Enseignement "Christallin" si j'ose écrire, d'une limpidité et d'une force exceptionnelle.🕊️Est ici brillamment expliqué tout le " malaise de la civilisation" , s'il m'est permis de "chiper" l'expression à Freud dont l'usage abusif de la pensée et de celle de Lacan , n'est pas le moindre vecteur de désastre qui participe à la destruction de tant de familles à priori " bien sous tout rapport". Que Dieu protège ce bon prêtre et vous aussi, bonne gens de " Ligne droite" qui avez eu le bon goût, si pertinent et salutaire , de l'inviter.
Jésus-Christ est le seul sauveur et seigneur Aujourd'hui tournez vous vers Jésus seul Fuyez les stupides religions, les traditions, le paganisme catholique Venez a Jésus-Christ lui-même car demain peut être trop tard pour vous
Merci pour ce témoignage bien intéressant. Concernant le sujet du péché et de la culpabilité il est dommage que le sujet plus large du péché originel n'est pas été abordé. Il aurait été passionnant que le journaliste introduise la différence de conception entre l'église catholique et l'église orthodoxe concernant le péché originel et demande à son invité si le poids moral de la culpabilité dans l'église catholique n'est justement pas la cause d'une conception trop légaliste de la doctrine de la foi catholique. En effet, la doctrine du péché originel dans l'église catholique en occident enseigne que chaque être humain a hérité de la culpabilité de la faute d'Adam et d'Ève. Cette conception du péché originel n'est pas celle de l'église orthodoxe. En Orient, l'église orthodoxe enseigne que nous n'avons pas hérité de cette culpabilité, mais plutôt des conséquences du péché originel (que l'église orthodoxe appelle péché ancestral). Les conséquences du péché ancestral comprennent la souffrance, la mort et la corruption physique, la corruption de la nature humaine et la perte consécutive de la grâce de Dieu qui nous habite. La corruption de notre nature humaine implique de ce fait une inclination ou une tendance au péché, et donc notre tendance à faire le contraire de ce que Dieu nous demande et désire pour nous (c'est à dire lutter contre son égoïsme naturel, répondre par la paix à la violence autour de soi, surmonter ses propres peurs). Ainsi, le péché originel est compris par la théologie orthodoxe comme une inclination au péché qui est entrée dans l'humanité et est devenue sa maladie spirituelle. Dès-lors, il reste important de ne pas tomber dans la dérive de nier la culpabilité des êtres humains quant au péché originel ("le péché des ancêtres est également un péché héréditaire"). Pour les personnes qui souhaiteraient s'informer ou mieux comprendre la question cruciale du péché originel, elles peuvent se reporter à la vidéo très informative ci-après de la chaîne Tradition Orthodoxe. ------ Le péché originel m.th-cam.com/video/d-nf8x8ba4g/w-d-xo.html ------
La Route : je n'ai vu que l'adaptation cinématographique. Je vais faire hurler les tradis de Radio courtoisie, mais c'est une oeuvre libertarienne, sur fond d'apocalypse (le survivalisme, en somme). La société est vue sur un fond de guerre de tous contre tous (vision de Hobbes), avec le salut dans un retranchement sur l'individu (viril) et la famille nucléaire (en partie, car la femme est évacuée dès le début - la guerre des sexes, ou l'incompréhension mutuelle, règnent aux USA). Les autres sont des dangers mortels. La dernière image est un revolver. Tout cela est très yankee. Comme référence française de ce genre de scenario dans un contexte catastrophique, je préfère (au choix, comme ça me vient !) Le Hussard sur le toit, de Giono, ou, carrément, Le Roman du Graal, de Chrétien de Troyes (c'est, en fait, la matrice de La Route). J'ai peur (et je dis cela sans agressivité, en faisant appel au sens critique de personnes qui sont estimables) que les tradis ressemblent beaucoup, dans le style et l'éthique, aux Evangélistes américains. L'accent mis sur le devoir d'être un "homme" est un thème sociétal, qui réplique, sur le même terrain (moraliste) au wokisme. Mais je suis de mauvaise foi, car ce que dit M. l'abbé est très intéressant.
