ce qu'il faut se dire c'est que plein de gens confondent région Bretagne et Bretagne.... Nantes a toujours été en Bretagne, mais pas en région Bretagne
Merci beaucoup de cette vidéo qui traite pertinemment d'un sujet passionnant. Evidemment, la Bretagne doit recouvrer ses frontières historiques et culturelles. Comme toujours depuis la Révolution, c'est encore une fois les marchands qui dirigent et qui, par leur vision de marchands, en viennent à nier le fait historique. Pays réel contre pays légal, encore !
Très bonne chose de préciser le fait que le poitevin et autres langues d'oïl aussi sont ou ont été parlées en Bretagne au côté du gallo, car on a tendance à oublier que les langues formaient avant de longs continuums linguistiques, evoluant donc peu à peu d'un patelin à l'autre sans se soucier des frontières politiques. Aujourd'hui malheureusement beaucoup de bretons et beaucoup de français pensent que c'est nécessaire que le français soit langue unique pour le bon fonctionnement de la "chose publique"... Ce qui est tout simplement stupide... Enfin bref, bonne vidéo, qui resitue non pas le débat qui en est un faux mais la réalité des faits, alors vive le plurilinguisme et vive la Bretagne, de Fougères jusqu'à Clisson 🙂
Alors non, les États démocratiques ne sont pas ceux qui réduisent les suffrages à l'infinitésimale partie de territoire qui les arrange. Ainsi une réelle concertation concernerait la ou les deux régions impactées. Ensuite tout territoire est le fruit des aléas historiques et l'arbitraire, fut-il administratif. Les bretons n'ont pas dit "svp et merci" quand ils ont conquis Nantes. Un découpage administratif n'a rien à voir avec le respect ou non des cultures. La diaspora bretonne ou la francophonie, sont de flamboyants contre-exemple a travers le monde. D'ailleurs si on faisait compte du respect, il n'y aurait pas Diwan en pays Gallo, mais une vraie considération des Bretagne Réunie et compagnie pour cette langue. La découpe des régions est un débat qui dure depuis la fin des Provinces. Aujourd'hui Bretagne et Pays-de-la-Loire sont sensiblement les mêmes d'un point de vue démographique, économique, attractivité, IDH... Aucun intérêt de défaire ce qui fonctionne. Facile de cracher sur le méchant État jacobin (sic) tandis que c'est l'un des financements dans la sauvegarde des cultures bretonnes : musées, centres historiques, maison culturelles... Et une défense de la culture assez épique comme on l'a vu à Bouvron la semaine passée : puisque ça manifeste pour un bout de cheminée d'un secrétaire de Duc, mais par contre tout un site archéologique avec matériel bien plus rare, détruit par une 4 voies à 500m : ça passe crème.
@@Maagus L'histoire nous enseigne que l'authoritarisme s'appuie sur le centralisme, c'est donc un danger et non une pratique démocratique à encourager. Les pays reconnus comme les plus démocratiques (pas la France donc qui surfe à la limite de démocratie défaillante) sont soit des petits pays à la gestion décentralisée soit des états fédéraux. "Un découpage administratif n'a rien à voir avec le respect ou non des cultures." Faux. Evidemment on peut fixer certaines subdivisions purement administratives mais dans le cas des pays multiculturels nier aussi grossièrement certaines limites culturelles est evidemment un geste politique "intentionné". Imagine-t-on en Espagne couper un morceau de la Galice? En Allemagne un morceau de la Bavière? La Bretagne est un espace géographique et culturel, depuis toujours plurilingue. S'il y a des écoles diwan en pays gallo, c'est parce qu'il y a une demande non? Ensuite vous avez raison, il faut protéger aussi bien que le gallo que le breton, que les deux retrouvent leur place dans l'espace publique breton, la demande est réelle mais le problème majeur reste le financement. Et au lieu de vanter les deux trois exemples de financements parisiens de projets culturels bretons (obtenus par des bretons qui mouillent le maillot pour récuperer des miettes des impôts bretons pour financer leur culture) regardez plutôt la gestion des fonds culturels en France, quel bel exemple de répartition égalitaire !
@@glegof999 Non l’histoire n’enseigne pas que le centralisme est un danger pour la démocratie : la démocratie est née elle-même dans un état central, Athènes, qui administrait depuis l’agora sa chôra. Vous vous référez à l’Espagne, à la Suisse… Modèles tout à fait respectables, mais non uniques. Vous oubliez ainsi les pays scandinaves pas moins démocratiques que ces derniers. Ce n’est donc ni une position historique, ni contemporaine, mais un jugement personnel ayant pour dessein l’analogie douteuse. Notons au passage que les autonomistes bretons optent pour une seule capitale : et donc un Etat breton centralisé, contrairement à ce que pu être le duché, par ailleurs... Les frontières, fussent-elles de subdivision administratives telles les régions, ne sont pas culturelles : artificielles, elles répondent à des besoins, d’autant plus depuis la fin de l’Ancien Régime et de la déprise du pouvoir de l’Église pour la France. Ainsi, avant même l’État, bien des administrations et mêmes l’armée ont procédé à des découpages territoriaux avant même la création des régions : la Poste par exemple en 1926. C’est l’efficience de cet échelon administratif qui en fait bouger ou non la taille : ainsi en Bulgarie en 2006-2007 il y a pu avoir, même modestes, des ajustements territoriaux. Entre 2001 et 2007, le nombre de régions danoises est passé de 14 à 5. Attention, ceci n’est pas une caution du découpage actuel français, c’est un constat factuel qui démontre que votre assertion est erronée. Il y a effectivement une demande de bretonnitude, plus ou moins folklorisée. La présence Diwan n’est pas un problème en tant que tel, mais par les desseins sous-jacent qui n’ont rien de patrimoniaux, sinon le gallo y aurait place d’honneur à Nantes, vous me le concédez. Des dessins qui forment un spectre allant de l’impérialisme assumé par des asso comme Bretagne Réunie, qui passe essentiellement par un entre-soi social, et fini à la marge par un ethnisme de plus en plus répandu via la celtitude. Je renvoie sur ce sujet à l’article de Jean-Paul Nassaux, et l’on peut l’illustrer avec les propos, les projets et les accointances politiques d’un Philippe Abjean, ou même les manifestations qui viennent d’avoir lieu à Saint-Brévin. Le GRIB a fait aussi un travail à saluer sur ce thème. Je n’approuve ni la gestion des fonds culturels français, ni d’ailleurs la définition de « culture » par l’État français. Ceci étant, je demeure très prudent quand à ceux qui brandissent l’argument culturel, surtout quand il est laissé au singulier pour la Bretagne, où chaque « plou » est un monde. Je demeure, enfin, convaincu par ce qui marche : et nos deux régions fonctionnent. De la même manière, le CELIB fut une expérience bretonne brillante qui a fait entrer le territoire dans la modernité.
@@Maagus Bon on sera peut être pas d'accord sur le premier point :-D Je dirai juste qu'il faut faire attention à ne pas regarder les pays scandinaves avec un regard faussé français. Ce sont des pays unitaires, de population réduite et culturellement uniformes (hormis les pauvres samis qui luttent toujours pour leurs droits) mais pourtant on n'y retrouve pas de centralisme à la parisienne, les municipalités ont le contrôle de leur fiscalité, ce qui leur permet une gestion locale autonome de bon nombre de sujets du quotidien. Et il n'est pas erroné de dire que le découpage territorial français renie volontairement (et grossièrement) les composantes culturelles des populations, ce qui met en peril leur capacité à défendre leurs langues, culture,etc... (et vous noterez que c'est au pluriel ;-) d'autant plus en y ajoutant la dépendance économique forcée des collectivités locales. Le conseil de l'Europe et l'ONU ont voté des résolutions pour la défense des minorités et ils épinglent d'ailleurs couramment la France pour sa politique sur le sujet. J'apprécie cependant votre prudence face à certains nationalistes bretons, pas besoin en effet de passer d'un sectarisme à un autre. Mais les "régions" doivent pouvoir être réactive pour pouvoir répondre à leur propres enjeux et se faire une place dans le nouvel ordre qui s'installe. Encore une fois vous citez les pays scandinaves mais observez plutôt leur évolution, eux même se reconnaissent comme un même peuple mais ont accepté l'indépendance de chacun et s'efforcent en tant que petits pays de jouer de leur atouts pour se faire une place dans le nouveau monde globalisé. Entre Danemark et Bretagne il y a beaucoup de parallèles, mais c'est comme si le Danemark recevait sa politique maritime de Berlin pour ne citer qu'un exemple... Le CELIB est une expérience brillante en effet, c'est aussi un tour de force de bretons au sein des instances parisiennes pour permettre à la Bretagne de se développer, pourquoi ne pas permettre aux bretons de mettre en place ce genre de projets dans leur territoire, avec leurs impôts, et sans avoir à se bagarrer à Paris ? C'est tellement incohérent... tellement contre productif...
@@loeiznedeleg4447 aucuns arguments donc, ne tombez pas dans un Néo jacobinisme svp, le gallo existe en Bretagne et il ne faut pas assimiler la région de Vitré ou Clisson à la langue bretonne ou à une culture bretonne indivisible, il y a de la diversité en Bretagne et c'est ça qu'il faut promouvoir
@loeiznedeleg4447 votre message prouve que vous ne vous intéressez pas à la campagne et au terroir Nantais, vous avez dit "le pays de Nantes", hors, on a jamais parlé breton dans ce pays, sauf à Nantes qui je le rappelle, est une ville, par définition cosmopolite, je pourrais dire que l'anglais est parlé à Bruxelles donc que l'anglais est parlé dans tout le Brabant, ça n'a pas de sens.
