J'ai écrit ailleurs que jancovici m'a retourné le cerveau une 1ère fois y a 4 ans , et j'ai découvert par hasard olivier Hamant il yva 3 semaines , 2ème retournement de cerveau en vue ! Et qui plus est , conférencier particulièrement boostant , bye bye éco-anxiété !
Pour moi le deuxième retournement de cerveau ça a été après janco. Ce fut dans la foulée. Philippe bihouix avec les exponentiels et les effets rebonds. Parfait pour déconstruire le dogme de la croissance « moderne » et le techno solutionnisme. Et initier le sobriété. Là je viens de terminer ce podcast avec Olivier. Et je me dois de le réécouter encore et encore. Possible que ce soit le 3 Eme.
@@jeyspy c'est vrai que la découverte de l'effet rebond c'est aussi un changement de lunettes ! C'est aussi Bihouix qui me l'a fait découvrir . Mais j'ai encore mieux capté l'étendue de ce foutu paradoxe de Jevons avec Laurent Castaignède( sur greenletterclub) qui donnait d'autres exemples ,le metro censé à l'origine réduire la circulation en surface ,ou encore le fait que gagner du temps en transport incite à se déplacer toujours plus loin . Et on peut observer son propre fonctionnement à travers ce prisme , c'est intéressant... C'est une des composantes délétères de l'optimisation que développe Hamant...
@@johanjohan351 vous voulez dire Hervé Coves je suppose ? Délicieux orateur ! Je minteressais déjà à l'agroecologie, mais c'est vrai qu'il m'a amenée à regarder les "nuisibles" autrement avec sa conf sur les limaces . Du coup , quand j'ai été envahie par des mites textiles , je me suis posée la question de leur rôle dans le vivant ( je dois bien être la seule à faire ça 😅) . Et ben c'est les seules bestioles à être capable de dégrader la kératine dont elles se nourrissent. Si elles n'existaient pas , la terre serait recouverte d'une couche de poils et autres phanères laissés par les animaux morts ! La vraie circularité du vivant ...
@@stephanelagasse9982je me disais exactement pareil ! Clarté et puissance d'analyse similaire à Janco , une vision et un abord du monde carrément autre comme A Barrau mais en beaucoup plus pragmatique . je parie qu'il va bientôt être aussi connu que ces deux là , dans 2-3 ans les plateaux télé ?
La vie c'est d'essayer plein de trucs et advienne que pourra. En tout cas la collection de mots à cultiver : robustesse, solidarité, coopération, diversité, disponibilité, marginalité, sociabilité, réseau, partage, recyclage, circularité, préparation, exploration, générosité, curiosité, gratuité, abandon, don, humilité, essai. Et la collection de mots à ringardiser (le plus difficile) : performance, optimisation, sélection, prévision, réduction, concurrence, compétition, conformité, domination, gain, certitude, spécialisation.
1) Performance : quand on utilise juste la quantité de chaleur nécessaire pour cuire son repas, on fait de la performance (juste ce qu'il faut pour obtenir le résultat visé). Quand on prend le trajet le plus court pour atteindre sa destination, on fait de la performance. Quand on se met sur le dos juste la quantité de vêtement qu'il faut pour ne pas avoir froid, on fait de la performance... Vous ne voulez plus faire de performance dans ces domaines ? 2) Prévision : Calculer combien il y aura de personnes à nourrir dans le pays (ou la famille, ou lors du repas de Noel) et calculer la quantité de nourriture à cultiver ou acheter, c'est faire de la prévision. Calculer combien de carburant sera nécessaire pour faire le trajet prévu en voiture, c'est faire de la prévision. Le commandant de bord qui calcule la quantité de kérosène qu'il faut mettre dans son avion en fonction du vol à accomplir et du nombre de passager, fait de la prévision. ..Vous voulez arrêter de faire de la prévision dans ces domaines ? 3) Spécialisation : un ingénieur aéronautique qui passe la majeure partie de son temps de travail à définir les meilleurs conception d'avion pourra faire des avions plus sûrs qu'un ingénieur qui n'y consacre que 50% de son temps. Il s'est spécialisé. Un chirurgien du cerveau qui n'opère que des cerveaux fera de meilleure opération du cerveau qu'un chirurgien du cerveau qui passe la moitié de son temps à opérer des coeurs. Il s'est spécialisé....Vous voulez arrêter la spécialisation dans ces domaines ? 4) Concurrence : La concurrence c'est proposer des services ou produits alternatifs à ce qui existent déjà. Si on interdit la concurrence, cela veut dire que lorsque la première voiture a été inventé, il aurait éét interdit à quiconque de proposer d'autres modèles de voitures. Le premier à inventer quelque chose devient le seul qui a le droit de proposer (ou pas) d'autres alternatives au produit ou service inventé. Le premier écrivain devrait être le seul à pouvoir écrire des livres ? Le premier inventeur de l'ordinateur devrait être le seul à pouvoir proposer ou pas de nouvel ordinateur ? Le premier à avoir faire une patisserie devrait être le seul à pouvoir faire des patisseries ?????? Sérieux ? LOL!
@@williamtucilave9799 Bien sûr que non il ne s'agit pas de bannir performance, optimisation, sélection, prévision, réduction, concurrence, compétition, conformité, domination, gain, certitude, spécialisation. Ça serait aussi absurde que votre réponse. On parle de hiérarchiser différemment et d'essayer de comprendre ce que ça remet en question, par expérience de pensée. Merci, Lolito.
@@TuYolPol LOL ! Ce n'est pas moi l'absurde qui a utilisé le mot "ringard", qui, en français, veut dire "démodé, suranné, obsolète, qui ne s'utilise plus". Belle tentative de rétro-pédalage et belle exemple de souplesse pour revenir sur ses propos que voilà : maintenant, on se met à parler de "hiérarchiser différemment" alors qu'initialement le propos voulait dire mettre de côté, si ce n'est mettre à la poubelle. Bon, allez, je vous l'accorde, vous avez parlze trop vite, sous le coup de la passion peu réfléchie et vos propos ont dépassé le bon sens qui revient lorsqu'on pointe l'absurdité des envolés idéologiques à outrance. Bon, ça ne trompe personne. Essayez de faire lire votre post à des tiers pour voir, qu'on se marre un peu. LOL !
@@TuYolPol Et encore un petit effort : "Hiérarchiser différemment" ? vraiment ? Parce que vous n'êtes pas encore arrivé au stade où on comprend que dans la vie et dans notre univers où rien n'est absolu et où tout est contingent, il est toujours question de déterminer la hiérarchie pertinente à appliquer, en fonction de l'acteur, des problèmes, des objectifs, des moyens, des circosntances...et donc que la hiérarchie à appliquer va forcément varier ? Ok, je comprends. On va vous laisser encore du temps. Prenez-en autant qu'il vous sera nécessaire.
@@williamtucilave9799 Oui j'ai un peu bâclé, c'était quelques notes que je voulais partager. Le mot ringard, j'avais trouvé intéressant son emploi par JM Jancovici, dans l'idée de dégrader des valeurs surfaites. Quant au temps, juste ce qu'il faut pour vous éviter.
Suivez Olivier depuis plusieurs vidéos sur la 3ême voie du vivant. Les plus inspirantes narrations de notre devenir humain. La robustesse plutôt que la performance. Le vivant plutôt que la techno mortifère. Les fluctuations sont la vie. Comment envisager l'avenir ? Olivier dit "nous avons besoin de vous, ingénieurs". Ne désertez point, concevez du robuste ; ce sera bien. Mieux que le soit disant technosolutionisme performant mais fragile.
Mille mercis de proposer de ringardiser la notion de performance, d'objectifs... Il y a toute une liste à dresser pour ces notions illusoires qui pourrissent nos vies. Merci pour cette vidéo éclairante. 🙏
C'est une proposition très marrante pour animer un diner entre copains ou pour créer un mouvement sectaire, mais c'est du vent total. La définition de performance qu'il utilise c'est "efficace et efficient". Efficace c'est ce qui atteint son but, réussit à faire ce pour quoi il était destiné. Efficient c'est : en consommant le minimum de ressources nécessaires. Quand vous utiliser juste assez de chaleur de votre cuisinière pour cuire le repas que vous préparez, alors vous faites de la performance. Si vous n'étiez pas performant, soit le repas ne serait pas cuit ou trop cuit, soit vous aurez laisser la cuisinière en fonctionnement alors que le repas était déjà cuit. De même, si vous faites le trajet Paris-Lyon en choisissant le trajet le plus rapide ou le plus court, vous faites de la performance. Si vous ne faites pas de la performance, alors vous n'arrivez pas à Lyon (critère d'efficacité : choisir un trajet qui fait aboutir à Lyon, pas à Grenoble ou autre) ou alors vous faite un détour par Bordeaux, car pourquoi pas, si vous ne voulez pas être performant, peu vous importe si le trajet est inutilement long. Oui, beaucoup de managers traumatisent les employés avec ces notions, mais le problème ne vient pas de ces notions qui sont juste du bon sens de la vie de tous les jours, le problèmes vient de la manière dont les managers agissent. Bref, taper sur la performance et les objectifs , c'est taper sur le mauvais coupables. Allez dire par exemple aux professeurs de vos enfants que c'est extrêmement mortifère qu'ils s'attachent à leurs objectifs de faire assimiler à es enfants les connaissances prévues au programme. Sûr que le monde va devenir meilleur ?