A Claude Xaintrie, non, votre réflexion est pertinente et bienvenue. Toute école de pensée, voire présentée comme " liturgique " , qu'elle soit "moderniste" ou" tradi", ( ou même rien du tout, "comme la pomme,y en a aussi " !) peut sombrer dans l'orgueil, la démesure , souvent d'ailleurs par soif de pouvoir. Et dans les deux cas , il peut advenir que l'on n' évangélise pas forcément de manière pérenne. Pourquoi ? Parce que petit à petit on sombre dans le militantisme , on guerroie et pour ce faire, on agite la propagande. Les uns sur "papier recyclé " les autres sur papier glacé 120 gr. Dans les deux cas la posture est "mondaine", à chacun son snobisme , en quelque sorte, au risque presque mécanique, dès lors, d'oublier la charité authentique. Soit celle qui ne laisse pas de "mourants" au bord du chemin proposé . Dans tous les cas, l'entreprise finit ainsi par perdre son âme. C' est alors que de malicieux " chefs" peuvent en profiter pour satisfaire leur propre gloire au détriment de celle de Dieu. Ne voit- on pas que que cela peut même débouler dans les cas sur plus graves sur les abus en tout genre ? C'est simplement humain, "trop humain dirait le philosophe".Et là aussi, la foi nous invite, nous, les pères, avec le concours précieux de nos épouses, à un devoir , si ce n'est de protection, encore que des cas puissent se poser, au moins de charitable vigilance.
Je vous suis jusqu'à la phrase "les autres sont des dangers mortels" de votre description de La Route, dont, de mon côté, je n'ai lu que le roman. Pour le reste, par manque de connaissances, j'ai plus de mal à comprendre vos observations. Je ne vois pas en quoi le roman est libertarian et se situerait à l'opposé des Évangiles. Décrire un monde aussi désolé et désolant, et les manières dont les 2 protagonistes tentent d'y survivre (isolement, contraints de suivre "le tous contre tous", "l'enfer c'est les autres", garder pour soi une boîte de conserve et ne pas partager, etc.).
@@faitmaisoncontact1518 Vous avez raison. En partie. On trouve en effet, dans l'Ancien Testament, de nombreux passages où la désolation règne. C'est même un quasi motif des Livres de Prophètes. Mais, outre que l'Ancien Testament est la partie de la Bible préférée des Réformés, dans ces Livres, existe toujours la solution, en arrière-plan l'espérance d'Israël, la ville sainte. Tandis que dans La Route (dont j'ai aussi le livre), il n'y a guère d'espérance, ni d'Israël. A la fin, le garçon se rattache à une famille, c'est tout, mais on ne voit pas où est la solution. Plus généralement, dans l'oeuvre, tout n'est vu qu'à l'échelle d'individus qui luttent pour leur survie, et la seule coopération est celle des cannibales. Or, si le précepte évangéliste : "Aide-toi, le ciel t'aidera" (qui n'est pas du tout un appel à rejoindre le capitalisme, au contraire ! car il s'agit de sa propre âme) existe, la coopération, le Bien commun, l'entraide sont privilégiés ("Aime ton prochain"). Les Américains font beaucoup la morale, mais pour eux, le salut est individualiste. Le "collectif" n'est pas bien apprécié chez eux, sauf quand il s'agit de patriotisme hystérique (j'allais dire de loi du Far West). Pour nous, Européens, nous ne concevons pas une existence sans qu'elle soit ouverte à l'amitié, au sens romain, et à la charité. L'idéologie libertarienne repose sur une vision individualiste, à la Hobbes (L'homme est un loup pour l'homme) et sur la conviction que les hommes étant inégaux, il faut que les plus "forts" (terme à définir) l'emportent, pour que le monde "avance". Ce que tout chrétien doit récuser, et tout humaniste !
Cher Claude Xaintrie, je vous remercie à mon tour pour votre réponse qui , cependant , entre temps a disparu du " paysage". Ne vous découragez pas et relisez en effet les vrais imitateurs de Jésus- Christ qui sont rares puisqu'ils acceptent de le suivre jusqu'au sacrifice de leur personne et non pas dans l'artifice désuet de la promotion de leur auguste personne aux dépends , comme vous le signifiez , de la charité la plus élémentaire et la plus facilement praticable.
