L'aspect technique de cette vidéo est génial! Merci à l'ensa de partager ses résultats!!! Malheureusement, la conclusion 5:30 concernant le "meilleur" relais est un peu difficile à comprendre. Une petite photo montrant un exemple du relais adéquat aurait été la bienvenue. :) Autre chose: on voit Mr Gentet donner d'excellent conseils concernant son relais en corde dynamique à 5:45, mais pas un commentaire n'est fait lors de l'installation. Ainsi, pourquoi ressortir deux boucles de son nœud "serpent" (?) au lieu d'un simple de vache? Pourquoi raccourci t'il son relais à 7:02? Pourquoi assurer le leader avec un demi-cabestan à 7:34? Je sais, ça fait beaucoup de questions. Mais quand je vois la tronche des relais sur lesquels certains de mes collègues m'assurent, ça m'en file des sueurs froides! :'D Quoiqu’il en soit, bravo pour ces recherches!
Je ne suis pas du tout formateur en escalade et ai même peu d’expérience en grande voie, mais j'ai des idées d'explications à proposer : - Le noeud "serpent" ( un neud de chaise double ) ne se serre pas s'il est mis sous tension donc plus facile a démonter que le noeud de vache, de plus il double le brin qui forme la boucle. Enfin, les deux bout (double) de la boucle qui se referment dans le noeud n'arrivent pas en parallèle dans le noeud comme sur la queue de vache, il doit ainsi mieux résister lorsque la boucle subis des force de deux cotés (mousqueton du point et celui d'assurage). Je pense qu'une boucle de queue de vache ne peut servir qu'a attacher la corde à un ancrage, ne peux que travailler dans la longueur (tel un mousqueton), jamais a servir de "pontet maison" pour assurer et relier le relais en même temps. - Dans le relais à point central fixe la charge n'est initialement portée que par le point ou est attaché le "point central fixe", qui dans l'exemple est la boucle du noeud de chaise double. Je pense que dans ce cas il vaut mieux éviter le mou entre les deux point du relais comme ça si le premier point casse, le deuxieme prends le relais directement sans ac-coup. Donc le mou est enlevé avec le cabestan. - Je crois qu'il assure au demi cabestan pour dynamiser la chute en laissant le mou couler pendant la chute comme à th-cam.com/video/bOsDiov_1NY/w-d-xo.html, mais j'imagine qu'assurer avec les outils classiques marche bien aussi ... (après dur de dynamiser à l'autobloquant).
@@BigToinE976 tout à fait, je partage vos points 👍 Sur le fait d’assurer au demi-cabestan : ça permet tout simplement l’assurage au point, qui n’est à ma connaissance pas possible avec un appareil d’assurage (a mettre forcément au pontet pour assurer un leader). Ainsi on profite des gains de sécurité démontrés dans la vidéo : la chute est directement amortie sur le point, et non sur l’assureur, ce qui évite sa projection. Dans une moindre mesure on s’économise un équipement. Bon à savoir : l’assurage au demi-cab est facile à appréhender même pour un débutant.
Regardez bien l'image à 7:56 , il est à mon humble avis important de placer le mousqueton de façon à ce que le brin libre (mou) du cab frotte contre le coté tige et non le coté vis du mousqueton, à mon avis ce n'est pas surréaliste de penser qu'avec un dynamisation lors d'une chute ou même le moulinage du leader, la corde FROTTE la VIS pour finir par l'ouvrir.
Les tests paraissent concluant, mais je me pose certaines questions : Le choc est pris par un seul point. En terrain d’av, ce n'est peut-être pas terrible ! Si le relais est sur coinceurs cablés ou mécaniques, le choc se fera vers le haut alors qu’ils sont posés pour tenir vers le bas ! Alors à part en cas de chute avant la pose du premier point ( ou si tous les points lâchent) nous aurions réalisé nos relais à l’envers durant toutes ces années ! C’est vrai que l’image où l’on voit l’assureur prendre le choc est impressionnante, mais je ne me souviens pas avoir jamais subit un tel choc ni inversement que mes assureurs aient subi tel choc sur des chutes que j’ai pu faire (Heureusement pas beaucoup! ) Je me demande s’il ne vaut pas mieux assurer au pontet et éventuellement assurer en plus l’assureur avec un point plus bas pour l’empêcher de monter lors de la chute du leader. La vidéo est très intéressante comme toutes celles de l’ENSA mais finalement laisse plus de questions que de réponses !
J’ai toujours entendu que ces relais avec primaire au point (vs triangulation) sont pertinents si les points sont bétons, sinon en effet trianguler réduit le risque en équilibrant les charges (pour le peu que ce soit bien fait). En revanche avec l’assurance au pontet le risque de projection de l’assureur sur la parois est réel (et d’autant plus problématique si la triangulation est grande), ça m’est arrivé en grande voie avec un écart de poids de 10kg et une chute sur les premiers points. En marge de ça, assurer les seconds au point est souvent plus confortable pour le leader, ce qui peut in fine se traduire en gain de sécurité. Un peu après la bataille mais si ça peut servir aux prochains ;).
La mise en place du relais en situation, avec anneau de corde cousu et noeud de bouline (5:39 minutes), est très confuse et manque de pédagogie. Ce manque de clarté est étonnant pour une vidéo réalisée par ENSA. J"imagine qu"un débutant-e de grande voie, peu familier des manoeuvres de corde, aura un peu de mal à comprendre comment organiser son relais.