Super vidéo ! Pas évident de traiter ce sujet, et encore moins de le vulgariser sur TH-cam donc bravo ! Cependant attention au sujet du gallo: il n'y a jamais eu jusqu'à présent de cours de gallo réguliers à Yezhoù ha Sevenadur, de plus le cours de gallo proposé par Galo Tertot a lieu à Petit Mars (Saint Julien de Concelle étant le siège social de l'asso). A noter qu'il existe aussi un groupe de conversation/récoltage de gallo a Nantes depuis 2021. Concernant le gallo dans les écoles, en 2022, il me semble qu'il n'y a toujours qu'une seule école qui le propose (à Sion-les-Mines) T'ermerciant tout coume de n-n avair caozë !🙂 Trugarez dit memestra evit bezañ kontet war ar gallaoueg e Liger Atlantel ! 🙂
Bonjour, merci pour la vidéo. Je me permets de répondre à la quasi totalité des arguments. Merci pour les lectures et les contributions constructives. - Nantes détachée la Bretagne en 1941 (avec la photo de Pétain en prime) : Juridiquement la Loire Inférieure, donc Nantes, est détachée dès1795 puisque les Provinces sont abolies : il n'y a plus que des départements. Ce qui n'empêche évidemment pas des proches relations de perdurer. Cependant que la Loire Inférieure prendra son chemin propre sous une modernisation industrielle qui contribue au reflux de l'emprise de l'Eglise et des conservatismes : dès 1919 la chambre de commerce de Nantes mettra fin à ses liens avec Rennes pour rejoindre un groupement d'intérêt régional qui comprendra les futures capitales des PDL (régions dites Clémentel). Notons que la loi prévoyait qu’à tout moment elle pouvait rejoindre un autre groupement… Et qu’elle ne le fit jamais. Le cliché sur Vichy pour user jusqu’à la corde l’association douteuse est à enterrer une bonne fois pour toute. En 1940, dans une France occupée il faut réorganiser le territoire. Pétain, conservateur et nostalgique de l’Ancien Régime veut restaurer les Provinces et faire de Nantes la capitale de la Bretagne. Le maire de Rennes de l’époque, vychiste ayant l'oreille du Maréchal, ne veut pas en entendre parler. Pierre Laval trancha froidement en 41 : La Loire Inférieure dépendra de la préfecture d'Angers. En 1944 cette décision est annulée : nous revenons à la situation de 1795-1919. Il est donc abusif d’insinuer que les politiques locaux furent passifs et ont subi le détachement. C'est Guy Mollet qui créera les régions en 1956 et n'aura qu'à sanctionner administrativement une situation, vous l'avez compris, déjà de fait sur un plan économique. Notons, par ailleurs, que bien avant la WWII plusieurs rapports ont atterrit sur le bureau du gouvernement français pour créer un échelon administratif intermédiaire entre département et Etat : citons celui de Paul Vidal de La Blache, par exemple. L’idée au sein de ces réflexion était de sortir des découpages hérités des paroisses pour mieux coller aux enjeux économiques, défensifs et d’aménagement du territoire, comme cela bien été évoqué. Blâmons-les. Mais il faut aussi rappeler le contexte historique ici complètement occulté pour le XIXe et le début XXe : la lutte entre l’Église et l’État. Que ce soit dans les décrets interdisant le breton dans les écoles jusqu’au discours de De Gaulle en Bretagne inspiré par Debré : c’est bien cet antagonisme qui poussa l’État souverain à s’affirmer localement. D'abord par défiance de l'Etat, ensuite défiance des mouvements nationalistes breton qui ont très largement collaborés avec les nazis avant et pendant l'occupation (tandis que le peuple breton pas plus qu'ailleurs). - Sur le « résumé » historique : la partialité est de mise puisqu’il s’agit de faire débuter l’histoire du territoire au Ve siècle. Or le territoire est foulé depuis environ 700 000 ans par l’humain. Ces occupations ne comptent-elles pas ? Par ailleurs, Nantes est une fondation gallo-romaine : ces siècles avant sa conquête ne comptent-ils pas ? Pourtant son maillage urbain est largement héritier de cette période, chose non rare pour la plupart des villes fondées à l’époque. - Le rattachement à la France : des vicissitudes de la Province prise dans les appétits aristocratiques, le seul côté positif de concédé dans la vidéo est la conservation des frontières. C’est un peu court, encore. Car c’est bien au XVIIe siècle que la Bretagne connaîtra un apogée économique et maritime. Par conséquent, le rattachement lui fut tout à fait profitable de ce point de vue. C’est notamment le début des grandes heures de la diaspora bretonne : car les identités bretonnes existent en dehors de Bretagne. Les langues : Les langues bretonnantes furent minoritaires à Nantes. Par ailleurs, la duchesse Anne, sous sa commande, reçue la première histoire des Bretons par Pierre le Baud en français. Aucune allusion au latin, tandis qu’il fut langue administrative du duché et au coeur de querelles entre ecclésiastes et défenseurs de la langue bretonne. Comme est il est clairement dit par Bizeul et repris dans la vidéo, le gallo demeure un patois. Tout laisse à croire que les nantais maniaient plus ou moins bien plusieurs langues selon leurs sociabilités et leurs besoins, avec large par pour les trois langues romanes. On ne peut donc en conclure, comme évoqué dans la vidéo, qu’à une diversité de langue par pragmatisme. Pourtant cela y sert à justifier la bretonnité de Nantes : contresens. La complexité des représentations et des pensées seraient plutôt à invoquer ici. Les monuments : - « le château des ducs » : ce n’est pas le premier château de Nantes, dommage que cela ne soit pas mentionné, sans doute à dessein. Le premier château est celui du Bouffay, château comtale. Le château qui nous est familier fut certainement et d’abord une commande du roi de France et porta le nom de château de la tour Neuve. C’est seulement sous François II que s’élèvera l’architecture qui nous est familière. Or le château est alors désigné par les sources comme « château de François » ou « château de Nantes ». Les ducs y résideront peu, étant itinérants, tandis que et par ailleurs le château deviendra résidence royale. Le qualificatif « des ducs » n’apparaîtra qu’au XXe siècle et la statue d’Anne ne sera érigée qu’en 2002… Pour flatter quelques égos. - La chambre de commerce bretonne fut itinérante avant d’être installée tardivement à Nantes. Les potentats locaux ont toujours eu à coeur de répartir leur pouvoir, qui matériellement les suivait au gré de leurs déplacements. De fait, Rennes étaient une capitale politique, Vannes judiciaire, et Nantes économique. Les ducs affectionnaient se faire enterrer à Nantes, mais couronner à Rennes ! Il faut donc éviter les simplismes. - Si saint-Yves est à la fête dans la vidéo, rien n’est dit de Donatien et Rogatien, pourtant clefs dans la christianisation de la ville. Pas un mot sur la chapelle Saint-Etienne ni sur les dessous de Saint-Similien… Rien sur Saint-Felix et ses liens avec la Neustrie… Dommage. L’histoire de Nantes est indéniablement liée à celle de la Bretagne : oui, mais pas que. La réunification, un sujet taboo ?! Pourtant on n’en a jamais autant parlé et le Gwen ha du de l’antisémite Marchal Morvan flotte sur la mairie de Nantes. C’est donc du victimisme un brin bon marché. La question de la réunification taraude effectivement les gens sur un plan économique. Est-ce vraiment parce que des départements bouderaient la prééminence économique du 44 ? Ou tout simplement un pragmatisme du modeste qui se demande bien ce qu’il a à gagner dans son quotidien dans le démantellement de deux régions qui fonctionnent très bien ainsi pour avoir sensiblement les mêmes démographies, les mêmes économies, les mêmes IDH… N’y aurait-il pas aussi une pointe d’usure du sempiternel tract breton qui simplifie et édulcore les identités nantaises, chez des nantais qui se meuvent dans leur quotidien dans un passé industriel, qui affectionnent Jacques Demy et Jules Verne, qui crébillonnent avant d’aller aux Machines, qui réapprivoisent leur fleuve et vivent à son gré plutôt qu’aux heures brestoises…
merci ! enfin une personne qui donne des arguments contre car y en as plein mais ils sontjamais donné , aucune personne etant pour fait le systeme , de thése , antitaise , systhése ce qui n'est pas constrictif bien qu'intéressant et donner des arguemnts contre ne veut pas dire être contre mais être dans un vrai débat et répondre à une question , ne dire que se qui arange la personne c'est bizé et ca pert de l'intéret . j'ai jamais compris ce débat pour nante , si on suis la logique historique cherbourg est bretonne et rennes ne l'as pas toujours était donc pourquoi pas un débat aussi ,,
@@camillepiratedelaroute1800 la vérité c'est que la création des régions s'est fait de façon purement technocratique et sans aucune considération culturelle, la France est pourtant bien un pays multiculturel depuis le départ, l'universalisme n'est qu'un nationalisme français jacobin mal déguisé. C'est bien pour cela que depuis que la région PDL existe il y a des bretons qui réclament la réunification, et ce en région Bretagne comme en Loire Atlantique. Il y a d'autres revendications telle que l'Alsace dissolue dans un grand-est indigeste, bref l'organisation territoriale française est un désastre. Il faudra redessiner la carte des régions, en y associant la dévolution de pouvoir necessaire à un système démocratique fonctionnel. Et faut être sincère les principaux opposants à la réunification sont les élus qui vivent DE la région PDL. Alors qu'il y ait un référendum à valeur décisionnel en Loire Atlantique et ce sera tranché, c'est pas compliqué. C'est d'ailleurs comme cela que fonctionne des états émocratiques tel que la Suisse, s'il y a une demande populaire de changer de canton ou autre, on vote, et on applique le résultat du suffrage.
@greg le beauf Parce que vous croyez que la Bretagne s'est constituée sous des préoccupations de "considération culturelle" ??? Tout découpage repose sur l’arbitraire. Le vôtre est sis sur une représentation culturelle. Pour d’autres, l’intérêt du quotidien, de la vie des gens prime. Questions de choix de société. Au rayon culturel et développement, rendons quand même au méchant pas beau Etat jacobin ce qui lui appartient : - 1946 : La direction nationale des musées de France propose à Rennes un projet muséographique axé sur la Bretagne et les pays celtiques. Financé majoritairement par l'Etat, il sortira de terre en 1958, et l'Etat sera de toutes ses modernisations. - 1952-55 : le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (CELIB), des bretons décidés à sortir la Bretagne de l'ornière de ses archaïsmes, entre autres identitaires, remet son programme à l'Etat. Guy Mollet en reprendra l'intégralité en 1956 pour son programme d'action régionale. - 1957 : Création de la Société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne (SEMAEB) qui interviendra dans : l'émergence de l'industrie télécoms à Lannion, le développement et l'aménagement du port de Brest, les zones industrielles partout en Bretagne... Financé pour partie par la Caisse des dépôts et consignations. - De Gaulle inaugure l'usine Citroën de Rennes en 1960, le Centre de télécommunication par satellite (CTS) de Pleumeur-Bodou en 1962, l'usine marémotrice de la Rance en 1966 et décide d'implanter la base de sous-marins nucléaires à l'île-Longue à Brest. - 1977 : VGE accepte la Charte culturelle bretonne qui crée le Conseil Culturel de Bretagne. L'Etat le financera pour moitié. - 1980 : financement du musée de la Résistance à Saint-Marcel. 2019, l'Etat finance quasi la totalité de la refonte complète du projet. - 2009 : L'Etat accepte la transformation du Conseil culturel de Bretagne d'association vers une assemblée consultative attachée à la Région. Unique en France, cette instance se compose de 70 membres représentant la diversité artistique, culturelle et patrimoniale de Bretagne. Placé auprès du Conseil régional, le Conseil culturel est consulté sur toutes les questions relatives à l’identité culturelle de la Bretagne et à son rayonnement. - 2010 : "création" de l'Office public de la langue bretonne, l'Etat redevient partenaire financier (abandon en 1999 par les lois de décentralisation). D’ailleurs on a vu le rapport au culturel assez baroque d’assos comme Bretagne Réunie, ces grands démocrates qui censurent les gens pas d’accord avec eux, la semaine passée à Bouvron. C’était vent debout pour défendre - tenez-vous à votre siège - un bout de mur soutenant un linteau de cheminée d’un secrétaire de Duc, ce dernier pouvant être exposé dans un musée. Mais par contre, à 500m quand il y a quelques années les travaux du contournement de Bouvron ont défoncé un site archéologique avec matériel bien plus rare : silence assourdissant. Circulez, c’est avant l’duché : il n’y a rien à voir. Idem à Saint-Nazaire : intrusion au conseil municipal et tout le tintouin parce que le maire, qui a déjà de l’hermine sur son drapeau, refuse le Gwen ha du. Parcontre, que les magnifiques fresques du Petit Maroc soient menacées par un projet immo, là pareil : circuleeeeeeeez… Donc les Tartufferies, ça va bien deux minutes. L'universalisme républicain peut se définir comme le fait dépasser ses particularismes (et non de les abandonner, notez-le) pour incarner la citoyenneté française, elle-même définie par la Constitution. Alexis Gloaguen fut, par exemple, un breton qui l'incarna magnifiquement en exaltant la Francophonie. Il est erroné de réduire la question régionale à celle de la création des PDL. C'est un sujet qui dès le lendemain de la fin des Provinces préoccupe. Notons que c'est l'abolition des privilèges des Provinces qui sépara les territoires en départements avec des représentants élus. Et il faut s'en réjouir. C'est Charles Maurras qui relancera le régionalisme, et le PNB s’en inspirera largement. Aristide Briand fera la proposition de groupements d'intérêts régionaux en 1910, et c'est finalement sous le Ministre Clémentel qu'ils verront le jour en 1919 : libre à chaque Chambre de Commerce de s'associer selon ses projets et intérêts. Puis, bien des administrations opteront pour un découpage à une échelle de plusieurs départements : en 1926, l'administration des postes et télécommunications crée 17 régions postales… C'est donc à la fois un état de fait dans l'usage et le pragmatisme qui poussèrent à former des régions, et leur découpage. L'assise était les grandes villes et leurs interfaces : cf. le rapport de Paul Vidal de La Blache, le découpage des Postes. Il est donc totalement abusif, sinon inepte, de faire croire que la décision est sortie un matin d'un chapeau parisien par soucis de centralisme, alors que c'est un débat qui a duré 150 ans, et qu’aujourd’hui les régions sont l'un des fers de lance de la décentralisation ! Dont l’efficience est d’ailleurs très discutable. La dernière réorganisation a été mue par la concurrence des territoires : voulue par les régionalistes et par les post-libéraux acquis à la globalisation par le marché. D’ailleurs, le même mouvement est à l’oeuvre avec l’autonomie des universités qui deviennent concurrentes et agissent en entreprises : pensée à la librairie Vent d’Ouest qui dans cet élan vient de se faire retirer le contrat de l’université de Nantes… C’est beau l’autonomie. La Bretagne s'en fout, elle a déjà bien des avantages comparatifs : que lui importe les difficultés de la Vendée... Mais son autonomie ne pourra se faire sans la prospérité de la Loire Atlantique car, comme l'a révélé le dernier colloque autonomiste de Carhaix : sa démographie vieillissante empêche tout espoir d'autonomie financière. Il faudra faire avec un chèque du méchant Paris. Deuxième vérité : il n'y a rien de culturel dans le rattachement. C'est pour les uns étape dans le dessein autonomiste en mettant la main sur les ports pour capter les flux de la globalisation, pour les autres avoir le label bzh et vendre des babioles herminées et faire venir de plus en plus de touristes. C’est vrai que c’est une préoccupation majeure pour notre époque… La démocratie ce n’est pas, enfin, réduire un suffrage au territoire dont les sondages semblent vous arranger. Ça, ça s’appelle de la tambouille électorale. Ce serait plutôt de consulter toutes les populations impactées : donc à minima les deux régions. Je précise que je n’exerce aucun mandat politique, pour ma part.
Bizarrement, peu de Nantais soutenant la région Bretagne à 5 départements proposent de déménager la capitale de région vers une autre préfecture, afin de prouver leur attachement réel à la réunification de Nantes à la Région Bretagne.
Bonjour, je comprend votre point de vue. J'ai de mes grands parents paternelles une grand mère Bretonne (Ledevedec) et mon grand père Vendéen (Renaudineau), donc des 2. J'ai grandi à port st père au sud Loire, je me suis toujours senti plus Vendéen que Bretonne. Pour le nord Loire je suis d'accord avec vous c'est vraiment Breton ainsi que le type de construction. Alors que le sud Loire est vraiment typique vendéen, par c'est construction en tuile et non ardoises. Donc, il faudrait séparer la Loire-Atlantique en 2 entre le sud et nord. Ce que je trouve deviendrais trop compliquer. Et le coût du rattachement est chiffrer à combien? Je ne comprend pas cette bataille?
Merci pour votre excellente vidéo. Je ne suis pas breton mais je me suis intéressé à la Loire Atlantique car j'ai traversé des communes de ce département pendant de très longues années quand j'allais dans l'île de Noirmoutier pour y passer des vacances. Oui vous avez mille fois raison, la Loire Atlantique c'est la Bretagne ! Il faut le dire inlassablement autour de nous quand l'occasion d'en parler arrive ! Je ne comprends pas pourquoi la République ne défait pas ce que le régime de Vichy a fait en 1941, c'est à dire il y a 82 ans !