"The future is rural", Bradford. Excellent podcast sur le post carbon institute. Je trouve que certains réfléchissent bien sur le diagnostic, je crois que les solutions vont être très locales.
c'est magnifique on est en train de réinventer la roue ! il y a 30 ans on savait réparer les objets ! on peut aussi citer le coût des mails versus les courriers papier, le recyclage approx du verre ! là aussi à une époque reculée il y avait un système de consigne disparu au profit du jetable !
@@sismique Réflexion très bizarre ! 1) Vivre c'est consommer des ressources. Donc plus de vie = plus de ressources consommées. Pour baisser la consommation de ressources, il suffit de baisser la quantité de vie qur Terre. 2) Consommation de ressources = confort matérielle. Pour baisser la consommation de ressources, il suffit de baisser le niveau de confort matériel. Qui est prêt à renoncer à une part significative de son confort matériel ????
Bien beau de s’apeurer avec les changements climatiques mais lorsqu’on va vous entendre parler de la modification volontaire du climat par l’homme je vais vous prendre au sérieux dans ce sujet précis, sinon j’apprécie bien votre travail sur la performance / robustesse
A 38.30 : apparemment, Olivier Hamant n'a pas connaissance du projet Biosphère (1 & 2), à propos de la vie en milieu clos. Je suis curieuse d'entendre ce qu'il pourrait en dire. Il y a aussi les expériences chinoises et autres pour une agriculture de l'espace. Ce n'est pas pour dire que l'espace est la réponse à tout, mais il faut intégrer le New Space parce qu'il invite à des réponses citoyennes pour l'exploration des nouvelles frontières (cf. G. O'Neil).
@@sismique Biosphère, pas concluant ? Peut-être pour ce qui est des objectifs à l'époque où cela a été mené ; mais plein d'enseignements et très fécond certainement, puisque les travaux continuent dans cette direction. Enfin, c'était une parenthèse. Merci pour cet entretien exigeant et passionant. Bonne suite.
L'exemple de niveau gamin de collège pour faire peur sur les plateaux télé : "les inondations qu'on a vu en 2021 en Allemagne , on avait l'habitude de les voir dans les pays du sud". Cet exemple ne veut strictement rien dire d'un point de vue scientifique ! Qui peut dire que dans toute l'histoire de la Terre, il est plus '"normal" d'avoir des inondations dans les pays du sud que dans les pays du nord ?????
"Tout devient plus global" ??? Oui et non ! En effet, les sociétés et organisations humaines deviennent plus étendues (globales on va dire), plus intriquées et donc un événements donné a plus de probabilité de toucher une part plus importante de ce système. Mais les événement à impact planétaire il y a toujours eu : la petite ère glaciaire, les phases de réchauffement ou refroidissement climatique, l'extinction des dinosaures, les différents extinction de masse des espèces, les méga-irruption volcanique, la dérive des continents, les cycles dans l'activité solaire... Oui, il y a un phénomène récent/actuel qui est "global" pour les sociétés et organisations humaines, il s'agit des changements dans certains systèmes de l'écosphère humaine (climat, cycles de l'eau, biodiversité..), et c'est très embêtant parce que cela nous touche, mais ce ne sont que quelques systèmes dans la myriades de systèmes qui composent la Terre, le Système Solaire, l'Univers...
Là, je craque ! Quand il évoque l'Effet Rebond comme éléments négatifs à porter à la charge de la "quête de la performance", c'est du grand n'importe quoi ! J'ai l'impression d'entendre Raël faire un discours pour nous dire de réserver notre domicile sur Jupiter. La performance, selon la définition qu'il utilise, suppose un acteur qui poursuit des objectifs précis. Là, il mélange des acteurs différents : celui qui achète le frigo, celui qui conçoit le frigo, la société ou la partie de la société qui a décidé que c'était bien de diminuer la consommation d'énergie.. Si le but de l'ingénieur est de concevoir un frigo qui consomme moins d'énergie, il a réussi, donc il a été performant. Si le but de la collectivité est de réduire la consommation d'énergie et qu'il a penser y arriver juste en incitant à la fabrication de frigo moins énergivore, elle n'y est pas arrivé et donc elle n'a pas été performante. Mais surtout, elle a été particulièrement idiote : l'effet rebond est mis en lumière depuis 1865, alors celui qui pense diminué la consommation d'énergie juste en baissant la consommation du frigo est un idiot inculte. Cela peut être un élément d'une solution mais en aucun cas une solution suffisante à elle toute seule. Donc, là il ne s'agit pas d'un problème lié à la notion de performance, mais à l'incompétence crasse de ceux qui se dit à un moment : notre objectif est de faire baisser la consommation d'énergie de la population, et notre solution c'est de baisser la consommation d'énergie des frigo. Après, si on laisse les gamins de collège élaborer des solutions aussi ineptes entre 2 série télé, il ne faut pas venir ensuite accuser la notion de performance.
Je ne sais pas s'il vulgarise de façon extrême ou s'il raconte n'importe quoi. 1.Il est totalement faux et anti-scientifique de dire que le monde actuel est plus fluctuant que le monde passé. La fluctuation et la stabilité sont des notions relatives qui concernent tous les éléments de la nature de tous temps. Pour dire qu'un système ou élément donné est plus fluctuant il faut a) définir le système de façon précise (le "monde" cela ne veut pas dire grand chose), b) définir un laps de temps à considérer, c) spécifier ce qu'on appelle une fluctuation/changement significatif et notable dans ce système et 4) Définir à partir de quel taux de changement on estime qu'il y a fluctuation Sinon, on fait de la soupe. On se permettra de rappeler à ce scientifique que l'entropie impose une nature changeante à tous les éléments de l'univers 2.C'est quoi "le monde" ? Tout le monde, de tout temps, en fonction des éléments sur lesquels il porte le regard va estimer qu'il y a des choses qui changent/varient (donc il y a fluctuations) et il y a des choses qui ne changent pas (donc, il y a stabilité). Il est honnêtement impossible de prétende savoir si les gens du passé ou d'autres lieux considèrent qu'il y a plus de fluctuation dans leur monde que dans le nôtre ou pas 3.Oui, selon les rapports du GIEC, le système climatique et différents systèmes naturels liés au climat connaissent un accroissement de leur taux de fluctuations. Mais on ne peut pas dire que tous les systèmes connaissent un accroissement de leur taux de fluctuations. 4.Plus un système est complexe, plus il sera le siège de fluctuations, par nature. Mais ces fluctuations sont aussi la marque de son adaptabilité. Les systèmes humains (sociétés, organisations, artéfacts...) sont de plus en plus complexes, donc de plus en plus fluctuants et de plus en plus capables de varier et aussi de se réajuster/réorganiser. Est-ce une mauvaise chose ?
il ne faut PLUS mélanger énergie climat et pollution ! les accords de Paris n'ont dangereusement pas pris en compte le principal Gaz à Effet de Serre qui est la vapeur d'eau (60% des effets source GIEC, contre 26% pour le CO2). L'eau de l’atmosphère régule les températures des continents depuis des millions d'années mais cette hypothèse a été écartée dès le début en pensant que les activités humaines n'avaient pas d'impact sur l'eau , or il est maintenant prouvé que la disparition de la couverture végétale des continents (déforestation) coupe le cycle de l'eau et provoque les phénomènes climatiques actuels : inondations, sécheresses, canicules et feux ! Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ... www.mediaterre.org/membres/denise_france79/
C’est la description des Structures Dissipatives. th-cam.com/video/5WPB2u8EzL8/w-d-xo.html - Toutes les structures dissipatives dissipent l’exergie de l’énergie en chaleur et le fait de manière à être conforme aux lois qui gouvernent sa nature. - Toutes les structures dissipatives consomment de l’énergie, transformant de l’énergie utile, l’«Exergie», en énergie moins utile, la chaleur. - Toutes les structures dissipative élèvent la complexité (qui est leur auto-organisation) comme une propriété émergente de la manière dont leurs règles inhérentes canalisent leur flux d’énergie. - Aucune structure dissipative n’est immortelle. - Les structures dissipatives ne sont jamais statique et elles ne reviennent jamais en arrière dans leur complexité. - Chaque augmentation en complexité à des coûts de maintenance qui eux même augmentent le besoin en énergie.
Il y a les risques (connus et prévisibles) et les aléas (connu (ou pas), mais non prévisible), L'homme est-il réellement cablé pour considérer le "risque" aléatoire comme une information.
Le performant va-t-il toujours produire 4 voitures, non pas pour 4 français, mais une pour 4 français qui pensent robustesse, une pour 4 africains qui pensent robustesse, une pour 4 sud-américains qui pensent robustesse et une pour 4 indiens qui pensent robustesse ?
Selon ma compréhension, la robustesse EST plus rentable par contre elle N'EST PAS attractive (actuellement). Il faudrait peut être présenter les choses différemment ?
@@helenehankwan5769 th-cam.com/video/ZH2Ap-iTYUA/w-d-xo.html Si on parait rentable à cours terme ça ne veut pas dire qu'on le sera vraiment, c'est attractif pour un investisseur mais ça ne veut pas dire qu'il en aura pour son argent. On peut le voir avec les différentes bulles, dont celle de l'IA avec les LLM en ce moment, très attractif alors qu'au niveau de la recherche c'est déjà dépassé comme technologie ... et pas vraiment rentable.