Pour le premier test, entre le vol ou l’assureur à le frein sur lui il bloque la corde. Quand le descendeur est sur le relai il laisse glisser, il y a absorption de l’énergie par frottement sur le huit. Pour avoir des résultats fiables il faut faire un noeud préalablement serré au maximum De même on compare une méthode d’absorption de l’énergie entre un assureur qui déplace son corps , il y a travail du poids E=mgh Dans le cas où le frein est au relai c’est par frottement. E=F(frottement)*longueur, (c’est un peu plus compliqué mais pas tant) On compare ce qui n’est pas comparable Je vois conseille de faire appel à un prof de physique de la faculté d’où vous voulez:-) On tire des conclusions avec un protocole d’expérience qui est biaisé...
en effet. "triaxial loading" dans le mosqueton on bas. pour cette effect voir pour exaimple: eu.blackdiamondequipment.com/en_ES/qc-lab-off-axis-tri-axial-carabiner-loading.html
Bonjour, J'ai l'impression que la methode consistant à placer l'assurage directement sur le relais peut poser probleme dans les cas suivants : - en cas de chute du leader au dessus du relais avant d'avoir pu placer un 1er point de renvoi, le systeme d'assurage se retourne. Je ne suis pas sur du resultat avec un demi-cab, mais avec un tube je pense qu'il devient tres dur de freiner.. - en cas de relais sur coinceurs, une chute du leader (qui a deja placé au moins un point) va solliciter le relais vers le haut, si les coinceurs sont placés pour bloquer vers le bas le relais peut etre arraché tres facilement et le systeme d assurage s'en va avec lui.. Qu'en pensez vous ?
De toute façon, ce n'est pas une bonne idée de tomber en-dessous du relais avant d'avoir placé un premier point. On se prend alors une chute de facteur 2 à laquelle un relais de terrain d'aventure a peu de chance de résister . Normalement le leader a placé un point de renvoi plus haut avant de redescendre au relais.
Hello tiborkk, effectivement le relais final présenté a pour but d'éviter une inversion du relais et un arrachage des points si c'est le leader qui chute.
Bonjour, Pour le relais sur coinceur, en général, on met deux (trois) coinceurs chargés vers le bas et un (ou deux) coinceur chargé vers le haut afin d'éviter le retournement du relais. Le relais à l'orientale est assez pratique si il y a un point fixe (broche, spit, piton, etc...) et un ou deux point sur coinceurs. Si on veut assurer au relais sur un relais à l'occidentale, on fera un bon gros relais triangulé sur trois coinceurs (ouai je suis parano ^^) et un rajoutera un coinceurs tête en bas relié au point principal pour éviter que le relais ne se retourne. Là où je me pose une question: Si on utilise le relais montré en fin de vidéo sur des broches à glaces, en cas de chute, n'a-t-on pas un effet de cisaillement sur le point le plus bas?
7:56 attention à l'orientation du Mousqueton !! Le doigt pourrait facilement être ouvert par les brins descendant tenus par l'assureur, et si le mousqueton se place de travers, libérer le système d'assurage (doigt ouvert, ou fragilisé par une virole dévisée)... Pour le relai, j'ai déjà vu ce systeme de relai, j'en ai été convaincu et me le met actuellement en place à la maison. Pourquoi un noeud de bownling plutôt qu'une queue de vache en bout d'anneau ? Car c'est un gros noeud pas très pratique, et complexifier un noeud (la queue de vache qui sert à le faire et qui se faire "boucler'") qui risque de se prendre du plomb tendrait en toute logique à le fragiliser plus... ne vaut il pas mieux s'en tenir à un bon vieux 8/queue de vache de base (qui sont absorbant rappelons le) ? Merci pour vos conseils.
Pas sur que le 8 ou queue de vache soit résistant si ils travaillent perpendiculairement à l'axe noeud/extremité de la boucle ? ( Cad si les deux bouts de la boucle qui se rejoignent dans le noeud sont chacuns tirés d'un coté opposé, et pas en parrallèle). On sait que ces noeuds tiennent parfaitement si on tire sur la boucle d'un coté et les brins au dela du noeud de l'autre, c'est pas pareil. Après c'est peut être solide quand même mais il faut se renseigner ...
c'est super merci. Par contre, il y aura-il une vidéo sur comment construire les relais ? On m'avait enseigné le relais mobile, avec primaire sur noeud de huit ou avec primaire dans les deux demi-anneaux de la sangle (noeud plat au milieu pour séparer la sangle en deux). Je savais qu'il était maintenant plutot conseillé d'utiliser des anneaux de corde dynamique, mais je ne connais pas la méthode utilisée à la fin de la vidéo, quel est l'intérêt du noeud de bouline par rapport à une queue de vache/8 de plein pong ?
Très interressante vidéo 1) A 5'32, il y a un arbre de decision pour savoir s'il faut utiliser l'assurange au relai ou au sur pontet. Mais quid du cas avec tirage ? c'est sur relai ou au pontet ? (en général grand risque de chute = grande longueur = risque de tirage) 2) Pour l'assurage au relai, on voit un demi 1/2 cabestan utilisé. Est ce le 1/2 cab vrille vraiment les cordes comme souvent répété ? 3) Pas compris la construction du relai.
Merci vidéo TRES utile. En revanche je ne vois pas bien comment la liaison des 2 points se fait avec l'anneau de corde rouge. Il y a le noeud de chaise double sur un point mais sur l'autre ?? Merci de m'éclairer et bravo encore.
Bien pour le relai. Mais démarrage sans placer à l'avance un point de renvoi béton ne correspond aux dernières pratiques enseignées en FFCAM !!!! A remarquer l'usage des gants pour l'assurage.
Mdr le FFCAM , j'ai vu des moniteurs du CAM Lille faire blindé de bêtises . Ou enseigner avec des redondances complètement inutiles... Donc bon ... Quant à l'ENSA c'est quand même l'organisme formateur des guides. Je pense qu'ils savent ce qu'ils font . Après suis d'accord sur le point de renvoi je le fais toujours. Je serais curieux de trouver un référentiel de FFCAM pour voir ce qu'ils enseignent .
Le lien dans la description du vidéo ne fonctionne plus! SVP à arranger! Aussi: que faire si les points sont cote-à-cote et non superposés? MERCI à quiconque réponds :-)
super, par contre je ne comprends pas la forme du relais effectué: j'ai appris que sur du dyneema on fait son max pour mettre un angle < 60 degrés. Ici le guide utilise de la corde dynamique sans doute, et lie les 2 points avec d'un côté mouskif+ noeud de chaise et de l'autre ca a l'air d'être un cab?, mais il n'y a plus de notion d'angle ni rien. ce serait pas mal d'expliquer cette méthode... merci
Pas besoin de trianguler dans ce cas ... C'est le point central qui fait office . Et en grande voie on ne fait de moulinette . Les contraintes ne sont pas les mêmes .