Épouses soyez soumises à vos maris... Le texte grec parle de GUNE qui veut dire femme en général et de ANDROS qui désigne les hommes, donc rien à voir avec le couple. Ensuite le mot traduit par soumises veut dire en grec ancien "coopérante dans un esprit d'opposition constructive"... Les traductions de la bible sont pourries et pourtant ce prêtre est sur la bonne voie.
Très bon entretien, mais j'ai des désaccords car je suis un ancien catholique devenu athée (désolé mais Paul de Tarse, je n'en peux plus). Après, on vit dans une société ou il n'est pas facile de s'affirmer comme homme. Si un Dieu existait vraiment, je pense qu'il guiderait ses fidèles pour s'échapper de ce carcan (je suis même parti vivre en Pologne et tout ça pour retrouver cette même "décadanse").
Votre déception est légitime. Pour ma part je pense que Dieu ne force pas la liberté mais si vous lui demandez de l'aide il vous écoutera, au pire vous n'avez rien à perdre, cela ne coûte rien d'essayer, quitte à l'engueuler si vous êtes en colère contre Lui. Il ne demande qu'à vous sauver mais ne fera rien sans votre accord. Je trouve que votre quête est importante et j'aimerais vous encourager à la suivre. Si vous êtes à Paris, je ne peux que vous recommander d'aller rencontrer ce prêtre avec vos questionnements et vos doutes. Il est brillant et accueillant, cela pourra sûrement vous apporter des réponses. Bonne continuation à vous.
@ fleur delis, en résistant à tous les leurres qu'il nous distille constamment et en tout lieu. Y compris au sein même de nos familles. Et c'est bel et bien une "aventure" avec ses écueils,ses périls et ses chutes. Mais elle vaut bien le coup d'être vécue puisqu' elle nous offre de nous conduire au but que l'Espérance nous rappelle inlassablement.
Bonjour Monsieur l'Abbé, votre dynamisme est un don, cependant pitié pas de nom hors de votre competence..Mettez vous aussi face aux œuvres de Cezanne, Braque, Bonnard, Matisse, Esteve, et Seraphine Louis? de Stael? Et en sculpture la vitalite par Germaine Richier? n'évoquez pas Picasso comme celui qui veut rendre le monde beau!! Sa vocation sans doute, avec tout son talent et énergie mais endurci: tout le déroulement de son œuvre exprime la soif de puissance dévorante en quête de succès mondain. (L'amertume ronge et agresse avec cruauté, le génie s'enferme et se dévore comme le Minotaure, son sujet privilégié et infernale tourmente ).. de sa mère et de son pere? Qui a projeté sur le talent précoce de son fils toute son ambition professionelle mais d'évidence sans l'epanouissement du cœur. Ses " Demoiselles d'Avignon" ne font que plagier les nombreuses étapes des "grandes Baigneuses" de Cezanne,..Il sait voir et vole en se justifiant, confondant (sciemment?) La démarche exploratoire d'apprentissage et pillage du style des autres dont il voyait le talent sans avoir leur âme (Ouf!). Avide de puissance: La pleine réussite mondaine..productiviste, il correspond au papillonage consommateur de notre siècle, qui l'ignorait jusqu'à son Guernica (magistrale composition-montage à partir de ses tauromachies et de "la guerre" du douanier Rousseau) dont le succès d'abord politique puis mondain en fonds de commerce-boursier, d'une société morbide. Ses "femmes", sont généralement des objets. Nous avons le choix: fascination? complaisance? ou pitié face à ses autoportraits celui d'Adam succombant à la tentation...fascination désespérée. Un des miroirs contemporains ne devrait pas être le sommet du programme scolaire artistique! Parole d' exploratrice en quête du but de l'art, vocation non pas gagne-croûte! toujours étudiante; la beauté est.. confiance! Cherchez et vous trouverez! qu'eveille en vous le face a face d'une œuvre d'art ? Si vous avez à choisir pour votre chambre? Qu'elle vous aide à vivre jusqu'au bout sans vous lasser? Ou qu'elle meuble le mur? Les œuvres profondes sont une quête de ce qui nous manque, chacune est une fraction d'ouverture de l'âme à la vraie Lumiere .. rien à voir avec les clichés cotés-a-la-Bourse. Ou alors puisez un exemple en poésie ou en musique ou en prière, bref les œuvres profondes qui vous sont proches et vous aident..que vous désirez