@@helenehankwan5769 Mince ma réponse a été supprimée, peut être parce que j'ai pointé la vidéo, je ne sais pas. Je disais : Ce qui peut sembler rentable à court terme ne l'est pas forcément, on peut le constater avec les différentes bulles, et en ce moment avec les LLM (IA). Il s'agit d'une technologie performante, très attractive et qui a l'air rentable mais qui est déjà périmé d'un point de vue de la recherche. Séduisant pour des investisseurs mais peut de chances qu'ils en aient pour leur argent ... CF voir la vidéo à 29mn30 secondes.
Est-ce que quelqu'un sait à quelle loi Julien fait référence ici : th-cam.com/video/ZH2Ap-iTYUA/w-d-xo.htmlsi=aPeT183uDeDxriXI&t=927 Il parle de l'effet rebond au niveau de la performance du code dans les logiciels
L'exemple du Canal de Suez est idiot : Oui le Canal de Suez a permis d'augmenter la "performance" du transport de voyage maritime entre 2 régions du monde, grosso modo entre Océan Indien et Océan Atlantique. Mais il y a au moins 2 catégories d'acteurs : 1) Ceux qui se sont dit "on va faire construire la canal de suez, car cela va raccourcir nos voyages maritimes", et 2) Ceux qui se sont dit :"il y a Canal de Suez qui existe, soit on l'utilise et c'est plus court, soit on ne l'utilise pas et nos trajets sont plus long" Pour la catégorie 2, s'il ne l'avait pas utiliser, leurs coûts auraient été plus élévé que ceux de leur concurrents et ils seraient morts. Donc la ce n'est pas une question de performance mais de survie Pour la catégorie 1, pendant des dizaines et des dizaines d'années, le Canale de Suez a bien fonctionné, cela leur a permis de gagner beaucoup d'argent et il y a eu un problème pendant 15 jours. Alors, parce qu'il y a eu un problème pendant 15 jours, il n'aurait pas fallu construire un dispositif qui a bien marché pendants des centaines de milliers de jours et qui va continuer à bien fonctionné pendant autant de temps ??? Et qui a permis de se faire beaucoup d'argent, de développer des régions et des économies entières ???? Il faudrait qu'on m'explique le raisonnement C'est comme dire :j'ai pris l'habitude de porter des vêtements pour me protéger du froid. Mais, parce que un jour, je n'ai pas trouvé de vêtement et n'est pas pu sortir de chez moi, alors il n'aurait fallu jamais inventé les vêtements ???????
@@marmoun83 Si, c'est exactement ce qu'il dit. A 10:1é : L'europe se rend compte qu'elle dépend de la chine et de l'Inde pour des produits vitaux comme les médicaments. ça c'est une fragilité. On n'a vu que le gain financier à faire un transport comme ça plus court, on n'a pas vu que ça crée de nouveaux besoins, qu'on s'était habitué à ce niveaux de performance, et voilà, quand ça se bloque, on voit que c'est hyper-fragile". Donc il fait bien de la soupe: 1) Le fait pour l'Europe de dépendre de la Chine et de l'Inde pour les médicaments n'est pas lié au Canal de Suez, mais au fait d'avoir délocalisé les usines de production desdits médicaments dans ces pays. Pourquoi cite-t-il cet argument pour illustrer le problème de performance induit par le Canal de Suez. Il mélange tout comme un gamin d'école primaire. Canal de Suez ou pas Canal de Suez, si les usines sont délocalisées, l'Europe devient dépendante, cela ne remet pas en question la chaine logistique qui aurait juste été adaptée pour tenir compte des moyens de transport (et délai) qui existent à un instant t. 2) Il dit bien que le canal de suez, offrant un trajet plus court, a apporté des gains financiers. Donc, dans un monde économique où le coût est un facteur déterminant de la survie des entreprises, celles qui décident de ne pas utiliser le canal de suez (et de ne pas profiter des gains financier et de temps générés) sont juste mortes (tout autre facteur de valeurs clients étant égaux par ailleurs, cela va sans dire) 3) "Cela a créé de nouveaux besoins" : encore une fois, il raconte de la soupe : le canal de suez n'a pas créé ici de nouveaux besoins, il s'agit d'un moyen de transport, d'une facilité de circulation : il a permis d'offrir un service plus élevé (en terme de vitesse de livraison) à un cout plus faible. Il ne s'agit pas d'un nouveau besoin, le besoin est le même : être livré des produits commandés. C'est le niveau d'exigence (ou de standard) de la qualité de service et/ou du coût qui a changé (le canal de suez permet le même service mais en plus rapide et en moins cher) 4) "on s'était habitué à ce niveaux de performance," : Il parle bien d'habituation à un niveau de performance. Donc il dit bien que le problème ici est qu'on s'était habitué à quelque chose, et que un changement du contexte fait qu'on ne peut plus obtenir (aussi facilement) ce à quoi on s'était habitué Donc, vous mentez quand vous dites que ce n'est pas ce qu'il dit. C'est exactement ce qu'il dit. 5) entre nous, il vient de découvrir que le soleil éclaire ou quoi. Il dit "quand ça bloque, on découvre que c'est hyper-fragile". Ben oui, si ça bloque c'est que c'est fragile et si ça ne bloque pas, c'est que ce n'est pas fragile. Il a vraiment fait des études doctorales pour sortir des lapalissades de cette envergure ??? 6) Sa thèse "la performance crée de la fragilité" est une pensée d'une vacuité abyssale. Evidemment que l'optimisation d'un système pour obtenir de la performance sur des points spécifiques va créer naturellement des fragilités sur tout un ensemble de points. C'est comme s'étonner en se disant : j'ai affiné le plus possible une aiguille pour qu'elle puisse pénétrer le plus facilement possible un tissu donné, mais c'est cela a rendu l'aiguille très mince, pas faacile à voir, pas facile à manipuler, plus cassant que si elle faisait un cm de diamètre.... Mais Allo quoi ! Il joue dans une émission de téléréalité ou quoi ? Il veut participer au prochain Loft Story ?
@marmoun83 Si, c'est exactement ce qu'il dit. A 10:1é : L'europe se rend compte qu'elle dépend de la chine et de l'Inde pour des produits vitaux comme les médicaments. ça c'est une fragilité. On n'a vu que le gain financier à faire un transport comme ça plus court, on n'a pas vu que ça crée de nouveaux besoins, qu'on s'était habitué à ce niveaux de performance, et voilà, quand ça se bloque, on voit que c'est hyper-fragile". Donc il fait bien de la soupe: 1) Le fait pour l'Europe de dépendre de la Chine et de l'Inde pour les médicaments n'est pas lié au Canal de Suez, mais au fait d'avoir délocalisé les usines de production desdits médicaments dans ces pays. Pourquoi cite-t-il cet argument pour illustrer le problème de performance induit par le Canal de Suez. Il mélange tout comme un gamin d'école primaire. Canal de Suez ou pas Canal de Suez, si les usines sont délocalisées, l'Europe devient dépendante, cela ne remet pas en question la chaine logistique qui aurait juste été adaptée pour tenir compte des moyens de transport (et délai) qui existent à un instant t. 2) Il dit bien que le canal de suez, offrant un trajet plus court, a apporté des gains financiers. Donc, dans un monde économique où le coût est un facteur déterminant de la survie des entreprises, celles qui décident de ne pas utiliser le canal de suez (et de ne pas profiter des gains financier et de temps générés) sont juste mortes (tout autre facteur de valeurs clients étant égaux par ailleurs, cela va sans dire) 3) "Cela a créé de nouveaux besoins" : encore une fois, il raconte de la soupe : le canal de suez n'a pas créé ici de nouveaux besoins, il s'agit d'un moyen de transport, d'une facilité de circulation : il a permis d'offrir un service plus élevé (en terme de vitesse de livraison) à un cout plus faible. Il ne s'agit pas d'un nouveau besoin, le besoin est le même : être livré des produits commandés. C'est le niveau d'exigence (ou de standard) de la qualité de service et/ou du coût qui a changé (le canal de suez permet le même service mais en plus rapide et en moins cher) 4) "on s'était habitué à ce niveaux de performance," : Il parle bien d'habituation à un niveau de performance. Donc il dit bien que le problème ici est qu'on s'était habitué à quelque chose, et que un changement du contexte fait qu'on ne peut plus obtenir (aussi facilement) ce à quoi on s'était habitué Donc, vous mentez quand vous dites que ce n'est pas ce qu'il dit. C'est exactement ce qu'il dit. 5) entre nous, il vient de découvrir que le soleil éclaire ou quoi. Il dit "quand ça bloque, on découvre que c'est hyper-fragile". Ben oui, si ça bloque c'est que c'est fragile et si ça ne bloque pas, c'est que ce n'est pas fragile. Il a vraiment fait des études doctorales pour sortir des lapalissades de cette envergure ??? 6) Sa thèse "la performance crée de la fragilité" est une pensée d'une vacuité abyssale. Evidemment que l'optimisation d'un système pour obtenir de la performance sur des points spécifiques va créer naturellement des fragilités sur tout un ensemble de points. C'est comme s'étonner en se disant : j'ai affiné le plus possible une aiguille pour qu'elle puisse pénétrer le plus facilement possible un tissu donné, mais c'est cela a rendu l'aiguille très mince, pas faacile à voir, pas facile à manipuler, plus cassant que si elle faisait un cm de diamètre.... Mais Allo quoi ! Il joue dans une émission de téléréalité ou quoi ? Il veut participer au prochain Loft Story ?