Le noeud est bien expliqué, mais je suis d'accord ça manque de clareté lors de la construction , on voit juste un gros tas de corde au relais s'aurait été bien d'accompagner le cas pratique d'un schéma. Ils n'ont, sauf erreur de ma part, pas précisé pour le noeud sur le deuxième point, qu'il s'agit d'un cabestan réalisé avec un double brin. De plus, ce serait pas mal de précisée le pourquoi du choix de ces noeuds.
En fait on a le schéma au début de la vidéo mais ils ne le précisent pas : à 0:45, le deuxième en partant de gauche, dit "Alpes Orientales". On a bien un noeud de bouline (ou chaise double) sur le point du bas en guise de point de travail, et cabestan sur le point du haut (avec la réserve de sangle clippée à nouveau dans le mousqueton pour fournir une ganse et stocker la corde ravalée).
C'est confus et pas très bien produit, à mon sens. Beaucoup de choses super riches et intéressantes mais difficile d'y accéder. Méritoire, mais à améliorer (pour moi).
@@SRV2786 Un point me laisse perplexe: le cabestan sur mousqueton glisse à 450 kilos (appris en formation CQP 1cordiste). l'info est corroborée ici: cordevasion.com/noeud-de-cabestan-escalade/ : "Inconvénients : nœud qui glisse au dessus de 400 kg." Quelle est la limite de glissement pour une corde en double comme ici? ou avec la sangle-cordelette dyneema ? ou alors le glissement est voulu et assure une dissipation d'énergie? Dans tous les cas il faut: soit mousquetonner la boucle restante comme dans la vidéo, soit faire un nœud d'arrêt.
Une des vidéos les plus intéressantes et abouties sur le sujet. J'ai toutefois deux doutes : 1. Lors de la chute du grimpeur (7'42''), le demi-cabestan (ammarre) est tracté vers le haut. La dernière boucle du nœud lui fournit sa capacité à "freiner" disparaît donc. On retrouve l'erreur de nombreux grimpeurs lors d'un assurage simple sur le pontet avec le demi-cabestan (ou reverso par ailleurs) : le parcours de la corde n'est pas assez "sinueux" pour absorber la chute. Qu'en pensez-vous ? 2. A quoi sert la fixation de la corde à double dans l'anneau de corde qui constinue le relais (à 7'15'') ? N'est-ce pas déconseillé de fixer une corde à une autre par une boucle "lâche" (plutôt qu'un huit double, pêcheur double, ...)
C'est clair, avec un relais sur coinçeurs simples ou sangles, bye bye le relais... Ce qui est d'ailleurs vrai que le descendeur soit sur le relais ou le pontet de l'assureur qui décolle sous le choc...
Dans la chute finale, on laisse glisser la corde, le brin mou frotte contre la vis et le doigt, si la vis se dévisse, cela arrive fréquemment, la corde ouvre le doigt et on se retrouve sans frottement, c’est un accident récemment arrivé, il faut impérativement mettre le brin mou de la corde contre le côté opposé du mousqueton à vis. Encore une fois, si l’assureur a le frein sur lui et laisse glisser la corde, on a un assurable dynamique par absorption de l’énergie par frottement. Ne serait-il pas judicieux d’enseigner à dynamiser ainsi?
Bonjour, la vidéo est très intéressante, j'aurais cependant aimé plus de données sur les cas de figure suivants - pourriez vous les mettre en commentaire si vous avez réaliséces tests? Donc : 1) chute directement sur le relais, sans point de renvoi. Quelle méthode sollicite moins le relais? 2) reverso au pontet, l'assureur dynamise en laissant coulisser la corde dans celui ci, sans se déplacer. Merci!
Bonjour, j'ai 2 questions, 1/ en glace on préfère le demi-cabestan parce que la corde gelée passe mal dans le reverso, mais en falaise pourquoi vous utilisez le demi-cabestan plutôt qu'un reverso ? 2/ On nous a rabattu les oreilles avec la nécessité d'un assurage dynamique, et maintenant on nous dit qu'il faut assurer du relai ... Comment dynamiser ? Merci !
je pense qu'ils ont utilisés justement le demi cabestan pour dynamiser, étant donné le point d'assurage fixe. Personnellement je n'ai absolument pas la prétention d'être un professionnel de la montagne ou quoique ce soit, mais je pencherais plutôt pour l'utilisation d'un reverso classique, avec lequel la dynamisation est tout à fait possible en laissant juste un peu filer la corde au moment de la chute.
et si on laisse glisser la corde dans les mains?le frottement sur le descendeur dissipe l'énergie du choc, et tout va bien. assurer en bloquant la corde, c'est comme s'arreter au feu rouge en tirant le frein à main.
Laisser glisser la corde dans la main c'était aussi risquer de se bruler et de ne plus pouvoir la tenir. Ce glissement est bien plus rapide que dans le cas d'un rappel où déjà ça peut chauffer sévère
Bonjour, Merci pour cette vidéo très riche et claire ! Cela va me permettre d'adapter mes méthodes en montagne ! Les études menées ont elles été communiquées sous forme d'articles scientifiques ? Et si oui auriez-vous les titres de ces articles ?
Ben on la jette apparemment En effet, ça sert à rien de triangulé si la chute du premier occasionne des sollicitation plus importante sur les points que si l'on ne triangule pas comme expliqué dans la vidéo. En effet, il est montré que les forces d'impacts sur les dit pitons sont plus importantes lors de la chute du leader sur un relais triangulé que sur un relais fixe, forces qui n'ont d'ailleurs rien en commun avec la simple suspension de l'assureur au relais et lors de l'assurage du second. Par contre si t'es sur des points d'assurages directionnels (coinceurs par exemple) la c'est différent, et le seul moyen pour que le relais soit résistant qu retournement c'est d'avoir un relais type 2 coinceurs chargé vers le bas et un chargé vers le haut. Sinon c'est le bordel en cas de chute.
