien des souvenirs : tous mes camps de Scout de France se déroulaient en Lozère et, de ce fait, on avait toujours droit, au moins une fois par an, à une séance de conte sur la Bête du Gévaudan, autour du feu de camp :-)
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Très bonne vidéo Laurent 👍 Sur ce sujet en particulier et celui des attaques de loups sur les humains en général, le livre de J-M Moriceau, histoire du méchant loup, est passionnant.
Enfin une personne qui parle de la bête du Gévaudan, pardon d'en parler aussi fièrement, mais une rumeur dit que certains de mes ancêtres participer à la traque des loups malheureusement je n'en sais pas plus.
Quelle histoire ! La cohabitation homme loup a laissé des traces jusque dans les contes. L'histoire de l'ours n'est pas mal non plus. Et toujours sensible dans les Pyrénées (petite suggestion... ?) Super vidéo ! Merci.
Comme d'ordinaire, une capsule passionnante ! C'est intéressant de constater que la presse s'était emparée du phénomène et l'avait beaucoup déformé/amplifié déjà à l'époque. C'est une légende familière chez moi en Auvergne, les Lozériens étant nos voisins...
Cela fait peu de temps que je connais la chaîne (≈1mois ½) et il se trouve que j'adoooore Marvejols ! Je suis super heureuse de voir ce sujet aujourd'hui !
Bonjour Laurent Turcot, très passionnée de l'histoire de la Bête depuis mon plus jeune âge, je me permets de vous transmettre le commentaire de spécialistes de la question (historiens), originaire de Lozère, et qui corrige certaines imprécisions (notamment sur Buffon, l'information n'étant pas juste): " Bon, c'est pas mal, mais il y a toutefois de grossières erreurs à corriger. Il n'y a jamais eu aucun régiment à venir chasser la Bête en Gévaudan (près de 500 hommes, vous imaginez !!? ) et encore moins un régiment de dragons (iconographie totalement inappropriée car elle montre un régiment de dragons du roi et même pas de la bonne période en plus !). Cela est prouvé de long en large par les travaux -publiés - des meilleurs historiens (dont ceux de Serge Colin) depuis au moins 20 ans. Le capitaine Duhamel n'a jamais commandé au moindre régiment de dragons de toute son existence. Dangereux raccourci à propos de la présentation de la Bête au roi, car on pourrait croire ici que c'est François Antoine qui la présente à la Cour, or il était resté en Gévaudan jusqu'au 3 novembre 1765 (la Saint-Hubert). C'est son fils Antoine de Beauterne qui présenta l'animal au roi et à la Cour à Versailles le 1er et 2 octobre 1765 (il avait quitté le Gévaudan à la mi-journée du 21 septembre précédent). Pour 1766, employer le terme ''Gouvernement'' est inapproprié car Etienne Lafont n'était qu'un civil, procureur fiscal de l'évêque de Mende et Syndic du Diocèse : il n'appartenait en aucun cas au gouvernement de la province du Languedoc qui siégeait à Montpellier et qui gérait le Gévaudan. Selon une étude réalisée par Pierre-Yves Garcin, Buffon n'a pas pu voir la dépouille de la Bête à l'hôtel des La Rochefoucauld à Paris, car il ne se trouvait pas sur le secteur durant cette période. Enfin, en ce qui concerne la presse qui a rendu célèbre l'affaire de la Bête, cela l'a été pour le peuple, le quidam, en aucun cas pour les autorités qui avaient déjà pris la mesure de l'affaire dès l'automne 1764 par l'acceptation de cet officier bien en Cour mis à la tête des troupes montées de Clemont-Prince, alors qu'il y avait déjà sur place tous les officiers nécessaires pour passer à l'action. Ce sont d'ailleurs eux qui ont ordonné les premières battues sur le secteur de Langogne bien avant l'arrivée de Duhamel. Le haut commandement auprès du roi était déjà bien au fait avec toutes ces affaires de Bêtes commencées dès 1737 sur les terres des Maisons ennemies du roi. Il était bien informé et la mort de loups n'a jamais réglé aucune de ces affaires. A chaque fois les bêtes ont cessé de tuer uniquement quand le moment était venu. Le loup, et son élimination, comme celui de François Antoine, ne servait qu'à masquer la réalité. Sinon, c'est très bien cette vidéo." Je prends toujours autant de plaisir à regarder vos vidéos, toutes passionnantes. Il y a peu, j'ai lu une enquête sur un crime affreux qui a eu lieu en Bretagne et qui faisait écho à votre vidéo sur l'or évacué de France pendant la seconde guerre mondiale, jusqu'à Halifax.
Octobre 1967, la télévision française diffusa un téléfilm " La Bête du Gévaudan" (en intégralité sur le net, série " Le Tribunal de l'impossible"). A 10 ans cela m'avait vraiment donné les chocottes ! Vécu, il y a 20 ans de cela à Marvejols, Lozère, où se trouve une statue de la Bête, ainsi qu'à Auvers où on la voit affronter Marie-Jeanne Vallet. Pays très rude, escarpé avec des zones encore très sauvages : que devait être, sous Louis XV, l'isolement de ce coin de France privé de grandes voies de communication et couvert de tourbières, forêts et rochers ? ! Beau souvenir de ce fier Gévaudan et du plateau de l'Aubrac : rude mais savoureux et profondément chaleureux !
super vidéo, toujours autant intéressant merci beaucoup 🙂 Étant donné que vous avez déjà fait une vidéo sur l'enfer, pourriez-vous en faire une sur le paradis ? 😍
Bonjour Laurent, intéressante vidéo, comme toujours. Mais... personne ne s'est jamais demandé pourquoi des loups attaqueraient des humains alors qu'il y a des chèvres ou des moutons juste à côté? (vous avez dit en début de vidéo que les premières victimes étaient des bergers, enfants ou femmes). Y aurait-il un humain derrière ces drames?
Ou c’est vrai, ils attaque les bétail avant les humains mais si vous regardez les victimes, la plupart sont âgé de moins de 18 ans, donc moins imposante et forte physiquement
A 1.18 la légende est parti 🤣🤣 Excellente vidéo comme toujours 👍🙂 Hâte de vous voir faire un travail similaires sur Jack l'éventreur ou le Titanic sa devrait intéresser beaucoup de monde 🙂 Bonjour de la Lorraine 🤗🤗
Il est quasi sûr maintenant qu'il s'agissait d'un hybride loup et chien d'attaque comme les Romains en avaient ce qui expliquerait sa taille, son agressivité et sa tache rousse sur le devant !
en fait c'est même sûr d'après les mesures qui ont été faites quand Chastel l'a tirée...la question c'est qui jouait le rôle des romains en lâchant la bête et collaborant avec.