partager, en continuant à découvrir.. chacun voit là ou il en est, le goût est éphémère, mais le regard s'ouvre et se sensibilise, les chefs d'oeuvres sont rares et demandent du temps, ils se découvrent indéfiniment. Emerveillement de les découvrir dans tout un héritage méconnu. Si vous n'êtes pas sensibilisés aux Beaux-arts (debaptises en Arts Plastiques a l'époque deconstructive trotskiste post68 militants intellos de la déconstruction jalouse,..) ex CohnBendit devenu logiquement admirateur du Macron avec "la culture française n'existe pas"; tout cela révèle une éducation superficielle et le goût du "paraître" ..ignorance ou rejet incroyant de la Beaute spirituelle..misère..l'exemple que vous avez cité est bon, ils sont nombreux et discrets, de toute couleur et tous ages et conditions..savoir être se refait chaque jour..pas à pas..dignité de la responsabilite autant de saints de tous les jours... Vivre ensemble..Est ce forcément les fidèles de mon clocher qui sont plus près de Dieu??? Dignite oui sans complexe ni misérabilisme se cultiver est un jardinage de l'âme quotidien par le don reçu, propre à chacun..
Super prètre, super gars, ses homélies sont brillante s et percutantes. Magnifique homme d'Eglise.
Enseignement "Christallin" si j'ose écrire, d'une limpidité et d'une force exceptionnelle.🕊️Est ici brillamment expliqué tout le " malaise de la civilisation" , s'il m'est permis de "chiper" l'expression à Freud dont l'usage abusif de la pensée et de celle de Lacan , n'est pas le moindre vecteur de désastre qui participe à la destruction de tant de familles à priori " bien sous tout rapport". Que Dieu protège ce bon prêtre et vous aussi, bonne gens de " Ligne droite" qui avez eu le bon goût, si pertinent et salutaire , de l'inviter.
À diffuser partager au plus grand nombre ☺️👋👏👍👍👍
Très belle analyse , profonde et pleine de Foi. Bravo
Intervention excellente merci 👍👍bravo
Merci ,à RC et Mr. l Abbé pour son explication claire net et precis; nécessaire en cette époque ou tout est renversé . Il faut canaliser ...
DEO GRATIAS ! Merci Padre !
Mon Dieu quel prêtre ! Il m'a nourri pour le reste de ma vie !
l'abbé Mathieu Salenave est très bien aussi
Très intéressant merci bien 🤔
Très bel entretien!!! Merci Ligne droite!!!
Très Inspirant
Un livre sublime !
Très justement pensé
Merci,ligne droite
Jésus-Christ est le seul sauveur et seigneur
Aujourd'hui tournez vous vers Jésus seul
Fuyez les stupides religions, les traditions, le paganisme catholique
Venez a Jésus-Christ lui-même car demain peut être trop tard pour vous
Merci pour ce témoignage bien intéressant. Concernant le sujet du péché et de la culpabilité il est dommage que le sujet plus large du péché originel n'est pas été abordé.
Il aurait été passionnant que le journaliste introduise la différence de conception entre l'église catholique et l'église orthodoxe concernant le péché originel et demande à son invité si le poids moral de la culpabilité dans l'église catholique n'est justement pas la cause d'une conception trop légaliste de la doctrine de la foi catholique. En effet, la doctrine du péché originel dans l'église catholique en occident enseigne que chaque être humain a hérité de la culpabilité de la faute d'Adam et d'Ève. Cette conception du péché originel n'est pas celle de l'église orthodoxe. En Orient, l'église orthodoxe enseigne que nous n'avons pas hérité de cette culpabilité, mais plutôt des conséquences du péché originel (que l'église orthodoxe appelle péché ancestral). Les conséquences du péché ancestral comprennent la souffrance, la mort et la corruption physique, la corruption de la nature humaine et la perte consécutive de la grâce de Dieu qui nous habite. La corruption de notre nature humaine implique de ce fait une inclination ou une tendance au péché, et donc notre tendance à faire le contraire de ce que Dieu nous demande et désire pour nous (c'est à dire lutter contre son égoïsme naturel, répondre par la paix à la violence autour de soi, surmonter ses propres peurs). Ainsi, le péché originel est compris par la théologie orthodoxe comme une inclination au péché qui est entrée dans l'humanité et est devenue sa maladie spirituelle.