Très intéressant merci. Mais tout ça est il compatible avec le capitalisme qui est basé sur la propriété, la rareté et l'obsolescence ? J'en doute. Des objets réparables? C'est vraiment anecdotique je pense. Et je dirais même qu'on va de plus en plus vers l'irréparable. Cf batteries soudées chez Apple. Repris bien sûr par tous les autres. Avant on changeait les piles des objets. Ou sont les objets dont on peut changer les accus 18650? Ce serait pourtant simple. Bref tant qu'on ne s'attaque pas aux causes, ce ne sont que des pansements sur une jambe de bois. Et les causes on les connait : abus de la classe dominante et soumission passive et complice du reste de la société qui aboutit a un capitalisme sans aucune limite.
La vision de l'objet réparable est un mythe de cours de collège. Le problème est qu'un utilisateur veut un objet qui fonctionne, à un coût le plus bas possible. Ce n'est pas le fabricant qui choisit de ne pas rendre l'objet réparable. C'est le consommateur. Car le dispositif pour rendre un objet réparable rend le coût de cet objet bien plus cher, et le consommateur ne veut pas payer ce prix. En fait, il préfère payer le moins cher. Car rendre un objet réparable engendre des coûts très élevés : coûts dans la conception de l'objet qui doit être très modulaire, très démontable ; des stocks sans fin de pièces de rechange ; des réseaux sans fin de réparateurs ; des réseaux sans fin de circuit logistique pour récupérer l'objet qui ne fonctionne pas, l'amener chez un réparateur, amener les pièces de rechange chez ce réparateurs, ramener l'objet réparer chez le client. Et tout cela en double du circuit logistique principale de fabrication et livraison d'un produit neuf et en bon état. Sans compter que soit le client accepte de se passer de son produit le temps que celui-ci soit réparer, soit qu'on dispose d'un stock d'objet de rechange, qu'il faut stocker, livrer en remplacement, récupérer quand le produit réparé est renvoyé chez le client...Et tout ça a un coût qui doit se retrouver dans le prix du produit acheté Bref, les gamins parle d'objets réparables comme ils parlent d'aller coloniser Jupiter. C'est marrant, ça fait rêver, mais dans la réalité, jamais le consommateur ne voudra payer le côut supplémentaire que nécessiterait des produits réparables !
@@williamtucilave9799 Merci pour ce cours d'économie de lycée ;-) du même genre que celui ou j'entendais : les robots ne créent pas de chômage. Il n'y a qu'à voir le résultat, obligés de changer la méthode de mesure du chomage pour ne pas que ça se voit... On en reparle bientôt avec l'IA. On en est déjà au stade d'inventer toutes sortes de loisirs débiles ou autre bullshit-jobs pour occuper les gens et faire tourner le cash, je suis curieux de voir la suite... Concernant l'obsolecence voulue par le client, essayez de changer les lamelles caoutchouc d'un essuie glace Bosh, vous verrez comment c'est bien conçu pour empécher de le faire, le designer à mûrement réfléchi pour empêcher toute tentative, c'est une évidence, pas une question de coût. Coût d'une lamelle 0.5€, coût d'un essuie glace complet neuf 14€. Ce n'est qu'un exemple parmis des milliers. De plus le client veut du moins cher, ok. Mais il est de plus en plus pauvre. Car il ne voit pas que le fait de jeter plutôt que réparer lui coûte au final beaucoup plus cher (refabrication/achat du produit neuf/mise au rebu de l'ancien/transport recyclage/pollution liée etc, sans compter le marketing pour lui vendre le produit neuf). Au final est il perdant. Le consommateur ne veut pas payer la réparabilité c'est vrai, mais il paye beaucoup plus cher au final, sans qu'il s'en rende compte (mais chut....), faudrait pas qu'il se rende compte du lien avec les impôts indescents qu'il paye.
@@soniagaubert9879 merci pour cette réf , Je n'avais jamais vraiment écouté Mr Jacquard ! Il est bon que de nouvelles personnes charismatiques reprennent le flambeau et développent cette vision du monde du vivant et de nos sociétés ,avec de surcroît des propositions concrètes. Olivier Hamant ne prétend pas sortir tout ça de son chapeau , il s'appuie sur de nombreuses références et auteurs qu'il cite régulièrement , et qui viennent corroborer ses propres recherches et observations du vivant. Le concept de robustesse date des années 50 , et a été vite mis au placard comme on peut le constater...
Le problème est très mal posé : la robustesse désigne grosso modo la capacité à maintenir son état ou son fonctionnement à un niveau donné face à des perturbations dont le niveau et la fréquence est incertaine. Donc, il y a au moins 2 notions importantes : l'horizon de temps considéré et le niveau d'appétence/aversion pour le risque. Donc il faut regarder la période de temps sur laquelle un acteur donné va calculer la rentabilité. S'il veut calculer sa rentabilité au bout d'un mois, et que le risque que le système soit fortement perturber pendant ce mois est très faible (fréquence x gravité très faible sur cette période et dans le contexte donné), et il peut chercher à maximiser la rentabilité et rejeter au maximum les coûts nécessaire pour une robustesse dont il n'aura pas à faire usage avant qu'il retire ses billes du projets. Si l'acteur calcule sa rentabilité sur une grande période de temps (suffisamment grande pour le risque de perturbation sévère soit élevé) ou que le contexte de perturbation est favorable, alors, pour maximiser sa rentabilité à la fin de la période considérée, il a intérêt à inclure les coûts d'une robustesse qu'il devra dimensionner en fonction des risques qu'il estime et de son aversion à la perte.
Ou , apprendre à faire beaucoup avec peu … Face à un monde , qui aura de plus en plus de problèmes avec de moins en moins de moyens pour les résoudre ! Je réitère mes infinis remerciements pour cet échange si précieux pour l’humanité . 🌍😌🤩🌍😌🤩🌍🌍😌🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
@@williamtucilave9799 quand je pense à performance je pense à une formule 1 , très rapide mais très fragile et demandant beaucoup de maintenance et pour la robustesse c’est un simple vélo qui produit moins de vitesse mais est moins demandant au total
@@MrSeney1 Je comprends votre vision. Mais : 1) Il y a de nombreuses définition de la performance ; 2) O.Hamant n'utilise pas votre définition de la performance. A 8:14, O.Hamant indique la définition de performance qu'il utilise : Performance = Efficacité (atteindre son objectif) + Efficience (avec le moins de moyen possible) Donc, dans le cadre de cette vidéo, on ne peut pas parler de performance avant d'avoir indiqué l'objectif visé. Si votre objectif est de rouler le plus vite possible sur une route hyper-normalisée, alors la F1 est plus performant qu'un vélo. Et plus performant qu'une fusée, qui va plus vite, mais ne permet pas de rouler. Si votre objectif est de pouvoir rouler sur différent type de route, alors le vélo est infiniment plus performant que la F1. Classifier quelque chose comme performant ou pas sans avoir au préalable défini l'objectif c'est comme parler du sexe des anges Robustesse désigne ici la capacité d'un système à maintenir le fonctionnement visé malgré des perturbations. La F1 a été spécifiquement conçu pour fonctionner sur une surface hyper-normalisé, entouré d'un important système de maintenance. Cela a été conçu pour cela et comme cela. Cela n'a pas de sens de se dire que la F1 fonctionnerait mal sans maintenance et sur une route caillouteuse. C'est comme concevoir un superbe voilier et de déplorer ensuite qu'il roule très mal.
@ oh là là je m’excuse de ne pas avoir précisé l’objectif visé 😅 mais je trouve que le vélo est plus robuste et moins performant que la formule 1 sur une route, si vous voulez comparer avec les fusées faites le avec vos anges si ça vous chante
J'ai écrit ailleurs que jancovici m'a retourné le cerveau une 1ère fois y a 4 ans , et j'ai découvert par hasard olivier Hamant il yva 3 semaines , 2ème retournement de cerveau en vue ! Et qui plus est , conférencier particulièrement boostant , bye bye éco-anxiété !
Pour moi le deuxième retournement de cerveau ça a été après janco. Ce fut dans la foulée. Philippe bihouix avec les exponentiels et les effets rebonds. Parfait pour déconstruire le dogme de la croissance « moderne » et le techno solutionnisme. Et initier le sobriété.
Là je viens de terminer ce podcast avec Olivier. Et je me dois de le réécouter encore et encore. Possible que ce soit le 3 Eme.
La même chose pour moi , strictement
@@jeyspy c'est vrai que la découverte de l'effet rebond c'est aussi un changement de lunettes !
C'est aussi Bihouix qui me l'a fait découvrir . Mais j'ai encore mieux capté l'étendue de ce foutu paradoxe de Jevons avec Laurent Castaignède( sur greenletterclub) qui donnait d'autres exemples ,le metro censé à l'origine réduire la circulation en surface ,ou encore le fait que gagner du temps en transport incite à se déplacer toujours plus loin .
Et on peut observer son propre
fonctionnement à travers ce prisme , c'est intéressant...
C'est une des composantes délétères de l'optimisation que développe Hamant...
moi il y a eu deux chocs très positifs qui sont Eric Julien lorsqu'il parles des kogis et Eric Coves sur l'agroécologie en générale
@@johanjohan351 vous voulez dire Hervé Coves je suppose ? Délicieux orateur ! Je minteressais déjà à l'agroecologie, mais c'est vrai qu'il m'a amenée à regarder les "nuisibles" autrement avec sa conf sur les limaces . Du coup , quand j'ai été envahie par des mites textiles , je me suis posée la question de leur rôle dans le vivant ( je dois bien être la seule à faire ça 😅) . Et ben c'est les seules bestioles à être capable de dégrader la kératine dont elles se nourrissent. Si elles n'existaient pas , la terre serait recouverte d'une couche de poils et autres phanères laissés par les animaux morts ! La vraie circularité du vivant ...
