Salut Élisabeth. Je partage ce que tu vis. Je suis moi aussi de retour chez moi après 4 ans d'expatriation dans plusieurs pays différents. Je suis pleine de questionnement et de doutes, que je n'arrive parfois même pas à formuler. Ton partage d'expérience me permet de mettre des mots sur des sentiments flous, merci énormément pour ça.
Coucou Elodie ! Alors déjà, bon courage pour ce retour qui est - j'imagine - bien étrange à appréhender. Je trouve qu'on parle peu du retour d'expatriation et ce que ça implique. Une impression de repartir de zéro dans un environnement pourtant hyper familier mais complètement inconnu. Trop bizarre à gérer. Je pense que c'est normal d'être un peu perdue et si tu veux en parler, n'hésite pas à m'écrire : lizinkuwait@gmail.com :)
Bonsoir, vos sorties de zones de conforts et prises de conscience sont intéressantes. Je pense que je vais justement bientôt devoir tenter ce genre d'expérience dans un autre pays. Et félicitations pour l'arrêt de la cigarette, je ne m'en sors pas. Vous êtes jeunes, ok les pages blanche sont flippantes, mais c'est tellement excitant! Je crois que nous avons besoin de ça pour reset nos pensées moroses habituelles. Je vous souhaites de surmonter vos peur d'explorer d'autres pays, ça vous enrichiras encore. Bonne continuation à vous Liz
Oui je vous conseille de tenter ce genre d’expériences, quelque soit la finalité, on apprend toujours quelque chose ! Pour la cigarette… il m’a fallut beaucoup d’essais avant d’en arriver là et ça s’est fait plutôt naturellement en réalité. La page flippant est flippante mais vraiment vivifiante ! Pour la découverte d’autres pays, c’est vrai que ça enrichie mais je suis plutôt en train de me tourner vers un voyage + intérieur. J’ai bcp voyagé, surtout pour fuir, et la je sens une volonté de m’enraciner quelque part. Pour le moment, on va faire ça et trouver un endroit où poser mes livres… surtout qu’aller à la découverte d’autres pays, oui mais pas n’importe comment ! Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire en tous cas :)
On est attiré par ce qu on connaît. Même si cela ne nous convient pas, par facilité parce qu on connaît les plus et les moins, on y retourne... Les transitions peuvent prendre du temps selon les personnes. Ne pas écouter ceux qui nous disent que ça fait longtemps qu on stagne... on stagne peut-être de l extérieur mais on avance intérieurement. Et une thérapeute me racontait des histoires de personnes qui du jour au lendemain après avoir "stagné" pendant des mois ou années, sont parties suivre leur rêve. Parfois trouver l impulsion prend du temps...
Merci pour ton commentaire ! Je suis d'accord avec toi et c'est comme ça que je fonctionne : il se passe beaucoup de choses à l'interieur mais ça ne se voit pas trop à l'exterieur. Je pense que le temps est nécessaire pour avoir l'impulsion, ça ne sert à rien de se précipiter.
Oui je pense que pour moi, ça sera quelque chose comme deux ans ! Quand je vois que si peu de choses de passe en 6 mois (beaucoup dans la tête mais peu dans les faits), je me dis qu’il faut vraiment + de temps pour construire quelque chose ! Tu as aussi fait un burn out ou c’est autre chose qui t’amène à passer par une phase de transition ?
Coucou, 6 mois c'est rien dans une vie, surtout pour 1 transition si importante. L'important c'est que tu aies pu avoir cette prise de conscience. Tu aurais bien pu passer toute ta vie à rester dans cette zone de confort. Bravo pour chemin parcouru 😊
À 33 ans, j'entame ma troisième vie depuis quelques semaines. Je serais curieux de savoir si tu as un processus pour t'aider à choisir/renoncer à de futurs possibilités, pour trouver, puis prioriser ce que tu veux tenter de faire en France ? Je suis toujours un peu flippé des échecs, mais ça m'aide un peu de me dire (alerte cliché) : "je gagne toujours, soit je réussis, soit j'apprends quelque chose de nouveau sur moi". Merci pour ton témoignage et le partage des tâtonnements.