Il est dommageable que votre appétit pour notre joli territoire se soit arrêté à quelques amuse-bouches touristiques. À vous plonger dans quelques ouvrages, vous auriez découvert que cette histoire de Vichy est un mythe colporté par les milieux nationalistes bretons. En juin 41 sont créées des préfectures avec seulement des pouvoirs de ravitaillement et de police. Rien à voir avec les groupements d'intérêts régionaux créés en 1919. Qui plus est, toutes les lois de Vichy sont annulées pendant la Libération. C'est la fin des Provinces qui fait sortir ce territoire de l'ensemble administratif breton. Ce qui est à distinguer d'aire culturelle. Or, à l'instar des départements, la construction des régions n'a pas convoqué ce critère. Ce qui n'empêche pas d'y réfléchir de nos jours. Mais alors nous changerions de paradigme, tronquant l'efficience et le pragmatisme, qui a fait ses preuves par ailleurs eu égard la prospérité de la région, pour un ethno-régionalisme bâti sur un Roman Régional. Je reste, pour ma part, attaché à l'idéal Sans-culotte.
Je me permet d'intervenir n'étant pas Breton mais ayant des attaches à divers degrés. Habitant une région limitrophe récemment "réunifiée" je peux vous prévenir que ce sera du sport, si vous réussissez, car l'une des deux préfectures régionales va perdre son statut, l'influence et les financements qui vont avec. Les langues gaéliques dans leur ensemble sont en récession c'est dommage, c'est une perte culturelle.
Brest et Nantes sont toutes les deux affricaines, alors pourquoi ne pas réunifier ces deux territoires dont la langue principale n'est plus le français ni même le breton, mais l'arabe pour la plupart et le wolof.... wesh,wesh. Que navet!
Il faut différencier la Bretagne bretonnante et la Bretagne gallo ,cette premiere étant largement surreprésenté aujourd'hui dans la mentalité des bretons en général, l'identité ligerienne bretonne me semble etes le terme le plus honnête comme l'est par exemple le terme costarmoricain pour les habitants des côtes d armor
Le seul fait que le détachement soit oeuvre du gouvernement de Vichy aurait dû ramener le 44 à son socle historique et culturel Breton après la guerre! J'ai grandi à Saint Nazaire, et je suis sûr que Nazairiens et Nazairiennes voteraient en masse pour un rattachement à la "maison mère" Bretonne!!
Bonjour, Le détachement de la Loire Inférieure de la Province Bretonne n'est pas l'oeuvre du gouvernement de Vichy, mais de la Révolution : fin des Provinces en 1795. C'est une erreur régulièrement faite. Cependant, la situation entre 1795 et juin 1941 tolère certains liens, notamment juridictionnelles entre les deux. Le découpage de 1941 ne fait que dépendre la Loire Inférieure de la Préfecture d'Angers : ce n'est pas alors un découpage régional comme en 1956, et il est d'ailleurs déclaré être de circonstance et provisoire. Les lois de Vichy sont, finalement, déclarées nulles et non avenues par l'ordonnance du 9 août 1944. L'annulation du découpage nous fait revenir à la situation de 1775 : des départements seulement. C'est Guy Mollet (SFIO) qui créera les régions et entérinera en 1956 une Bretagne à 4. De Gaulle, lors de sa visite à Quimper en 1959, confirmera ce choix à l'occasion de l'annonce, entre autres, du plan routier auquel il ajoutera la gratuité des autoroutes. Conservateur, il parlait avec nostalgie des Provinces, et du caractère "spéciale" de celle de Bretagne : sans doute la fleur sur les autoroutes tenait au fait qu'il n'était pas emballé par l'idée d'une Bretagne à 4. Car c'est Michel Debré qui le convainquit de l'accepter. D’abord au nom d'une méfiance envers les mouvements nationalistes régionaux bretons pour leur attitude durant la lutte entre l'Eglise et l'Etat jusqu'à la WWI : L’Église ayant utilisé paysannerie et l’identité bretonne par la flagornerie pour lutter contre sa perte d’influence et la marxisation des ouvriers urbains. Ensuite et surtout pour leur collaboration massive sous l'Occupation. A part quelques exceptions, cette page est heureusement tournée chez ces mouvements. Il faut savoir enfin, que Pétain n’y est pour rien et qu’au contraire, lui aussi nostalgique des Provinces, était favorable à leur rétablissement : Pétain était donc tout-à-fait favorable à Bretagne à 5. Au fait de cette tendance, François Château, alors maire de Rennes et vichyste également, ne voulut point entendre d’une unité administrative bretonne ayant Nantes pour capitale et fit pression. N’ayant cure de ces questions, Pierre Laval trancha donc en juin 1941, la réorganisation du pouvoir pressant. En ce qui concerne l’opinion des nazairiens, je ne me permettrai pas d’être leur ventriloque. Cependant, et aillant bien à l’esprit le capital sympathie certainement sincère de la population pour une identité bretonne, ou tout du moins pour ses clichés, j’observe que c’est un port particulièrement marqué par le cosmopolitisme. A l’époque de la fin de la Province Bretonne, fin XVIIIe donc, Saint-Nazaire n’est qu’un ensemble de petits villages regroupant à peine 2000 âmes. Le Port n’éclot qu’à la fin du XIXe siècle et sa population, venue de tous horizons, explosera pour atteindre environ 71 000 habitants aujourd’hui. Le quartier dit du « Petit Maroc » témoigne de cette diversité d’héritages. Notons qu’il n’y a pas foule pour en défendre les fresques… Lors, les nazairiens seraient prompts à balayer telles richesses sous un tapis herminé ? Le doute est permis et le maire semble l’avoir bien compris. Ces dernières semaines, il a résisté avec tempérance aux pressions et traquenards des militants de Bretagne Réunie, prêts à mettre le siège à Bouvron pour un linteau de cheminée d’un secrétaire de duc breton, mais qui ne lèveront pas le petit orteil pour la conservation du cachet du Petit Maroc ou de La Havanne… Bref, je pense que bien des nazairiens savent qu’ils doivent leur prospérité à leur propre courage qu’à l’aristocratie bretonne.
Nantes en Bretagne?.. Lorientais, j'avoue que mon "avis" dépend de celui de mon interlocuteur, je préfère attendre de le connaître, puis je prétend penser l'inverse! Généralement c'est assez intéressant
Merci, travail intéressant. Je retiens, mais ce n'est rien de nouveau, que le démembrement de notre belle province est une oeuvre nazie et qu'une réunification fait avant tout, peur aux extrémistes et autres calculateurs à la vue étroite, depuis la très centrale capitale, qui méprisent leur propre nation et la veulent maintenir petite! Ceci dit, au delà de toute frontière, cela n'empêche en rien chaque Breton où qu'il soit, de faire rayonner avec amour, la richesse et la beauté de sa culture ....multiple!
Il y'a bien plus de langue bretonne dans le Pays Nantais qu'au Pays Rennais. Parmi les 9 pays de Bretagne, celui où la langue bretonne est le moins présent c'est le Pays Rennais.
La vidéo a le mérite d'expliquer que le territoire breton, à son extension historique maximale, eût plusieurs langues. Bien des ducs ne parlaient pas un mot de breton, y compris Anne, tandis que l'usage d'interprètes était courant : étaient-ils moins bretons pour autant ?
Puisque Pétain est si décrié, pourquoi ne pas abroger sa décision et revenir au temps d'avant ? Quand à Macron, il est anti référendum et n'en respecte pas le résultat ( Notre Dame des Landes....) alors il ne faut pas compter sur lui ☹️
Pétain créa des Préfectures élargies et non des régions. Elles avaient seulement deux pouvoirs : de police et de ravitaillement. Pétain avait en parallèle le dessein de restaurer les Provinces, ce qu'il déclare aux français dès le 10 juillet 1940. Il était favorable à une Bretagne à 5. Les débats s'éternisèrent et ce projet ne vit jamais le jour. Toutes les décisions de Vichy furent abolies en juin 1944. Par conséquent, il est totalement faux d'affirmer que Vichy est à l'origine de la sortie de la Loire Inférieure de l'ensemble breton. Elle l'était déjà depuis la Révolution qui met fin aux Provinces pour départementaliser. Si besoin, je vous transmets le fruit de mes recherches avec sources et bibliographie. La légende "c'est Vichy" provient des milieux nationalistes pour verser dans l'association douteuse rudimentaire. Bonne soirée
La Loire-Atlantique a été séparée administrativement de la région Bretagne par un décret signé le 30 juin 1941 par le Maréchal Pétain. Nantes en Bretagne ? Nantes et la Bretagne du Moyen-Âge à nos jours (Skol Vreizh, 2014)
@@fp2374 Marie-Laure Legay, « La fin du pouvoir provincial (4 août 1789-21 septembre 1791) », dans Annales historiques de la Révolution française, n°332, 2003, p.25-53.
A chaque fois que la region de Nantes est rattachée ou détachée de la Bretagne c'est toujours pour des raisons politiques , je ne pense pas que la prochaine fois déroge a la règle . Et ça rend toute cette soudaine passion a revendiquer la culture bretonne d'un petit groupuscule de gens sans doute tres encartés plus que douteuse , petit groupuscule qui aura tôt fait d'oublier la dizaine de mots en breton qu'ils ont studieusement appris spécifiquement pour l'occasion .... Les véritables bretonnants de la region de Nantes n'ont sans doute pas besoin d'un redecoupage administratif pour pratiquer leur culture . Pendant que l'indépendance de la France sombre dans de marasme administratif de l'union européenne , on encourage aux divisions identitaires en focalisant sur des micro sous problèmes de decoupages administratifs . Et a voir les gros immenses problèmes administratifs de la region de Nantes qui font les grands titres régulièrement ces 10 dernières années , il ne me semble pas que ce soit le moment de s'accrocher une ancre au pied . Tres tres tres inquiétant ! Ma famille est du pays Bigoudin et du Tregor , j'aime ma region , mais uniquement en arrière plan des monstrueux problèmes actuels .
Les frontières administratives créés par un État colonial ne correspondent à aucune réalité historique, culturelle ou identitaire. Les frontières des régions administratives françaises sont comparables aux frontières plat coloniales africaines. Nantes est la capitale de la Bretagne et le Pays Nantais a plus de bretonnants que le Pays Rennais... D'ailleurs la Vendée ça fait partie du Poitou, alors que Perpignan de la Catalogne et pas de l'Occitanie, alors que la Provence et la Gascogne si, la Haute Savoie en Savoie, etc.
La création des collectivités locales eût pour matrice la diffusion de la modernité via les villes, et la prévention du retour des "grands" et des privilèges par des assemblées démocratiquement élues. Deux principes pour s'émanciper des carcans d'Ancien Régime de la tradition et du droit du sang. Tout découpage administratif est arbitraire et artificiel : y compris le traité d'Angers. L'argument "culturel" pour revendiquer territoire est par conséquent archaïque. Il relève d'une montée des nationalismes en Europe dans la crise des États et d'une globalisation vécue comme diluante pour les cultures. Cette irrationalité sise sur un imaginaire, la matière bretonne remaniée à des fins politiques, écrase la diversité culturelle par le même impérialisme culturel que la France de la IIIe République. C'est ainsi, puisque vous prenez l'exemple de la langue, que si en effet on a pu sporadiquement parler du breton vannetais dès le Moyen Âge à Nantes, du fait du commerce et de guérandais venus s'acquitter de la dîme, on affuble le centre historique de panneaux bilingues en peurunvan de 1941 cher à Roparz Hemon (collabo)... Nantes, fondation romaine, qui ne saurait se résumer à une seule ou deux fibres culturelles. On est dans une logique d'irrédentisme et de reconstruction telle que pratiquée par exemple en Hongrie avec les Magyars, ou avec Napoléon III à qui le fameux "nos ancêtres les gaulois" et son Vercingétorix mythifié répondent un "nos ancêtres les celtes" et les figures héroïsées de Barbetorte et Anne. Tout comme la figure de Jeanne d'Arc peut être récupérée. L'entre-soi bon teint n'est jamais très loin de ces aspirations et instrumentalisation de l'histoire, et les réactions nauséabondes en janvier dernier à la splendide couverture des 60 ans du magasine Bretons ont été dans ce sens un lugubre rappel des pentes parfois douteuses de l'ethnorégionalisme. Reste une question plus cruciale que cette critique : quel intérêt pour le quotidien des citoyens d'une réunion à 5 départements ? La seule étude d'impact, rudimentaire, n'a pas su trancher.
😑 les politiques qui bloquent depuis tant d'années, un truc inévitable ... car mais si on fait ça la les pays de loire perdent nantes et la bretagne serait trop puissante. Toujours les mêmes arguments. Les promesses de macron, il en oublie tellement, à voir s'il se rappelle de celle ci :/
C'est bien Hollande qui a découpê sur uncoin de table sans consultation aucune des populations concernées les limites des 13 "régions française" La réunification de la Normandien'a posê aucun problème alors que TOUS les gouvernements français succesifs s'acharnent à développerv1000 arguties "juridques" pour s'opposer à la réunification bretonne. Re 'zo Re
Tout simplement parce que de leur origine à nos jours, l'aire culturelle n'est pas la matrice des régions, mais l'économie, la modernisation et l'équilibre. Or Bretagne et PDL vont très bien ainsi, et la Normandie unifiée pèse, en PIB par exemple, autant que la Bretagne actuelle.