Oui c’est ce qui est le plus probable mais là description fait aussi penser à une hyène qui aurait pu être importée et dressée à attaquer. (Nombre de dents, raie sur le dos, taille plus grande qu’un loup, animal inconnu à l’époque pour la plupart des gens du coin)
@@jomo976les hyènes ont des patte plus longes à l’avant qu’à l’arrière, contrairement à plusieurs témoignages, et la queue est petite comparée à des témoignages, mais les témoignages des cris étranges et des sanglots les hyènes ont des cris étranges.
merci pour votre travail, vous avais évité le coté complotiste de cette affaire pour rester sur les faits. un vrai travail d'histoire , et divertissant !
J'avoue que je suis surpris que cette histoire est fait parler d'elle aussi loin a l'étranger ! Au passage Laurent sympa le clin d'œil à "The Office" avec ton t-shirt 😉
Coucou Laurent, Coucou aux vôtres ainsi qu'à vos abonnés. 🙋♀️. Merci pour votre gentillesse et pour avoir mis en ligne cette pépite dédiée à la légende de la bête du Gevaudan. En France il y aurait des témoignages de personnes ayant aperçu une créature (loup garou ?) Dans plusieurs régions de France. Ça fait vraiment pour mais bon . Moi je pense que c'est un farceur qui s amuse à faire peur aux gens à l aide d un déguisement comme ces déguisements pour halloween.
Toujours des vidéos passionnantes et agréable que ce soit les récits raconter le montage l’humour bref tout est parfait, les loups on mauvaises réputations mais ne sont pas si méchants ils ne s’attaqueront pas à l’homme sans réel raison je doute que ce soit un loup ou des loups mais après tout on y était pas on a que des pages du passer peut être un loup énorme malade donc violent qui sait?
Les loups restent des prédateurs... Croire un loup incapable d'attaquer un homme est aussi insensé que de croire un lion incapable de le faire. ^^ J'aime beaucoup les loups, mais il ne faut pas tomber dans l'humanisation à outrance. Un loup n'est ni gentil, ni méchant. Il tue pour se nourrir, c'est ainsi. Et un loup n'a aucune raison d'épargner un humain s'il a faim. Pourquoi le ferait il ? Il n'a pas de morale et ne fait pas de différence fondamentale entre un homme et une biche. Un repas potentiel est un repas potentiel. Aimer et respecter les animaux c'est aussi ne pas oublier ce qu'ils sont, et ne pas en faire des peluches... Un loup est un grand prédateur, capable d'abattre des proies plus grosses que lui. "sans réelles raisons"... La faim est une raison amplement suffisante. Vous semblez oublier que les animaux ne vivent pas comme nous, avec trois repas par jour. Souvent pour un prédateur, c'est une question de survie. Un loup peut passer une longue période sans repas et ne tue pas sa proie à tous les coups. Surtout dans le cas d'individus isolés. Sans meute un loup est deja en position de faiblesse. Il n'y a aucun sens à vouloir dédouaner les loups, aucun sens à nier leur nature de prédateurs. C'est ce qu'ils sont. Bien sûr qu'ils ont pu tuer des humains. Ca n'en fait pas de mauvais animaux. Pas plus qu'un requin n'est mauvais. Vous semblez croire qu'admettre que des loups aient pu tuer des humain pour se nourrir et rien d'autre soit impensable. Ca ne l'est pas, et ce n'est pas un crime, les animaux ne sont responsables de rien, ils vivent selon leur instinct. C'est juste la nature. A la base nous sommes des animaux parmi d'autres. Au sein d'une chaîne alimentaire. Que nous nous en soyons extrait grâce à la collectivité et la technologie ne change rien au fait qu'à la base, nous somme de la viande. C'est avant tout ce que voit un loup. Un repas potentiel ou non, et dans la nature, cette activité occupe la quasi totalité de leur temps. Alors bien sûr, et c'est avéré et documenté, des gens ont été tués par des loups. Il serait totalement incohérent que ca ne soit pas le cas. 😉
un coucou de Lozère ! merci pour cette belle vidéo et la chaine que je suis depuis longtemps. :) (nota bene) Votre conclusion est un peu hâtive, de nombreux éléments réfute en partie le loup, en fait, il est d'affirmer quoique ce soit dans cette légende, c'est ce qui fait sa beauté ! :D c'est aussi ce qui alimente les these farfelus.
@@lhistoirenousledira en ayant parcouru des sources diverses après votre vidéo je me rend compte a quel point, cette légende, nourri les fantasmes encore de nos jours, et entretiens un espèce de confusionnisme.... parfois ésotérique, parfois ubuesque, alors que votre vidéo est parfaite sur l'état de nos connaissances. Je m'excuse donc d'avoir suggéré d'autres thèses alors qu'aucune n'est a prendre au sérieux. A la limite celle de l'hybridation, mais elle ne sera jamais prouvable.
@@fabfab408 Avez-vous eu l'occasion de consulter: Moriceau, Jean-Marc. La bête du Gévaudan: 1764-1767 : mythe et réalités. Paris: Éditions Tallandier, 2021.
Bon ben faut que je revoie le pacte des loups maintenant, les extraits que tu as utilisé ont suffi à m'en donner l'envie 😂, merci pour cette nouvelle super vidéo 👍
Oui mais suite à cette affaire, pratiquement tous les loups de France ont été exterminés. Et cela a eu des conséquences dramatiques sur la faune. Le loup n'a jamais été la bête sanguinaire décrite par certain. Moi je pense plutôt à un chien qui a été domestiqué par l'homme et qui a repris sa liberté. Seul un chien connait l'humain assez bien pour ne pas se laisser facilement attraper On a eu un cas similaire dans les années 70 chez nous dans les Vosges. Et comme il n'y avait plus de loups, le constat a été vite fait, mais le chien n'a jamais été attrapé. Moi j'ai toujours pen,sé à un tueur en série qui utilisait son chien pour ses méfaits. Pourquoi pas au Gévaudan ?
En effet, la bête ciblait trop ses victimes, il y a donc la théorie qu'un humain serait derrière tout ça. D'autant que les attaques auraient cessé sans plus de raisons.
Tellement heureuse de vous voir traiter ce sujet qui me passionne depuis que je suis toute petite. Merci de l'avoir abordé, je l'avais suggéré il y a longtemps dans un commentaire donc quelle joie de voir cette vidéo aujourd'hui dans ma liste d'abonnement ! Je me lasserai jamais d'écouter quelqu'un en parler, d'en parler moi-même autour de moi. Un grand merci pour votre travail ! Une bête qui fera parler d'elle encore pendant longtemps ...