Hello ! Félicitation pour cette nouvelle vie :) Alors moi, je tente tout ahah ! Je fais la technique de l'entonnoir, j'observe et analyse chaque possibilité qui vient à moi. A chaque étape, certaines possibilités sautent et plus je descend dans l'entonnoir et plus je suis précise. Et quand il est temps de prendre le risque en question, je me dis "au pire, je meurs." Parce que je pense que c'est ça : le pire c'est de mourir. Tant que j'en sors vivante, c'est OK parce qu'en réalité, au pire c'est d'apprendre quelque chose sur soi. On a l'air d'avoir à peu près la même pensée face aux "échecs" du coup :)
Bonjour Elisabeth. Il me semble qu'au début de la vidéo, tu as indiqué que tu ne partageais pas les mêmes valeurs que le Koweït. Peux tu peut être nous en dire plus à ce propos ?
Bonsoir ! Alors, pour faire simple et donner quelques exemples... Au Koweït, il y a toujours la censure donc les films, les livres et les manuels scolaires doivent être vérifiés par différents ministères avant d'être autorisé à la diffusion. Je ne suis pas d'accord avec la censure en général. Je suis contre la peine de mort mais c'est toujours une peine qui est appliquée au Koweït. Je n'ai pas envie de m'étaler trop sur ces sujets parce qu'ils amèneraient des débats sans de fins...
@@SlowLifeByLiz Merci de ton retour 🙏. Il est vrai que vivre dans un environnement qui ne partage pas nos valeurs peut, à mon sens, créer beaucoup d'inconfort personnel. Au delà de l'argent qu'on peut gagner, de la beauté des paysages ou d'un confort matériel, si l'on ne partage pas un minimum de valeurs communes avec le pays accueillant, cela peut à la longue heurter nos valeurs profondes. Et quand on n'est pas en cohérence avec ses valeurs, cela peut être douloureux. Merci à toi Elisabeth pour ta simplicité et ton authenticité 🌹
C’est exactement ça ! Au début, quand je savais que j’étais de passage, je n’étais pas tellement touchée parce que je me disais que j’allais partir. Le jour où j’ai pensé que je pouvais rester au Koweït « pour toujours », j’ai commencé à me sentir un peu mal à l’aise sans tellement comprendre pourquoi. Avec le recul, c’est en parti parce que la dissonance cognitive était un peu trop grand pour que je puisse la gérer. Merci en tous cas pour tes commentaires ♥️
Merci de ne pas le prendre mal. Les femmes ghostent dès que ça pique en général... Ce qui est énervant c'est que tu es hébergée gratuitement, tu as un capital et tu pleurniches sur youtube. Et tu as un travail plus une maison supplémentaire en attente de travaux . Pas de dettes. Pas d'enfants à charge. Sérieux !
Mais ton commentaire est méchant, comment veux-tu que je le prenne ? Et tu le sais qu'il est méchant, tu commences en disant "merci de ne pas le prendre mal", ça veut bien dire que tu as conscience de la non gentillesse de ton propos, non ? Si tu avais parcouru ma chaîne, tu aurais vu que je ne ghoste pas et que je réponds à tout le monde donc je vais te répondre aussi. On va commencer par la définition de pleurnicher. Selon Le Robert, pleurnicher c'est "Pleurer sans raison, d'une manière affectée ; se plaindre sur un ton geignard.". Je ne me suis pas vue pleurer ni me plaindre sur un ton geignard dans cette vidéo, du coup, ce n'est pas le bon mot à utiliser. J'ai fait comme le titre l'indique : le bilan de mon retour en France après huit ans passés à l'étranger. Je le dis clairement : factuellement, c'est un très bon bilan. Je suis herbergée gratuitement par mes parents que je remercie très régulièrement, mais penses-tu que je doive refuser leur offre pour pouvoir souffrir afin de faire plaisir à War Risk Portfolio ? Ensuite, j'ai une maison grâce à qui ? A moi. Au fait que j'ai commencé à travailler dès l'âge de seize ans et que j'ai gentiment économisé mes petits sous pour pouvoir acheter une maison à rénover totalement sans avoir à m'endetter auprès d'une banque. J'ai un capital grâce à qui ? A moi. Parce que j'ai travaillé dès l'âge de seize ans (je le répète, au cas où tu ne l'aurais pas lu la première fois) et que j'ai eu le courage de partir vivre à l'étranger pendant huit ans, de travailler quand mes potes étudiants faisaient la fête, etc, etc. Ce sont des sacrifices que j'ai fait pour pouvoir avoir le dit capital. J’ai un travail grâce à qui ? À moi. J’ai envoyé des CV qui sont restés lettres mortes et passé des entretiens pour ne plus être rappelée ensuite. Je commence le travail à 6h30, je suis debout toute la journée et je suis parfois confrontée à des clients hyper désagréables. Je n’ai volé ce boulot à personne et je suis très contente de l’avoir. Pour les enfants à charge, je ne sais pas quoi dire ... Si tu en as et que tu les vois comme un poids, j'ai de la peine pour eux et je suis désolée pour toi. C’est fou, à lire ton commentaire, on dirait que soit j’ai volé ce que j’ai soit tout est tombé du ciel et je dois donc m’en cacher. Mais non, j’ai bossé pour, je ne me plains pas, je ne pleurniche pas, je partage juste mon expérience de vie. Sérieusement, je pense que tu t'es trompé de chaîne et d'interlocutrice. Je n'ai pas honte de ce que j'ai réussi à faire et à avoir, c'est le travail d'au moins quinze ans. Je suis fière d'être où j'en suis aujourd'hui et je ne vais pas m'en cacher. Et si ce genre de contenu te met mal à l'aise je te conseille d'arrêter de les regarder...
