J'aurais voulu être un artiste... Peut-on être en manque d'art ? Manquerait-on d'art comme on manquerait d'air ? Combler ce syndrome du manque en exposant l'autre c'est libérer ce qui est enfermé, retrouver la lumière de l'enfant qui ne cesse de briller comme une étoile que l'on voudrait cacher. La ville de Béziers est une ville d'art. L'art y est présent et résonne sous nos pas jusqu'à la pointe de ses monuments. Il enveloppe totalement le passant en murmurant et se répandant dans les rues et ruelles pour finalement lui donner des ailes. Elle se structure autour de son architecture. Une galeriste dans cette galerie c'est déjà de l'archéologie ! On y découvre l'artiste en soi Elyette qui s'est fait passeur pour que sa joie demeure. Par mimétisme, exposer l'autre, c'est déjà s'exposer comme exposer l'autre en soi. C'est s'asseoir dans un fauteuil vide et y déposer ses valises. L'art est dans la rue, se respire et se vit, l'art est partout. Galeriste, le mot résonne comme touriste. C'est en pratiquant cet art de tourisme que l'on fait des rencontres, que l'on crée des relations. Béziers-Paris ou Paris-Béziers c'est un jeu de complicités. On y allume des bougies pour sortir de ce dédale où l'on risque parfois de se perdre. Exposer l'art c'est aussi pour Elyette un devoir de mémoire, il y a dans sa galerie comme un air de cabinet de curiosités. Quand tous les artistes cachés seront libérés et l'enfance retrouvée, sera-t-il encore utile d'exposer puisque l'art en noeuds et en eux sera dénoué, délié, démêlé, desserré, délivré ? Chaque être sera l'art incarné dans la société, dans le moindre geste même le plus modeste. Chacun sortira de sa galerie intérieure avec des yeux d'enfant éblouis qui découvre son archéologie et Elyette s'intéresse à l'archéologie avec art et nostalgie. Elle a tissé des liens d'artistes pour faire germer des graines "d'en vie".
J'aurais voulu être un artiste...
Peut-on être en manque d'art ? Manquerait-on d'art comme on manquerait d'air ?
Combler ce syndrome du manque en exposant l'autre c'est libérer ce qui est enfermé, retrouver la lumière de l'enfant qui ne cesse de briller comme une étoile que l'on voudrait cacher.
La ville de Béziers est une ville d'art. L'art y est présent et résonne sous nos pas jusqu'à la pointe de ses monuments. Il enveloppe totalement le passant en murmurant et se répandant dans les rues et ruelles pour finalement lui donner des ailes. Elle se structure autour de son architecture.
Une galeriste dans cette galerie c'est déjà de l'archéologie ! On y découvre l'artiste en soi Elyette qui s'est fait passeur pour que sa joie demeure.
Par mimétisme, exposer l'autre, c'est déjà s'exposer comme exposer l'autre en soi. C'est s'asseoir dans un fauteuil vide et y déposer ses valises.
L'art est dans la rue, se respire et se vit, l'art est partout. Galeriste, le mot résonne comme touriste. C'est en pratiquant cet art de tourisme que l'on fait des rencontres, que l'on crée des relations. Béziers-Paris ou Paris-Béziers c'est un jeu de complicités. On y allume des bougies pour sortir de ce dédale où l'on risque parfois de se perdre.
Exposer l'art c'est aussi pour Elyette un devoir de mémoire, il y a dans sa galerie comme un air de cabinet de curiosités.
Quand tous les artistes cachés seront libérés et l'enfance retrouvée, sera-t-il encore utile d'exposer puisque l'art en noeuds et en eux sera dénoué, délié, démêlé, desserré,
délivré ? Chaque être sera l'art incarné dans la société, dans le moindre geste même le plus modeste.
Chacun sortira de sa galerie intérieure avec des yeux d'enfant éblouis qui découvre son archéologie et Elyette s'intéresse à l'archéologie avec art et nostalgie.
Elle a tissé des liens d'artistes pour faire germer des graines "d'en vie".
Encore merci Chantal pour ce vibrant hommage à l'art et aux artistes. C'est aussi une belle illustration du sinthome.