Un bon résumé si bien raconté , merci.
Je ne savais pas que l'histoire de la bête avait franchit les frontières à l'époque, c'est surprenant comment la presse était déjà réactive avant
Ca tournait en boucle sur BFMTV. Il y a des images d'archives.
Ils étais presque plus réactif avant quand tu vois ce qu'il avais comme technologie à disposition
Alors qu'une centaine d'attaques équivalentes se sont produites au cours de l'histoire de France, peuplée par environ 20 000 loups à cette époque, ce drame intervient opportunément pour la presse en mal de ventes après la guerre de Sept Ans : le Courrier d'Avignon puis La Gazette de France et les gazettes internationales s'emparent de cette affaire pour en rédiger un feuilleton, publiant des centaines d'articles sur le sujet en quelques mois.
@@jacobmorgenstein6788 On parle également de décapitations gratuites pour ces autres attaques ?
Les troubadour
J'adore vos talents de conteur et votre façon de prononcer les mots La Bête Top 👍 Je vous adore
Bravo Laurent et merci infiniment pour tout ce travail 😀🙋👏👏👋👋👋
Ça fait vraiment plaisir de te lire Bella Meli.
@@lhistoirenousledira
Oh merci
Ah, la bête du Gévaudan! Certainement une légende qui a "l'honneur" d'être française pure souche et proche de mon lieu de naissance! Excellente vidéo comme toujours!
On se doute évidement qu'avec un tel nombre de morts, on se doute bien que même le plus féroce loup actuelle n'arriverait pas à tuer autant.
Il y a eut des théories farfelues en effet, et même des histoires de personnes racontant l'avoir tué avec une simple lance en bois ou avec l'aide du "seigneur" (religion oblige). Cependant des théories plus plausibles ont été proposés, voir que certaines se soient produites en même temps (attention, il se peut que certaines hypothèses soient déjà contesté au moment où j'écris cette réponse):
- La bête aurait été un croisement chien-loup et/ou une espèce de hyène.
- Certaines victimes seraient mortes plutôt de la main de l'homme et camouflé en attaque de loup.
- Un chien de grande taille atteins de la rage seraient responsables de certaines attaques.
C'est ce qui fait le charme de la légende. malgré le fait qu'on déclare l'avoir tuée ou attrapé, le doute perdure et les théories fusent pour savoir ce qu'était réellement cette bête, à l'instar de Jack l'Eventreur où son identité reste inconnu.
La bibliographie sous la description permet d'approfondir encore le sujet.
Effectivement, le croisement entre un loup et un chien est considéré comme le plus probable par beaucoup de personnes, car ça explique la morphologie anormale du deuxième "loup" abattu, et le fait que beaucoup de témoins ont dit et répété que la Bête ressemblait à un loup mais n'en était pas un (et pourtant, ils connaissaient parfaitement l'espèce vu qu'ils la côtoyaient au quotidien). Et personnellement, je suis aussi convaincue que certaines victimes étaient l'oeuvre d'un psychopathe, car un animal décapite rarement ses proies ou tue sans dévorer ses victimes, et que la Bête semblait parfois anticiper les battues... D'un autre coté, la presse de l'époque avait une propension à grossir le trait, c'est difficile de prendre pour argent comptant ce qu'on peut y trouver, c'est ce qui complexifie les choses (avec le fait que la dépouille du deuxième loup ait pourri et n'ait pas pu être embaumée).
L'hypothèse du tueur en série qui camouflait ses crimes me semble assez probable aussi. Avant la police scientifique, c'était facile de s'en sortir.
@@corespond1274 je suis justement en train de mettre cette hypothèse à l'épreuve dans une série d'enquêtes... C'est pas gagné !
@@IsatisAngel oui je vois mal un loup décapiter une jeune fille, la déshabiller, puis remettre la tête disposée au niveau du cou ... il y a peut être eu une attaque au début, la rumeur a couru et un pervers en a profité pour s'amuser à tuer pour que ça passe comme attaque
j'aurai d'ailleurs tendance à penser que l'animal (croisement louve/mâtin) qui a fait la première attaque et celles d'après, était proche du pervers en question si vous voyez ce que je veux dire...il l'a limite sifflé auprès de lui pour qu'il se laisse abattre...
Tout petit je me souviens que la seule évocation du nom : la bête du Gévaudan me procurait ce sentiment bien enfantin de peur mêlé de curiosité.
Merci Laurent pour cette vidéo comme d'habitude passionnante dans laquelle transparaissent bien les peurs et les croyances de l'époque oh combien ... rebattues !
Cordiales salutations de France.
😀🇨🇦🇫🇷
Depuis que j’ai entendu l’histoire des deux lions du Tsavo, je ne peux m’empêcher de faire une certaine relation, si on peux dire. L’histoire de la bête du Gévaudan m’a toujours fasciné. Merci pour avoir raconté cette histoire captivante qui a frappé l’imaginaire de ceux qui l’ont entendu.
Ce qui est fascinant, c'est la différence avec laquelle le loup est traité dans les différentes cultures. En France, le loup apparaît dans le folklore comme une bête sauvage, sanguinaire, destructrice. En Scandinavie, le loup est une figure mythique, divine, commandant le respect. Dans la Rome Antique, le loup était une figure régénératrice, représentant la fertilité.
très juste
@@lhistoirenousledira Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chiens loups) . Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Toujours un régal d'écouter l'histoire avec toi. Et en plus, les images agrémentent très bien le récit. :)
Merci à toi 😊
Très cool, j'aime bien les petites animations, particulièrement le sang ! 🩸🩸
Merci Monsieur Turcot pour ce super épisode qui, encore une fois, est très immersif et passionnant! Vous donnez la flamme et l'amour de l'histoire comme personne d'autre et en tant que futur historien, c'est un vrai plaisir de vous écouter et d'apprendre par vous! :)
Au plaisir!
Les Histovores
Merci à vous
Merci Laurent , très bien conté👍😘, je confirme tout ce qui a été dit, c'est un sujet que je connais très très bien ayant vécu 8 ans sur le territoire de la bête du Gévaudan🐺 , j'ai travaillé en office de tourisme et parlé des centaines de fois de la bête aux touristes intéressés par ce sujet, il y a un beau musée de la bête à Saugues en Haute-Loire. C'est le marquis d'Apcher qui décide de mener une battue dans cette région, sur le mont Mouchet dans le bois, accompagné de quelques volontaires, dont Jean Chastel qui abat un animal de grande taille, ressemblant à un loup à Sogne d’Auvers .