Si l'on suit les principes RASÉE: Redondant (OK), Angle de moins de 60% (OK), Sans extension(NON), Équilibré(NON), Efficace(NON-c'est super compliqué!!!): Ce système semble échouer à pratiquement tous les niveaux. Il est notamment absolument à proscrire pour un relais sur protections naturelles (coinceurs). Les tests de l'ENSA semblent être fortement biaisés en faveur de cette nouvelle pratique et je trouve que la video manque de rigueur. Par exemple, à 1:45 et 2:55, on voit l'assureur projeté violemment. Mais quel assureur est assez idiot pour ne pas savoir qu'on assure toujours le plus possible dans l'axe de la corde entre le relais et le permier ancrage!? C'est justement pour cette raison qu'on préconise l'équalette ou le quad: Pour pouvoir se positionner favorablement tout en maintenant l'équilibre des forces! De plus, à 3:10, ils disent avoir trouvé la solution qui impose le moins de force en laissant glisser la corde sur l'assurage au relais, mais il va de soit que l'assureur assurant au corps arriverait au même résultat en laissant lui aussi filer la corde! Ont-ils sciemment oublié de faire ce test? Enfin, je trouve étonnant qu'on ne couvre pas certains avantages de l'assurage au corps, notamment la possibilité de rattraper un bon mètre de corde (donc 2m de moins en chute) lors d'une chute alors que c'est très difficile, voire impossible, à réaliser avec assurance sur l'ancrage du relais. En plus, je considère que l'assurage sur relais avec son violent revirement des mousquetons vers le haut multiplie le risque d'avoir des mousquetons malencontreusement placés en porte-à-faux et même, possiblement, que l'assureur échappe la corde! L'assurage au corps minimise ces risques car l'appareil d'assurage est placé idéalement, juste devant l'assureur qui, notons-le au passage, aura eu la chance de perfectionner en gym des centaines de fois, contrairement à l'assurage direct sur relais. Désolé, mais je suis loin d'être convaincu de la validité de cette méthode. J'espère lire une réponse cohérente à mes préoccupations qui sont, je crois, légitimes.
moi le petit truc qui me gêne c'est le noeud double chaise ou boulin comme vous dite qui coulisse avec une lourde contrainte , alors que le chaise double ou fusion(ayant une construction identique avec la base du noeud de huit et surtout qui ne coulisse pas avec une forte contrainte genre au delà du facteur 1 alors pourquoi ne pas l'utiliser? tant qu'a se prendre la tête à cause des gars qui dynamisent pas sur des demi cab lol, autant aller au bout du tatillonnage !! non ??
je comprends bien le principe de la manip surtout pour diminuer l'amplitude de mouvement pour l'assureur, en cas de gros vol mais dans le cas présent, clairement, il n'y a pas de répartition des forces sur les deux points(en l’occurrence pitons dans le dernier exemple), c'est clairement le point du bas qui prends tout! Donc en gros si on triangule, c'est à dire répartition sur les deux points et bien j'imagine que ça va pas si bien marcher ! et on va retomber dans un autre problème de répartition des forces pour augmenter le facteur de choc/contrainte pour le relais ? et franchement vue que les assureurs sèchent, ça met bien en évidence que si on dynamise dans n'importe quel mode d'assurage, on diminue déjà de plus de 50/100 les contraintes, et si l'assureur est juste vaché cours(avec le descendeur sur le pontet), on va aussi diminuer cette contrainte et au final, ces deux actions réunies, arriver quasiment au même résultat ? Donc dans le cas que vous citez, celà est utile dans la condition que l'assureur ne peux pas se permettre de dynamiser car le grimpeur dispose d'un tirant d'air trop important?
Pourquoi assurer avec le 1/2 cabestan et pas avec le reverso directement sur le relais ? J'ai appris il y a plus de vingt ans à faire un relais sur deux mousquetons simples. Je vois un peu partout des tutoriels avec deux mousquetons à vis. Est-ce devenu "LA norme" ? La vidéo de la FFME la dessus est quasiment obsolète apparemment. Je repose la question plusieurs fois posée : Quid des relais sur friends, coinceurs, becquets rocheux ? Il y a eu pas mal de questions dans les commentaires. Auront-elles des réponses s'il vous plaît?
Pour résumer, cet article prétend donc que certains mousquetons ne seraient pas conformes aux indications de résistance gravées dessus ? C'est un peu surprenant et assez grave pour nécessiter plus de preuves... A commencer par le rapport détaillé de ces tests. Si cela était avéré, je m'interroge sur le cas des mousquetons de type K !
@@michelbonnet3787 Ils ne sont pas conformes selon le sens de travail, les HMS ne permettent pas toujours un travail optimal (sur le grand côté) de par leur forme arrondie.
L'aspect technique de cette vidéo est génial! Merci à l'ensa de partager ses résultats!!!
Malheureusement, la conclusion 5:30 concernant le "meilleur" relais est un peu difficile à comprendre. Une petite photo montrant un exemple du relais adéquat aurait été la bienvenue. :)
Autre chose: on voit Mr Gentet donner d'excellent conseils concernant son relais en corde dynamique à 5:45, mais pas un commentaire n'est fait lors de l'installation.
Ainsi, pourquoi ressortir deux boucles de son nœud "serpent" (?) au lieu d'un simple de vache? Pourquoi raccourci t'il son relais à 7:02? Pourquoi assurer le leader avec un demi-cabestan à 7:34?
Je sais, ça fait beaucoup de questions. Mais quand je vois la tronche des relais sur lesquels certains de mes collègues m'assurent, ça m'en file des sueurs froides! :'D
Quoiqu’il en soit, bravo pour ces recherches!
Je ne suis pas du tout formateur en escalade et ai même peu d’expérience en grande voie, mais j'ai des idées d'explications à proposer :
- Le noeud "serpent" ( un neud de chaise double ) ne se serre pas s'il est mis sous tension donc plus facile a démonter que le noeud de vache, de plus il double le brin qui forme la boucle. Enfin, les deux bout (double) de la boucle qui se referment dans le noeud n'arrivent pas en parallèle dans le noeud comme sur la queue de vache, il doit ainsi mieux résister lorsque la boucle subis des force de deux cotés (mousqueton du point et celui d'assurage).
Je pense qu'une boucle de queue de vache ne peut servir qu'a attacher la corde à un ancrage, ne peux que travailler dans la longueur (tel un mousqueton), jamais a servir de "pontet maison" pour assurer et relier le relais en même temps.