Merci ! Enfin quelqu'un de sensé... Ce qui m'énerve c'est que même certains bretons rejettent Nantes avec dédain en disant que ce n'est pas la Bretagne et ils n'ont juste aucun argument..
Bonjour, le fait de ne pas être d'accord avec vous n'est pas nécessairement du dédain. Des bretons font juste le constat d'un passé révolu, avec deux régions qui fonctionnent très bien ainsi pour être sensiblement les mêmes en terme de démographie, de PIB/hab, d'IDH... et parmi les régions où il fait bon vivre. Doit-on blâmer le pragmatisme ? Par ailleurs, on n'est en droit de ne pas être d'accord avec les réunionistes et leurs creusets idéologiques pour le moins communautaristes, en étant attaché à la République. Quand ce projet emboîte le pas aux velléités autonomistes, lors la défiance est carrément de bon aloi. Voyez, il existe bel et bien des arguments.
@@Maagus Bonjour, Premièrement veuillez être juste dans votre lecture car je n'ai jamais dit que c'était FORCÉMENT du dédain mais que CERTAINS bretons étaient dédaigneux. Je parle de vécu. Deuxièmement, votre argument est juste une peur de populisme drapé de formules pompeuses, un refus de l'histoire qui n'est pas révolu à partir du moment où des gens veulent poursuivre cette histoire, qu'un patrimoine culturel existe encore et que la communauté essaye de le prolonger dans le temps. Petite parenthèse mais vous n'êtes sûrement pas de Nantes pour parler de "région où il fait bon vivre" ou soit vous êtes dans un monde parallèle aux Nantais... Ce ne sont donc pas des arguments que vous avez mais juste une volonté de nier l'histoire par confort et peur d'un courant idéologique dont on n'aura jamais à s'inquiéter puisque l'on parle de groupuscule qui n'est en aucun cas représentatif de ceux en faveur de la réunification. Agiter le drapeau "des heures sombres" pour aller dans votre sens est juste un néant de réflexion sur le sujet ; comme disait Thibon : «Être dans le sens du vent est une ambition de feuille morte ». Voyez, ce ne sont pas des arguments que vous avancez. Je vous invite à lire Frédéric Morvan si la vidéo n'était pas assez convaincante à votre goût. Au-revoir.
@@maxence3733 Je ne vois pas de contre-argumentation, sinon de la morgue à mon endroit. Le temps gâché à cracher venin vous aura fait passer à côté de de ma personne : je suis bien nantais, j'y vis et j'y travaille depuis toujours. Je baigne quasi quotidiennement dans l'histoire depuis 22 ans. Je ne doute pas que vous ayez votre Roman Régional justifiant des desseins contemporains, eux. Plutôt que d'instrumentaliser l'histoire, je préfère me préoccuper de mon quotidien et de celui des concitoyens. Vous pouvez toujours feindre les groupes autonomistes qui se multiplient, et tiennent désormais colloque annuel à Carhaix. Vous pouvez faire semblant d'ignorer Philippe Abjean, ses réalisations, son discours, et comment ses équipes ont, et c'est drôle que vous le mentionnez, viré Frédéric Morvan de leur projet qui, lui, a eu le courage de déchirer le voile et de prendre ses distances. Que les idées réunionistes ou autonomistes balayent un large spectre politique : c'est l'évidence. Mais nier les liens entre les deux aspirations est une hypocrisie. Le dernier colloque autonomiste de Carhaix ouvre d'ailleurs sur ce constat. J'ose croire que la sécurité n'est pas l'alpha et l'oméga de votre quotidien. Vous y adossez pourtant un jugement de valeur sur Nantes démenti par un simple fait : la ville attire 9000 habitants chaque année (INED). Sans doute parce que c'est un coupe gorge ! Par ailleurs, l'histoire de Nantes ne se cantonne pas qu'au duché et à la province. Le quotidien, l'apport, les représentations, les legs de ces hommes et femmes, nés ici ou venus d'ailleurs, avant et après la sacro-sainte période bretonne, comptent tout autant : ne vous en déplaise. Reste le plus important, outre les lubies accrochées aux images d'Epinal lénifiantes sur le duché : les nantais n'ont strictement rien à gagner d'un chamboulement régional, sinon à gaspiller davantage d'argent public.
@@Maagus Revoyez vos connaissances, vous avez du vous noyer dans l'histoire et réellement vivre dans un monde parallèle pour pondre ce commentaire déconnecté de la vie réelle. Encore une fois apprenez à lire (je commence à comprendre votre vision de l'histoire et de la volonté de réunification), je n'ai pas dit qu'il n'existait pas, j'ai dit qu'il ne représentait rien dans le mouvement des Bretons souhaitant une réunification. Enfin bref, c'est un débat de sourd. Vous vous cachez derrière des statistiques pour justifier le monde de Bisounours dans lequel vous baignez mais votre chiffre est refutable sur bien des points. Il suffit juste de voir le centre-ville de Nantes, voir qui vient à Nantes, où est-ce qu'ils s'installent dans la région, etc. Je suis à Nantes depuis 23 ans alors je pense avoir un échantillon cohérent sur la question. Sur ce, au plaisir de ne plus lire vos délire de boomer. 👋🏻
@@maxence3733 A nouveau à me mordiller les bas de pantalon plutôt qu'à argumenter : vous en perdez même votre orthographe. Convenons d'un rdv, je vous fais vivre mon quotidien qui commence en centre-ville dès 4h45 du matin. Ensuite vous causerez de ce que je vis et traverse, plutôt qu'à épandre ces logorrhées. Mes pérégrinations historiques se portent à merveille, ne vous inquiétez pas, et je mesure la chance d'avoir public réceptif. Comme attendu, vous ne répondez pas, et c'est une constante chez les réunionistes, sur l'intérêt dans le quotidien du quidam d'une telle mesure. Quand le fumiste cessera de se cacher derrière l'agressivité, vous répondrez aux questions soulevées qui restent à votre disposition.
vidéo intéressante , perso je considère la bretagne comme le Finistère , cote d'Armor et Morbihan c'est aussi un ressentie apres mes nombreux tours de ma région . Pour moi et ca n'engage que moi , pas la peine de répandre de la haine , l'ile et Villaine c'est le pays galo et j'y inclue une partie de la manche , oui Cherbourg à fait partie de la bretagne oui oui , et rennes n'en n'a pas toujours fait partie ! connaissant , bien la manche c'est beaucoup plus proche en terme de culture et mentalité de la normandie , on y mange du beurre demi sel par exemple . bon plus partout malheureusement ca se perd . Quand à Nantes ca a longtemps fait partie de la bretagne mais pas tout le département de la Loire atlantique donc y a une différence entre rattacher nantes , gérande ect ce qui me semble logique mais pas tous le département et ou c'est compliqué ect mais y a des villes qui ont changer de régions avec les nouvelles commune et ca n'a pas fait de drama ! suffis de regarder des cartes et ca n'a pas toujours était le cas y a eu beaucoup de changement on peut aussi dire que la Normandie s'est étendue jusqu'à Blois . l'essentiel et de se sentir breton , aimer la région , la respecter . pour moi rennes n'est déjà plus en bretagne "profonde" , y a une vraie volonté de rester attaché a la bretagne de la part de Nantes et ca se ressent , mais si on parle que du coté historique , et pourquoi on parle pas de la manche ? la vidéo est tourner sur la langue mais y a énorment de choses à prendre en compte , on peut se fier qu'a ca surtout que la vidéo est orentié , es une vraie volonté de montrer que c'est bien la réunification ou des choses dans le sens inverse existe et sont oublié volontairement . pour moi une vidéo 100% à charge est intéressante mais pas constrctive , pour l'être il faut prendre le tableau oui , non montrer les arguments des deux coté et en faire une synthèse , aujourd'hui personne ne parle de pourquoi des natifs bretons sont contre et ce n'est pas qu'une question d'argent ca c'est la qestion des politiques , y a aucun débat ici simplement il est indiqué pourquoi Nantes et breton mais y a rien qui montre ce qui la distingue de la bretagne c'est pas la 1ere fois qu'elle en est exclu et puis je trouve ca pas top de ne pas distinguer Nantes de son département. et de ne pas parler des autres communes qui ont fait partie de la bretagne il ne faut pas oublier que la majorité des frontières ont bouger , sont du a des raisons politiques et économique , pour moi la bretagne c'est 3 département , en tous cas c'est la ou je me sens chez moi et bien et en terme de ressentie je me sens plus en bretagne à Nantes qu'a rennes aussi bizarre que ca puisse être . d'autant plus que ceux qui veulent la réunifcation sont vers nantes mais y a énorment de bretons qui sont contre ! donc c'est une partie qui ne fait plus partie de la bretagne qui cherche à s'imposer mais qui dans les bretons des 4 départements , voir des 3 sont vraiment pour , ca serais intéressant d'étudier la question . qui veut cette réunification ?
Je suis de Rennes et je vais te dire un truc. Pour moi je suis totalement Breton. Aujourd'hui être breton "génétiquement" ne veut premièrement vraiment plus rien dire, c'est une question de culture. Et le fait d'être très diversifier et centralisé c'est quelque chose de commun aux celtes. Mais malgré tous on peut pas dire qu'il n'y a pas une culture bretonne sur l'entièreté de la péninsule aujourd'hui . Symbole, histoire etc etc. La Bretagne ça a été longtemps le breton mais aussi le gallo. L'île et vilaine c'est des gens qui sont bretons de leurs points de vue bien que différent niveau langue que le reste (le gallo à quasiment disparu ici de toute manière )
Que de contre-vérités en une phrase. D'abord, c'est la Révolution qui met fin aux Provinces, donc à la Province bretonne : il n'y a alors que des départements. De droit, la Loire Inférieure n'est donc déjà plus en Bretagne. Les gouvernements sous De Gaulle ont financé, et même au-delà, toutes les propositions du CELIB. En 1956, la Bretagne est la première région dotée d’un Programme d’action régionale, qui servira à la construction des régions l'année d'après, largement inspiré par le Plan breton. En 1962, un nouvel accélérateur économique via la "bataille du rail" confère des tarifs spécifiques pour les exportations bretonnes pour rétablir sa balance commerciale avec le reste du territoire. Un peu plus tard, en Mai 68, le gouvernement de Georges Pompidou accorde un plan routier breton, entre autres mesures, visant à une modernisation accélérée des régions de l’Ouest. Enfin, en janvier 1969, lors d’un discours à Rennes à propos de la régionalisation, le général de Gaulle déclare : "Ce qui a été fait en Bretagne avec le CELIB a été essentiel. C’est ce qu’il faut faire pour toute la France". Les années 60 furent, par exemple, celles du développement de Lannion, sous l'impulsion de Pierre Marzin qui en deviendra maire par la suite. Enfin, De Gaulle était favorable à une Bretagne à cinq. Il en a été dissuadé par Debré, extrêmement méfiant des mouvements régionalistes depuis notamment l'attitude du PNB pendant l'Occupation.
ce qu'il faut se dire c'est que plein de gens confondent région Bretagne et Bretagne....
Nantes a toujours été en Bretagne, mais pas en région Bretagne
Merci beaucoup de cette vidéo qui traite pertinemment d'un sujet passionnant. Evidemment, la Bretagne doit recouvrer ses frontières historiques et culturelles. Comme toujours depuis la Révolution, c'est encore une fois les marchands qui dirigent et qui, par leur vision de marchands, en viennent à nier le fait historique.
Pays réel contre pays légal, encore !
Ayez tous une pensée pour l'Alsace, noyée dans ce "Grand Est" indigeste ! Les nouvelles régions sont des inepties.
Merci ! Ce qui est drôle c’est je n’ai jamais rencontré un seul groisillon qui dise que Nantes n’est pas pas en Bretagne !
Très bonne chose de préciser le fait que le poitevin et autres langues d'oïl aussi sont ou ont été parlées en Bretagne au côté du gallo, car on a tendance à oublier que les langues formaient avant de longs continuums linguistiques, evoluant donc peu à peu d'un patelin à l'autre sans se soucier des frontières politiques. Aujourd'hui malheureusement beaucoup de bretons et beaucoup de français pensent que c'est nécessaire que le français soit langue unique pour le bon fonctionnement de la "chose publique"... Ce qui est tout simplement stupide... Enfin bref, bonne vidéo, qui resitue non pas le débat qui en est un faux mais la réalité des faits, alors vive le plurilinguisme et vive la Bretagne, de Fougères jusqu'à Clisson 🙂
Alors non, les États démocratiques ne sont pas ceux qui réduisent les suffrages à l'infinitésimale partie de territoire qui les arrange. Ainsi une réelle concertation concernerait la ou les deux régions impactées.
Ensuite tout territoire est le fruit des aléas historiques et l'arbitraire, fut-il administratif. Les bretons n'ont pas dit "svp et merci" quand ils ont conquis Nantes.
Un découpage administratif n'a rien à voir avec le respect ou non des cultures. La diaspora bretonne ou la francophonie, sont de flamboyants contre-exemple a travers le monde. D'ailleurs si on faisait compte du respect, il n'y aurait pas Diwan en pays Gallo, mais une vraie considération des Bretagne Réunie et compagnie pour cette langue.