Merci
@@lhistoirenousledira Bonjour : bête du Gévaudan. 3 hybrides (chiens loups) . Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
À chaque fois tu trouves un sujet et tu en fait une vidéo très instructive et intéressante, merci de soutenir un rythme aussi rapide pour sortir t'es vidéos, qui ne privilégient pas la quantité pour la qualité :)
Un grand merci !
Cette histoire m'a toujours fascinée, merci Laurent , j'aurais préféré une vidéo plus longue mais bon , merci 😀
J'essaie des formats plus courts, en attendant de très très très longs qui s'en viennent ;)
Bonjour, je viens de voir votre vidéo par hasard lorsque j'ai lu le titre... J'ai trouvé votre récit très objectif et fort complet. Je réside au carrefour de la Lozère, de la Haute-Loire et de l'Ardèche, cette histoire m'a été souvent racontée par ma grand-mère qui était originaire de Chams en Lozère un hameau au nord de Grandrieu et dans sa famille de génération en génération deux "infos" ne devaient pas se perdre. La première c'était que ce n'était pas un loup qui par nature à peur de l'homme et cela de tout temps car le loup est revenu par chez nous et aucune attaque humaine n'est à déplorer, mais comme le disait Mamet Phinou en patois: "es oun gro tchin" (écrit phonétiquement), elle disait aussi que c'était certainement un colporteur qui dissimulait un gros chien type molossoïde dans sa charette, vu le territoire couvert et la durée des attaques (l'animal enragé est donc à exclure car il y a eu des survivants et la bête serait morte aussi en peu de temps) , un mâtin de Naples, un dogue du Tibet ou encore un dogue du Danemark qui sont des races très anciennes pouvant peser jusqu'à 70/80 kg pour les mâles, auraient pu être présentes et dressées par l'humain... Peut-être que ces attaques sont l'oeuvre d'un "sérial killer" d'un autre temps! Je ne prétends pas résoudre ce mystère, je fais humblement part de ce qui s'est toujours dit dans ma famille. Pour terminer, mon village est à 14km de la fameuse auberge rouge (auberge de peyrebeille) et donc la deuxième chose à ne pas oublier, c'est que celle qui se visite aujourd'hui n'est pas la vraie mais c'était celle qui était en face (un jugement à été prononcé après de longues années de procédures entre les deux parties et il à été jugé que l'actuelle est la vraie, je me plie donc au jugement et vous fait juste part d'une histoire qui perdure uniquement dans ma famille...) Merci de votre bienveillance envers mon orthographe et ma syntaxe :o))))
Merci pour ces infos très intéressantes.
@@lhistoirenousledira c'est avec plaisir 😊
Mon arrière, arrière grand-père était des Cévennes depuis des générations, une partie de la famille y est encore ainsi que ceux morts, avec leurs noms inscrit dessus leurs tombes, dans leur cimetière... mais moi je ne les connais pas... Peut-être qu’un jour je les visiterai et je ne me rappelle plus s’il avait un château..... On tout les cas, ils ont fuient, suite aux persécutions, car ils étaient protestants
et il disait qu’on les tiraient dessus comme des lapins... il a pû amasser ce qu’il fallait avant de partir... Je me rappelle de cette histoire même s’il ne me reste que des morceaux d’histoire...
On m’a raconté qu’ils ont massacré beaucoup de loups qui n’avaient rien à voir avec cette histoire..
Que c’était un homme ou un couple qui être maître d’un chateau, qu’à la tombée de la nuit, il se transformait en mi-homme/mi-loup, qu’il était dans un état où il ne pouvait pas se contrôler... et qu’au lever du jour, il reprenait sa forme humaine... et quand il s’est fait prendre et tué... ceux qui étaient là ont vu sa transformation au lever du jour.... (je ne me rappelle pas de tout....)
*Un grand merci Laurent ainsi qu'à toute l'équipe pour cette vidéo*
Bonjour Laurent super vidéos étant donné que je suis originaire de la Lozère j'apprécie beaucoup cette vidéos de plus a l'heure actuelle dans la ville de Marvejols vous pouvais voir le parc du Gévaudan qui est une réserve pour les loups qui nous montre bien qu'il est fort peu probable que le loup sois l'auteur de ses crimes.
PS le pacte des loups est très bien dommage qu'il est était filmer dans les Pyrénées car les causses de Lozère ne ressemble pas à ça super vidéo je le répète
Merci Benoit! 100% d’accord. Marvejols ❤️
Alors si c'est pas les loups, c'est quoi ?
Je ne le souvient plus de la "version officielle"
J'ai vu un reportage sur la dentition de la seconde bêtes qui mettait en évidence des anomalies dentaires et n excluait pas la possibilité d'un ours
Aujourd'hui le loup n'attaque pas l'homme, c'est sur, mais a l'époque, le loup est fortement présent et la rage aussi. Les attaques de loup sur le territoire, notamment sur les enfants était assez frequente.
Je suis de Chanac, pour ma part, je vous rejoins néanmoins la conclusion n'est pas simple, chien de guerre, soupçons sur Chastel, le noble d'a coté.
Au final rien n'est vraiment fondé, mais c'est ce qui participe a la légende.
La conjugaison est morte.
Bonne vidéo cependant voici peut être deux points importants :
Selon certaines théories la Bête serait un loup, mais pas un loup français ( d'Europe de l'ouest) se serait un loup issue d'une meute venu de Hongrie ou de Pologne (les loups sont bien plus gros dans ces régions)
Le deuxième point n'est pas une théorie mais plus une anecdote :
Le cadavre de la bête venait du Gevaudan et avait était mal embaumé, résultat après deux ou trois semaines de transport la bête était rentré en putréfaction et les naturalistes n'ont pas pu en tirer grand chose ! Pendant la présentation de la bête au Roi, ce dernier à été fortement gêné par les odeurs dégageant du cadavre en putréfaction et la donc fait retirer sans avoir put l'examiner !
Sinon vidéo qui sont toujours d'une qualité exemplaire, merci Laurent et continue comme ça !
Merci Katz
@@lhistoirenousledira et après cela elle a été enterré quelque part à Versailles mais on n'a jamais su où exactement et depuis il ne doit plus rester grand chose
@@benlhyenethehyena9947 Oui, cependant dans le Gévaudan ( magnifique région, au passage) il t'a une sépulture en l'honneur du chasseur ayant abbatue la bête.