- Dans le relais à point central fixe la charge n'est initialement portée que par le point ou est attaché le "point central fixe", qui dans l'exemple est la boucle du noeud de chaise double. Je pense que dans ce cas il vaut mieux éviter le mou entre les deux point du relais comme ça si le premier point casse, le deuxieme prends le relais directement sans ac-coup. Donc le mou est enlevé avec le cabestan.
- Je crois qu'il assure au demi cabestan pour dynamiser la chute en laissant le mou couler pendant la chute comme à th-cam.com/video/bOsDiov_1NY/w-d-xo.html, mais j'imagine qu'assurer avec les outils classiques marche bien aussi ... (après dur de dynamiser à l'autobloquant).
@@BigToinE976 tout à fait, je partage vos points 👍
Sur le fait d’assurer au demi-cabestan : ça permet tout simplement l’assurage au point, qui n’est à ma connaissance pas possible avec un appareil d’assurage (a mettre forcément au pontet pour assurer un leader). Ainsi on profite des gains de sécurité démontrés dans la vidéo : la chute est directement amortie sur le point, et non sur l’assureur, ce qui évite sa projection.
Dans une moindre mesure on s’économise un équipement.
Bon à savoir : l’assurage au demi-cab est facile à appréhender même pour un débutant.
Regardez bien l'image à 7:56 , il est à mon humble avis important de placer le mousqueton de façon à ce que le brin libre (mou) du cab frotte contre le coté tige et non le coté vis du mousqueton, à mon avis ce n'est pas surréaliste de penser qu'avec un dynamisation lors d'une chute ou même le moulinage du leader, la corde FROTTE la VIS pour finir par l'ouvrir.
J'ai pensé la même chose ;) Il n'y a pas qu'avec la chute qu'il risque de s'ouvrir.
Les tests paraissent concluant, mais je me pose certaines questions :
Le choc est pris par un seul point. En terrain d’av, ce n'est peut-être pas terrible !
Si le relais est sur coinceurs cablés ou mécaniques, le choc se fera vers le haut alors qu’ils sont posés pour tenir vers le bas !
Alors à part en cas de chute avant la pose du premier point ( ou si tous les points lâchent) nous aurions réalisé nos relais à l’envers durant toutes ces années !
C’est vrai que l’image où l’on voit l’assureur prendre le choc est impressionnante, mais je ne me souviens pas avoir jamais subit un tel choc ni inversement que mes assureurs aient subi tel choc sur des chutes que j’ai pu faire (Heureusement pas beaucoup! )
Je me demande s’il ne vaut pas mieux assurer au pontet et éventuellement assurer en plus l’assureur avec un point plus bas pour l’empêcher de monter lors de la chute du leader.
La vidéo est très intéressante comme toutes celles de l’ENSA mais finalement laisse plus de questions que de réponses !
même question pour moi , avez eu la réponse?
J’ai toujours entendu que ces relais avec primaire au point (vs triangulation) sont pertinents si les points sont bétons, sinon en effet trianguler réduit le risque en équilibrant les charges (pour le peu que ce soit bien fait).
En revanche avec l’assurance au pontet le risque de projection de l’assureur sur la parois est réel (et d’autant plus problématique si la triangulation est grande), ça m’est arrivé en grande voie avec un écart de poids de 10kg et une chute sur les premiers points.
En marge de ça, assurer les seconds au point est souvent plus confortable pour le leader, ce qui peut in fine se traduire en gain de sécurité.
Un peu après la bataille mais si ça peut servir aux prochains ;).
Great video, but I would love to see an english version of it.
Yep, english subtitles would be very helpful!
th-cam.com/video/eqZQnCGl24A/w-d-xo.html
La mise en place du relais en situation, avec anneau de corde cousu et noeud de bouline (5:39 minutes), est très confuse et manque de pédagogie. Ce manque de clarté est étonnant pour une vidéo réalisée par ENSA. J"imagine qu"un débutant-e de grande voie, peu familier des manoeuvres de corde, aura un peu de mal à comprendre comment organiser son relais.
Un débutant prendra un guide ou un BE , ils auront tout le loisir de voir ça en live .
Cette vidéo n'est pas un tuto. Mais un test type labo .
Pour le premier test, entre le vol ou l’assureur à le frein sur lui il bloque la corde.
Quand le descendeur est sur le relai il laisse glisser, il y a absorption de l’énergie par frottement sur le huit.
Pour avoir des résultats fiables il faut faire un noeud préalablement serré au maximum
De même on compare une méthode d’absorption de l’énergie entre un assureur qui déplace son corps , il y a travail du poids E=mgh
Dans le cas où le frein est au relai c’est par frottement. E=F(frottement)*longueur, (c’est un peu plus compliqué mais pas tant)
On compare ce qui n’est pas comparable
Je vois conseille de faire appel à un prof de physique de la faculté d’où vous voulez:-)
On tire des conclusions avec un protocole d’expérience qui est biaisé...
Exemple à ne pas suivre : à 7mn 53 le mousqueton HMS qui prend le choc de la chute est dans une posture pas si " nickel " que ça ...
en effet. "triaxial loading" dans le mosqueton on bas. pour cette effect voir pour exaimple: eu.blackdiamondequipment.com/en_ES/qc-lab-off-axis-tri-axial-carabiner-loading.html
Bonjour,
J'ai l'impression que la methode consistant à placer l'assurage directement sur le relais peut poser probleme dans les cas suivants :
- en cas de chute du leader au dessus du relais avant d'avoir pu placer un 1er point de renvoi, le systeme d'assurage se retourne. Je ne suis pas sur du resultat avec un demi-cab, mais avec un tube je pense qu'il devient tres dur de freiner..
- en cas de relais sur coinceurs, une chute du leader (qui a deja placé au moins un point) va solliciter le relais vers le haut, si les coinceurs sont placés pour bloquer vers le bas le relais peut etre arraché tres facilement et le systeme d assurage s'en va avec lui..
Qu'en pensez vous ?
(Apres reflexion, je pense qu'assurer avec demi-cabestan regle effectivement le 1er probleme que j'évoque)
De toute façon, ce n'est pas une bonne idée de tomber en-dessous du relais avant d'avoir placé un premier point. On se prend alors une chute de facteur 2 à laquelle un relais de terrain d'aventure a peu de chance de résister . Normalement le leader a placé un point de renvoi plus haut avant de redescendre au relais.