Il est trop bon cet Olivier Hamant. Sa pêche pour parler de tels sujets c'est clairement une clé ! Merci, belle découverte
Très inspirant, un message proche de celui d'Arthur Keller, exprimé différemment. Merci
@@jeanm3122 oui , il m'a fait penser au pas de côté d'Arthur. Et aussi à sa catégorie des gens inspirants , capables d'apporter un autre récit.
Le syndrome du gant de toilette. En écoutant cette interview on est retourné. Superbe.
Merci pour cette interview et cette très belle découverte d'Olivier Hamant.
J’étais méfiant de l’enthousiasme débordant des commentaires, ben je me suis bien trompé. Quel magnifique entretien !!
Tonique, inspirant. Je le situe volontiers entre Aurélien Barrau et Janco.
@@stephanelagasse9982je me disais exactement pareil ! Clarté et puissance d'analyse similaire à Janco , une vision et un abord du monde carrément autre comme A Barrau mais en beaucoup plus pragmatique . je parie qu'il va bientôt être aussi connu que ces deux là , dans 2-3 ans les plateaux télé ?
La vie c'est d'essayer plein de trucs et advienne que pourra. En tout cas la collection de mots à cultiver : robustesse, solidarité, coopération, diversité, disponibilité, marginalité, sociabilité, réseau, partage, recyclage, circularité, préparation, exploration, générosité, curiosité, gratuité, abandon, don, humilité, essai. Et la collection de mots à ringardiser (le plus difficile) : performance, optimisation, sélection, prévision, réduction, concurrence, compétition, conformité, domination, gain, certitude, spécialisation.
1) Performance : quand on utilise juste la quantité de chaleur nécessaire pour cuire son repas, on fait de la performance (juste ce qu'il faut pour obtenir le résultat visé). Quand on prend le trajet le plus court pour atteindre sa destination, on fait de la performance. Quand on se met sur le dos juste la quantité de vêtement qu'il faut pour ne pas avoir froid, on fait de la performance... Vous ne voulez plus faire de performance dans ces domaines ?
2) Prévision : Calculer combien il y aura de personnes à nourrir dans le pays (ou la famille, ou lors du repas de Noel) et calculer la quantité de nourriture à cultiver ou acheter, c'est faire de la prévision. Calculer combien de carburant sera nécessaire pour faire le trajet prévu en voiture, c'est faire de la prévision. Le commandant de bord qui calcule la quantité de kérosène qu'il faut mettre dans son avion en fonction du vol à accomplir et du nombre de passager, fait de la prévision. ..Vous voulez arrêter de faire de la prévision dans ces domaines ?
3) Spécialisation : un ingénieur aéronautique qui passe la majeure partie de son temps de travail à définir les meilleurs conception d'avion pourra faire des avions plus sûrs qu'un ingénieur qui n'y consacre que 50% de son temps. Il s'est spécialisé. Un chirurgien du cerveau qui n'opère que des cerveaux fera de meilleure opération du cerveau qu'un chirurgien du cerveau qui passe la moitié de son temps à opérer des coeurs. Il s'est spécialisé....Vous voulez arrêter la spécialisation dans ces domaines ?
4) Concurrence : La concurrence c'est proposer des services ou produits alternatifs à ce qui existent déjà. Si on interdit la concurrence, cela veut dire que lorsque la première voiture a été inventé, il aurait éét interdit à quiconque de proposer d'autres modèles de voitures. Le premier à inventer quelque chose devient le seul qui a le droit de proposer (ou pas) d'autres alternatives au produit ou service inventé. Le premier écrivain devrait être le seul à pouvoir écrire des livres ? Le premier inventeur de l'ordinateur devrait être le seul à pouvoir proposer ou pas de nouvel ordinateur ? Le premier à avoir faire une patisserie devrait être le seul à pouvoir faire des patisseries ?????? Sérieux ?
LOL!
@@williamtucilave9799 Bien sûr que non il ne s'agit pas de bannir performance, optimisation, sélection, prévision, réduction, concurrence, compétition, conformité, domination, gain, certitude, spécialisation. Ça serait aussi absurde que votre réponse. On parle de hiérarchiser différemment et d'essayer de comprendre ce que ça remet en question, par expérience de pensée. Merci, Lolito.
@@TuYolPol LOL ! Ce n'est pas moi l'absurde qui a utilisé le mot "ringard", qui, en français, veut dire "démodé, suranné, obsolète, qui ne s'utilise plus". Belle tentative de rétro-pédalage et belle exemple de souplesse pour revenir sur ses propos que voilà : maintenant, on se met à parler de "hiérarchiser différemment" alors qu'initialement le propos voulait dire mettre de côté, si ce n'est mettre à la poubelle. Bon, allez, je vous l'accorde, vous avez parlze trop vite, sous le coup de la passion peu réfléchie et vos propos ont dépassé le bon sens qui revient lorsqu'on pointe l'absurdité des envolés idéologiques à outrance. Bon, ça ne trompe personne. Essayez de faire lire votre post à des tiers pour voir, qu'on se marre un peu. LOL !
@@TuYolPol Et encore un petit effort : "Hiérarchiser différemment" ? vraiment ? Parce que vous n'êtes pas encore arrivé au stade où on comprend que dans la vie et dans notre univers où rien n'est absolu et où tout est contingent, il est toujours question de déterminer la hiérarchie pertinente à appliquer, en fonction de l'acteur, des problèmes, des objectifs, des moyens, des circosntances...et donc que la hiérarchie à appliquer va forcément varier ? Ok, je comprends. On va vous laisser encore du temps. Prenez-en autant qu'il vous sera nécessaire.
@@williamtucilave9799 Oui j'ai un peu bâclé, c'était quelques notes que je voulais partager. Le mot ringard, j'avais trouvé intéressant son emploi par JM Jancovici, dans l'idée de dégrader des valeurs surfaites. Quant au temps, juste ce qu'il faut pour vous éviter.
Suivez Olivier depuis plusieurs vidéos sur la 3ême voie du vivant. Les plus inspirantes narrations de notre devenir humain. La robustesse plutôt que la performance. Le vivant plutôt que la techno mortifère. Les fluctuations sont la vie. Comment envisager l'avenir ? Olivier dit "nous avons besoin de vous, ingénieurs". Ne désertez point, concevez du robuste ; ce sera bien. Mieux que le soit disant technosolutionisme performant mais fragile.
Le métier de l'ingénieur n'est-il pas de faire du technique ? Pourquoi solliciter les ingénieurs si l'ennemi c'est le technosolutionnisme ?
@@williamtucilave9799
Ecoutez OH
Passionnant! Un grand merci à tous les deux 🙂
Merci à vous 😊
Mille mercis de proposer de ringardiser la notion de performance, d'objectifs... Il y a toute une liste à dresser pour ces notions illusoires qui pourrissent nos vies.
Merci pour cette vidéo éclairante. 🙏
C'est une proposition très marrante pour animer un diner entre copains ou pour créer un mouvement sectaire, mais c'est du vent total.
La définition de performance qu'il utilise c'est "efficace et efficient". Efficace c'est ce qui atteint son but, réussit à faire ce pour quoi il était destiné. Efficient c'est : en consommant le minimum de ressources nécessaires.
Quand vous utiliser juste assez de chaleur de votre cuisinière pour cuire le repas que vous préparez, alors vous faites de la performance. Si vous n'étiez pas performant, soit le repas ne serait pas cuit ou trop cuit, soit vous aurez laisser la cuisinière en fonctionnement alors que le repas était déjà cuit.
De même, si vous faites le trajet Paris-Lyon en choisissant le trajet le plus rapide ou le plus court, vous faites de la performance. Si vous ne faites pas de la performance, alors vous n'arrivez pas à Lyon (critère d'efficacité : choisir un trajet qui fait aboutir à Lyon, pas à Grenoble ou autre) ou alors vous faite un détour par Bordeaux, car pourquoi pas, si vous ne voulez pas être performant, peu vous importe si le trajet est inutilement long.
Oui, beaucoup de managers traumatisent les employés avec ces notions, mais le problème ne vient pas de ces notions qui sont juste du bon sens de la vie de tous les jours, le problèmes vient de la manière dont les managers agissent.
Bref, taper sur la performance et les objectifs , c'est taper sur le mauvais coupables.
Allez dire par exemple aux professeurs de vos enfants que c'est extrêmement mortifère qu'ils s'attachent à leurs objectifs de faire assimiler à es enfants les connaissances prévues au programme. Sûr que le monde va devenir meilleur ?
Finalement la performance est ce d'abord la forme d'action la plus paresseuse ?
Excellent l’image de la nuée d’oiseaux : le changement vient de la marge, des côtés ✊
"The future is rural", Bradford. Excellent podcast sur le post carbon institute. Je trouve que certains réfléchissent bien sur le diagnostic, je crois que les solutions vont être très locales.
Merci, j'étais à fond sur la robustesse !
Je réfléchis à implémenter ça dans mon équipe de dev !
Référencement ! Top dix de tes entretiens.
Excellent !
Un grand merci !