Et à Saugues ( en plus d'une magnifique tour moyen-âgeuse) un musée sur la Bête a été créer, avec à l'honneur toute sorte de théorie ( dont celle de la meute de loups polonaise) mais aussi des statues de cires représentants des témoins : soldats, enfants, paysans, curé... Ainsi que toutes sorte d'objets dérivés : porte clés, bières, livres, mugs...
Bref à visiter !
@@benlhyenethehyena9947 - La bête tuée par Jean Chastel n'a jamais été enterrée à Versailles, pas plus que le roi ne l'a vue, ni même Buffon. Il n'existe aucune archive, aucune preuve de cela , juste des racontars. Il existe par contre des documents officiels qui précisent où la bête a réellement été transportée à Paris, rue de Seine, puis enterrée dans le jardin de l'hôtel des La Rochefoucauld. Cela est connu depuis de nombreuses années (voir Wikipédia qui se tient à peu près à jour sur le sujet). Je vous encourage à aller consulter tous les ans en fin d'année la Gazette annuelle de la Bête réalisée par les chercheurs officiels du Gévaudan qui remet à jour bien des éléments de cette affaire. La recherche continue en permanence et bien des vérités publiées dans les livres ont été démontrées comme étant de lourds mensonges. Si on ne suit pas régulièrement cette évolution de la recherche et des découvertes, on peut très vit être dépassé et continuer malgré soi à colporter des faits qui n'ont jamais existé. Bien des commentaires ici sous la vidéo s'étendent sur des faits dont il a été prouvé qu'il n'ont jamais eu d'existence et beaucoup de conclusions et de déductions sont de ce fait erronées. L'auteur de la vidéo a aussi commis quelques petites erreurs de ce type en raison de certaines des sources auxquelles il s'est référé et qui n'ont plus court depuis plus de vingt ans, comme celle parlant d'un régiment de dragons envoyés par le roi chasser la Bête en Gévaudan. Là encore, cela découle de racontars et de mésinterprétations. Il y a une montagne d'archives et des publications officielles des historiens qui ont démonté ces mensonges depuis le début des années 2000. Cela a été signalé en 2002 et 2003 par la gazette officielle de la Bête du Gévaudan, réalisée tous les ans par les historiens de la Haute-Loire et de la Lozère, mais visiblement l'information ne passe pas sinon on aurait pas à ce jour autant de personnes aussi mal informées des réalités historiques de l'affaire de la Bête. Beaucoup de livres et de vidéos sont chargés de mensonges, il faut être très prudent dans l'approche des faits et se documenter auprès des bulletins officiels, pas uniquement en lisant les articles et les livres qui trop souvent sont publiés par des personnes qui n'y connaissent pas grand chose. Après, chacun est libre de ses choix ... :-)
@@patrickberthelot7088 Merci des ces éclairements.... Cependant ( bien que je ne remètent en cause tes arguments) sur quelles archives te bases tu ? Régionales ou Royales (donc nationales)?
Sinon quel est votre théorie sur la composition de la bête et/ou de son (ou ses) dresseurs ? Son possible commanditaire ?
Encore merci à toi pour ta démystification du sujet !
Ma grand-mére, née à Marvejols, avait à l'école des cours et des livres sur la Bête pour apprendre à s'en méfier. Je suis heureuse qu'elle les ait conservés. Désormais cette part de mon hitoire familiale m'est revenue. Merci pour cette vidéo.
Ah oui mais elle est sur que c'était des loups ?
@@isabelle4355-o8n Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport)
concises précises et incisives (comme celles de la Bête) rétrospectives de ce dossier ...monstrueusement gros... merci à L'Histoire nous le dira
Comme d'habitude la vidéo est super, ta façon de raconter les histoires nous plonge tout de suite dans l'ambiance. Et ce tee shirt (le chandail) que tu portes est incroyable 😂
Merci à toi 😊
Si j'ai bien compris, naissent en même temps :
- le journalisme et la presse à sensation,
- les "paparazzi" et les gravures,
- la crise de la gestion et la gestion de la crise,
- la manipulation de l'opinion en France et à l'étranger,
bref la méchante "Bête" tuée par le gentil "Chasseur du Roy" !
Merci Laurent pour cette vidéo !
Bien vu!
J'ai vu il n'y a pas si longtemps un épisode de secret d 'histoire qui avait pour sujet la bête du gevaudan , vous en avez fait un très bon résumé, très bonne vidéo 'bravo 👍👍👍
J'en avais entendu parler mais c'était il y a fort longtemps. Merci pour cette présentation. Prenez soin de vous.
Merci à vous
merciiii Laurent vous êtes un excellent conteur !
Merci
Ahahah cette vidéo qui apparaît dans mes suggestions pendant de longues recherches sur cette bête, le timing est parfait !
Ravie d'avoir découvert cette chaîne, hâte de la parcourir !
Bienvenue sur la chaÎne alors, ☺️
Super comme d'hab! Encore un truc que j'ai appris!
Merci pour ce délicieux épisode! Toujours aussi agréable a l'oreille cette voix!:)
Oh merci beaucoup !
Ca fait du bien de mettre au clair cette légende! Merci, super chaine.
Merci à vous
Excellente vidéo 👍👍👍
Le budget SFX a été revu à la hausse^^. Super vidéo comme d'habitude!
Disons que je me suis amusé à voir ce que je pouvais faire, c'est pas encore ça, mais je me suis amusé, ça c'est sûr !
Merci pour ce dernier extrait et surtout pour la vidéo. ☺️
Merci à vous 😊
Bonjour. Merci pour cette belle capsule. J'habite justement en Lozère. Mes enfants ont adorés. Continuez!
Merci à vous 😊
Toujours aussi cool. Bravo pour vos vidéos
Merci pour cette vidéo ! 😊🌻
Comme toujours superbe capsule je suis fan et mes enfants aussi
Aurais-tu regardé récemment l'anime Vanitas no Carte aussi ? Les derniers épisodes l'abordent et la coïncidence semble plus que fortuite ! Une autre bonne vidéo, comme toujours :) Merci de continuer à informer
Je me suis dis la même chose
Exactement ce que je pensais! Très bonne animation.
La mangaka s'est inspirée de l'histoire de la bête du Gévaudan pour la s2 et pour le nom des personnages !
@@sir_croco5430 n l bl mon lp non on pull
Il.
Ñ pnķlv
Ok 0ijovvn9o 9ici,9hu9xhu, pjjrýifi⁶t8fûifûiyîïîoumufûkĺhhdi
Toujours extra vos vidéos Mister Histoire 😁
merci
Une autre bonne vidéo... merci toute l'équipe!
8h, superbe vidéo, merci Laurent.