Hello tiborkk, effectivement le relais final présenté a pour but d'éviter une inversion du relais et un arrachage des points si c'est le leader qui chute.
Bonjour,
Pour le relais sur coinceur, en général, on met deux (trois) coinceurs chargés vers le bas et un (ou deux) coinceur chargé vers le haut afin d'éviter le retournement du relais. Le relais à l'orientale est assez pratique si il y a un point fixe (broche, spit, piton, etc...) et un ou deux point sur coinceurs. Si on veut assurer au relais sur un relais à l'occidentale, on fera un bon gros relais triangulé sur trois coinceurs (ouai je suis parano ^^) et un rajoutera un coinceurs tête en bas relié au point principal pour éviter que le relais ne se retourne.
Là où je me pose une question: Si on utilise le relais montré en fin de vidéo sur des broches à glaces, en cas de chute, n'a-t-on pas un effet de cisaillement sur le point le plus bas?
On ne quitte pas le niveau du relais avant d'avoir mis un point de renvoi au dessus ("point de Jésus"). C'est la base.
bravo!! super boulot et super vidéo . merci pour le partage, votre chaîne mérite beaucoup plus de visibilité.
7:56 attention à l'orientation du Mousqueton !! Le doigt pourrait facilement être ouvert par les brins descendant tenus par l'assureur, et si le mousqueton se place de travers, libérer le système d'assurage (doigt ouvert, ou fragilisé par une virole dévisée)...
Pour le relai, j'ai déjà vu ce systeme de relai, j'en ai été convaincu et me le met actuellement en place à la maison. Pourquoi un noeud de bownling plutôt qu'une queue de vache en bout d'anneau ? Car c'est un gros noeud pas très pratique, et complexifier un noeud (la queue de vache qui sert à le faire et qui se faire "boucler'") qui risque de se prendre du plomb tendrait en toute logique à le fragiliser plus... ne vaut il pas mieux s'en tenir à un bon vieux 8/queue de vache de base (qui sont absorbant rappelons le) ? Merci pour vos conseils.
Pas sur que le 8 ou queue de vache soit résistant si ils travaillent perpendiculairement à l'axe noeud/extremité de la boucle ? ( Cad si les deux bouts de la boucle qui se rejoignent dans le noeud sont chacuns tirés d'un coté opposé, et pas en parrallèle).
On sait que ces noeuds tiennent parfaitement si on tire sur la boucle d'un coté et les brins au dela du noeud de l'autre, c'est pas pareil. Après c'est peut être solide quand même mais il faut se renseigner ...
c'est super merci. Par contre, il y aura-il une vidéo sur comment construire les relais ? On m'avait enseigné le relais mobile, avec primaire sur noeud de huit ou avec primaire dans les deux demi-anneaux de la sangle (noeud plat au milieu pour séparer la sangle en deux). Je savais qu'il était maintenant plutot conseillé d'utiliser des anneaux de corde dynamique, mais je ne connais pas la méthode utilisée à la fin de la vidéo, quel est l'intérêt du noeud de bouline par rapport à une queue de vache/8 de plein pong ?
Il se desserre plus facilement et fonctionne dans les deux sens ...
Très interressante vidéo
1) A 5'32, il y a un arbre de decision pour savoir s'il faut utiliser l'assurange au relai ou au sur pontet. Mais quid du cas avec tirage ? c'est sur relai ou au pontet ? (en général grand risque de chute = grande longueur = risque de tirage)
2) Pour l'assurage au relai, on voit un demi 1/2 cabestan utilisé. Est ce le 1/2 cab vrille vraiment les cordes comme souvent répété ?
3) Pas compris la construction du relai.
supers vos vidéos ! un grand merci et faites en encore plus ! ;-)
Merci vidéo TRES utile. En revanche je ne vois pas bien comment la liaison des 2 points se fait avec l'anneau de corde rouge. Il y a le noeud de chaise double sur un point mais sur l'autre ??
Merci de m'éclairer et bravo encore.
Bien pour le relai. Mais démarrage sans placer à l'avance un point de renvoi béton ne correspond aux dernières pratiques enseignées en FFCAM !!!! A remarquer l'usage des gants pour l'assurage.
Mdr le FFCAM , j'ai vu des moniteurs du CAM Lille faire blindé de bêtises . Ou enseigner avec des redondances complètement inutiles... Donc bon ... Quant à l'ENSA c'est quand même l'organisme formateur des guides. Je pense qu'ils savent ce qu'ils font . Après suis d'accord sur le point de renvoi je le fais toujours.
Je serais curieux de trouver un référentiel de FFCAM pour voir ce qu'ils enseignent .
Quand vous dites qu'il faut laisser filer "un peu" la corde pour dynamiser, est-ce que l'usage de gants est nécessaire ?
Le lien dans la description du vidéo ne fonctionne plus! SVP à arranger! Aussi: que faire si les points sont cote-à-cote et non superposés? MERCI à quiconque réponds :-)
super, par contre je ne comprends pas la forme du relais effectué: j'ai appris que sur du dyneema on fait son max pour mettre un angle < 60 degrés. Ici le guide utilise de la corde dynamique sans doute, et lie les 2 points avec d'un côté mouskif+ noeud de chaise et de l'autre ca a l'air d'être un cab?, mais il n'y a plus de notion d'angle ni rien. ce serait pas mal d'expliquer cette méthode... merci
Pas besoin de trianguler dans ce cas ... C'est le point central qui fait office . Et en grande voie on ne fait de moulinette . Les contraintes ne sont pas les mêmes .
intéressant mais la construction des relais honnêtement je n'ai pas compris
Le noeud est bien expliqué, mais je suis d'accord ça manque de clareté lors de la construction , on voit juste un gros tas de corde au relais s'aurait été bien d'accompagner le cas pratique d'un schéma. Ils n'ont, sauf erreur de ma part, pas précisé pour le noeud sur le deuxième point, qu'il s'agit d'un cabestan réalisé avec un double brin. De plus, ce serait pas mal de précisée le pourquoi du choix de ces noeuds.
En fait on a le schéma au début de la vidéo mais ils ne le précisent pas : à 0:45, le deuxième en partant de gauche, dit "Alpes Orientales".
