Encore et toujours un très intéressant reportage de votre part… passionné, merci à vous pour nous faire découvrir et partager toutes ces traces historiques de notre passé. Je vais bientôt aller par chez vous et j’irai découvrir cette tombe oubliée, lui redonner un peu de vie si puis je dire ( nettoyage et entretien) pour le devoir de mémoire.
Je vous remercie pour votre propos bienveillant et pour votre noble intention. J'attire votre attention sur le fait qu'aucun sentier ne mène dans cette zone boisée. Cordialement
Belle histoire , sur ce soldat , et belle visite de ces lieux chatges d histoire . Je viens de découvrir votre chaîne , je m'y abonne pour en découvrir d avantage.
Mon père et ma mère furent rétablis dans la nationalité française, respectivement en 1920 et 1921, en accord du traité de paix du 28 juin 1919. Nous conservons précieusement leurs brevets de naturalisation. En 1870, dans une Moselle rurale, il était impensable pour un paysan, de quitter sa terre ! Ceux qui sont parti, n'avaient certainement aucune attache. Les allemands ont réquisitionné tous les chevaux de mon grand père, mon père allait a l'école allemande, et il me racontait qu'à chaque bataille gagnée, ils avaient des bonbons ou des gâteaux. Ça ne l'a pas empêché, avec un camarade, un jour de briser les drapeaux derrière le bureau du maître et il furent pour ça enfermés dans la cave de la mairie ... A 8 ans ! Mon grand père a du payer une amende en plus de laisser la plus belle partie de sa maison pour héberger des officiers allemands. Mon oncle né en 1899, fut enrôlé en 1917, les mosellans n'étant plus envoyé sur le front de l'est, il eût la malchance de se retrouver face aux français. Et rebelote en 1939 ! L'histoire des Alsaciens et des mosellans n'est pas une histoire simple ! Honneur à ce soldat tombé dans uniforme qu'il devait, comme mon jeune oncle, rejeter de toute son âme.
La situation des Mosellans et Alsaciens était compliquée, je comprends leur désarroi. Il est vrai que les paysans ne pouvaient transporter leur cheptel. Mes respects à vos aïeux.
Très intéressant. Notez que ce n'est pas une moissoneuse-batteuse mais une simple batteuse, car cette macine ne moissonait pas. Les agriculteurs moissonaient le blé à la faux et le rapportaient à la ferme sur des chars pour l'égrainer dans la batteuse.
Joyeux Noel et Bonne année ; en aparté : on dirait presque ma cambrousse... À titre indicatif: Le Sergent-Major Claudius Corneloup, né à Montreux-Vieux en 1883 est un ancien légionnaire qui a servi en Algérie de 1901 à 1905, avant de s'engager en 1915 dans l'unité d'infanterie francophone de l'armée canadienne, le 22e régiment. Ses faits d'armes lui valent d'être décoré de six médailles militaires: la Médaille de la conduite distinguée, la Médaille du mérite militaire, l’Étoile de 1914-1915, la Médaille de guerre britannique, la Médaille de la victoire et la Médaille militaire de France. C’est un personnage hors du commun à la plume alerte. Il a rédigé ses mémoires qui relatent son expérience de la 1er Guerre mondiale: Corneloup, Claudius, -L'Épopée du 22e-, Montréal, La Presse/Librairie Beauchemin limitée, 1919, 150 p.
La plupart des soldats alsaciens et lorrains revenus à la fin de la guerre n’ont jamais parlé de ce qu’ils ont vécu et sont morts avec leurs souvenirs. Lorsque l’Alsace et la Moselle sont redevenues françaises en 1918, ils ont souvent été méprisés. La France s’est toujours sentie gênée vis-à-vis de ces soldats et ne leur a jamais tendu la main. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais reçu leur carte d’ancien combattant. En 1995, Jacques Chirac a profité de la cérémonie du 11 Novembre pour remettre d’office la Légion d’honneur à tous les anciens combattants de 1914-1918 encore en vie, à l’exception des Alsaciens et des Mosellans.
Ces soldats ne se sont pas battus dans les rangs français. Cependant, des déserteurs ont intégré l'armée française sous un nom d'emprunt pour ne pas donner l'éveil en cas de capture, la sentence était la mort. Ces déserteurs ont combattu contre leurs anciens camarades. Concernant la carte du combattant et la légion d'honneur, la France ne pouvait pas leur attribuer eu égard à leur passé, cela aurait créer un désordre chez nos anciens. La légion d'honneur dans sa charte récompenses les mérites imminents des hommes et des femmes ayant rendu un remarquable service à la France. Néanmoins, la France aurait dû les intégrer dans un souvenir commun lors des cérémonies.
@@jeanlucquemard55 Si, en 1919, la France avaitsuivit la ligne de sa propagande d'avant guerre qui faisait croire aux Français que les Alsaciens-Lorrains priaient pour être libérés d'un joug allemand et étaient forcés de combattre dans les rangs de l'ennemi, elle aurait du attribuer les cartes et les médailles. Au lieu de ça, les soldats et gradés sous l'uniforme allemand qui ont eu des faits d'armes héroïques pendant la guerre ont du être frustrés de leurs exploits et cacher leurs médailles, car des politiciens avaient décidé qu'ils devaient être Français.