Merci
@@lhistoirenousledira Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides croisement chien avec loup). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
C’est une histoire que tout le monde connaît en France, je ne savais pas que ça avait eu également un écho à l’étranger 😊 Merci pour cette très bonne vidéo !
😍😍😍😍
tous ce qui est Français a la cotte de l'autre côté de l'atlantique aussi. ;)
tout le monde connait le gevaudan en france? bien peu de personnes connaissent la géographie, encore moins la lozère, alors l'histoire bien vague.
Un pouce par en l'air pour cette vidéo ! Bravo pour l'humour et toutes ces informations !
😊 merci
Très intéressante et bien faites cette vidéo. Comme toujours!
Un grand merci !
Merci d'avoir rappelé l'existence d'autres "bêtes" et d'avoir attiré l'attention sur ce qu'on appelerait aujourd'hui un phénomène médiatique.
Beaucoup de vidéos sur le sujet, de qualités très diverses. Si vous avez l'occasion sur youtube "Tribunal De L'impossible "La Bête du Gévaudan" | Série Culte | Archive INA"
Merci encore. Une petite vidéo un peu plus courte, ça fait du bien de temps en temps. Et je ne savais que l'affaire de la bête du Gévaudan avait franchie les "frontières" médiatiques.
J’ai beaucoup aimé cette capsule, un sujet très original, mais toujours bien expliqué dans son contexte historique
Merci bien
Merci beaucoup !
Cela me rappelle bien des souvenirs : tous mes camps de Scout de France se déroulaient en Lozère et, de ce fait, on avait toujours droit, au moins une fois par an, à une séance de conte sur la Bête du Gévaudan, autour du feu de camp :-)
merci pour le commentaire
Sympa cette vidéo. Merci pour votre travail les amis. A+
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon.
« Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
« Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe -
Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Bonne semaine et merci, Laurent 🌝
🙌
Très bien raconté, merci !
merci
@@lhistoirenousledira et si tu veux visiter le coin, fait moi signe 😉
Très bonne vidéo Laurent 👍
Sur ce sujet en particulier et celui des attaques de loups sur les humains en général, le livre de J-M Moriceau, histoire du méchant loup, est passionnant.
Merci
Originaire de la région!
Merci pour cette vidéo! 🙌💕
Chanceuse ! Quelle magnifique région !
Enfin une personne qui parle de la bête du Gévaudan, pardon d'en parler aussi fièrement, mais une rumeur dit que certains de mes ancêtres participer à la traque des loups malheureusement je n'en sais pas plus.
Occulture en a parlé il y a 5 ans, Fabien Olicard en a déjà parlé également. C'est pas le premier :)
@@Hyrkhnoss1 pardon je suis désolée, je n'ai pas vu ces vidéos merci pour le renseignement.
@@velisabriel1430 tu n'as pas à t'excuser, je disais simplement ça à titre d'information
il existe des dizaines de vidéos sur le Net qui parlent de l'affaire de la Bête (et plus de 3000 livres et publications) si cela vous passionne.
merci pour le commentaire
j'attendais cette vidéo mercii
Allo ! Merci Lil Shadow ! Ça me fait vraiment plaisir. N'hésites pas à partager, ça aide à donner plus d'amplitude à la vidéo.
Quelle histoire ! La cohabitation homme loup a laissé des traces jusque dans les contes. L'histoire de l'ours n'est pas mal non plus. Et toujours sensible dans les Pyrénées (petite suggestion... ?)
Super vidéo ! Merci.
Bravo pour cette belle réalisation ! Et merci beaucoup pour le lien vers ma petite vidéo dans la description !!
Un plaisir mon cher !
Comme d'ordinaire, une capsule passionnante ! C'est intéressant de constater que la presse s'était emparée du phénomène et l'avait beaucoup déformé/amplifié déjà à l'époque. C'est une légende familière chez moi en Auvergne, les Lozériens étant nos voisins...
Tres bonne vidéo merci
Coucou !
Même en connaissant par coeur cette histoire, cette capsule est un plaisir !
Merci encore
Bises
MERCI !!!!
@@lhistoirenousledira 🤗je t en prie
ce sujet me passionne merci beaucoup j'ai eu trop peur de cette bête dans mon enfance !
merci beaucoup
Merci, merci. Ça m'avait impressionnée cette histoire quand j'étais petiote et que je suis passée à Gévaudan.
Toujours aussi captivant !! Et j'adore le chandail de Dunder Mifflin, compagnie mythique de The Office !
Génial !
A la bête de Gévaudan j adore ce que vous et la façon votre qualité don vous expliquer vous histoire
Bravo
Bzh
Cela fait peu de temps que je connais la chaîne (≈1mois ½) et il se trouve que j'adoooore Marvejols ! Je suis super heureuse de voir ce sujet aujourd'hui !
Oh merci beaucoup !
Toujours intérèssant👍🙂 merci
Et...mention spéciale pour le chandail "Dunder Mifflin"😅👍👍👍
👍
Super video et joli T-shirt!
Merci Emmanuel !
un des grands mystères Français !!! superbe vidéo ...
