Le corps de la reine

Caricaturée, moquée, traînée dans la boue, Marie-Antoinette n’inspire plus le respect à la veille de la Révolution. Les estampes, les dessins et les pamphlets montrent une reine ayant perdu toute dignité et sombré dans le déshonneur. Imprimées et distribuées, ces caricatures circulent dans les couloirs de Versailles tout comme dans les rues mal famées de la capitale. L’obscénité et la trivialité des propos, sont d’une violence rare. Le corps de la reine, dégradé, souillé, est devenu objet de moquerie. Pendant ce temps, Louis XVI propose la figure d’un roi abdiquant peu à peu, faible devant les Parlementaires. La condamnation du corps de la reine accompagne la critique noble et bourgeoise de l’autorité du roi Louis XVI, pourtant bien moins sujet aux caricatures grossières. Quels liens peut-on faire entre la bonne santé du pouvoir et la figuration du corps de la reine ? Comment comprendre alors le pouvoir politique de ces femmes et leurs rôles à travers la représentations littéraires, artistiques de leurs corps ? Qu’est-ce que ces réflexions sur la santé et l’apparence des reines nous apprennent-elles sur la vision de la féminité sous l’Ancien Régime ? Si le corps de Marie-Antoinette est autant dédaigné, c’est parce qu’on veut dire la décadence morale de la reine à travers la souillure de son corps… ou se plait-on juste dans une ambiance contestataire à bafouer l’inattaquable? Stanis Perez est interrogé par Mari-Gwenn Carichon.
L'invité: Stanis Perez est historien agrégé spécialiste de l’Ancien Régime, de l’histoire des corps et des médecins (Histoire des médecins - Artisans et artistes de la santé de l’Antiquité à nos jours, (Perrin, 2015, 24.50 €). Stanis Perez vient de publier Le Corps de la Reine (Perrin, 2019,25.00 €) dans la continuité de son ouvrage sur Le Corps du Roi (Perrin, 2018, 25.00 €) paru l'an dernier.

[@peintresse_17]

Brillant 🌺

[@abhaytrindade6541]

Vous me régalez, continuez comme ça !

[@Richard22444]

Excellent !

[@bug.id9340]

Parfait ! Merci pour le partage

[@amesbancal]

Oui excellent !

[@onauratouvu7]

Peut on extrapoler jusqu'au couple régnant d'aujourd'hui ?

[@amesbancal]

Mais attention :"quatre s' enfants " zéro pointé M.le Professeur...on vous pardonne.(à 35' 00)

[@onauratouvu7]

Oui moi aussi je tique 😉 mais ca va finir par s'imposer tellement c'est courant ...

[@amesbancal]

@@onauratouvu7 tout se perd....

[@onauratouvu7]

@@amesbancal 😂 cette liaison là serait plutôt un ajout intempestif ! Toute la question est de savoir quand l'Académie admettra puis généralisera un "s" aux adjectifs numéraux . On perdra alors la différence entre "il est quatre heure" et "ça a duré quatre heures" 😕 . Mais comme se dilue déjà et parallèlement le "s" du pluriel, vous et moi finirons par parler et écrire un patois de notre langue ... Ça c'est triste 😳

[@amesbancal]

@@onauratouvu7 vous avez raison mais en tout état de cause dans notre cas le quatre ne peut être mis au pluriel ce n'est pas vingt-quatre ou trente-quatre par exemple, dire quatres enfants quand on est professeur d'université ça interpelle comme on dit...

[@onauratouvu7]

@@amesbancal ça déprime assez, oui !

[@clairechacal62]

et voilà, encore un bouquin à acheter...