La découpe des régions est un débat qui dure depuis la fin des Provinces. Aujourd'hui Bretagne et Pays-de-la-Loire sont sensiblement les mêmes d'un point de vue démographique, économique, attractivité, IDH... Aucun intérêt de défaire ce qui fonctionne. Facile de cracher sur le méchant État jacobin (sic) tandis que c'est l'un des financements dans la sauvegarde des cultures bretonnes : musées, centres historiques, maison culturelles... Et une défense de la culture assez épique comme on l'a vu à Bouvron la semaine passée : puisque ça manifeste pour un bout de cheminée d'un secrétaire de Duc, mais par contre tout un site archéologique avec matériel bien plus rare, détruit par une 4 voies à 500m : ça passe crème.
@@Maagus L'histoire nous enseigne que l'authoritarisme s'appuie sur le centralisme, c'est donc un danger et non une pratique démocratique à encourager. Les pays reconnus comme les plus démocratiques (pas la France donc qui surfe à la limite de démocratie défaillante) sont soit des petits pays à la gestion décentralisée soit des états fédéraux.
"Un découpage administratif n'a rien à voir avec le respect ou non des cultures." Faux. Evidemment on peut fixer certaines subdivisions purement administratives mais dans le cas des pays multiculturels nier aussi grossièrement certaines limites culturelles est evidemment un geste politique "intentionné". Imagine-t-on en Espagne couper un morceau de la Galice? En Allemagne un morceau de la Bavière?
La Bretagne est un espace géographique et culturel, depuis toujours plurilingue. S'il y a des écoles diwan en pays gallo, c'est parce qu'il y a une demande non? Ensuite vous avez raison, il faut protéger aussi bien que le gallo que le breton, que les deux retrouvent leur place dans l'espace publique breton, la demande est réelle mais le problème majeur reste le financement. Et au lieu de vanter les deux trois exemples de financements parisiens de projets culturels bretons (obtenus par des bretons qui mouillent le maillot pour récuperer des miettes des impôts bretons pour financer leur culture) regardez plutôt la gestion des fonds culturels en France, quel bel exemple de répartition égalitaire !
@@glegof999 Non l’histoire n’enseigne pas que le centralisme est un danger pour la démocratie : la démocratie est née elle-même dans un état central, Athènes, qui administrait depuis l’agora sa chôra. Vous vous référez à l’Espagne, à la Suisse… Modèles tout à fait respectables, mais non uniques. Vous oubliez ainsi les pays scandinaves pas moins démocratiques que ces derniers. Ce n’est donc ni une position historique, ni contemporaine, mais un jugement personnel ayant pour dessein l’analogie douteuse. Notons au passage que les autonomistes bretons optent pour une seule capitale : et donc un Etat breton centralisé, contrairement à ce que pu être le duché, par ailleurs... Les frontières, fussent-elles de subdivision administratives telles les régions, ne sont pas culturelles : artificielles, elles répondent à des besoins, d’autant plus depuis la fin de l’Ancien Régime et de la déprise du pouvoir de l’Église pour la France. Ainsi, avant même l’État, bien des administrations et mêmes l’armée ont procédé à des découpages territoriaux avant même la création des régions : la Poste par exemple en 1926. C’est l’efficience de cet échelon administratif qui en fait bouger ou non la taille : ainsi en Bulgarie en 2006-2007 il y a pu avoir, même modestes, des ajustements territoriaux. Entre 2001 et 2007, le nombre de régions danoises est passé de 14 à 5. Attention, ceci n’est pas une caution du découpage actuel français, c’est un constat factuel qui démontre que votre assertion est erronée.
Il y a effectivement une demande de bretonnitude, plus ou moins folklorisée. La présence Diwan n’est pas un problème en tant que tel, mais par les desseins sous-jacent qui n’ont rien de patrimoniaux, sinon le gallo y aurait place d’honneur à Nantes, vous me le concédez. Des dessins qui forment un spectre allant de l’impérialisme assumé par des asso comme Bretagne Réunie, qui passe essentiellement par un entre-soi social, et fini à la marge par un ethnisme de plus en plus répandu via la celtitude. Je renvoie sur ce sujet à l’article de Jean-Paul Nassaux, et l’on peut l’illustrer avec les propos, les projets et les accointances politiques d’un Philippe Abjean, ou même les manifestations qui viennent d’avoir lieu à Saint-Brévin. Le GRIB a fait aussi un travail à saluer sur ce thème.
Je n’approuve ni la gestion des fonds culturels français, ni d’ailleurs la définition de « culture » par l’État français. Ceci étant, je demeure très prudent quand à ceux qui brandissent l’argument culturel, surtout quand il est laissé au singulier pour la Bretagne, où chaque « plou » est un monde. Je demeure, enfin, convaincu par ce qui marche : et nos deux régions fonctionnent. De la même manière, le CELIB fut une expérience bretonne brillante qui a fait entrer le territoire dans la modernité.
@@Maagus Bon on sera peut être pas d'accord sur le premier point :-D Je dirai juste qu'il faut faire attention à ne pas regarder les pays scandinaves avec un regard faussé français. Ce sont des pays unitaires, de population réduite et culturellement uniformes (hormis les pauvres samis qui luttent toujours pour leurs droits) mais pourtant on n'y retrouve pas de centralisme à la parisienne, les municipalités ont le contrôle de leur fiscalité, ce qui leur permet une gestion locale autonome de bon nombre de sujets du quotidien.
Et il n'est pas erroné de dire que le découpage territorial français renie volontairement (et grossièrement) les composantes culturelles des populations, ce qui met en peril leur capacité à défendre leurs langues, culture,etc... (et vous noterez que c'est au pluriel ;-) d'autant plus en y ajoutant la dépendance économique forcée des collectivités locales. Le conseil de l'Europe et l'ONU ont voté des résolutions pour la défense des minorités et ils épinglent d'ailleurs couramment la France pour sa politique sur le sujet.
J'apprécie cependant votre prudence face à certains nationalistes bretons, pas besoin en effet de passer d'un sectarisme à un autre. Mais les "régions" doivent pouvoir être réactive pour pouvoir répondre à leur propres enjeux et se faire une place dans le nouvel ordre qui s'installe. Encore une fois vous citez les pays scandinaves mais observez plutôt leur évolution, eux même se reconnaissent comme un même peuple mais ont accepté l'indépendance de chacun et s'efforcent en tant que petits pays de jouer de leur atouts pour se faire une place dans le nouveau monde globalisé. Entre Danemark et Bretagne il y a beaucoup de parallèles, mais c'est comme si le Danemark recevait sa politique maritime de Berlin pour ne citer qu'un exemple...
Le CELIB est une expérience brillante en effet, c'est aussi un tour de force de bretons au sein des instances parisiennes pour permettre à la Bretagne de se développer, pourquoi ne pas permettre aux bretons de mettre en place ce genre de projets dans leur territoire, avec leurs impôts, et sans avoir à se bagarrer à Paris ? C'est tellement incohérent... tellement contre productif...
Comme le chante tellement bien Gilles Servat...la fière hermine doit conserver sa blancheur légendaire .❤
Hep Naoned , Breizh ebet ! 😊
Bravo merci à vous de rappeler l'histoire..que Nantes et la Loire Atlantique ..Fais partie de la Bretagne !
Merci,j'étais fatigué d'entendre que le breton n'a jamais été parlé dans le pays de Nantes,ça me faisait beugler...en breton 🤣
C'est pourtant la vérité, hormis sur la côte vers Guérande et La Baule, le breton n'a jamais été parlé dans le Pays Nantais
@hipdartois gav
@@loeiznedeleg4447 aucuns arguments donc, ne tombez pas dans un Néo jacobinisme svp, le gallo existe en Bretagne et il ne faut pas assimiler la région de Vitré ou Clisson à la langue bretonne ou à une culture bretonne indivisible, il y a de la diversité en Bretagne et c'est ça qu'il faut promouvoir
@hipdartois le breton aussi bien que le gallo étaient parlés à Nantes
Aucun argument?Ma Familh!
@loeiznedeleg4447 votre message prouve que vous ne vous intéressez pas à la campagne et au terroir Nantais, vous avez dit "le pays de Nantes", hors, on a jamais parlé breton dans ce pays, sauf à Nantes qui je le rappelle, est une ville, par définition cosmopolite, je pourrais dire que l'anglais est parlé à Bruxelles donc que l'anglais est parlé dans tout le Brabant, ça n'a pas de sens.
Bravo. Trugarez vras deoc'h. Breizh da viken. 😊
Merci pour cette video super intéressante et éclairante ! :DDD
44=BZH évidement !
Obvious-lit ( pour voisins Great-Breatiche ) ,tous Bretons !
Non 44=Loire Atlantique
@@FLXCKZ35non le 44 c'est le pays Nantais historiquement breton et qui porte sa capitale historique sur son sol.
NON
Magnifique exposé, un grand Merci 😊
J ai passé un week-end à Nantes il y a une ressemblance avec la culture bretonne et Gallo romaine
Super vidéo ! Pas évident de traiter ce sujet, et encore moins de le vulgariser sur TH-cam donc bravo !
Cependant attention au sujet du gallo: il n'y a jamais eu jusqu'à présent de cours de gallo réguliers à Yezhoù ha Sevenadur, de plus le cours de gallo proposé par Galo Tertot a lieu à Petit Mars (Saint Julien de Concelle étant le siège social de l'asso).
A noter qu'il existe aussi un groupe de conversation/récoltage de gallo a Nantes depuis 2021.
Concernant le gallo dans les écoles, en 2022, il me semble qu'il n'y a toujours qu'une seule école qui le propose (à Sion-les-Mines)
T'ermerciant tout coume de n-n avair caozë !🙂
Trugarez dit memestra evit bezañ kontet war ar gallaoueg e Liger Atlantel ! 🙂
Bravo Bretonne pour vos explications très claires...
Bjr merci madame de vos explications
Merci à vous !
@@Bretonne mon nom de famille est YVES
Je suis breton et mes ancêtres depuis 1837 sont Bretons des côte d'Armor
Bonjour, merci pour la vidéo. Je me permets de répondre à la quasi totalité des arguments. Merci pour les lectures et les contributions constructives.
- Nantes détachée la Bretagne en 1941 (avec la photo de Pétain en prime) :
Juridiquement la Loire Inférieure, donc Nantes, est détachée dès1795 puisque les Provinces sont abolies : il n'y a plus que des départements. Ce qui n'empêche évidemment pas des proches relations de perdurer. Cependant que la Loire Inférieure prendra son chemin propre sous une modernisation industrielle qui contribue au reflux de l'emprise de l'Eglise et des conservatismes : dès 1919 la chambre de commerce de Nantes mettra fin à ses liens avec Rennes pour rejoindre un groupement d'intérêt régional qui comprendra les futures capitales des PDL (régions dites Clémentel). Notons que la loi prévoyait qu’à tout moment elle pouvait rejoindre un autre groupement… Et qu’elle ne le fit jamais.
Le cliché sur Vichy pour user jusqu’à la corde l’association douteuse est à enterrer une bonne fois pour toute. En 1940, dans une France occupée il faut réorganiser le territoire. Pétain, conservateur et nostalgique de l’Ancien Régime veut restaurer les Provinces et faire de Nantes la capitale de la Bretagne. Le maire de Rennes de l’époque, vychiste ayant l'oreille du Maréchal, ne veut pas en entendre parler. Pierre Laval trancha froidement en 41 : La Loire Inférieure dépendra de la préfecture d'Angers. En 1944 cette décision est annulée : nous revenons à la situation de 1795-1919. Il est donc abusif d’insinuer que les politiques locaux furent passifs et ont subi le détachement.
C'est Guy Mollet qui créera les régions en 1956 et n'aura qu'à sanctionner administrativement une situation, vous l'avez compris, déjà de fait sur un plan économique. Notons, par ailleurs, que bien avant la WWII plusieurs rapports ont atterrit sur le bureau du gouvernement français pour créer un échelon administratif intermédiaire entre département et Etat : citons celui de Paul Vidal de La Blache, par exemple. L’idée au sein de ces réflexion était de sortir des découpages hérités des paroisses pour mieux coller aux enjeux économiques, défensifs et d’aménagement du territoire, comme cela bien été évoqué. Blâmons-les.
Mais il faut aussi rappeler le contexte historique ici complètement occulté pour le XIXe et le début XXe : la lutte entre l’Église et l’État. Que ce soit dans les décrets interdisant le breton dans les écoles jusqu’au discours de De Gaulle en Bretagne inspiré par Debré : c’est bien cet antagonisme qui poussa l’État souverain à s’affirmer localement. D'abord par défiance de l'Etat, ensuite défiance des mouvements nationalistes breton qui ont très largement collaborés avec les nazis avant et pendant l'occupation (tandis que le peuple breton pas plus qu'ailleurs).
- Sur le « résumé » historique : la partialité est de mise puisqu’il s’agit de faire débuter l’histoire du territoire au Ve siècle. Or le territoire est foulé depuis environ 700 000 ans par l’humain. Ces occupations ne comptent-elles pas ?
Par ailleurs, Nantes est une fondation gallo-romaine : ces siècles avant sa conquête ne comptent-ils pas ? Pourtant son maillage urbain est largement héritier de cette période, chose non rare pour la plupart des villes fondées à l’époque.
- Le rattachement à la France : des vicissitudes de la Province prise dans les appétits aristocratiques, le seul côté positif de concédé dans la vidéo est la conservation des frontières. C’est un peu court, encore. Car c’est bien au XVIIe siècle que la Bretagne connaîtra un apogée économique et maritime. Par conséquent, le rattachement lui fut tout à fait profitable de ce point de vue. C’est notamment le début des grandes heures de la diaspora bretonne : car les identités bretonnes existent en dehors de Bretagne.