Allo! Bon ben tu viens de gagner un abonné 🙂
J'ai passé un an au Québec et quand je vois tes playlist, je sais que je vais me faire plaisir 😃
Merci et bienvenue
@@lhistoirenousledira merci ! 😁
Bonjour Laurent Turcot, très passionnée de l'histoire de la Bête depuis mon plus jeune âge, je me permets de vous transmettre le commentaire de spécialistes de la question (historiens), originaire de Lozère, et qui corrige certaines imprécisions (notamment sur Buffon, l'information n'étant pas juste):
" Bon, c'est pas mal, mais il y a toutefois de grossières erreurs à corriger. Il n'y a jamais eu aucun régiment à venir chasser la Bête en Gévaudan (près de 500 hommes, vous imaginez !!? ) et encore moins un régiment de dragons (iconographie totalement inappropriée car elle montre un régiment de dragons du roi et même pas de la bonne période en plus !). Cela est prouvé de long en large par les travaux -publiés - des meilleurs historiens (dont ceux de Serge Colin) depuis au moins 20 ans. Le capitaine Duhamel n'a jamais commandé au moindre régiment de dragons de toute son existence. Dangereux raccourci à propos de la présentation de la Bête au roi, car on pourrait croire ici que c'est François Antoine qui la présente à la Cour, or il était resté en Gévaudan jusqu'au 3 novembre 1765 (la Saint-Hubert). C'est son fils Antoine de Beauterne qui présenta l'animal au roi et à la Cour à Versailles le 1er et 2 octobre 1765 (il avait quitté le Gévaudan à la mi-journée du 21 septembre précédent). Pour 1766, employer le terme ''Gouvernement'' est inapproprié car Etienne Lafont n'était qu'un civil, procureur fiscal de l'évêque de Mende et Syndic du Diocèse : il n'appartenait en aucun cas au gouvernement de la province du Languedoc qui siégeait à Montpellier et qui gérait le Gévaudan. Selon une étude réalisée par Pierre-Yves Garcin, Buffon n'a pas pu voir la dépouille de la Bête à l'hôtel des La Rochefoucauld à Paris, car il ne se trouvait pas sur le secteur durant cette période. Enfin, en ce qui concerne la presse qui a rendu célèbre l'affaire de la Bête, cela l'a été pour le peuple, le quidam, en aucun cas pour les autorités qui avaient déjà pris la mesure de l'affaire dès l'automne 1764 par l'acceptation de cet officier bien en Cour mis à la tête des troupes montées de Clemont-Prince, alors qu'il y avait déjà sur place tous les officiers nécessaires pour passer à l'action. Ce sont d'ailleurs eux qui ont ordonné les premières battues sur le secteur de Langogne bien avant l'arrivée de Duhamel. Le haut commandement auprès du roi était déjà bien au fait avec toutes ces affaires de Bêtes commencées dès 1737 sur les terres des Maisons ennemies du roi. Il était bien informé et la mort de loups n'a jamais réglé aucune de ces affaires. A chaque fois les bêtes ont cessé de tuer uniquement quand le moment était venu. Le loup, et son élimination, comme celui de François Antoine, ne servait qu'à masquer la réalité. Sinon, c'est très bien cette vidéo."
Je prends toujours autant de plaisir à regarder vos vidéos, toutes passionnantes. Il y a peu, j'ai lu une enquête sur un crime affreux qui a eu lieu en Bretagne et qui faisait écho à votre vidéo sur l'or évacué de France pendant la seconde guerre mondiale, jusqu'à Halifax.
La bibliographie sous la description permet d'approfondir encore le sujet.
Bienvenue en gevaudan Laurent etant a 10 km de marvejol en lozere en plein parc du gevaudan super sujet merci à toi pour ta video 😉
WOW super vidéo comme d'habitude
Merci beaucoup 😁
Octobre 1967, la télévision française diffusa un téléfilm " La Bête du Gévaudan" (en intégralité sur le net, série " Le Tribunal de l'impossible"). A 10 ans cela m'avait vraiment donné les chocottes ! Vécu, il y a 20 ans de cela à Marvejols, Lozère, où se trouve une statue de la Bête, ainsi qu'à Auvers où on la voit affronter Marie-Jeanne Vallet.
Pays très rude, escarpé avec des zones encore très sauvages : que devait être, sous Louis XV, l'isolement de ce coin de France privé de grandes voies de communication et couvert de tourbières, forêts et rochers ? !
Beau souvenir de ce fier Gévaudan et du plateau de l'Aubrac : rude mais savoureux et profondément chaleureux !
Je ne connaissais pas ce téléfilm. Je vais voir si c'est encore disponible. Quelle chance d'avoir vécu en ces terres !
Super vidéo 👌
Merci 🤙
Super vidéo et très bon T-shirt.
Merci 😁
J'adore le petit clip à la fin tiré des douze travaux d'astérix. Merci ciné cadeau pour toutes ses références communes.
;)
Formidable vos vidéos
Merci
super vidéo, toujours autant intéressant merci beaucoup 🙂
Étant donné que vous avez déjà fait une vidéo sur l'enfer, pourriez-vous en faire une sur le paradis ? 😍
Oui c'est prévu
C'est vrai qu'en ajoutant une réalisation aux petits oignons, tes talents de conteur sont indéniables !!😍🤩👏🏻👏🏻
Merci beaucoup 🤗
Ce t-shirt parfait 👌
Et une nouvelle vidéo toujours si intéressante!
Excellent t-shirt pour une non moins excellente vidéo^^
Je n'imaginais pas que l'on puisse parler de notre bête du Gévaudan jusqu'au Canada 🐺 Impressionnant !
C’est mythique !
Bonjour Laurent, intéressante vidéo, comme toujours. Mais... personne ne s'est jamais demandé pourquoi des loups attaqueraient des humains alors qu'il y a des chèvres ou des moutons juste à côté? (vous avez dit en début de vidéo que les premières victimes étaient des bergers, enfants ou femmes). Y aurait-il un humain derrière ces drames?
La bibliographie sous la description permet alors d'approfondir le sujet.
Ou c’est vrai, ils attaque les bétail avant les humains mais si vous regardez les victimes, la plupart sont âgé de moins de 18 ans, donc moins imposante et forte physiquement
Tres bien expliqué. La fin est drole avec Astérix. Merci
Trop nice merci !
A 1.18 la légende est parti 🤣🤣 Excellente vidéo comme toujours 👍🙂 Hâte de vous voir faire un travail similaires sur Jack l'éventreur ou le Titanic sa devrait intéresser beaucoup de monde 🙂 Bonjour de la Lorraine 🤗🤗
Il est quasi sûr maintenant qu'il s'agissait d'un hybride loup et chien d'attaque comme les Romains en avaient ce qui expliquerait sa taille, son agressivité et sa tache rousse sur le devant !
en fait c'est même sûr d'après les mesures qui ont été faites quand Chastel l'a tirée...la question c'est qui jouait le rôle des romains en lâchant la bête et collaborant avec.
Oui c’est ce qui est le plus probable mais là description fait aussi penser à une hyène qui aurait pu être importée et dressée à attaquer. (Nombre de dents, raie sur le dos, taille plus grande qu’un loup, animal inconnu à l’époque pour la plupart des gens du coin)
@@jomo976les hyènes ont des patte plus longes à l’avant qu’à l’arrière, contrairement à plusieurs témoignages, et la queue est petite comparée à des témoignages, mais les témoignages des cris étranges et des sanglots les hyènes ont des cris étranges.
merci pour votre travail, vous avais évité le coté complotiste de cette affaire pour rester sur les faits. un vrai travail d'histoire , et divertissant !
Merci à vous
Superbe vidéo!!! :D
Ça fait vraiment plaisir de te lire Aymeric.
J'avoue que je suis surpris que cette histoire est fait parler d'elle aussi loin a l'étranger !