Dès-lors, il reste important de ne pas tomber dans la dérive de nier la culpabilité des êtres humains quant au péché originel ("le péché des ancêtres est également un péché héréditaire"). Pour les personnes qui souhaiteraient s'informer ou mieux comprendre la question cruciale du péché originel, elles peuvent se reporter à la vidéo très informative ci-après de la chaîne Tradition Orthodoxe.
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Le péché originel
m.th-cam.com/video/d-nf8x8ba4g/w-d-xo.html
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La Route : je n'ai vu que l'adaptation cinématographique. Je vais faire hurler les tradis de Radio courtoisie, mais c'est une oeuvre libertarienne, sur fond d'apocalypse (le survivalisme, en somme). La société est vue sur un fond de guerre de tous contre tous (vision de Hobbes), avec le salut dans un retranchement sur l'individu (viril) et la famille nucléaire (en partie, car la femme est évacuée dès le début - la guerre des sexes, ou l'incompréhension mutuelle, règnent aux USA). Les autres sont des dangers mortels. La dernière image est un revolver. Tout cela est très yankee. Comme référence française de ce genre de scenario dans un contexte catastrophique, je préfère (au choix, comme ça me vient !) Le Hussard sur le toit, de Giono, ou, carrément, Le Roman du Graal, de Chrétien de Troyes (c'est, en fait, la matrice de La Route). J'ai peur (et je dis cela sans agressivité, en faisant appel au sens critique de personnes qui sont estimables) que les tradis ressemblent beaucoup, dans le style et l'éthique, aux Evangélistes américains. L'accent mis sur le devoir d'être un "homme" est un thème sociétal, qui réplique, sur le même terrain (moraliste) au wokisme. Mais je suis de mauvaise foi, car ce que dit M. l'abbé est très intéressant.
A Claude Xaintrie, non, votre réflexion est pertinente et bienvenue. Toute école de pensée, voire présentée comme " liturgique " , qu'elle soit "moderniste" ou" tradi", ( ou même rien du tout, "comme la pomme,y en a aussi " !) peut sombrer dans l'orgueil, la démesure , souvent d'ailleurs par soif de pouvoir. Et dans les deux cas , il peut advenir que l'on n' évangélise pas forcément de manière pérenne. Pourquoi ? Parce que petit à petit on sombre dans le militantisme , on guerroie et pour ce faire, on agite la propagande. Les uns sur "papier recyclé " les autres sur papier glacé 120 gr. Dans les deux cas la posture est "mondaine", à chacun son snobisme , en quelque sorte, au risque presque mécanique, dès lors, d'oublier la charité authentique. Soit celle qui ne laisse pas de "mourants" au bord du chemin proposé . Dans tous les cas, l'entreprise finit ainsi par perdre son âme. C' est alors que de malicieux " chefs" peuvent en profiter pour satisfaire leur propre gloire au détriment de celle de Dieu. Ne voit- on pas que que cela peut même débouler dans les cas sur plus graves sur les abus en tout genre ? C'est simplement humain, "trop humain dirait le philosophe".Et là aussi, la foi nous invite, nous, les pères, avec le concours précieux de nos épouses, à un devoir , si ce n'est de protection, encore que des cas puissent se poser, au moins de charitable vigilance.
Je vous suis jusqu'à la phrase "les autres sont des dangers mortels" de votre description de La Route, dont, de mon côté, je n'ai lu que le roman.
Pour le reste, par manque de connaissances, j'ai plus de mal à comprendre vos observations.
Je ne vois pas en quoi le roman est libertarian et se situerait à l'opposé des Évangiles.