Elles sont où vos excuses ? Le jugement et le mépris que vous posez sur elle c'est le peu d'amour que vous vous donnez. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour évoluer !
@@SlowLifeByLiz Pour moi, c'est une très belle réponse et vous faites un cadeau à répondre à un commentaire mal étudié, peu attentif, assez typiquement masculin, il faut bien le reconnaître. Bien sûr, tout ce que vous avez, vous l'avez obtenu par votre travail et c'est évident, vous avez eu des parents et une mère particulièrement attentive et qui vous aime. Ce que je peux témoigner, c'est que vous avez été dans un pays pas si facile que cela, où les femmes peuvent bien vivre, surtout si elles sont dans les classes dominantes et qu'elles sont dans de bonnes familles bien éduquées.
J’aime beaucoup t’écouter,tellement contente de voir que tu vas mieux
Merci mille fois ❤️❤️
Salut Élisabeth. Je partage ce que tu vis. Je suis moi aussi de retour chez moi après 4 ans d'expatriation dans plusieurs pays différents. Je suis pleine de questionnement et de doutes, que je n'arrive parfois même pas à formuler. Ton partage d'expérience me permet de mettre des mots sur des sentiments flous, merci énormément pour ça.
Coucou Elodie !
Alors déjà, bon courage pour ce retour qui est - j'imagine - bien étrange à appréhender. Je trouve qu'on parle peu du retour d'expatriation et ce que ça implique. Une impression de repartir de zéro dans un environnement pourtant hyper familier mais complètement inconnu. Trop bizarre à gérer.
Je pense que c'est normal d'être un peu perdue et si tu veux en parler, n'hésite pas à m'écrire : lizinkuwait@gmail.com :)
Bonsoir, vos sorties de zones de conforts et prises de conscience sont intéressantes. Je pense que je vais justement bientôt devoir tenter ce genre d'expérience dans un autre pays. Et félicitations pour l'arrêt de la cigarette, je ne m'en sors pas. Vous êtes jeunes, ok les pages blanche sont flippantes, mais c'est tellement excitant! Je crois que nous avons besoin de ça pour reset nos pensées moroses habituelles. Je vous souhaites de surmonter vos peur d'explorer d'autres pays, ça vous enrichiras encore. Bonne continuation à vous Liz
Oui je vous conseille de tenter ce genre d’expériences, quelque soit la finalité, on apprend toujours quelque chose ! Pour la cigarette… il m’a fallut beaucoup d’essais avant d’en arriver là et ça s’est fait plutôt naturellement en réalité.
La page flippant est flippante mais vraiment vivifiante ! Pour la découverte d’autres pays, c’est vrai que ça enrichie mais je suis plutôt en train de me tourner vers un voyage + intérieur. J’ai bcp voyagé, surtout pour fuir, et la je sens une volonté de m’enraciner quelque part. Pour le moment, on va faire ça et trouver un endroit où poser mes livres… surtout qu’aller à la découverte d’autres pays, oui mais pas n’importe comment !
Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire en tous cas :)
C est ce qu on appelle la Vie. C est toujours un plaisir de t écouter. 😗
Merci beaucoup ❤️
On est attiré par ce qu on connaît. Même si cela ne nous convient pas, par facilité parce qu on connaît les plus et les moins, on y retourne...
Les transitions peuvent prendre du temps selon les personnes. Ne pas écouter ceux qui nous disent que ça fait longtemps qu on stagne... on stagne peut-être de l extérieur mais on avance intérieurement.