Je ne pense pas, son origine n'est pas germanique mais bien française. En revanche, les noms devaient être germanisés. Dans ce cas, celui-ci ne l'était pas, est-ce contre la volonté de la loi allemande de l'époque ? La question reste posée. Bien à vous
@@jeanlucquemard55 Contrairement à ce que dit l'auteur de la vidéo, les villages francophones le long de la frontière de la Lorraine allemande avaient un programme scolaire adapté en français, ce qui correspond à la politique fédérale de l'Allemagne de l'époque, l'Alsace-Lorraine ayant bénéficié de la loi de 1911 sur l'autonomie. Donc il ny avait pas de germanisation des prénoms, comme on peut le voir sur le monument aux morts, et il y a même eu des mesures de tolérance à l'égard des racines françaises. "Article 26 de la constitution d'Alsace-Lorraine de 1911 : La langue officielle des autorités et des institutions publiques ainsi que la langue d'enseignement dans les écoles du pays est l'allemand. Dans les régions où la majorité de la population est francophone, des exceptions peuvent être autorisées au profit de la langue française en vertu de la loi relative à la langue officielle du 31 mars 1872. De même, le président peut autoriser l'usage du français comme langue d'enseignement conformément à l'usage précédent en vertu de l'art. 4 de la loi relative à l'enseignement du 12 février 1873."
Merci pour vos vidéos. Vous faites vivre les anecdotes de l'histoire..., loin de celle enseignée au lycée...
Encore et toujours un très intéressant reportage de votre part… passionné, merci à vous pour nous faire découvrir et partager toutes ces traces historiques de notre passé. Je vais bientôt aller par chez vous et j’irai découvrir cette tombe oubliée, lui redonner un peu de vie si puis je dire ( nettoyage et entretien) pour le devoir de mémoire.
Je vous remercie pour votre propos bienveillant et pour votre noble intention. J'attire votre attention sur le fait qu'aucun sentier ne mène dans cette zone boisée. Cordialement
La petite histoire dans la grande histoire, merci !
Un grand merci pour ce petit moment d'histoire
Bonjour et Merci pour ce moment d'histoire si bien raconté.
Merci monsieur pour ce moment d histoire , vraiment plaisant de vous écoutez
Excellent, vraiment passionnant. De l'histoire très concrète.
Mille fois merci Monsieur !!
Très belles fêtes de fin d'année.
Merçi mille fois pour ces pages d' histoires.Très bonnes fetes de fin d'année
...merci pour ce petit bout d'histoire locale ...
Merci Monsieur pour cette vidéo passionnante.🙂
Belle histoire , sur ce soldat , et belle visite de ces lieux chatges d histoire .
Je viens de découvrir votre chaîne , je m'y abonne pour en découvrir d avantage.
merci j adore
Très intéressant, mille fois merci!
Joyeuses fêtes de fin d'années et merci pour vos reportages toujours très intéressants. 😃
super reportage merci .
excellent reportage !
Paix à son âme
Merci beaucoup pour cette année de reportage tous plus intéressant les un que les autres. A l'année prochaine .
Bonjour 😊aime vos vidéos,merci passes de bonnes fêtes de fin d’année 😊😊😊salut du Texas
Bonsoir, je ne pensais pas être connu outre Atlantique. Mes amitiés aux Texans, merci pour votre écoute, cordialement
@ suis originaire du sud-ouest de la France vie à hondo pas loin de san Antonio… ici au texas
Très intéressant, merci.
Très intéressant 👍🏻
Mon père et ma mère furent rétablis dans la nationalité française, respectivement en 1920 et 1921, en accord du traité de paix du 28 juin 1919.
Nous conservons précieusement leurs brevets de naturalisation.
En 1870, dans une Moselle rurale, il était impensable pour un paysan, de quitter sa terre ! Ceux qui sont parti, n'avaient certainement aucune attache.
Les allemands ont réquisitionné tous les chevaux de mon grand père, mon père allait a l'école allemande, et il me racontait qu'à chaque bataille gagnée, ils avaient des bonbons ou des gâteaux. Ça ne l'a pas empêché, avec un camarade, un jour de briser les drapeaux derrière le bureau du maître et il furent pour ça enfermés dans la cave de la mairie ... A 8 ans ! Mon grand père a du payer une amende en plus de laisser la plus belle partie de sa maison pour héberger des officiers allemands.
Mon oncle né en 1899, fut enrôlé en 1917, les mosellans n'étant plus envoyé sur le front de l'est, il eût la malchance de se retrouver face aux français.
Et rebelote en 1939 !
L'histoire des Alsaciens et des mosellans n'est pas une histoire simple !
Honneur à ce soldat tombé dans uniforme qu'il devait, comme mon jeune oncle, rejeter de toute son âme.