Décrire un monde aussi désolé et désolant, et les manières dont les 2 protagonistes tentent d'y survivre (isolement, contraints de suivre "le tous contre tous", "l'enfer c'est les autres", garder pour soi une boîte de conserve et ne pas partager, etc.).
@@faitmaisoncontact1518 Vous avez raison. En partie. On trouve en effet, dans l'Ancien Testament, de nombreux passages où la désolation règne. C'est même un quasi motif des Livres de Prophètes. Mais, outre que l'Ancien Testament est la partie de la Bible préférée des Réformés, dans ces Livres, existe toujours la solution, en arrière-plan l'espérance d'Israël, la ville sainte. Tandis que dans La Route (dont j'ai aussi le livre), il n'y a guère d'espérance, ni d'Israël. A la fin, le garçon se rattache à une famille, c'est tout, mais on ne voit pas où est la solution. Plus généralement, dans l'oeuvre, tout n'est vu qu'à l'échelle d'individus qui luttent pour leur survie, et la seule coopération est celle des cannibales. Or, si le précepte évangéliste : "Aide-toi, le ciel t'aidera" (qui n'est pas du tout un appel à rejoindre le capitalisme, au contraire ! car il s'agit de sa propre âme) existe, la coopération, le Bien commun, l'entraide sont privilégiés ("Aime ton prochain"). Les Américains font beaucoup la morale, mais pour eux, le salut est individualiste. Le "collectif" n'est pas bien apprécié chez eux, sauf quand il s'agit de patriotisme hystérique (j'allais dire de loi du Far West). Pour nous, Européens, nous ne concevons pas une existence sans qu'elle soit ouverte à l'amitié, au sens romain, et à la charité. L'idéologie libertarienne repose sur une vision individualiste, à la Hobbes (L'homme est un loup pour l'homme) et sur la conviction que les hommes étant inégaux, il faut que les plus "forts" (terme à définir) l'emportent, pour que le monde "avance". Ce que tout chrétien doit récuser, et tout humaniste !
Cher Claude Xaintrie, je vous remercie à mon tour pour votre réponse qui , cependant , entre temps a disparu du " paysage". Ne vous découragez pas et relisez en effet les vrais imitateurs de Jésus- Christ qui sont rares puisqu'ils acceptent de le suivre jusqu'au sacrifice de leur personne et non pas dans l'artifice désuet de la promotion de leur auguste personne aux dépends , comme vous le signifiez , de la charité la plus élémentaire et la plus facilement praticable.
Épouses soyez soumises à vos maris...
Le texte grec parle de GUNE qui veut dire femme en général et de ANDROS qui désigne les hommes, donc rien à voir avec le couple. Ensuite le mot traduit par soumises veut dire en grec ancien "coopérante dans un esprit d'opposition constructive"...
Les traductions de la bible sont pourries et pourtant ce prêtre est sur la bonne voie.
Très bon entretien, mais j'ai des désaccords car je suis un ancien catholique devenu athée (désolé mais Paul de Tarse, je n'en peux plus).
Après, on vit dans une société ou il n'est pas facile de s'affirmer comme homme. Si un Dieu existait vraiment, je pense qu'il guiderait ses fidèles pour s'échapper de ce carcan (je suis même parti vivre en Pologne et tout ça pour retrouver cette même "décadanse").
Votre déception est légitime. Pour ma part je pense que Dieu ne force pas la liberté mais si vous lui demandez de l'aide il vous écoutera, au pire vous n'avez rien à perdre, cela ne coûte rien d'essayer, quitte à l'engueuler si vous êtes en colère contre Lui. Il ne demande qu'à vous sauver mais ne fera rien sans votre accord. Je trouve que votre quête est importante et j'aimerais vous encourager à la suivre. Si vous êtes à Paris, je ne peux que vous recommander d'aller rencontrer ce prêtre avec vos questionnements et vos doutes. Il est brillant et accueillant, cela pourra sûrement vous apporter des réponses. Bonne continuation à vous.
comment devenir homme dans un monde qui enseigne aux enfants que l'on a le droit de choisir son sexe !?