Les langues :
Les langues bretonnantes furent minoritaires à Nantes. Par ailleurs, la duchesse Anne, sous sa commande, reçue la première histoire des Bretons par Pierre le Baud en français. Aucune allusion au latin, tandis qu’il fut langue administrative du duché et au coeur de querelles entre ecclésiastes et défenseurs de la langue bretonne. Comme est il est clairement dit par Bizeul et repris dans la vidéo, le gallo demeure un patois. Tout laisse à croire que les nantais maniaient plus ou moins bien plusieurs langues selon leurs sociabilités et leurs besoins, avec large par pour les trois langues romanes. On ne peut donc en conclure, comme évoqué dans la vidéo, qu’à une diversité de langue par pragmatisme. Pourtant cela y sert à justifier la bretonnité de Nantes : contresens. La complexité des représentations et des pensées seraient plutôt à invoquer ici.
Les monuments :
- « le château des ducs » : ce n’est pas le premier château de Nantes, dommage que cela ne soit pas mentionné, sans doute à dessein. Le premier château est celui du Bouffay, château comtale. Le château qui nous est familier fut certainement et d’abord une commande du roi de France et porta le nom de château de la tour Neuve. C’est seulement sous François II que s’élèvera l’architecture qui nous est familière. Or le château est alors désigné par les sources comme « château de François » ou « château de Nantes ». Les ducs y résideront peu, étant itinérants, tandis que et par ailleurs le château deviendra résidence royale. Le qualificatif « des ducs » n’apparaîtra qu’au XXe siècle et la statue d’Anne ne sera érigée qu’en 2002… Pour flatter quelques égos.
- La chambre de commerce bretonne fut itinérante avant d’être installée tardivement à Nantes. Les potentats locaux ont toujours eu à coeur de répartir leur pouvoir, qui matériellement les suivait au gré de leurs déplacements. De fait, Rennes étaient une capitale politique, Vannes judiciaire, et Nantes économique. Les ducs affectionnaient se faire enterrer à Nantes, mais couronner à Rennes ! Il faut donc éviter les simplismes.
- Si saint-Yves est à la fête dans la vidéo, rien n’est dit de Donatien et Rogatien, pourtant clefs dans la christianisation de la ville. Pas un mot sur la chapelle Saint-Etienne ni sur les dessous de Saint-Similien… Rien sur Saint-Felix et ses liens avec la Neustrie… Dommage.
L’histoire de Nantes est indéniablement liée à celle de la Bretagne : oui, mais pas que.
La réunification, un sujet taboo ?! Pourtant on n’en a jamais autant parlé et le Gwen ha du de l’antisémite Marchal Morvan flotte sur la mairie de Nantes. C’est donc du victimisme un brin bon marché.
La question de la réunification taraude effectivement les gens sur un plan économique. Est-ce vraiment parce que des départements bouderaient la prééminence économique du 44 ? Ou tout simplement un pragmatisme du modeste qui se demande bien ce qu’il a à gagner dans son quotidien dans le démantellement de deux régions qui fonctionnent très bien ainsi pour avoir sensiblement les mêmes démographies, les mêmes économies, les mêmes IDH…
N’y aurait-il pas aussi une pointe d’usure du sempiternel tract breton qui simplifie et édulcore les identités nantaises, chez des nantais qui se meuvent dans leur quotidien dans un passé industriel, qui affectionnent Jacques Demy et Jules Verne, qui crébillonnent avant d’aller aux Machines, qui réapprivoisent leur fleuve et vivent à son gré plutôt qu’aux heures brestoises…
merci ! enfin une personne qui donne des arguments contre car y en as plein mais ils sontjamais donné , aucune personne etant pour fait le systeme , de thése , antitaise , systhése ce qui n'est pas constrictif bien qu'intéressant et donner des arguemnts contre ne veut pas dire être contre mais être dans un vrai débat et répondre à une question , ne dire que se qui arange la personne c'est bizé et ca pert de l'intéret . j'ai jamais compris ce débat pour nante , si on suis la logique historique cherbourg est bretonne et rennes ne l'as pas toujours était donc pourquoi pas un débat aussi ,,
@@camillepiratedelaroute1800 la vérité c'est que la création des régions s'est fait de façon purement technocratique et sans aucune considération culturelle, la France est pourtant bien un pays multiculturel depuis le départ, l'universalisme n'est qu'un nationalisme français jacobin mal déguisé. C'est bien pour cela que depuis que la région PDL existe il y a des bretons qui réclament la réunification, et ce en région Bretagne comme en Loire Atlantique. Il y a d'autres revendications telle que l'Alsace dissolue dans un grand-est indigeste, bref l'organisation territoriale française est un désastre. Il faudra redessiner la carte des régions, en y associant la dévolution de pouvoir necessaire à un système démocratique fonctionnel. Et faut être sincère les principaux opposants à la réunification sont les élus qui vivent DE la région PDL. Alors qu'il y ait un référendum à valeur décisionnel en Loire Atlantique et ce sera tranché, c'est pas compliqué. C'est d'ailleurs comme cela que fonctionne des états émocratiques tel que la Suisse, s'il y a une demande populaire de changer de canton ou autre, on vote, et on applique le résultat du suffrage.
@greg le beauf Parce que vous croyez que la Bretagne s'est constituée sous des préoccupations de "considération culturelle" ??? Tout découpage repose sur l’arbitraire. Le vôtre est sis sur une représentation culturelle. Pour d’autres, l’intérêt du quotidien, de la vie des gens prime. Questions de choix de société.
Au rayon culturel et développement, rendons quand même au méchant pas beau Etat jacobin ce qui lui appartient :
- 1946 : La direction nationale des musées de France propose à Rennes un projet muséographique axé sur la Bretagne et les pays celtiques. Financé majoritairement par l'Etat, il sortira de terre en 1958, et l'Etat sera de toutes ses modernisations.
- 1952-55 : le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (CELIB), des bretons décidés à sortir la Bretagne de l'ornière de ses archaïsmes, entre autres identitaires, remet son programme à l'Etat. Guy Mollet en reprendra l'intégralité en 1956 pour son programme d'action régionale.
- 1957 : Création de la Société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne (SEMAEB) qui interviendra dans : l'émergence de l'industrie télécoms à Lannion, le développement et l'aménagement du port de Brest, les zones industrielles partout en Bretagne... Financé pour partie par la Caisse des dépôts et consignations.
- De Gaulle inaugure l'usine Citroën de Rennes en 1960, le Centre de télécommunication par satellite (CTS) de Pleumeur-Bodou en 1962, l'usine marémotrice de la Rance en 1966 et décide d'implanter la base de sous-marins nucléaires à l'île-Longue à Brest.
- 1977 : VGE accepte la Charte culturelle bretonne qui crée le Conseil Culturel de Bretagne. L'Etat le financera pour moitié.
- 1980 : financement du musée de la Résistance à Saint-Marcel. 2019, l'Etat finance quasi la totalité de la refonte complète du projet.
- 2009 : L'Etat accepte la transformation du Conseil culturel de Bretagne d'association vers une assemblée consultative attachée à la Région. Unique en France, cette instance se compose de 70 membres représentant la diversité artistique, culturelle et patrimoniale de Bretagne. Placé auprès du Conseil régional, le Conseil culturel est consulté sur toutes les questions relatives à l’identité culturelle de la Bretagne et à son rayonnement.
- 2010 : "création" de l'Office public de la langue bretonne, l'Etat redevient partenaire financier (abandon en 1999 par les lois de décentralisation).
D’ailleurs on a vu le rapport au culturel assez baroque d’assos comme Bretagne Réunie, ces grands démocrates qui censurent les gens pas d’accord avec eux, la semaine passée à Bouvron. C’était vent debout pour défendre - tenez-vous à votre siège - un bout de mur soutenant un linteau de cheminée d’un secrétaire de Duc, ce dernier pouvant être exposé dans un musée. Mais par contre, à 500m quand il y a quelques années les travaux du contournement de Bouvron ont défoncé un site archéologique avec matériel bien plus rare : silence assourdissant. Circulez, c’est avant l’duché : il n’y a rien à voir. Idem à Saint-Nazaire : intrusion au conseil municipal et tout le tintouin parce que le maire, qui a déjà de l’hermine sur son drapeau, refuse le Gwen ha du. Parcontre, que les magnifiques fresques du Petit Maroc soient menacées par un projet immo, là pareil : circuleeeeeeeez…
Donc les Tartufferies, ça va bien deux minutes.
L'universalisme républicain peut se définir comme le fait dépasser ses particularismes (et non de les abandonner, notez-le) pour incarner la citoyenneté française, elle-même définie par la Constitution. Alexis Gloaguen fut, par exemple, un breton qui l'incarna magnifiquement en exaltant la Francophonie. Il est erroné de réduire la question régionale à celle de la création des PDL. C'est un sujet qui dès le lendemain de la fin des Provinces préoccupe. Notons que c'est l'abolition des privilèges des Provinces qui sépara les territoires en départements avec des représentants élus. Et il faut s'en réjouir. C'est Charles Maurras qui relancera le régionalisme, et le PNB s’en inspirera largement. Aristide Briand fera la proposition de groupements d'intérêts régionaux en 1910, et c'est finalement sous le Ministre Clémentel qu'ils verront le jour en 1919 : libre à chaque Chambre de Commerce de s'associer selon ses projets et intérêts. Puis, bien des administrations opteront pour un découpage à une échelle de plusieurs départements : en 1926, l'administration des postes et télécommunications crée 17 régions postales… C'est donc à la fois un état de fait dans l'usage et le pragmatisme qui poussèrent à former des régions, et leur découpage. L'assise était les grandes villes et leurs interfaces : cf. le rapport de Paul Vidal de La Blache, le découpage des Postes. Il est donc totalement abusif, sinon inepte, de faire croire que la décision est sortie un matin d'un chapeau parisien par soucis de centralisme, alors que c'est un débat qui a duré 150 ans, et qu’aujourd’hui les régions sont l'un des fers de lance de la décentralisation ! Dont l’efficience est d’ailleurs très discutable.
La dernière réorganisation a été mue par la concurrence des territoires : voulue par les régionalistes et par les post-libéraux acquis à la globalisation par le marché. D’ailleurs, le même mouvement est à l’oeuvre avec l’autonomie des universités qui deviennent concurrentes et agissent en entreprises : pensée à la librairie Vent d’Ouest qui dans cet élan vient de se faire retirer le contrat de l’université de Nantes… C’est beau l’autonomie. La Bretagne s'en fout, elle a déjà bien des avantages comparatifs : que lui importe les difficultés de la Vendée... Mais son autonomie ne pourra se faire sans la prospérité de la Loire Atlantique car, comme l'a révélé le dernier colloque autonomiste de Carhaix : sa démographie vieillissante empêche tout espoir d'autonomie financière. Il faudra faire avec un chèque du méchant Paris. Deuxième vérité : il n'y a rien de culturel dans le rattachement. C'est pour les uns étape dans le dessein autonomiste en mettant la main sur les ports pour capter les flux de la globalisation, pour les autres avoir le label bzh et vendre des babioles herminées et faire venir de plus en plus de touristes. C’est vrai que c’est une préoccupation majeure pour notre époque…
La démocratie ce n’est pas, enfin, réduire un suffrage au territoire dont les sondages semblent vous arranger. Ça, ça s’appelle de la tambouille électorale. Ce serait plutôt de consulter toutes les populations impactées : donc à minima les deux régions. Je précise que je n’exerce aucun mandat politique, pour ma part.
Merci beaucoup, la réunification j'y crois
Bizarrement, peu de Nantais soutenant la région Bretagne à 5 départements proposent de déménager la capitale de région vers une autre préfecture, afin de prouver leur attachement réel à la réunification de Nantes à la Région Bretagne.
oui un bon résumé de l'histoire bretonne mersi bras un breizhou du Québec libre
Bien sûr que Nantes doit et le pays Nantais (actuellement à peu près pays de la Loire) doit revenir avec nous !!!
Bonjour,
je comprend votre point de vue.
J'ai de mes grands parents paternelles une grand mère Bretonne (Ledevedec) et mon grand père Vendéen (Renaudineau), donc des 2. J'ai grandi à port st père au sud Loire, je me suis toujours senti plus Vendéen que Bretonne. Pour le nord Loire je suis d'accord avec vous c'est vraiment Breton ainsi que le type de construction. Alors que le sud Loire est vraiment typique vendéen, par c'est construction en tuile et non ardoises. Donc, il faudrait séparer la Loire-Atlantique en 2 entre le sud et nord. Ce que je trouve deviendrais trop compliquer. Et le coût du rattachement est chiffrer à combien? Je ne comprend pas cette bataille?
Merci ! Oui le pays de Retz est culturellement poitevin c'est bien plus proche de la Vendée que du Finistère, comme les Mauges en Anjou
Vous avez bien raison, et je vous soutiens ! Bisous à vous belle Bretonne....
Mersi bras pour ton travail :)
Merci pour votre excellente vidéo. Je ne suis pas breton mais je me suis intéressé à la Loire Atlantique car j'ai traversé des communes de ce département pendant de très longues années quand j'allais dans l'île de Noirmoutier pour y passer des vacances. Oui vous avez mille fois raison, la Loire Atlantique c'est la Bretagne ! Il faut le dire inlassablement autour de nous quand l'occasion d'en parler arrive ! Je ne comprends pas pourquoi la République ne défait pas ce que le régime de Vichy a fait en 1941, c'est à dire il y a 82 ans !