Ce n’est pas facile de s’éloigner de l’idée de la performance ou de l’associer à la violence.
c'est magnifique on est en train de réinventer la roue ! il y a 30 ans on savait réparer les objets ! on peut aussi citer le coût des mails versus les courriers papier, le recyclage approx du verre ! là aussi à une époque reculée il y avait un système de consigne disparu au profit du jetable !
Tout à fait. C’est bien pour ça qu’on consommait bien moins de ressources avant.
@@sismique Réflexion très bizarre ! 1) Vivre c'est consommer des ressources. Donc plus de vie = plus de ressources consommées. Pour baisser la consommation de ressources, il suffit de baisser la quantité de vie qur Terre. 2) Consommation de ressources = confort matérielle. Pour baisser la consommation de ressources, il suffit de baisser le niveau de confort matériel. Qui est prêt à renoncer à une part significative de son confort matériel ????
Bien beau de s’apeurer avec les changements climatiques mais lorsqu’on va vous entendre parler de la modification volontaire du climat par l’homme je vais vous prendre au sérieux dans ce sujet précis, sinon j’apprécie bien votre travail sur la performance / robustesse
Pas sûr de comprendre votre remarque
A 38.30 : apparemment, Olivier Hamant n'a pas connaissance du projet Biosphère (1 & 2), à propos de la vie en milieu clos. Je suis curieuse d'entendre ce qu'il pourrait en dire. Il y a aussi les expériences chinoises et autres pour une agriculture de l'espace. Ce n'est pas pour dire que l'espace est la réponse à tout, mais il faut intégrer le New Space parce qu'il invite à des réponses citoyennes pour l'exploration des nouvelles frontières (cf. G. O'Neil).
A ma connaissance l’expérience biosphère n’a pas été concluante.
Et je pense par ailleurs qu’il connaît ces projets.
@@sismique Biosphère, pas concluant ? Peut-être pour ce qui est des objectifs à l'époque où cela a été mené ; mais plein d'enseignements et très fécond certainement, puisque les travaux continuent dans cette direction. Enfin, c'était une parenthèse. Merci pour cet entretien exigeant et passionant. Bonne suite.
L'exemple de niveau gamin de collège pour faire peur sur les plateaux télé : "les inondations qu'on a vu en 2021 en Allemagne , on avait l'habitude de les voir dans les pays du sud". Cet exemple ne veut strictement rien dire d'un point de vue scientifique ! Qui peut dire que dans toute l'histoire de la Terre, il est plus '"normal" d'avoir des inondations dans les pays du sud que dans les pays du nord ?????
"Tout devient plus global" ???
Oui et non ! En effet, les sociétés et organisations humaines deviennent plus étendues (globales on va dire), plus intriquées et donc un événements donné a plus de probabilité de toucher une part plus importante de ce système.
Mais les événement à impact planétaire il y a toujours eu : la petite ère glaciaire, les phases de réchauffement ou refroidissement climatique, l'extinction des dinosaures, les différents extinction de masse des espèces, les méga-irruption volcanique, la dérive des continents, les cycles dans l'activité solaire...
Oui, il y a un phénomène récent/actuel qui est "global" pour les sociétés et organisations humaines, il s'agit des changements dans certains systèmes de l'écosphère humaine (climat, cycles de l'eau, biodiversité..), et c'est très embêtant parce que cela nous touche, mais ce ne sont que quelques systèmes dans la myriades de systèmes qui composent la Terre, le Système Solaire, l'Univers...
Là, je craque ! Quand il évoque l'Effet Rebond comme éléments négatifs à porter à la charge de la "quête de la performance", c'est du grand n'importe quoi ! J'ai l'impression d'entendre Raël faire un discours pour nous dire de réserver notre domicile sur Jupiter.
La performance, selon la définition qu'il utilise, suppose un acteur qui poursuit des objectifs précis. Là, il mélange des acteurs différents : celui qui achète le frigo, celui qui conçoit le frigo, la société ou la partie de la société qui a décidé que c'était bien de diminuer la consommation d'énergie..
Si le but de l'ingénieur est de concevoir un frigo qui consomme moins d'énergie, il a réussi, donc il a été performant.
Si le but de la collectivité est de réduire la consommation d'énergie et qu'il a penser y arriver juste en incitant à la fabrication de frigo moins énergivore, elle n'y est pas arrivé et donc elle n'a pas été performante. Mais surtout, elle a été particulièrement idiote : l'effet rebond est mis en lumière depuis 1865, alors celui qui pense diminué la consommation d'énergie juste en baissant la consommation du frigo est un idiot inculte. Cela peut être un élément d'une solution mais en aucun cas une solution suffisante à elle toute seule.
Donc, là il ne s'agit pas d'un problème lié à la notion de performance, mais à l'incompétence crasse de ceux qui se dit à un moment : notre objectif est de faire baisser la consommation d'énergie de la population, et notre solution c'est de baisser la consommation d'énergie des frigo. Après, si on laisse les gamins de collège élaborer des solutions aussi ineptes entre 2 série télé, il ne faut pas venir ensuite accuser la notion de performance.
Je ne sais pas s'il vulgarise de façon extrême ou s'il raconte n'importe quoi.
1.Il est totalement faux et anti-scientifique de dire que le monde actuel est plus fluctuant que le monde passé. La fluctuation et la stabilité sont des notions relatives qui concernent tous les éléments de la nature de tous temps. Pour dire qu'un système ou élément donné est plus fluctuant il faut a) définir le système de façon précise (le "monde" cela ne veut pas dire grand chose), b) définir un laps de temps à considérer, c) spécifier ce qu'on appelle une fluctuation/changement significatif et notable dans ce système et 4) Définir à partir de quel taux de changement on estime qu'il y a fluctuation
Sinon, on fait de la soupe.
On se permettra de rappeler à ce scientifique que l'entropie impose une nature changeante à tous les éléments de l'univers
2.C'est quoi "le monde" ? Tout le monde, de tout temps, en fonction des éléments sur lesquels il porte le regard va estimer qu'il y a des choses qui changent/varient (donc il y a fluctuations) et il y a des choses qui ne changent pas (donc, il y a stabilité). Il est honnêtement impossible de prétende savoir si les gens du passé ou d'autres lieux considèrent qu'il y a plus de fluctuation dans leur monde que dans le nôtre ou pas
3.Oui, selon les rapports du GIEC, le système climatique et différents systèmes naturels liés au climat connaissent un accroissement de leur taux de fluctuations. Mais on ne peut pas dire que tous les systèmes connaissent un accroissement de leur taux de fluctuations.
4.Plus un système est complexe, plus il sera le siège de fluctuations, par nature. Mais ces fluctuations sont aussi la marque de son adaptabilité. Les systèmes humains (sociétés, organisations, artéfacts...) sont de plus en plus complexes, donc de plus en plus fluctuants et de plus en plus capables de varier et aussi de se réajuster/réorganiser. Est-ce une mauvaise chose ?
il ne faut PLUS mélanger énergie climat et pollution ! les accords de Paris n'ont dangereusement pas pris en compte le principal Gaz à Effet de Serre qui est la vapeur d'eau (60% des effets source GIEC, contre 26% pour le CO2). L'eau de l’atmosphère régule les températures des continents depuis des millions d'années mais cette hypothèse a été écartée dès le début en pensant que les activités humaines n'avaient pas d'impact sur l'eau , or il est maintenant prouvé que la disparition de la couverture végétale des continents (déforestation) coupe le cycle de l'eau et provoque les phénomènes climatiques actuels : inondations, sécheresses, canicules et feux ! Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l’hiver et sécheresse l’été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde. Une pluie même forte n’est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, mais depuis quelques années l’administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps ! La France et l'Europe font systématiquement et méthodiquement l'inverse de ce qu'il faut faire, à commencer par détruire les barrages quand on manque d'eau et d'énergie ... www.mediaterre.org/membres/denise_france79/
Encore très intéressant, merci et bien le bonjour Olivier 👋
C’est la description des Structures Dissipatives.
th-cam.com/video/5WPB2u8EzL8/w-d-xo.html
- Toutes les structures dissipatives dissipent l’exergie de l’énergie en chaleur et le fait de manière à être conforme aux lois qui gouvernent sa nature.
- Toutes les structures dissipatives consomment de l’énergie, transformant de l’énergie utile, l’«Exergie», en énergie moins utile, la chaleur.
- Toutes les structures dissipative élèvent la complexité (qui est leur auto-organisation) comme une propriété émergente de la manière dont leurs règles inhérentes canalisent leur flux d’énergie.
- Aucune structure dissipative n’est immortelle.
- Les structures dissipatives ne sont jamais statique et elles ne reviennent jamais en arrière dans leur complexité.
- Chaque augmentation en complexité à des coûts de maintenance qui eux même augmentent le besoin en énergie.
Est ce qu on fait pas partie du vivants ?
Vous parlez comme si l espèce humaine ne fait pas partie du vivants
Bien sûr que les humains font intégralement partie du vivant. À quel moment laisse t on entendre le contraire ?
Il y a les risques (connus et prévisibles) et les aléas (connu (ou pas), mais non prévisible), L'homme est-il réellement cablé pour considérer le "risque" aléatoire comme une information.
Le performant va-t-il toujours produire 4 voitures, non pas pour 4 français, mais une pour 4 français qui pensent robustesse, une pour 4 africains qui pensent robustesse, une pour 4 sud-américains qui pensent robustesse et une pour 4 indiens qui pensent robustesse ?