@ fleur delis, en résistant à tous les leurres qu'il nous distille constamment et en tout lieu. Y compris au sein même de nos familles. Et c'est bel et bien une "aventure" avec ses écueils,ses périls et ses chutes. Mais elle vaut bien le coup d'être vécue puisqu' elle nous offre de nous conduire au but que l'Espérance nous rappelle inlassablement.
Bonjour Monsieur l'Abbé, votre dynamisme est un don, cependant pitié pas de nom hors de votre competence..Mettez vous aussi face aux œuvres de Cezanne, Braque, Bonnard, Matisse, Esteve, et Seraphine Louis? de Stael? Et en sculpture la vitalite par Germaine Richier? n'évoquez pas Picasso comme celui qui veut rendre le monde beau!! Sa vocation sans doute, avec tout son talent et énergie mais endurci: tout le déroulement de son œuvre exprime la soif de puissance dévorante en quête de succès mondain. (L'amertume ronge et agresse avec cruauté, le génie s'enferme et se dévore comme le Minotaure, son sujet privilégié et infernale tourmente ).. de sa mère et de son pere? Qui a projeté sur le talent précoce de son fils toute son ambition professionelle mais d'évidence sans l'epanouissement du cœur. Ses " Demoiselles d'Avignon" ne font que plagier les nombreuses étapes des "grandes Baigneuses" de Cezanne,..Il sait voir et vole en se justifiant, confondant (sciemment?) La démarche exploratoire d'apprentissage et pillage du style des autres dont il voyait le talent sans avoir leur âme (Ouf!). Avide de puissance: La pleine réussite mondaine..productiviste, il correspond au papillonage consommateur de notre siècle, qui l'ignorait jusqu'à son Guernica (magistrale composition-montage à partir de ses tauromachies et de "la guerre" du douanier Rousseau) dont le succès d'abord politique puis mondain en fonds de commerce-boursier, d'une société morbide. Ses "femmes", sont généralement des objets. Nous avons le choix: fascination? complaisance? ou pitié face à ses autoportraits celui d'Adam succombant à la tentation...fascination désespérée. Un des miroirs contemporains ne devrait pas être le sommet du programme scolaire artistique! Parole d' exploratrice en quête du but de l'art, vocation non pas gagne-croûte! toujours étudiante; la beauté est.. confiance! Cherchez et vous trouverez! qu'eveille en vous le face a face d'une œuvre d'art ? Si vous avez à choisir pour votre chambre? Qu'elle vous aide à vivre jusqu'au bout sans vous lasser? Ou qu'elle meuble le mur? Les œuvres profondes sont une quête de ce qui nous manque, chacune est une fraction d'ouverture de l'âme à la vraie Lumiere .. rien à voir avec les clichés cotés-a-la-Bourse. Ou alors puisez un exemple en poésie ou en musique ou en prière, bref les œuvres profondes qui vous sont proches et vous aident..que vous désirez partager, en continuant à découvrir.. chacun voit là ou il en est, le goût est éphémère, mais le regard s'ouvre et se sensibilise, les chefs d'oeuvres sont rares et demandent du temps, ils se découvrent indéfiniment. Emerveillement de les découvrir dans tout un héritage méconnu. Si vous n'êtes pas sensibilisés aux Beaux-arts (debaptises en Arts Plastiques a l'époque deconstructive trotskiste post68 militants intellos de la déconstruction jalouse,..) ex CohnBendit devenu logiquement admirateur du Macron avec "la culture française n'existe pas"; tout cela révèle une éducation superficielle et le goût du "paraître" ..ignorance ou rejet incroyant de la Beaute spirituelle..misère..l'exemple que vous avez cité est bon, ils sont nombreux et discrets, de toute couleur et tous ages et conditions..savoir être se refait chaque jour..pas à pas..dignité de la responsabilite autant de saints de tous les jours... Vivre ensemble..Est ce forcément les fidèles de mon clocher qui sont plus près de Dieu??? Dignite oui sans complexe ni misérabilisme se cultiver est un jardinage de l'âme quotidien par le don reçu, propre à chacun..
Comme dans le club des 5.....
Moi je m'identifier à Claude