Et une thérapeute me racontait des histoires de personnes qui du jour au lendemain après avoir "stagné" pendant des mois ou années, sont parties suivre leur rêve. Parfois trouver l impulsion prend du temps...
Merci pour ton commentaire ! Je suis d'accord avec toi et c'est comme ça que je fonctionne : il se passe beaucoup de choses à l'interieur mais ça ne se voit pas trop à l'exterieur. Je pense que le temps est nécessaire pour avoir l'impulsion, ça ne sert à rien de se précipiter.
Merci pour cette vidéo intéressante !
Merci à toi de toujours prendre le temps de laisser un petit mot ♥️
Une période période transition c'est de 6 mois à 2 ans généralement . Perso j'ai fait 8 moi pour moi et je pense continuer encore 1 an
Oui je pense que pour moi, ça sera quelque chose comme deux ans ! Quand je vois que si peu de choses de passe en 6 mois (beaucoup dans la tête mais peu dans les faits), je me dis qu’il faut vraiment + de temps pour construire quelque chose ! Tu as aussi fait un burn out ou c’est autre chose qui t’amène à passer par une phase de transition ?
Coucou, 6 mois c'est rien dans une vie, surtout pour 1 transition si importante. L'important c'est que tu aies pu avoir cette prise de conscience. Tu aurais bien pu passer toute ta vie à rester dans cette zone de confort. Bravo pour chemin parcouru 😊
Coucou ! Je suis complètement d'accord avec toi : six mois ce n'est rien. Merci pour ton commentaire ❤️
Une autre expérience au Moyen Orient je comprends tout à fait mais monter un business minimaliste en Normandie je comprendrais aussi
Pour le moment, je penche plutôt vers un petit business tranquille en Normandie 😅
À 33 ans, j'entame ma troisième vie depuis quelques semaines. Je serais curieux de savoir si tu as un processus pour t'aider à choisir/renoncer à de futurs possibilités, pour trouver, puis prioriser ce que tu veux tenter de faire en France ? Je suis toujours un peu flippé des échecs, mais ça m'aide un peu de me dire (alerte cliché) : "je gagne toujours, soit je réussis, soit j'apprends quelque chose de nouveau sur moi". Merci pour ton témoignage et le partage des tâtonnements.
Hello ! Félicitation pour cette nouvelle vie :) Alors moi, je tente tout ahah ! Je fais la technique de l'entonnoir, j'observe et analyse chaque possibilité qui vient à moi. A chaque étape, certaines possibilités sautent et plus je descend dans l'entonnoir et plus je suis précise. Et quand il est temps de prendre le risque en question, je me dis "au pire, je meurs." Parce que je pense que c'est ça : le pire c'est de mourir. Tant que j'en sors vivante, c'est OK parce qu'en réalité, au pire c'est d'apprendre quelque chose sur soi.
On a l'air d'avoir à peu près la même pensée face aux "échecs" du coup :)
Bonjour Elisabeth. Il me semble qu'au début de la vidéo, tu as indiqué que tu ne partageais pas les mêmes valeurs que le Koweït. Peux tu peut être nous en dire plus à ce propos ?
Bonsoir ! Alors, pour faire simple et donner quelques exemples... Au Koweït, il y a toujours la censure donc les films, les livres et les manuels scolaires doivent être vérifiés par différents ministères avant d'être autorisé à la diffusion. Je ne suis pas d'accord avec la censure en général. Je suis contre la peine de mort mais c'est toujours une peine qui est appliquée au Koweït.
Je n'ai pas envie de m'étaler trop sur ces sujets parce qu'ils amèneraient des débats sans de fins...
@@SlowLifeByLiz Merci de ton retour 🙏. Il est vrai que vivre dans un environnement qui ne partage pas nos valeurs peut, à mon sens, créer beaucoup d'inconfort personnel. Au delà de l'argent qu'on peut gagner, de la beauté des paysages ou d'un confort matériel, si l'on ne partage pas un minimum de valeurs communes avec le pays accueillant, cela peut à la longue heurter nos valeurs profondes. Et quand on n'est pas en cohérence avec ses valeurs, cela peut être douloureux.
