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- เผยแพร่เมื่อ 16 ส.ค. 2024
- Dans l'heure troublée qui est la nôtre, David Engels nous invite à "défendre l'Europe civilisationnelle" et à adopter une perspective hespérialiste, en accord avec notre époque historique.
Bien qu'il s'inscrive dans les pas d'Oswald Spengler, D. Engels n'hésite pas à proposer une correction de son système en offrant une vision moins vitaliste que dialectique de l'histoire des civilisations. L'esprit faustien, qui définit avant tout l'Europe, s'est déployé tant dans la spiritualité du Moyen-Âge que dans l'humanisme et les formidables avancées scientifiques du monde moderne. Loin d'opposer la tradition et la modernité, cette perspective dialectique permet plutôt de penser que notre époque annonce une synthèse civilisationnelle et un retour rationnel à la tradition.
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Sommaire :
00:00 Introduction
04:21 I. L'identité de l'Europe
14:16 II. Une histoire dialectique
32:14 III. L'hespérialisme
43:19 IV. Réalisme et idéalisme ?
47:07 Conseils de lecture
Musique :
- Purcell : Rondeau from Abdelazer
- Vaughan Williams : Fantasia On A Theme By Thomas Tallis
- Vivaldi : Nisi Dominus, RV 608 IV. Cum dederit - Arr. Cello (Harriet Krijgh)
- Vladimir Mironchik : Brown
Absolument fascinant ! Les vidéos sur ce sujet (l'Europe, sa singularité et son destin souhaité) sont de véritables pépites de connaissances et de réflexion ! Il est essentiel d'aborder ce sujet, pour notre destin collectif en tant que civilisation la plus grandiose de tous les temps.
Le travail que vous accomplissez est d'une qualité remarquable, merci à vous pour ce que vous faites pour nos idées🙂 Je rêve chaque jour d'un sursaut européen, d'une nouvelle Renaissance faisant la synthèse de tout ce qui nous a fait tels que nous sommes, pour n'en garder que le meilleur et magnifier le Beau, le Vrai, le Bien, dont nous sommes les tributaires et tenanciers éternels ! ✊
Merci beaucoup pour votre commentaire !
Je repense à tout le travail que vous accomplissez sur votre chaîne et je me dis que votre place serait sur le service public ou dans une prestigieuse université.
C'est très aimable à vous. Je doute cependant avoir cette opportunité de sitôt !
@@egonon5710 Si cela arrive, ce sera en son temps. Soyons patients 🙏
Toujours excellent : bravo et merci !
Le problème de cette théorie est qu'on ne sait pas s'il y est question d'"Europe" (notoirement délimitée à l'ouest par l'océan atlantique) ou d'"Occident" (dont les Etats-Unis sont l'Etat-nation le plus notable) : c'est l'éléphant dans la pièce, comme disent les Anglo-Saxons.
On voit bien comment la thèse ici exposée théorise une césure avec la civilisation russo-orthodoxe, sur la base du filioque. Spengler, sur qui se fonde Engels, approuvait d'ailleurs déjà cette différenciation en évoquant l'architecture russe, avec ses coupoles caractéristiques, à rebours des flèches occidentales tendues vers le ciel et l'infini, tandis que les Russes seraient plutôt des "nomades" satisfaits de l'horizontalité des plaines (comme vous l'avez vulgarisé dans une précédente vidéo).
En revanche, l'on ne théorise nullement ici la séparation de l'"Europe" avec l'aire civilisationnelle nord-américaine, ni a contrario - et là réside surtout mon reproche - l'unité fondamentale entre Europe et Amérique : aucun parti-pris n'est clairement assumé à ce sujet. Si l'unité euro-américaine est bien la conviction profonde de l'auteur, pourquoi ne la défend-il pas très explicitement à la façon de "L'Edit de Caracala" de Régis Debray, plaidoyer certes écrit au second degré, pour mettre en lumière des idées soupçonnées d'être hypocritement embrassées par nos dirigeants. Mais pourquoi, si on les croit fondamentalement pertinentes, ne pas écrire crânement un semblable plaidoyer au premier degré ? Si la civilisation concernée est bien *occidentale*, elle comprend logiquement l'Amérique du Nord. L'unification ici prônée doit donc explicitement inclure ce continent.
Or votre auteur ne disserte que sur l'Union *Européenne*, ses valeurs et ses institutions désespérément imparfaites, qu'il urge d'autant plus de sublimer dans une perspective "hespérialiste", aura-t-on compris.
Mais pourquoi discutailler sur la fameuse "construction européenne" qui ne concerne au fond, depuis le déclassement géopolitique de la région correspondante, qu'une sorte de gros Benélux ? Pourquoi laisser de côté la superpuissance américaine qui, malgré ses déconvenues actuelles, demeure un vrai sujet de l'Histoire, contrairement à "l'Europe" ?
