😭LECTURE#4 : Le monologue d'HARPAGON dans l'AVARE de MOLIÈRE (acte IV scène 7) 💸💸💸

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  • เผยแพร่เมื่อ 16 ต.ค. 2024
  • Bonjour ! Voici une lecture expressive du monologue d'Harpagon, sans doute lle passage le plus célèbre de la pièce l'Avare, de Molière (1668). La folie, le désespoir et la fragilité psychologique du personnage ont encore des choses à nous raconter...
    🎤 QUI SUIS-JE :
    Je m'appelle Cyrille et depuis 2001, j'enseigne le français en collège. Quel que soit votre âge et où que vous soyez, je souhaite vous faire progresser en français, de façon claire et souriante.
    Que vous soyez à l'école primaire, au collège, au lycée ou dans la vie professionnelle, je vais vous apporter mon expérience pour que vous puissiez surmonter vos difficultés, découvrir les grands classiques de la littérature et vous sentir plus à l'aise, tant à l'oral qu'à l'écrit.
    Nous pourrons aussi parler éducation positive car cette chaîne s'adresse aussi aux parents et aux enseignants !
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    / @equiliforce
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    / @lacigaleetlasouris-pr...
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    Voici le texte intégral de cette scène :
    Harpagon, seul, criant au voleur dès le jardin, et venant sans chapeau.
    Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent.
    Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ?
    Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon argent, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais.
    Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
    N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris. Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils.
    Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi.
    Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait.
    Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.

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