Merci à toi Elisabeth pour ta simplicité et ton authenticité 🌹
C’est exactement ça ! Au début, quand je savais que j’étais de passage, je n’étais pas tellement touchée parce que je me disais que j’allais partir. Le jour où j’ai pensé que je pouvais rester au Koweït « pour toujours », j’ai commencé à me sentir un peu mal à l’aise sans tellement comprendre pourquoi. Avec le recul, c’est en parti parce que la dissonance cognitive était un peu trop grand pour que je puisse la gérer. Merci en tous cas pour tes commentaires ♥️
Merci de ne pas le prendre mal.
Les femmes ghostent dès que ça pique en général...
Ce qui est énervant c'est que tu es hébergée gratuitement, tu as un capital et tu pleurniches sur youtube. Et tu as un travail plus une maison supplémentaire en attente de travaux . Pas de dettes. Pas d'enfants à charge.
Sérieux !
Mais ton commentaire est méchant, comment veux-tu que je le prenne ? Et tu le sais qu'il est méchant, tu commences en disant "merci de ne pas le prendre mal", ça veut bien dire que tu as conscience de la non gentillesse de ton propos, non ?
Si tu avais parcouru ma chaîne, tu aurais vu que je ne ghoste pas et que je réponds à tout le monde donc je vais te répondre aussi.
On va commencer par la définition de pleurnicher. Selon Le Robert, pleurnicher c'est "Pleurer sans raison, d'une manière affectée ; se plaindre sur un ton geignard.". Je ne me suis pas vue pleurer ni me plaindre sur un ton geignard dans cette vidéo, du coup, ce n'est pas le bon mot à utiliser.
J'ai fait comme le titre l'indique : le bilan de mon retour en France après huit ans passés à l'étranger. Je le dis clairement : factuellement, c'est un très bon bilan.
Je suis herbergée gratuitement par mes parents que je remercie très régulièrement, mais penses-tu que je doive refuser leur offre pour pouvoir souffrir afin de faire plaisir à War Risk Portfolio ?
Ensuite, j'ai une maison grâce à qui ? A moi. Au fait que j'ai commencé à travailler dès l'âge de seize ans et que j'ai gentiment économisé mes petits sous pour pouvoir acheter une maison à rénover totalement sans avoir à m'endetter auprès d'une banque.
J'ai un capital grâce à qui ? A moi. Parce que j'ai travaillé dès l'âge de seize ans (je le répète, au cas où tu ne l'aurais pas lu la première fois) et que j'ai eu le courage de partir vivre à l'étranger pendant huit ans, de travailler quand mes potes étudiants faisaient la fête, etc, etc. Ce sont des sacrifices que j'ai fait pour pouvoir avoir le dit capital.
J’ai un travail grâce à qui ? À moi. J’ai envoyé des CV qui sont restés lettres mortes et passé des entretiens pour ne plus être rappelée ensuite. Je commence le travail à 6h30, je suis debout toute la journée et je suis parfois confrontée à des clients hyper désagréables. Je n’ai volé ce boulot à personne et je suis très contente de l’avoir.
Pour les enfants à charge, je ne sais pas quoi dire ... Si tu en as et que tu les vois comme un poids, j'ai de la peine pour eux et je suis désolée pour toi.
C’est fou, à lire ton commentaire, on dirait que soit j’ai volé ce que j’ai soit tout est tombé du ciel et je dois donc m’en cacher. Mais non, j’ai bossé pour, je ne me plains pas, je ne pleurniche pas, je partage juste mon expérience de vie.
Sérieusement, je pense que tu t'es trompé de chaîne et d'interlocutrice. Je n'ai pas honte de ce que j'ai réussi à faire et à avoir, c'est le travail d'au moins quinze ans. Je suis fière d'être où j'en suis aujourd'hui et je ne vais pas m'en cacher. Et si ce genre de contenu te met mal à l'aise je te conseille d'arrêter de les regarder...
Elles sont où vos excuses ? Le jugement et le mépris que vous posez sur elle c'est le peu d'amour que vous vous donnez. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour évoluer !
@@SlowLifeByLiz Pour moi, c'est une très belle réponse et vous faites un cadeau à répondre à un commentaire mal étudié, peu attentif, assez typiquement masculin, il faut bien le reconnaître. Bien sûr, tout ce que vous avez, vous l'avez obtenu par votre travail et c'est évident, vous avez eu des parents et une mère particulièrement attentive et qui vous aime. Ce que je peux témoigner, c'est que vous avez été dans un pays pas si facile que cela, où les femmes peuvent bien vivre, surtout si elles sont dans les classes dominantes et qu'elles sont dans de bonnes familles bien éduquées.