Il est dommageable que votre appétit pour notre joli territoire se soit arrêté à quelques amuse-bouches touristiques. À vous plonger dans quelques ouvrages, vous auriez découvert que cette histoire de Vichy est un mythe colporté par les milieux nationalistes bretons. En juin 41 sont créées des préfectures avec seulement des pouvoirs de ravitaillement et de police. Rien à voir avec les groupements d'intérêts régionaux créés en 1919. Qui plus est, toutes les lois de Vichy sont annulées pendant la Libération. C'est la fin des Provinces qui fait sortir ce territoire de l'ensemble administratif breton. Ce qui est à distinguer d'aire culturelle. Or, à l'instar des départements, la construction des régions n'a pas convoqué ce critère. Ce qui n'empêche pas d'y réfléchir de nos jours. Mais alors nous changerions de paradigme, tronquant l'efficience et le pragmatisme, qui a fait ses preuves par ailleurs eu égard la prospérité de la région, pour un ethno-régionalisme bâti sur un Roman Régional. Je reste, pour ma part, attaché à l'idéal Sans-culotte.
Tu es magnifique ! Comme ton combat...
Je me permet d'intervenir n'étant pas Breton mais ayant des attaches à divers degrés. Habitant une région limitrophe récemment "réunifiée" je peux vous prévenir que ce sera du sport, si vous réussissez, car l'une des deux préfectures régionales va perdre son statut, l'influence et les financements qui vont avec. Les langues gaéliques dans leur ensemble sont en récession c'est dommage, c'est une perte culturelle.
Concernant la perte d'une des 2 capitales, je m'en fiche royalement, du moment que la Bretagne sera réunifiée 😉
Et pourquoi pas, comme dans d'autres pays celtiques, 2 capitales : une économique et une administrative .....
Naoned Da Viken
Brest et Nantes sont toutes les deux affricaines, alors pourquoi ne pas réunifier ces deux territoires dont la langue principale n'est plus le français ni même le breton, mais l'arabe pour la plupart et le wolof.... wesh,wesh. Que navet!
👏👏👏👏👏👏👏👏 TRUGAREZ VRAS !
Il faut différencier la Bretagne bretonnante et la Bretagne gallo ,cette premiere étant largement surreprésenté aujourd'hui dans la mentalité des bretons en général, l'identité ligerienne bretonne me semble etes le terme le plus honnête comme l'est par exemple le terme costarmoricain pour les habitants des côtes d armor
Le seul fait que le détachement soit oeuvre du gouvernement de Vichy aurait dû ramener le 44 à son socle historique et culturel Breton après la guerre! J'ai grandi à Saint Nazaire, et je suis sûr que Nazairiens et Nazairiennes voteraient en masse pour un rattachement à la "maison mère" Bretonne!!
Bonjour,
Le détachement de la Loire Inférieure de la Province Bretonne n'est pas l'oeuvre du gouvernement de Vichy, mais de la Révolution : fin des Provinces en 1795. C'est une erreur régulièrement faite. Cependant, la situation entre 1795 et juin 1941 tolère certains liens, notamment juridictionnelles entre les deux. Le découpage de 1941 ne fait que dépendre la Loire Inférieure de la Préfecture d'Angers : ce n'est pas alors un découpage régional comme en 1956, et il est d'ailleurs déclaré être de circonstance et provisoire. Les lois de Vichy sont, finalement, déclarées nulles et non avenues par l'ordonnance du 9 août 1944. L'annulation du découpage nous fait revenir à la situation de 1775 : des départements seulement. C'est Guy Mollet (SFIO) qui créera les régions et entérinera en 1956 une Bretagne à 4. De Gaulle, lors de sa visite à Quimper en 1959, confirmera ce choix à l'occasion de l'annonce, entre autres, du plan routier auquel il ajoutera la gratuité des autoroutes. Conservateur, il parlait avec nostalgie des Provinces, et du caractère "spéciale" de celle de Bretagne : sans doute la fleur sur les autoroutes tenait au fait qu'il n'était pas emballé par l'idée d'une Bretagne à 4. Car c'est Michel Debré qui le convainquit de l'accepter. D’abord au nom d'une méfiance envers les mouvements nationalistes régionaux bretons pour leur attitude durant la lutte entre l'Eglise et l'Etat jusqu'à la WWI : L’Église ayant utilisé paysannerie et l’identité bretonne par la flagornerie pour lutter contre sa perte d’influence et la marxisation des ouvriers urbains. Ensuite et surtout pour leur collaboration massive sous l'Occupation. A part quelques exceptions, cette page est heureusement tournée chez ces mouvements. Il faut savoir enfin, que Pétain n’y est pour rien et qu’au contraire, lui aussi nostalgique des Provinces, était favorable à leur rétablissement : Pétain était donc tout-à-fait favorable à Bretagne à 5. Au fait de cette tendance, François Château, alors maire de Rennes et vichyste également, ne voulut point entendre d’une unité administrative bretonne ayant Nantes pour capitale et fit pression. N’ayant cure de ces questions, Pierre Laval trancha donc en juin 1941, la réorganisation du pouvoir pressant.
En ce qui concerne l’opinion des nazairiens, je ne me permettrai pas d’être leur ventriloque. Cependant, et aillant bien à l’esprit le capital sympathie certainement sincère de la population pour une identité bretonne, ou tout du moins pour ses clichés, j’observe que c’est un port particulièrement marqué par le cosmopolitisme. A l’époque de la fin de la Province Bretonne, fin XVIIIe donc, Saint-Nazaire n’est qu’un ensemble de petits villages regroupant à peine 2000 âmes. Le Port n’éclot qu’à la fin du XIXe siècle et sa population, venue de tous horizons, explosera pour atteindre environ 71 000 habitants aujourd’hui. Le quartier dit du « Petit Maroc » témoigne de cette diversité d’héritages. Notons qu’il n’y a pas foule pour en défendre les fresques… Lors, les nazairiens seraient prompts à balayer telles richesses sous un tapis herminé ? Le doute est permis et le maire semble l’avoir bien compris. Ces dernières semaines, il a résisté avec tempérance aux pressions et traquenards des militants de Bretagne Réunie, prêts à mettre le siège à Bouvron pour un linteau de cheminée d’un secrétaire de duc breton, mais qui ne lèveront pas le petit orteil pour la conservation du cachet du Petit Maroc ou de La Havanne… Bref, je pense que bien des nazairiens savent qu’ils doivent leur prospérité à leur propre courage qu’à l’aristocratie bretonne.
La vraie question, c'est l'indépendance avec rattachement administratif avec Bamako ! et/Où Alger...
Koutant on bet é sellet doc'h ar video-mañ. A-bouez eo lâret hag adlâret pegen direizh eo rannadur hor bro. Gwellañ soñjoù pourlet.
bravo
Mais c'est quand que le référendum aura lieu?
Le plus tôt possible...si impossible ne reste pas François. 😂❤🎉
Naoned e Breizh !!!N'eo ket nemet justis.
Nantes en Bretagne?..
Lorientais, j'avoue que mon "avis" dépend de celui de mon interlocuteur, je préfère attendre de le connaître, puis je prétend penser l'inverse! Généralement c'est assez intéressant
ao sut de la Leire c'ét eun ptit nijon raport qe lez parlements d'"oil" sont pouint aezae a departir.
merci beleben pour la videio
Bravo! beeen ouais, 44 = BZH !
Merci, travail intéressant. Je retiens, mais ce n'est rien de nouveau, que le démembrement de notre belle province est une oeuvre nazie et qu'une réunification fait avant tout, peur aux extrémistes et autres calculateurs à la vue étroite, depuis la très centrale capitale, qui méprisent leur propre nation et la veulent maintenir petite! Ceci dit, au delà de toute frontière, cela n'empêche en rien chaque Breton où qu'il soit, de faire rayonner avec amour, la richesse et la beauté de sa culture ....multiple!
Nantes en Bretagne ! La question ne se pose pas
Il y'a bien plus de langue bretonne dans le Pays Nantais qu'au Pays Rennais. Parmi les 9 pays de Bretagne, celui où la langue bretonne est le moins présent c'est le Pays Rennais.
La vidéo a le mérite d'expliquer que le territoire breton, à son extension historique maximale, eût plusieurs langues. Bien des ducs ne parlaient pas un mot de breton, y compris Anne, tandis que l'usage d'interprètes était courant : étaient-ils moins bretons pour autant ?
Les promesses de macron ? 😂
Ouais... 😂
Naoned
100 ans du Gwenn a du. Il est temps de passer la seconde
Mais juste une question, vous êtes contre la France ?
Trugarez vras un militant du 44 bravo 👏
Adunvanidigez Breizh ha betek an trec'h ✊
Puisque Pétain est si décrié, pourquoi ne pas abroger sa décision et revenir au temps d'avant ?
Quand à Macron, il est anti référendum et n'en respecte pas le résultat ( Notre Dame des Landes....) alors il ne faut pas compter sur lui ☹️
Pétain créa des Préfectures élargies et non des régions. Elles avaient seulement deux pouvoirs : de police et de ravitaillement. Pétain avait en parallèle le dessein de restaurer les Provinces, ce qu'il déclare aux français dès le 10 juillet 1940. Il était favorable à une Bretagne à 5. Les débats s'éternisèrent et ce projet ne vit jamais le jour. Toutes les décisions de Vichy furent abolies en juin 1944. Par conséquent, il est totalement faux d'affirmer que Vichy est à l'origine de la sortie de la Loire Inférieure de l'ensemble breton. Elle l'était déjà depuis la Révolution qui met fin aux Provinces pour départementaliser. Si besoin, je vous transmets le fruit de mes recherches avec sources et bibliographie. La légende "c'est Vichy" provient des milieux nationalistes pour verser dans l'association douteuse rudimentaire. Bonne soirée
La Loire-Atlantique a été séparée administrativement de la région Bretagne par un décret signé le 30 juin 1941 par le Maréchal Pétain. Nantes en Bretagne ? Nantes et la Bretagne du Moyen-Âge à nos jours (Skol Vreizh, 2014)
C'est une légende. C'est la Révolution qui nationalise la Bretagne et met fin aux Provinces.
@@Maagus au contraire!
@@fp2374 Marie-Laure Legay, « La fin du pouvoir provincial (4 août 1789-21 septembre 1791) », dans Annales historiques de la Révolution française, n°332, 2003, p.25-53.
@@Maagus Nous ne serons jamais d'accord, je suis contre révolutionnaire, catholique et monarchiste !!! Au revoir
@@fp2374 Une position sur un échiquier politique n'empêche pas l'honnêteté intellectuelle et de reconnaître le factuel. Bonne continuation.
Nantes sa ville natale, ne serait plus en Bretagne, y'a plus qu'à crier partout qu'ANNE naquit en Anjou..... 😢
A chaque fois que la region de Nantes est rattachée ou détachée de la Bretagne c'est toujours pour des raisons politiques , je ne pense pas que la prochaine fois déroge a la règle . Et ça rend toute cette soudaine passion a revendiquer la culture bretonne d'un petit groupuscule de gens sans doute tres encartés plus que douteuse , petit groupuscule qui aura tôt fait d'oublier la dizaine de mots en breton qu'ils ont studieusement appris spécifiquement pour l'occasion ....
Les véritables bretonnants de la region de Nantes n'ont sans doute pas besoin d'un redecoupage administratif pour pratiquer leur culture .
Pendant que l'indépendance de la France sombre dans de marasme administratif de l'union européenne , on encourage aux divisions identitaires en focalisant sur des micro sous problèmes de decoupages administratifs .
Et a voir les gros immenses problèmes administratifs de la region de Nantes qui font les grands titres régulièrement ces 10 dernières années , il ne me semble pas que ce soit le moment de s'accrocher une ancre au pied .
Tres tres tres inquiétant !
Ma famille est du pays Bigoudin et du Tregor , j'aime ma region , mais uniquement en arrière plan des monstrueux problèmes actuels .
Les frontières administratives créés par un État colonial ne correspondent à aucune réalité historique, culturelle ou identitaire. Les frontières des régions administratives françaises sont comparables aux frontières plat coloniales africaines. Nantes est la capitale de la Bretagne et le Pays Nantais a plus de bretonnants que le Pays Rennais... D'ailleurs la Vendée ça fait partie du Poitou, alors que Perpignan de la Catalogne et pas de l'Occitanie, alors que la Provence et la Gascogne si, la Haute Savoie en Savoie, etc.
La création des collectivités locales eût pour matrice la diffusion de la modernité via les villes, et la prévention du retour des "grands" et des privilèges par des assemblées démocratiquement élues. Deux principes pour s'émanciper des carcans d'Ancien Régime de la tradition et du droit du sang.
Tout découpage administratif est arbitraire et artificiel : y compris le traité d'Angers.
L'argument "culturel" pour revendiquer territoire est par conséquent archaïque. Il relève d'une montée des nationalismes en Europe dans la crise des États et d'une globalisation vécue comme diluante pour les cultures. Cette irrationalité sise sur un imaginaire, la matière bretonne remaniée à des fins politiques, écrase la diversité culturelle par le même impérialisme culturel que la France de la IIIe République.
