Je pense d'un point de vue très personnel que ce livre a été écrit de manière à faire en sorte que le poisson soit noyé, face au tollé qu'il risquait de provoquer lors de sa publication, à cette époque. Spinoza avait certainement Songé à le faire publier de son vivant. Mais, il n'avait d'après moi nul besoin d'emprunter tous ces méandres qui en compliquent grandement la compréhension ; si ce n'est celui de tenter de mieux faire passer les choses afin que le livre ne termine pas sur un bucher : seul ou bien accompagné de son auteur. Cette philosophie est pour moi dans un sens proche de celle de Nietzsche et pourtant ce dernier emploie des termes assez dur concernant cet ouvrage ainsi qu' à l'encontre de Spinoza dans :"par delà bien et mal" : "La tartuferie aussi rigide que modeste du vieux Kant, par où il nous attire dans les voies détournées de la dialectique, ces voies qui nous mènent ou plutôt nous induisent à son « impératif catégorique » - ce spectacle nous fait sourire, nous autres enfants gâtés, qui ne prenons pas un petit plaisir à surveiller les subtiles perfidies des vieux moralistes et des prédicateurs de la morale. Ou encore ces jongleries mathématiques, dont Spinoza a masqué sa philosophie - c’est-à-dire « l’amour de sa propre sagesse », pour interpréter ainsi comme il convient le mot « philosophie », - dont il a armé sa philosophie comme d’une cuirasse, pour intimider ainsi, dès le début, l’audace des assaillants qui oseraient jeter un regard sur cette vierge invincible, véritable Pallas Athénée ! Combien cette mascarade laisse deviner la timidité et le côté vulnérable d’un malade solitaire !" Quant à Kant et Descartes : "no comment" ! car tout est dit dans ce qui suit : "Imagine-t-on qu’à la fin des Méditations ou de la Critique de la Raison pure, Descartes ou Kant aient proposé des dispositifs qui permettraient d’expérimenter l’efficacité vérace de leurs dires ? Par bonheur pour eux, ils n’en montrèrent pas, ce qui permit à leurs copistes d’enseigner, pendant des siècles, des gnoséologies vides et sans effets" - (Michel Authier, Pays de connaissances, préf. de Michel Serres, Éditions du Rocher, Monaco, 1998, page X)
Spinoza à exprimé les rouages les causes du réel en à décortiqué jusque dans ses aspects angle mort " qui ne dépende pas de volonté humaine c'est ce que nietzsché ne pardonne pas aux descriptisant de la réalité il vit en quelque sorte sans mediateté
Merci kosmos.Fabien tu es un lecteur remarquable. ❤❤❤
Merci beaucoup kosmos
oui
Merci encore 😊
Merci beacoup pour le nouveau podcast sur Spinoza! Salut de l’Italie.
Merci pour cette lecture.
Je pense d'un point de vue très personnel que ce livre a été écrit de manière à faire en sorte que le poisson soit noyé, face au tollé qu'il risquait de provoquer lors de sa publication, à cette époque. Spinoza avait certainement Songé à le faire publier de son vivant. Mais, il n'avait d'après moi nul besoin d'emprunter tous ces méandres qui en compliquent grandement la compréhension ; si ce n'est celui de tenter de mieux faire passer les choses afin que le livre ne termine pas sur un bucher : seul ou bien accompagné de son auteur.
Cette philosophie est pour moi dans un sens proche de celle de Nietzsche et pourtant ce dernier emploie des termes assez dur concernant cet ouvrage ainsi qu' à l'encontre de Spinoza dans :"par delà bien et mal" :
"La tartuferie aussi rigide que modeste du vieux Kant, par où il nous attire dans les voies détournées de la dialectique, ces voies qui nous mènent ou plutôt nous induisent à son « impératif catégorique » - ce spectacle nous fait sourire, nous autres enfants gâtés, qui ne prenons pas un petit plaisir à surveiller les subtiles perfidies des vieux moralistes et des prédicateurs de la morale. Ou encore ces jongleries mathématiques, dont Spinoza a masqué sa philosophie - c’est-à-dire « l’amour de sa propre sagesse », pour interpréter ainsi comme il convient le mot « philosophie », - dont il a armé sa philosophie comme d’une cuirasse, pour intimider ainsi, dès le début, l’audace des assaillants qui oseraient jeter un regard sur cette vierge invincible, véritable Pallas Athénée ! Combien cette mascarade laisse deviner la timidité et le côté vulnérable d’un malade solitaire !"
Quant à Kant et Descartes : "no comment" ! car tout est dit dans ce qui suit :
"Imagine-t-on qu’à la fin des Méditations ou de la Critique de la Raison pure, Descartes ou Kant aient proposé des dispositifs qui permettraient d’expérimenter l’efficacité vérace de leurs dires ? Par bonheur pour eux, ils n’en montrèrent pas, ce qui permit à leurs copistes d’enseigner, pendant des siècles, des gnoséologies vides et sans effets" - (Michel Authier, Pays de connaissances, préf. de Michel Serres, Éditions du Rocher, Monaco, 1998, page X)
Spinoza à exprimé les rouages les causes du réel en à décortiqué jusque dans ses aspects angle mort " qui ne dépende pas de volonté humaine c'est ce que nietzsché ne pardonne pas aux descriptisant de la réalité il vit en quelque sorte sans mediateté
Vous êtes le meilleur pourriez vous nous faire un passage sur Diogène laëce