Dans le système actuel, la robustesse n'est pas rentable... comment intéresser des investisseurs ?
Selon ma compréhension, la robustesse EST plus rentable par contre elle N'EST PAS attractive (actuellement). Il faudrait peut être présenter les choses différemment ?
@@MrTylder je ne suis pas sûre de comprendre > ce qui est attractif est précisément ce qui est rentable, non ?
@@helenehankwan5769 th-cam.com/video/ZH2Ap-iTYUA/w-d-xo.html Si on parait rentable à cours terme ça ne veut pas dire qu'on le sera vraiment, c'est attractif pour un investisseur mais ça ne veut pas dire qu'il en aura pour son argent. On peut le voir avec les différentes bulles, dont celle de l'IA avec les LLM en ce moment, très attractif alors qu'au niveau de la recherche c'est déjà dépassé comme technologie ... et pas vraiment rentable.
@@helenehankwan5769 Mince ma réponse a été supprimée, peut être parce que j'ai pointé la vidéo, je ne sais pas. Je disais :
Ce qui peut sembler rentable à court terme ne l'est pas forcément, on peut le constater avec les différentes bulles, et en ce moment avec les LLM (IA). Il s'agit d'une technologie performante, très attractive et qui a l'air rentable mais qui est déjà périmé d'un point de vue de la recherche. Séduisant pour des investisseurs mais peut de chances qu'ils en aient pour leur argent ... CF voir la vidéo à 29mn30 secondes.
Est-ce que quelqu'un sait à quelle loi Julien fait référence ici : th-cam.com/video/ZH2Ap-iTYUA/w-d-xo.htmlsi=aPeT183uDeDxriXI&t=927
Il parle de l'effet rebond au niveau de la performance du code dans les logiciels
La loi de Wirth : fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Wirth?wprov=sfti1
C ' est dans la robustesse, non dans la performance que , se fait la sève d ' un peuple résilient ❤
"c'est ce que font les parasites 😆"
L'exemple du Canal de Suez est idiot : Oui le Canal de Suez a permis d'augmenter la "performance" du transport de voyage maritime entre 2 régions du monde, grosso modo entre Océan Indien et Océan Atlantique.
Mais il y a au moins 2 catégories d'acteurs : 1) Ceux qui se sont dit "on va faire construire la canal de suez, car cela va raccourcir nos voyages maritimes", et 2) Ceux qui se sont dit :"il y a Canal de Suez qui existe, soit on l'utilise et c'est plus court, soit on ne l'utilise pas et nos trajets sont plus long"
Pour la catégorie 2, s'il ne l'avait pas utiliser, leurs coûts auraient été plus élévé que ceux de leur concurrents et ils seraient morts. Donc la ce n'est pas une question de performance mais de survie
Pour la catégorie 1, pendant des dizaines et des dizaines d'années, le Canale de Suez a bien fonctionné, cela leur a permis de gagner beaucoup d'argent et il y a eu un problème pendant 15 jours. Alors, parce qu'il y a eu un problème pendant 15 jours, il n'aurait pas fallu construire un dispositif qui a bien marché pendants des centaines de milliers de jours et qui va continuer à bien fonctionné pendant autant de temps ??? Et qui a permis de se faire beaucoup d'argent, de développer des régions et des économies entières ???? Il faudrait qu'on m'explique le raisonnement
C'est comme dire :j'ai pris l'habitude de porter des vêtements pour me protéger du froid. Mais, parce que un jour, je n'ai pas trouvé de vêtement et n'est pas pu sortir de chez moi, alors il n'aurait fallu jamais inventé les vêtements ???????
Ce n'est pas ce qu'il dit
@@marmoun83 Si, c'est exactement ce qu'il dit. A 10:1é : L'europe se rend compte qu'elle dépend de la chine et de l'Inde pour des produits vitaux comme les médicaments. ça c'est une fragilité. On n'a vu que le gain financier à faire un transport comme ça plus court, on n'a pas vu que ça crée de nouveaux besoins, qu'on s'était habitué à ce niveaux de performance, et voilà, quand ça se bloque, on voit que c'est hyper-fragile".
Donc il fait bien de la soupe:
1) Le fait pour l'Europe de dépendre de la Chine et de l'Inde pour les médicaments n'est pas lié au Canal de Suez, mais au fait d'avoir délocalisé les usines de production desdits médicaments dans ces pays. Pourquoi cite-t-il cet argument pour illustrer le problème de performance induit par le Canal de Suez. Il mélange tout comme un gamin d'école primaire.
Canal de Suez ou pas Canal de Suez, si les usines sont délocalisées, l'Europe devient dépendante, cela ne remet pas en question la chaine logistique qui aurait juste été adaptée pour tenir compte des moyens de transport (et délai) qui existent à un instant t.
2) Il dit bien que le canal de suez, offrant un trajet plus court, a apporté des gains financiers. Donc, dans un monde économique où le coût est un facteur déterminant de la survie des entreprises, celles qui décident de ne pas utiliser le canal de suez (et de ne pas profiter des gains financier et de temps générés) sont juste mortes (tout autre facteur de valeurs clients étant égaux par ailleurs, cela va sans dire)
3) "Cela a créé de nouveaux besoins" : encore une fois, il raconte de la soupe : le canal de suez n'a pas créé ici de nouveaux besoins, il s'agit d'un moyen de transport, d'une facilité de circulation : il a permis d'offrir un service plus élevé (en terme de vitesse de livraison) à un cout plus faible. Il ne s'agit pas d'un nouveau besoin, le besoin est le même : être livré des produits commandés. C'est le niveau d'exigence (ou de standard) de la qualité de service et/ou du coût qui a changé (le canal de suez permet le même service mais en plus rapide et en moins cher)
4) "on s'était habitué à ce niveaux de performance," : Il parle bien d'habituation à un niveau de performance. Donc il dit bien que le problème ici est qu'on s'était habitué à quelque chose, et que un changement du contexte fait qu'on ne peut plus obtenir (aussi facilement) ce à quoi on s'était habitué
Donc, vous mentez quand vous dites que ce n'est pas ce qu'il dit. C'est exactement ce qu'il dit.
5) entre nous, il vient de découvrir que le soleil éclaire ou quoi. Il dit "quand ça bloque, on découvre que c'est hyper-fragile". Ben oui, si ça bloque c'est que c'est fragile et si ça ne bloque pas, c'est que ce n'est pas fragile. Il a vraiment fait des études doctorales pour sortir des lapalissades de cette envergure ???
6) Sa thèse "la performance crée de la fragilité" est une pensée d'une vacuité abyssale. Evidemment que l'optimisation d'un système pour obtenir de la performance sur des points spécifiques va créer naturellement des fragilités sur tout un ensemble de points. C'est comme s'étonner en se disant : j'ai affiné le plus possible une aiguille pour qu'elle puisse pénétrer le plus facilement possible un tissu donné, mais c'est cela a rendu l'aiguille très mince, pas faacile à voir, pas facile à manipuler, plus cassant que si elle faisait un cm de diamètre.... Mais Allo quoi ! Il joue dans une émission de téléréalité ou quoi ? Il veut participer au prochain Loft Story ?
@marmoun83 Si, c'est exactement ce qu'il dit. A 10:1é : L'europe se rend compte qu'elle dépend de la chine et de l'Inde pour des produits vitaux comme les médicaments. ça c'est une fragilité. On n'a vu que le gain financier à faire un transport comme ça plus court, on n'a pas vu que ça crée de nouveaux besoins, qu'on s'était habitué à ce niveaux de performance, et voilà, quand ça se bloque, on voit que c'est hyper-fragile".
Donc il fait bien de la soupe:
1) Le fait pour l'Europe de dépendre de la Chine et de l'Inde pour les médicaments n'est pas lié au Canal de Suez, mais au fait d'avoir délocalisé les usines de production desdits médicaments dans ces pays. Pourquoi cite-t-il cet argument pour illustrer le problème de performance induit par le Canal de Suez. Il mélange tout comme un gamin d'école primaire.
Canal de Suez ou pas Canal de Suez, si les usines sont délocalisées, l'Europe devient dépendante, cela ne remet pas en question la chaine logistique qui aurait juste été adaptée pour tenir compte des moyens de transport (et délai) qui existent à un instant t.
2) Il dit bien que le canal de suez, offrant un trajet plus court, a apporté des gains financiers. Donc, dans un monde économique où le coût est un facteur déterminant de la survie des entreprises, celles qui décident de ne pas utiliser le canal de suez (et de ne pas profiter des gains financier et de temps générés) sont juste mortes (tout autre facteur de valeurs clients étant égaux par ailleurs, cela va sans dire)
3) "Cela a créé de nouveaux besoins" : encore une fois, il raconte de la soupe : le canal de suez n'a pas créé ici de nouveaux besoins, il s'agit d'un moyen de transport, d'une facilité de circulation : il a permis d'offrir un service plus élevé (en terme de vitesse de livraison) à un cout plus faible. Il ne s'agit pas d'un nouveau besoin, le besoin est le même : être livré des produits commandés. C'est le niveau d'exigence (ou de standard) de la qualité de service et/ou du coût qui a changé (le canal de suez permet le même service mais en plus rapide et en moins cher)
4) "on s'était habitué à ce niveaux de performance," : Il parle bien d'habituation à un niveau de performance. Donc il dit bien que le problème ici est qu'on s'était habitué à quelque chose, et que un changement du contexte fait qu'on ne peut plus obtenir (aussi facilement) ce à quoi on s'était habitué
Donc, vous mentez quand vous dites que ce n'est pas ce qu'il dit. C'est exactement ce qu'il dit.