C'est ainsi, puisque vous prenez l'exemple de la langue, que si en effet on a pu sporadiquement parler du breton vannetais dès le Moyen Âge à Nantes, du fait du commerce et de guérandais venus s'acquitter de la dîme, on affuble le centre historique de panneaux bilingues en peurunvan de 1941 cher à Roparz Hemon (collabo)... Nantes, fondation romaine, qui ne saurait se résumer à une seule ou deux fibres culturelles. On est dans une logique d'irrédentisme et de reconstruction telle que pratiquée par exemple en Hongrie avec les Magyars, ou avec Napoléon III à qui le fameux "nos ancêtres les gaulois" et son Vercingétorix mythifié répondent un "nos ancêtres les celtes" et les figures héroïsées de Barbetorte et Anne. Tout comme la figure de Jeanne d'Arc peut être récupérée. L'entre-soi bon teint n'est jamais très loin de ces aspirations et instrumentalisation de l'histoire, et les réactions nauséabondes en janvier dernier à la splendide couverture des 60 ans du magasine Bretons ont été dans ce sens un lugubre rappel des pentes parfois douteuses de l'ethnorégionalisme.
Reste une question plus cruciale que cette critique : quel intérêt pour le quotidien des citoyens d'une réunion à 5 départements ? La seule étude d'impact, rudimentaire, n'a pas su trancher.
"Breizh 5" trugarez
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😑 les politiques qui bloquent depuis tant d'années, un truc inévitable ... car mais si on fait ça la les pays de loire perdent nantes et la bretagne serait trop puissante. Toujours les mêmes arguments. Les promesses de macron, il en oublie tellement, à voir s'il se rappelle de celle ci :/
44 BZH
C'est bien Hollande qui a découpê sur uncoin de table sans consultation aucune des populations concernées les limites des 13 "régions française" La réunification de la Normandien'a posê aucun problème alors que TOUS les gouvernements français succesifs s'acharnent à développerv1000 arguties "juridques" pour s'opposer à la réunification bretonne.
Re 'zo Re
Tout simplement parce que de leur origine à nos jours, l'aire culturelle n'est pas la matrice des régions, mais l'économie, la modernisation et l'équilibre. Or Bretagne et PDL vont très bien ainsi, et la Normandie unifiée pèse, en PIB par exemple, autant que la Bretagne actuelle.
Merci ! Enfin quelqu'un de sensé... Ce qui m'énerve c'est que même certains bretons rejettent Nantes avec dédain en disant que ce n'est pas la Bretagne et ils n'ont juste aucun argument..
Bonjour, le fait de ne pas être d'accord avec vous n'est pas nécessairement du dédain. Des bretons font juste le constat d'un passé révolu, avec deux régions qui fonctionnent très bien ainsi pour être sensiblement les mêmes en terme de démographie, de PIB/hab, d'IDH... et parmi les régions où il fait bon vivre. Doit-on blâmer le pragmatisme ? Par ailleurs, on n'est en droit de ne pas être d'accord avec les réunionistes et leurs creusets idéologiques pour le moins communautaristes, en étant attaché à la République. Quand ce projet emboîte le pas aux velléités autonomistes, lors la défiance est carrément de bon aloi. Voyez, il existe bel et bien des arguments.
@@Maagus Bonjour,
Premièrement veuillez être juste dans votre lecture car je n'ai jamais dit que c'était FORCÉMENT du dédain mais que CERTAINS bretons étaient dédaigneux. Je parle de vécu.
Deuxièmement, votre argument est juste une peur de populisme drapé de formules pompeuses, un refus de l'histoire qui n'est pas révolu à partir du moment où des gens veulent poursuivre cette histoire, qu'un patrimoine culturel existe encore et que la communauté essaye de le prolonger dans le temps.
Petite parenthèse mais vous n'êtes sûrement pas de Nantes pour parler de "région où il fait bon vivre" ou soit vous êtes dans un monde parallèle aux Nantais...
Ce ne sont donc pas des arguments que vous avez mais juste une volonté de nier l'histoire par confort et peur d'un courant idéologique dont on n'aura jamais à s'inquiéter puisque l'on parle de groupuscule qui n'est en aucun cas représentatif de ceux en faveur de la réunification.
Agiter le drapeau "des heures sombres" pour aller dans votre sens est juste un néant de réflexion sur le sujet ; comme disait Thibon : «Être dans le sens du vent est une ambition de feuille morte ». Voyez, ce ne sont pas des arguments que vous avancez.
Je vous invite à lire Frédéric Morvan si la vidéo n'était pas assez convaincante à votre goût. Au-revoir.
@@maxence3733 Je ne vois pas de contre-argumentation, sinon de la morgue à mon endroit. Le temps gâché à cracher venin vous aura fait passer à côté de de ma personne : je suis bien nantais, j'y vis et j'y travaille depuis toujours. Je baigne quasi quotidiennement dans l'histoire depuis 22 ans. Je ne doute pas que vous ayez votre Roman Régional justifiant des desseins contemporains, eux. Plutôt que d'instrumentaliser l'histoire, je préfère me préoccuper de mon quotidien et de celui des concitoyens. Vous pouvez toujours feindre les groupes autonomistes qui se multiplient, et tiennent désormais colloque annuel à Carhaix. Vous pouvez faire semblant d'ignorer Philippe Abjean, ses réalisations, son discours, et comment ses équipes ont, et c'est drôle que vous le mentionnez, viré Frédéric Morvan de leur projet qui, lui, a eu le courage de déchirer le voile et de prendre ses distances. Que les idées réunionistes ou autonomistes balayent un large spectre politique : c'est l'évidence. Mais nier les liens entre les deux aspirations est une hypocrisie. Le dernier colloque autonomiste de Carhaix ouvre d'ailleurs sur ce constat. J'ose croire que la sécurité n'est pas l'alpha et l'oméga de votre quotidien. Vous y adossez pourtant un jugement de valeur sur Nantes démenti par un simple fait : la ville attire 9000 habitants chaque année (INED). Sans doute parce que c'est un coupe gorge ! Par ailleurs, l'histoire de Nantes ne se cantonne pas qu'au duché et à la province. Le quotidien, l'apport, les représentations, les legs de ces hommes et femmes, nés ici ou venus d'ailleurs, avant et après la sacro-sainte période bretonne, comptent tout autant : ne vous en déplaise. Reste le plus important, outre les lubies accrochées aux images d'Epinal lénifiantes sur le duché : les nantais n'ont strictement rien à gagner d'un chamboulement régional, sinon à gaspiller davantage d'argent public.
@@Maagus Revoyez vos connaissances, vous avez du vous noyer dans l'histoire et réellement vivre dans un monde parallèle pour pondre ce commentaire déconnecté de la vie réelle. Encore une fois apprenez à lire (je commence à comprendre votre vision de l'histoire et de la volonté de réunification), je n'ai pas dit qu'il n'existait pas, j'ai dit qu'il ne représentait rien dans le mouvement des Bretons souhaitant une réunification.
Enfin bref, c'est un débat de sourd. Vous vous cachez derrière des statistiques pour justifier le monde de Bisounours dans lequel vous baignez mais votre chiffre est refutable sur bien des points. Il suffit juste de voir le centre-ville de Nantes, voir qui vient à Nantes, où est-ce qu'ils s'installent dans la région, etc. Je suis à Nantes depuis 23 ans alors je pense avoir un échantillon cohérent sur la question.
Sur ce, au plaisir de ne plus lire vos délire de boomer. 👋🏻
@@maxence3733 A nouveau à me mordiller les bas de pantalon plutôt qu'à argumenter : vous en perdez même votre orthographe. Convenons d'un rdv, je vous fais vivre mon quotidien qui commence en centre-ville dès 4h45 du matin. Ensuite vous causerez de ce que je vis et traverse, plutôt qu'à épandre ces logorrhées. Mes pérégrinations historiques se portent à merveille, ne vous inquiétez pas, et je mesure la chance d'avoir public réceptif. Comme attendu, vous ne répondez pas, et c'est une constante chez les réunionistes, sur l'intérêt dans le quotidien du quidam d'une telle mesure. Quand le fumiste cessera de se cacher derrière l'agressivité, vous répondrez aux questions soulevées qui restent à votre disposition.
44 bretagne😅😅😅😅😅😅
Bonsoir non
Mais arrêt 44 n’es pas Bretagne
vidéo intéressante , perso je considère la bretagne comme le Finistère , cote d'Armor et Morbihan c'est aussi un ressentie apres mes nombreux tours de ma région . Pour moi et ca n'engage que moi , pas la peine de répandre de la haine , l'ile et Villaine c'est le pays galo et j'y inclue une partie de la manche , oui Cherbourg à fait partie de la bretagne oui oui , et rennes n'en n'a pas toujours fait partie ! connaissant , bien la manche c'est beaucoup plus proche en terme de culture et mentalité de la normandie , on y mange du beurre demi sel par exemple . bon plus partout malheureusement ca se perd . Quand à Nantes ca a longtemps fait partie de la bretagne mais pas tout le département de la Loire atlantique donc y a une différence entre rattacher nantes , gérande ect ce qui me semble logique mais pas tous le département et ou c'est compliqué ect mais y a des villes qui ont changer de régions avec les nouvelles commune et ca n'a pas fait de drama ! suffis de regarder des cartes et ca n'a pas toujours était le cas y a eu beaucoup de changement on peut aussi dire que la Normandie s'est étendue jusqu'à Blois . l'essentiel et de se sentir breton , aimer la région , la respecter . pour moi rennes n'est déjà plus en bretagne "profonde" , y a une vraie volonté de rester attaché a la bretagne de la part de Nantes et ca se ressent , mais si on parle que du coté historique , et pourquoi on parle pas de la manche ? la vidéo est tourner sur la langue mais y a énorment de choses à prendre en compte , on peut se fier qu'a ca surtout que la vidéo est orentié , es une vraie volonté de montrer que c'est bien la réunification ou des choses dans le sens inverse existe et sont oublié volontairement . pour moi une vidéo 100% à charge est intéressante mais pas constrctive , pour l'être il faut prendre le tableau oui , non montrer les arguments des deux coté et en faire une synthèse , aujourd'hui personne ne parle de pourquoi des natifs bretons sont contre et ce n'est pas qu'une question d'argent ca c'est la qestion des politiques , y a aucun débat ici simplement il est indiqué pourquoi Nantes et breton mais y a rien qui montre ce qui la distingue de la bretagne c'est pas la 1ere fois qu'elle en est exclu et puis je trouve ca pas top de ne pas distinguer Nantes de son département. et de ne pas parler des autres communes qui ont fait partie de la bretagne il ne faut pas oublier que la majorité des frontières ont bouger , sont du a des raisons politiques et économique , pour moi la bretagne c'est 3 département , en tous cas c'est la ou je me sens chez moi et bien et en terme de ressentie je me sens plus en bretagne à Nantes qu'a rennes aussi bizarre que ca puisse être . d'autant plus que ceux qui veulent la réunifcation sont vers nantes mais y a énorment de bretons qui sont contre ! donc c'est une partie qui ne fait plus partie de la bretagne qui cherche à s'imposer mais qui dans les bretons des 4 départements , voir des 3 sont vraiment pour , ca serais intéressant d'étudier la question . qui veut cette réunification ?
Je suis de Rennes et je vais te dire un truc. Pour moi je suis totalement Breton.
Aujourd'hui être breton "génétiquement" ne veut premièrement vraiment plus rien dire, c'est une question de culture.
Et le fait d'être très diversifier et centralisé c'est quelque chose de commun aux celtes.
Mais malgré tous on peut pas dire qu'il n'y a pas une culture bretonne sur l'entièreté de la péninsule aujourd'hui . Symbole, histoire etc etc.
La Bretagne ça a été longtemps le breton mais aussi le gallo. L'île et vilaine c'est des gens qui sont bretons de leurs points de vue bien que différent niveau langue que le reste (le gallo à quasiment disparu ici de toute manière )
Nantes was stolen
Nantes ne sera jamais en Bretagne !!!!!!
Il l’a déjà été…
Non, non, mentalité trop bobo.
De Gaulle a séparé la L.A. du reste de la Bretagne pour favoriser l'appauvrissement et la dépendance de cette région .
Que de contre-vérités en une phrase. D'abord, c'est la Révolution qui met fin aux Provinces, donc à la Province bretonne : il n'y a alors que des départements. De droit, la Loire Inférieure n'est donc déjà plus en Bretagne. Les gouvernements sous De Gaulle ont financé, et même au-delà, toutes les propositions du CELIB. En 1956, la Bretagne est la première région dotée d’un Programme d’action régionale, qui servira à la construction des régions l'année d'après, largement inspiré par le Plan breton. En 1962, un nouvel accélérateur économique via la "bataille du rail" confère des tarifs spécifiques pour les exportations bretonnes pour rétablir sa balance commerciale avec le reste du territoire. Un peu plus tard, en Mai 68, le gouvernement de Georges Pompidou accorde un plan routier breton, entre autres mesures, visant à une modernisation accélérée des régions de l’Ouest. Enfin, en janvier 1969, lors d’un discours à Rennes à propos de la régionalisation, le général de Gaulle déclare : "Ce qui a été fait en Bretagne avec le CELIB a été essentiel. C’est ce qu’il faut faire pour toute la France". Les années 60 furent, par exemple, celles du développement de Lannion, sous l'impulsion de Pierre Marzin qui en deviendra maire par la suite. Enfin, De Gaulle était favorable à une Bretagne à cinq. Il en a été dissuadé par Debré, extrêmement méfiant des mouvements régionalistes depuis notamment l'attitude du PNB pendant l'Occupation.