Serait-ce parce qu'au fond, quand l'auteur parle d'"Europe", il pense certes à l'"Occident" mais devine l'impopularité d'une défense explicite d'une unification pan-occidentale ? Assumer son "européisme" est-il déjà bien assez courageux pour ne pas davantage provoquer les souverainistes avec l'exaltation de quelque fédéralisme otanien ?
Il est pourtant fâcheux de laisser dans le flou pareille question.
Quant à ma sensibilité à ce propos, pour conclure en avouant d'"où je parle", je partage sur ce point assez les vues de Guillaume Faye, qui s'intéressait au destin d'un "Septentrion" incluant ET l'Amérique du Nord ET la Russie, en plus de l'Europe. Or, un certain milieu identitaire de droite naguère très élogieux pour cet auteur passe maintenant pudiquement sous silence son inclusion de la Russie dans l'aire civilisationnelle dont il prônait l'union. C'est là une grande erreur, de mon point de vue. S'il paraît vain de définir l'"Europe" contre l'Amérique, tant nos pays sont imbriqués, opposer la Russie à l'Europe du centre-ouest (incluant nombre de pays slaves ou orthodoxes) me semble identitairement artificiel, comme la vaine survivance d'un mépris racial nordique, anglo-saxon autant que germanique. S'il avait du sens au XXème siècle, ce dédain devient absurde quand l'"Occident" ploie sous la submersion migratoire, pour n'être pas plus désobligeant.
Cette anachronique russophobie est d'autant plus funeste que les néo-conservateurs l'instrumentalisent pour exciter les idiots utiles de droite contre les Russes. Dans quel but ? Les milieux mondialistes - dont les neo-cons sont l'aile droite - perçoivent que leur logiciel remplaciste et métisseur est à bout de souffle mais espèrent encore écarter le pire scénario pour eux : l'éveil identitaire du Septentrion blanc contre les populations "du Sud". Faisant droit à quelque "héraclitéisme" - la permanence anthropologique du conflit - lesdits neo-cons préfèrent donc désigner un ennemi absolu au sein du monde blanc, la Russie, pour détourner l'attention du différend croissant avec les populations issues de la diversité. Les Blancs qui douteraient du bien fondé de l'obsession anti-russe passeront alors pour des "traîtres", reproche qu'aucun patriote ou identitaire n'aime encourir. Réduits ainsi à quia ou occupés à contrer ces accusations, il sont moins vaillants pour évoquer la question migratoire. En regard de cet enjeu, dérisoires sont les arguties sur l'Ukraine "dont tout patriote cohérent doit défendre la souveraineté" (ce pays différant pourtant moins de la Russie que l'Occitanie de la France d'Oïl).
Voilà pourquoi définir "Europe" ou l'"Occident" contre la Russie, quelles qu'en soient les motivations - anti-communisme, anti-"despotisme", etc. - et si érudits que soient ses spenglériens défenseurs, me semble un contre-sens total dans un esprit de droite identitaire.
C'est l'arnaque éternelle des identitaires anti-souverainistes, suivant la situation ils te parlent de nations, d'Europe ou d'Occident, en fonction de ce qui les arrange
Les anciens, qui étaient radicalement meilleurs que nous en toute chose, ont échoué à réunifier l'Église. Cela me fait rire quand certains pensent pouvoir mener un projet d'unification dans une perspective raciale, ou quelque autre phénomène visible, dont les arguments semblent s'étendre ironiquement à l'infini. C'était facile quand nous faisions seulement de la métaphysique. Là, il nous est demandé bien plus que ce qui fut discuté par les conciliaristes et nous n'avons pas, hélas, d'un Sigismond dans nos rangs afin d'affirmer de telles idées dans le monde réel.
La russie de Poutine a tout gaché, ce pays finira comme l'ancienne Yougoslavie.
Antoine livre ici une belle introduction aux réflexions d'Engels, aussi pertinentes que stimulantes, sur un sujet désormais incontournable : l'Europe. Une vidéo à partager sans modération ! 🔥
Je suis impressionné par la rigueur et la qualité de votre travail
Merci beaucoup !
Rigueur ! Gloubiboulga de références hétéroclites qui en jettent mais ne fondent rien rationnellement.
excellent
Passionnant.
Bravo pour la qualité de cette vidéo
Travail admirable, merci beaucoup.
Intéressant
J'ai beaucoup aimé la vidéo
Un seul défaut... on en aimerait plus !
Cela promet d'être très intéressant 🥰
Tu es une source d'inspiration pour moi. Chaque video est un plaisir et un regain de motivation. Vive l'Europe !