La situation des Mosellans et Alsaciens était compliquée, je comprends leur désarroi. Il est vrai que les paysans ne pouvaient transporter leur cheptel. Mes respects à vos aïeux.
Très intéressant. Notez que ce n'est pas une moissoneuse-batteuse mais une simple batteuse, car cette macine ne moissonait pas. Les agriculteurs moissonaient le blé à la faux et le rapportaient à la ferme sur des chars pour l'égrainer dans la batteuse.
Joyeux Noel et Bonne année ; en aparté : on dirait presque ma cambrousse...
À titre indicatif: Le Sergent-Major Claudius Corneloup, né à Montreux-Vieux en 1883 est un ancien légionnaire qui a servi en Algérie de 1901 à 1905, avant de s'engager en 1915 dans l'unité d'infanterie francophone de l'armée canadienne, le 22e régiment.
Ses faits d'armes lui valent d'être décoré de six médailles militaires: la Médaille de la conduite distinguée, la Médaille du mérite militaire, l’Étoile de 1914-1915, la Médaille de guerre britannique, la Médaille de la victoire et la Médaille militaire de France.
C’est un personnage hors du commun à la plume alerte. Il a rédigé ses mémoires qui relatent son expérience de la 1er Guerre mondiale:
Corneloup, Claudius, -L'Épopée du 22e-, Montréal, La Presse/Librairie Beauchemin limitée, 1919, 150 p.
5:22 Ich hatt' einen Kameraden, Einen bessern findst du nit...
La plupart des soldats alsaciens et lorrains revenus à la fin de la guerre n’ont jamais parlé de ce qu’ils ont vécu et sont morts avec leurs souvenirs. Lorsque l’Alsace et la Moselle sont redevenues françaises en 1918, ils ont souvent été méprisés. La France s’est toujours sentie gênée vis-à-vis de ces soldats et ne leur a jamais tendu la main. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais reçu leur carte d’ancien combattant. En 1995, Jacques Chirac a profité de la cérémonie du 11 Novembre pour remettre d’office la Légion d’honneur à tous les anciens combattants de 1914-1918 encore en vie, à l’exception des Alsaciens et des Mosellans.
Ces soldats ne se sont pas battus dans les rangs français. Cependant, des déserteurs ont intégré l'armée française sous un nom d'emprunt pour ne pas donner l'éveil en cas de capture, la sentence était la mort. Ces déserteurs ont combattu contre leurs anciens camarades. Concernant la carte du combattant et la légion d'honneur, la France ne pouvait pas leur attribuer eu égard à leur passé, cela aurait créer un désordre chez nos anciens. La légion d'honneur dans sa charte récompenses les mérites imminents des hommes et des femmes ayant rendu un remarquable service à la France. Néanmoins, la France aurait dû les intégrer dans un souvenir commun lors des cérémonies.
@@jeanlucquemard55 Si, en 1919, la France avaitsuivit la ligne de sa propagande d'avant guerre qui faisait croire aux Français que les Alsaciens-Lorrains priaient pour être libérés d'un joug allemand et étaient forcés de combattre dans les rangs de l'ennemi, elle aurait du attribuer les cartes et les médailles. Au lieu de ça, les soldats et gradés sous l'uniforme allemand qui ont eu des faits d'armes héroïques pendant la guerre ont du être frustrés de leurs exploits et cacher leurs médailles, car des politiciens avaient décidé qu'ils devaient être Français.
🫡
Fernand Bérard, c'est un nom tudesque?
Je ne pense pas, son origine n'est pas germanique mais bien française. En revanche, les noms devaient être germanisés. Dans ce cas, celui-ci ne l'était pas, est-ce contre la volonté de la loi allemande de l'époque ? La question reste posée. Bien à vous
@@jeanlucquemard55 Contrairement à ce que dit l'auteur de la vidéo, les villages francophones le long de la frontière de la Lorraine allemande avaient un programme scolaire adapté en français, ce qui correspond à la politique fédérale de l'Allemagne de l'époque, l'Alsace-Lorraine ayant bénéficié de la loi de 1911 sur l'autonomie. Donc il ny avait pas de germanisation des prénoms, comme on peut le voir sur le monument aux morts, et il y a même eu des mesures de tolérance à l'égard des racines françaises.
"Article 26 de la constitution d'Alsace-Lorraine de 1911 :
La langue officielle des autorités et des institutions publiques ainsi que la langue d'enseignement dans les écoles du pays est l'allemand.
Dans les régions où la majorité de la population est francophone, des exceptions peuvent être autorisées au profit de la langue française en vertu de la loi relative à la langue officielle du 31 mars 1872. De même, le président peut autoriser l'usage du français comme langue d'enseignement conformément à l'usage précédent en vertu de l'art. 4 de la loi relative à l'enseignement du 12 février 1873."
Une batteuse et non pas moissonneuse / batteuse , à cet époque le blé était "bottelé au champs, mis en meule , et ensuite battue !
Vous avez raison, pardonnez-moi cette petite erreur. Heureusement que ce n'est pas le plus important du reportage
Bientot a baslieux j'espère
Valeur monsieur