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- เผยแพร่เมื่อ 16 ก.ย. 2024
- Dans la plupart des cas de diabète, les perturbations de la sécrétion et de l'action de l'insuline coexistent. Il est envisageable que l'une de ces anomalies soit la cause principale de la maladie, tandis que l'autre se développe secondairement, par exemple en raison de la glucotoxicité. Parfois, le déficit dans la sécrétion d'insuline est détecté en premier, tandis que dans d'autres cas, l'insulinorésistance est plus prédictive du développement ultérieur du diabète
Il est de plus en plus probable, soutenu par des preuves expérimentales, que la présence d'une seule anomalie ne soit pas suffisante pour le développement du diabète, et que les deux anomalies (sécrétion et action de l'insuline) soient nécessaires dès le début. Par exemple, il a été observé que des individus avec une capacité de sécrétion réduite, que ce soit génétiquement ou suite à des atteintes mécaniques (comme une pancréatite chronique ou une pancréatectomie partielle), ne développent pas nécessairement un diabète s'ils sont très insulinosensibles. À l'inverse, la plupart des individus obèses, même ceux présentant une forte insulinorésistance, parviennent à maintenir une glycémie normale ou presque normale grâce à une hyperproduction d'insuline.
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Louis Monnier-Diabetologie
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