On a bien un noeud de bouline (ou chaise double) sur le point du bas en guise de point de travail, et cabestan sur le point du haut (avec la réserve de sangle clippée à nouveau dans le mousqueton pour fournir une ganse et stocker la corde ravalée).
C'est confus et pas très bien produit, à mon sens. Beaucoup de choses super riches et intéressantes mais difficile d'y accéder. Méritoire, mais à améliorer (pour moi).
@@SRV2786 Un point me laisse perplexe: le cabestan sur mousqueton glisse à 450 kilos (appris en formation CQP 1cordiste). l'info est corroborée ici:
cordevasion.com/noeud-de-cabestan-escalade/ : "Inconvénients : nœud qui glisse au dessus de 400 kg."
Quelle est la limite de glissement pour une corde en double comme ici? ou avec la sangle-cordelette dyneema ? ou alors le glissement est voulu et assure une dissipation d'énergie?
Dans tous les cas il faut: soit mousquetonner la boucle restante comme dans la vidéo, soit faire un nœud d'arrêt.
@@armatacalanca962 oui, en effet, je pense que c'est absolument indispensable de cliper la ganse derrière le cab...
Une des vidéos les plus intéressantes et abouties sur le sujet. J'ai toutefois deux doutes :
1. Lors de la chute du grimpeur (7'42''), le demi-cabestan (ammarre) est tracté vers le haut. La dernière boucle du nœud lui fournit sa capacité à "freiner" disparaît donc. On retrouve l'erreur de nombreux grimpeurs lors d'un assurage simple sur le pontet avec le demi-cabestan (ou reverso par ailleurs) : le parcours de la corde n'est pas assez "sinueux" pour absorber la chute. Qu'en pensez-vous ?
2. A quoi sert la fixation de la corde à double dans l'anneau de corde qui constinue le relais (à 7'15'') ? N'est-ce pas déconseillé de fixer une corde à une autre par une boucle "lâche" (plutôt qu'un huit double, pêcheur double, ...)
Qu'en est-il du relais en terrain d'aventure ? (Où un point d'ancrage ne tient pas dans toutes les directions)
C'est clair, avec un relais sur coinçeurs simples ou sangles, bye bye le relais... Ce qui est d'ailleurs vrai que le descendeur soit sur le relais ou le pontet de l'assureur qui décolle sous le choc...
et pourquoi il chute sur un scellement à la fin je croyais qu'il était béton son C4 vert ??
Mon friend il est nickel....mais je vais quand même pas chuter dessus quoi 😂
Dans la chute finale, on laisse glisser la corde, le brin mou frotte contre la vis et le doigt, si la vis se dévisse, cela arrive fréquemment, la corde ouvre le doigt et on se retrouve sans frottement, c’est un accident récemment arrivé, il faut impérativement mettre le brin mou de la corde contre le côté opposé du mousqueton à vis.
Encore une fois, si l’assureur a le frein sur lui et laisse glisser la corde, on a un assurable dynamique par absorption de l’énergie par frottement.
Ne serait-il pas judicieux d’enseigner à dynamiser ainsi?
Si tu as peut du frottement qui ouvre le doigt tu peux mettre un mousqueton triact. C'est ce qu'on met sur le descendeur au travail (cordiste)
@@grosminetytp5520 je suis au courant…
Le problème n’est pas pour moi, mais c’est le fait que l’ENSA enseigne des choses incorrectes et dangereuses
Bonjour, la vidéo est très intéressante, j'aurais cependant aimé plus de données sur les cas de figure suivants - pourriez vous les mettre en commentaire si vous avez réaliséces tests? Donc : 1) chute directement sur le relais, sans point de renvoi. Quelle méthode sollicite moins le relais? 2) reverso au pontet, l'assureur dynamise en laissant coulisser la corde dans celui ci, sans se déplacer. Merci!
Quel dommage que la construction du relai ne soit pas mieux détaillée en fin de vidéo, notamment la construction du noeud.
Noeud de chaise double
Bonjour, j'ai 2 questions, 1/ en glace on préfère le demi-cabestan parce que la corde gelée passe mal dans le reverso, mais en falaise pourquoi vous utilisez le demi-cabestan plutôt qu'un reverso ? 2/ On nous a rabattu les oreilles avec la nécessité d'un assurage dynamique, et maintenant on nous dit qu'il faut assurer du relai ... Comment dynamiser ?
Merci !
je pense qu'ils ont utilisés justement le demi cabestan pour dynamiser, étant donné le point d'assurage fixe. Personnellement je n'ai absolument pas la prétention d'être un professionnel de la montagne ou quoique ce soit, mais je pencherais plutôt pour l'utilisation d'un reverso classique, avec lequel la dynamisation est tout à fait possible en laissant juste un peu filer la corde au moment de la chute.
@@bastiensaladini2722 En effet il faut laisser filer un peu la corde ... ça soulève d'autres questions :)
bonjour, ou peut on trouver l'études sur le marquage des cordes avec differents marqueurs?
et si on laisse glisser la corde dans les mains?le frottement sur le descendeur dissipe l'énergie du choc, et tout va bien.
assurer en bloquant la corde, c'est comme s'arreter au feu rouge en tirant le frein à main.
Laisser glisser la corde dans la main c'était aussi risquer de se bruler et de ne plus pouvoir la tenir. Ce glissement est bien plus rapide que dans le cas d'un rappel où déjà ça peut chauffer sévère
@@grosminetytp5520 ça s’apprend…c’est très facile en réalité
Bonjour,
Merci pour cette vidéo très riche et claire ! Cela va me permettre d'adapter mes méthodes en montagne !
Les études menées ont elles été communiquées sous forme d'articles scientifiques ? Et si oui auriez-vous les titres de ces articles ?
www.ensa.sports.gouv.fr/images/ENSA/recherche/laboratoire_essais/relais2017.pdf
Je reste sceptique quant au retournement du relais lorsqu'on est sur pitons ou sur coinceurs. Il y a un risque d'arrachement des points.
et donc, que est-ce que tu fais pour eviter le retournement? (bien sur quand ce n'est pas possible de y mettre un coinceur vers le haut plus bas)
@@josetanago Tu assures depuis ton ponté
Avec cette méthode que devient la triangulation avec relais sur pitons ?