Au passage Laurent sympa le clin d'œil à "The Office" avec ton t-shirt 😉
Magnifique
Coucou Laurent, Coucou aux vôtres ainsi qu'à vos abonnés. 🙋♀️. Merci pour votre gentillesse et pour avoir mis en ligne cette pépite dédiée à la légende de la bête du Gevaudan. En France il y aurait des témoignages de personnes ayant aperçu une créature (loup garou ?) Dans plusieurs régions de France. Ça fait vraiment pour mais bon . Moi je pense que c'est un farceur qui s amuse à faire peur aux gens à l aide d un déguisement comme ces déguisements pour halloween.
J ai voulue écrire (peur mais pas pour)
merci pour le commentaire
Belle passion dans le discours :D
Toujours des vidéos passionnantes et agréable que ce soit les récits raconter le montage l’humour bref tout est parfait, les loups on mauvaises réputations mais ne sont pas si méchants ils ne s’attaqueront pas à l’homme sans réel raison je doute que ce soit un loup ou des loups mais après tout on y était pas on a que des pages du passer peut être un loup énorme malade donc violent qui sait?
La bibliographie sous la description permet d'approfondir encore le sujet.
Les loups restent des prédateurs... Croire un loup incapable d'attaquer un homme est aussi insensé que de croire un lion incapable de le faire. ^^
J'aime beaucoup les loups, mais il ne faut pas tomber dans l'humanisation à outrance. Un loup n'est ni gentil, ni méchant. Il tue pour se nourrir, c'est ainsi. Et un loup n'a aucune raison d'épargner un humain s'il a faim. Pourquoi le ferait il ? Il n'a pas de morale et ne fait pas de différence fondamentale entre un homme et une biche. Un repas potentiel est un repas potentiel.
Aimer et respecter les animaux c'est aussi ne pas oublier ce qu'ils sont, et ne pas en faire des peluches... Un loup est un grand prédateur, capable d'abattre des proies plus grosses que lui.
"sans réelles raisons"... La faim est une raison amplement suffisante. Vous semblez oublier que les animaux ne vivent pas comme nous, avec trois repas par jour. Souvent pour un prédateur, c'est une question de survie. Un loup peut passer une longue période sans repas et ne tue pas sa proie à tous les coups. Surtout dans le cas d'individus isolés. Sans meute un loup est deja en position de faiblesse.
Il n'y a aucun sens à vouloir dédouaner les loups, aucun sens à nier leur nature de prédateurs. C'est ce qu'ils sont. Bien sûr qu'ils ont pu tuer des humains. Ca n'en fait pas de mauvais animaux. Pas plus qu'un requin n'est mauvais.
Vous semblez croire qu'admettre que des loups aient pu tuer des humain pour se nourrir et rien d'autre soit impensable. Ca ne l'est pas, et ce n'est pas un crime, les animaux ne sont responsables de rien, ils vivent selon leur instinct. C'est juste la nature. A la base nous sommes des animaux parmi d'autres. Au sein d'une chaîne alimentaire. Que nous nous en soyons extrait grâce à la collectivité et la technologie ne change rien au fait qu'à la base, nous somme de la viande. C'est avant tout ce que voit un loup. Un repas potentiel ou non, et dans la nature, cette activité occupe la quasi totalité de leur temps. Alors bien sûr, et c'est avéré et documenté, des gens ont été tués par des loups. Il serait totalement incohérent que ca ne soit pas le cas. 😉
Super vidéo :)! J'avais lu également sur le sujet l'ouvrage de Michel Louis, très intéressant aussi ^^
un coucou de Lozère ! merci pour cette belle vidéo et la chaine que je suis depuis longtemps. :) (nota bene)
Votre conclusion est un peu hâtive, de nombreux éléments réfute en partie le loup, en fait, il est d'affirmer quoique ce soit dans cette légende, c'est ce qui fait sa beauté ! :D c'est aussi ce qui alimente les these farfelus.
La bibliographie sous la description permet alors d'approfondir le sujet. 😉
@@lhistoirenousledira merci ! Je vais d'ailleurs la consulter de ce pas !
@@lhistoirenousledira en ayant parcouru des sources diverses après votre vidéo je me rend compte a quel point, cette légende, nourri les fantasmes encore de nos jours, et entretiens un espèce de confusionnisme.... parfois ésotérique, parfois ubuesque, alors que votre vidéo est parfaite sur l'état de nos connaissances.
Je m'excuse donc d'avoir suggéré d'autres thèses alors qu'aucune n'est a prendre au sérieux.
A la limite celle de l'hybridation, mais elle ne sera jamais prouvable.
@@fabfab408 Avez-vous eu l'occasion de consulter: Moriceau, Jean-Marc. La bête du Gévaudan: 1764-1767 : mythe et réalités. Paris: Éditions Tallandier, 2021.
@@lhistoirenousledira oui et en interview aussi ! Superbe mise en contexte.
Merci et le bonjour au Québec !
Court mais intéressant.
Super vidéo, j'ai adoré le film le pacte des loups, vraiment très bon film. J'ai beaucoup aimé en apprendre sur la bête du Gévaudan !
merci pour le commentaire
Bon ben faut que je revoie le pacte des loups maintenant, les extraits que tu as utilisé ont suffi à m'en donner l'envie 😂, merci pour cette nouvelle super vidéo 👍
Superbe vidéo ! ☀️
Si vous voulez en découvrir plus sur la Lozère/le Gévaudan, venez voir la série de mini-docus Échappées Lozériennes 🌳
Je vais tout de suite m'abonner !
Merci ! 😃
Oui mais suite à cette affaire, pratiquement tous les loups de France ont été exterminés. Et cela a eu des conséquences dramatiques sur la faune. Le loup n'a jamais été la bête sanguinaire décrite par certain. Moi je pense plutôt à un chien qui a été domestiqué par l'homme et qui a repris sa liberté. Seul un chien connait l'humain assez bien pour ne pas se laisser facilement attraper On a eu un cas similaire dans les années 70 chez nous dans les Vosges. Et comme il n'y avait plus de loups, le constat a été vite fait, mais le chien n'a jamais été attrapé. Moi j'ai toujours pen,sé à un tueur en série qui utilisait son chien pour ses méfaits. Pourquoi pas au Gévaudan ?
En effet, la bête ciblait trop ses victimes, il y a donc la théorie qu'un humain serait derrière tout ça. D'autant que les attaques auraient cessé sans plus de raisons.
Plausible, la bibliographie sous la description permet d'approfondir encore le sujet.
@@celinepiot9733les attaques n’ont pas arrêtés sans raison, ils ont arrêté le 19 juin 1767 quand Chastel a tué sa bête.
Rien à voir avec la vidéo qui est super bien racontée, mais Dunder Mifflin on adore 🤩