5) entre nous, il vient de découvrir que le soleil éclaire ou quoi. Il dit "quand ça bloque, on découvre que c'est hyper-fragile". Ben oui, si ça bloque c'est que c'est fragile et si ça ne bloque pas, c'est que ce n'est pas fragile. Il a vraiment fait des études doctorales pour sortir des lapalissades de cette envergure ???
6) Sa thèse "la performance crée de la fragilité" est une pensée d'une vacuité abyssale. Evidemment que l'optimisation d'un système pour obtenir de la performance sur des points spécifiques va créer naturellement des fragilités sur tout un ensemble de points. C'est comme s'étonner en se disant : j'ai affiné le plus possible une aiguille pour qu'elle puisse pénétrer le plus facilement possible un tissu donné, mais c'est cela a rendu l'aiguille très mince, pas faacile à voir, pas facile à manipuler, plus cassant que si elle faisait un cm de diamètre.... Mais Allo quoi ! Il joue dans une émission de téléréalité ou quoi ? Il veut participer au prochain Loft Story ?
Très intéressant merci. Mais tout ça est il compatible avec le capitalisme qui est basé sur la propriété, la rareté et l'obsolescence ? J'en doute.
Des objets réparables? C'est vraiment anecdotique je pense. Et je dirais même qu'on va de plus en plus vers l'irréparable. Cf batteries soudées chez Apple. Repris bien sûr par tous les autres. Avant on changeait les piles des objets. Ou sont les objets dont on peut changer les accus 18650? Ce serait pourtant simple.
Bref tant qu'on ne s'attaque pas aux causes, ce ne sont que des pansements sur une jambe de bois. Et les causes on les connait : abus de la classe dominante et soumission passive et complice du reste de la société qui aboutit a un capitalisme sans aucune limite.
La vision de l'objet réparable est un mythe de cours de collège. Le problème est qu'un utilisateur veut un objet qui fonctionne, à un coût le plus bas possible. Ce n'est pas le fabricant qui choisit de ne pas rendre l'objet réparable. C'est le consommateur. Car le dispositif pour rendre un objet réparable rend le coût de cet objet bien plus cher, et le consommateur ne veut pas payer ce prix. En fait, il préfère payer le moins cher. Car rendre un objet réparable engendre des coûts très élevés : coûts dans la conception de l'objet qui doit être très modulaire, très démontable ; des stocks sans fin de pièces de rechange ; des réseaux sans fin de réparateurs ; des réseaux sans fin de circuit logistique pour récupérer l'objet qui ne fonctionne pas, l'amener chez un réparateur, amener les pièces de rechange chez ce réparateurs, ramener l'objet réparer chez le client. Et tout cela en double du circuit logistique principale de fabrication et livraison d'un produit neuf et en bon état. Sans compter que soit le client accepte de se passer de son produit le temps que celui-ci soit réparer, soit qu'on dispose d'un stock d'objet de rechange, qu'il faut stocker, livrer en remplacement, récupérer quand le produit réparé est renvoyé chez le client...Et tout ça a un coût qui doit se retrouver dans le prix du produit acheté
Bref, les gamins parle d'objets réparables comme ils parlent d'aller coloniser Jupiter. C'est marrant, ça fait rêver, mais dans la réalité, jamais le consommateur ne voudra payer le côut supplémentaire que nécessiterait des produits réparables !
@@williamtucilave9799 Merci pour ce cours d'économie de lycée ;-) du même genre que celui ou j'entendais : les robots ne créent pas de chômage. Il n'y a qu'à voir le résultat, obligés de changer la méthode de mesure du chomage pour ne pas que ça se voit... On en reparle bientôt avec l'IA. On en est déjà au stade d'inventer toutes sortes de loisirs débiles ou autre bullshit-jobs pour occuper les gens et faire tourner le cash, je suis curieux de voir la suite...
Concernant l'obsolecence voulue par le client, essayez de changer les lamelles caoutchouc d'un essuie glace Bosh, vous verrez comment c'est bien conçu pour empécher de le faire, le designer à mûrement réfléchi pour empêcher toute tentative, c'est une évidence, pas une question de coût. Coût d'une lamelle 0.5€, coût d'un essuie glace complet neuf 14€. Ce n'est qu'un exemple parmis des milliers.
De plus le client veut du moins cher, ok. Mais il est de plus en plus pauvre. Car il ne voit pas que le fait de jeter plutôt que réparer lui coûte au final beaucoup plus cher (refabrication/achat du produit neuf/mise au rebu de l'ancien/transport recyclage/pollution liée etc, sans compter le marketing pour lui vendre le produit neuf). Au final est il perdant.
Le consommateur ne veut pas payer la réparabilité c'est vrai, mais il paye beaucoup plus cher au final, sans qu'il s'en rende compte (mais chut....), faudrait pas qu'il se rende compte du lien avec les impôts indescents qu'il paye.
Nos pensées créent notre réalité
Albert Jacquard nous le disait déjà : th-cam.com/video/--F4VkR-Nog/w-d-xo.html
@@soniagaubert9879 merci pour cette réf , Je n'avais jamais vraiment écouté Mr Jacquard !
Il est bon que de nouvelles personnes charismatiques reprennent le flambeau et développent cette vision du monde du vivant et de nos sociétés ,avec de surcroît des propositions concrètes.
Olivier Hamant ne prétend pas sortir tout ça de son chapeau , il s'appuie sur de nombreuses références et auteurs qu'il cite régulièrement , et qui viennent corroborer ses propres recherches et observations du vivant. Le concept de robustesse date des années 50 , et a été vite mis au placard comme on peut le constater...
Tout ça me rappelle le bouquin d'Henri Atlan, entre le cristal et la fumée. Voilà où se tient la robustesse.
Le problème est très mal posé : la robustesse désigne grosso modo la capacité à maintenir son état ou son fonctionnement à un niveau donné face à des perturbations dont le niveau et la fréquence est incertaine. Donc, il y a au moins 2 notions importantes : l'horizon de temps considéré et le niveau d'appétence/aversion pour le risque.
Donc il faut regarder la période de temps sur laquelle un acteur donné va calculer la rentabilité. S'il veut calculer sa rentabilité au bout d'un mois, et que le risque que le système soit fortement perturber pendant ce mois est très faible (fréquence x gravité très faible sur cette période et dans le contexte donné), et il peut chercher à maximiser la rentabilité et rejeter au maximum les coûts nécessaire pour une robustesse dont il n'aura pas à faire usage avant qu'il retire ses billes du projets.
Si l'acteur calcule sa rentabilité sur une grande période de temps (suffisamment grande pour le risque de perturbation sévère soit élevé) ou que le contexte de perturbation est favorable, alors, pour maximiser sa rentabilité à la fin de la période considérée, il a intérêt à inclure les coûts d'une robustesse qu'il devra dimensionner en fonction des risques qu'il estime et de son aversion à la perte.
Pas top le passage sur le nucléaire...trop éloigné de son domaine de compétence.
Au contraire, très pertinent.
🎉voir= le bouddhisme, les 5 agrégats=la forme, la perception, la conception, la volition, la conscience
Ou , apprendre à faire beaucoup avec peu … Face à un monde , qui aura de plus en plus de problèmes avec de moins en moins de moyens pour les résoudre ! Je réitère mes infinis remerciements pour cet échange si précieux pour l’humanité . 🌍😌🤩🌍😌🤩🌍🌍😌🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Merci à vous
"Faire beaucoup avec peu" : ça s'appelle de la performance, non ?
@@williamtucilave9799 quand je pense à performance je pense à une formule 1 , très rapide mais très fragile et demandant beaucoup de maintenance et pour la robustesse c’est un simple vélo qui produit moins de vitesse mais est moins demandant au total
@@MrSeney1 Je comprends votre vision. Mais : 1) Il y a de nombreuses définition de la performance ; 2) O.Hamant n'utilise pas votre définition de la performance. A 8:14, O.Hamant indique la définition de performance qu'il utilise : Performance = Efficacité (atteindre son objectif) + Efficience (avec le moins de moyen possible)
Donc, dans le cadre de cette vidéo, on ne peut pas parler de performance avant d'avoir indiqué l'objectif visé. Si votre objectif est de rouler le plus vite possible sur une route hyper-normalisée, alors la F1 est plus performant qu'un vélo. Et plus performant qu'une fusée, qui va plus vite, mais ne permet pas de rouler. Si votre objectif est de pouvoir rouler sur différent type de route, alors le vélo est infiniment plus performant que la F1.
Classifier quelque chose comme performant ou pas sans avoir au préalable défini l'objectif c'est comme parler du sexe des anges
Robustesse désigne ici la capacité d'un système à maintenir le fonctionnement visé malgré des perturbations. La F1 a été spécifiquement conçu pour fonctionner sur une surface hyper-normalisé, entouré d'un important système de maintenance. Cela a été conçu pour cela et comme cela. Cela n'a pas de sens de se dire que la F1 fonctionnerait mal sans maintenance et sur une route caillouteuse. C'est comme concevoir un superbe voilier et de déplorer ensuite qu'il roule très mal.
@ oh là là je m’excuse de ne pas avoir précisé l’objectif visé 😅 mais je trouve que le vélo est plus robuste et moins performant que la formule 1 sur une route, si vous voulez comparer avec les fusées faites le avec vos anges si ça vous chante