Ben on la jette apparemment
En effet, ça sert à rien de triangulé si la chute du premier occasionne des sollicitation plus importante sur les points que si l'on ne triangule pas comme expliqué dans la vidéo. En effet, il est montré que les forces d'impacts sur les dit pitons sont plus importantes lors de la chute du leader sur un relais triangulé que sur un relais fixe, forces qui n'ont d'ailleurs rien en commun avec la simple suspension de l'assureur au relais et lors de l'assurage du second.
Par contre si t'es sur des points d'assurages directionnels (coinceurs par exemple) la c'est différent, et le seul moyen pour que le relais soit résistant qu retournement c'est d'avoir un relais type 2 coinceurs chargé vers le bas et un chargé vers le haut. Sinon c'est le bordel en cas de chute.
MERCI!!!!!!!!!!!!! CHAPEAU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si l'on suit les principes RASÉE: Redondant (OK), Angle de moins de 60% (OK), Sans extension(NON), Équilibré(NON), Efficace(NON-c'est super compliqué!!!): Ce système semble échouer à pratiquement tous les niveaux. Il est notamment absolument à proscrire pour un relais sur protections naturelles (coinceurs).
Les tests de l'ENSA semblent être fortement biaisés en faveur de cette nouvelle pratique et je trouve que la video manque de rigueur. Par exemple, à 1:45 et 2:55, on voit l'assureur projeté violemment. Mais quel assureur est assez idiot pour ne pas savoir qu'on assure toujours le plus possible dans l'axe de la corde entre le relais et le permier ancrage!? C'est justement pour cette raison qu'on préconise l'équalette ou le quad: Pour pouvoir se positionner favorablement tout en maintenant l'équilibre des forces! De plus, à 3:10, ils disent avoir trouvé la solution qui impose le moins de force en laissant glisser la corde sur l'assurage au relais, mais il va de soit que l'assureur assurant au corps arriverait au même résultat en laissant lui aussi filer la corde! Ont-ils sciemment oublié de faire ce test? Enfin, je trouve étonnant qu'on ne couvre pas certains avantages de l'assurage au corps, notamment la possibilité de rattraper un bon mètre de corde (donc 2m de moins en chute) lors d'une chute alors que c'est très difficile, voire impossible, à réaliser avec assurance sur l'ancrage du relais. En plus, je considère que l'assurage sur relais avec son violent revirement des mousquetons vers le haut multiplie le risque d'avoir des mousquetons malencontreusement placés en porte-à-faux et même, possiblement, que l'assureur échappe la corde! L'assurage au corps minimise ces risques car l'appareil d'assurage est placé idéalement, juste devant l'assureur qui, notons-le au passage, aura eu la chance de perfectionner en gym des centaines de fois, contrairement à l'assurage direct sur relais.
Désolé, mais je suis loin d'être convaincu de la validité de cette méthode. J'espère lire une réponse cohérente à mes préoccupations qui sont, je crois, légitimes.
merci pour ces tutos !
moi le petit truc qui me gêne c'est le noeud double chaise ou boulin comme vous dite qui coulisse avec une lourde contrainte , alors que le chaise double ou fusion(ayant une construction identique avec la base du noeud de huit et surtout qui ne coulisse pas avec une forte contrainte genre au delà du facteur 1 alors pourquoi ne pas l'utiliser? tant qu'a se prendre la tête à cause des gars qui dynamisent pas sur des demi cab lol, autant aller au bout du tatillonnage !! non ??
je comprends bien le principe de la manip surtout pour diminuer l'amplitude de mouvement pour l'assureur, en cas de gros vol mais dans le cas présent, clairement, il n'y a pas de répartition des forces sur les deux points(en l’occurrence pitons dans le dernier exemple), c'est clairement le point du bas qui prends tout!
Donc en gros si on triangule, c'est à dire répartition sur les deux points et bien j'imagine que ça va pas si bien marcher ! et on va retomber dans un autre problème de répartition des forces pour augmenter le facteur de choc/contrainte pour le relais ? et franchement vue que les assureurs sèchent, ça met bien en évidence que si on dynamise dans n'importe quel mode d'assurage, on diminue déjà de plus de 50/100 les contraintes, et si l'assureur est juste vaché cours(avec le descendeur sur le pontet), on va aussi diminuer cette contrainte et au final, ces deux actions réunies, arriver quasiment au même résultat ?
Donc dans le cas que vous citez, celà est utile dans la condition que l'assureur ne peux pas se permettre de dynamiser car le grimpeur dispose d'un tirant d'air trop important?
Le bouline ne coulisse justement pas si il est bien fait ...
Pourquoi assurer avec le 1/2 cabestan et pas avec le reverso directement sur le relais ?
J'ai appris il y a plus de vingt ans à faire un relais sur deux mousquetons simples. Je vois un peu partout des tutoriels avec deux mousquetons à vis. Est-ce devenu "LA norme" ?
La vidéo de la FFME la dessus est quasiment obsolète apparemment.
Je repose la question plusieurs fois posée : Quid des relais sur friends, coinceurs, becquets rocheux ?
Il y a eu pas mal de questions dans les commentaires. Auront-elles des réponses s'il vous plaît?
Autres solutions : grimper en solo, ou même ne pas grimper
les danger des mousquetons HMS au relais.
www.montagnes-magazine.com/pedago-quel-mousqueton-relais-danger-hms
Pour résumer, cet article prétend donc que certains mousquetons ne seraient pas conformes aux indications de résistance gravées dessus ? C'est un peu surprenant et assez grave pour nécessiter plus de preuves... A commencer par le rapport détaillé de ces tests. Si cela était avéré, je m'interroge sur le cas des mousquetons de type K !
@@michelbonnet3787 Ils ne sont pas conformes selon le sens de travail, les HMS ne permettent pas toujours un travail optimal (sur le grand côté) de par leur forme arrondie.
merci.
Ça a été démenti ... Les hms sont largement utilisables en relais. Ya eu des Tests de l'ENSA et d'une chaîne anglaise qui a testé en réel..
On a rien compris trop technique comme langage.
Nul , très mal expliqué pour un débutant.