Le Maroc dévoilé par un reportage itinérant de John Ardagh, débutant à Tanger

John Ardagh rapporte du Maroc, un pays qui s'efforce de devenir moderne mais qui, à bien des égards, est toujours lié à son passé.
La visite d'Ardagh au Maroc commence à Tanger, qu'il décrit comme belle mais triste. Son déclin est lié à son nouveau statut en tant que partie du Maroc plutôt qu'à, comme il l'était auparavant, un port franc et un marché monétaire libre, ainsi qu'au fait que de nombreux résidents européens partent. Ardagh interviewe une femme anglaise âgée, Lady Scott, qui vit à Tanger depuis 60 ans, ainsi que Paul Lund, un ancien contrebandier qui dirige maintenant un bar (Novara Bar) et qui déplore la perte de vitalité de l'ancien port franc. La pauvreté et le chômage sévissent désormais à Tanger.
Ardagh se rend à Marrakech, à travers des terres agricoles fertiles, soigneusement cultivées par les colons français, au bord des montagnes de l'Atlas, où Marrakech se dresse avec ses rues tranquilles et ses orangers. Il visite l'hôtel La Mamounia, où Sir Winston Churchill a séjourné, et est emmené par le guide de Churchill sur la place du marché, où, le soir, des artistes du Sahara donnent un spectacle: batteurs, acrobates, charmeurs de serpents et conteurs rivalisent tous pour l'attention de la foule.