Jai également hate de t'entendre développer dur la femme et sur le rapport homme/femme.
Vive le Roi ! ⚜️
Merci beaucoup !
Passionnant comme d'habitude, puissiez vous continuez votre travail encore de nombreuses années
Merci beaucoup !
Sublime. Merci !
Grand merci pour cette vidéo incroyable de sens. D'autant plus que son message aide à voir quels potentiels espoirs pourraient nous motiver à y croire et à se battre.
Veuillez activer la fonction sous-titres pour que les téléspectateurs qui ne comprennent pas le français puissent regarder.
C'est fait, vous pouvez activer les sous-titres
Est-ce que le terme d'hespérialisme ne fait pas aussi référence à la fameuse chouette d'Athéna qui s'envole au crépuscule (la métaphore de Hegel) ?
Il y a eu trois grandes unifications récentes au sein de l'Europe : l'unification française, l'unification allemande et l'unification italienne. Rien n'interdit de penser un tel process à l'échelle européenne, au XXIe siècle.
L'Europe doit défendre et étendre tous les européens, partout !
Bravo à vous
Tout cela m'évoque La Dynamique de l'Occident de Nobert Elias, même si son approche est plus sociologique que philosophique.
⚜⚜⚜
Pour le moment, c'est la petite europe vassal des USA.
David Engels vient d'une certaine façon de ce Saint-Empire. Le problème c'est qu'une bonne partie de l'Europe s'est constituée hors du Saint-Empire et que c'est d'ailleurs cette partie de l'Europe qui a eu une influence politique hors d'Europe (France, Angleterre, Espagne). On fait quoi de l'Europe orthodoxe ?
D'une certaine façon, l'Europe actuelle c'est déjà ce Saint-Empire. Il n'est que de voir ses capitales : Bruxelles, Strasbourg, Luxembourg et Francfort.
Trop philosophique, on dirait, donc éviter d'en tirer un projet.
J'avais oublié que l'animateur de cette chaîne est lui-même belge. Robert Schuman était luxembourgeois. De l'influence des parcours personnels sur les idées, en tout cas en politique.
Les idéaux trop élevés nous ramènent souvent bien bas.
Peut être devrions nous revoir raisonnablement le degré d'idéal et sa représentation du progrès.
Si l'humain progresse mais qu'il court à sa perte, peut être qu'il ne progresse alors pas réellement. Peut être que le progrès est synonyme de subsistance au long terme et pas au court et moyen terme à cause d'un idéal qui n'a pas les perspectives concernant le subsistance de l'espèce.
En gros l'Europe est trop ambitieuse par rapport à la réalité de l'espèce humaine et tout les compromis que devront faire les individus dépasseront les éléments de vie quotidiens des individus.
Merci, merci, merci.
C'est toujours très amusant d'écouter les spéculations hégéliennes de philosophie de l'histoire, l'imagination de l'homme moderne est sans borne.
Certes, mais encore ? Quod gratis asseritur gratis negatur.
@@egonon5710 cet adage s'applique plutôt aux spéculations d'Engels qu'à mon commentaire
@@NoReprensentationWithoutTax Il me semble que toutes les références historiques appuient son propos justement. Et le vôtre ?
@@LeonLacroix1991 Je peux utiliser les mêmes faits pour raconter tout autre chose
@@NoReprensentationWithoutTax On t'écoute ;)
Il y a des civilisations européennec avant L'empire romain vous savez...
Des civilisations localisées sur le continent européen certes, mais beaucoup moins "une civilisation européene".
C'est pas la question car il s'agit de penser à ce qui nous influence aujd.
C'est exactement ce qui est dit dans la vidéo : il précise bien qu'il serait faux de réduire la civilisation européenne à ses origines Gréco-romaines, car celle-là trouve ses sources également dans les traditions des peuples qui la constituaient avant, comme les Celtes, les basques, les germains, francs etc. La synthèse de ces éléments donnant naissance à la civilisation européenne.
Toujours aussi passionnant: je trouve cependant que plusieurs points sont discutables , au delà du souffle frais apporté par David Engels. La non prise en compte de la coalition entre la forme démocratique et droit du sol qui autorise une invasion migratoire « légale » qui renverse la démographie et renverse la culture européenne. ( écoutez depuis les élections françaises la « libération de la parole » effarante des migrants qui appelle à une submersion par les naissances des « blancs ». En second la pulsion Faustienne est un péril une erreur: elle s’inscrit dans la négation de la faculté maîtresse (pour reprendre le vocabulaire de Taine ) de notre civilisation qui est justement le sens des limites , des bornes , ce de l’antiquité à nos jours : l’hubris est la tâche sur nôtre civilisation. En troisième lieu , la conception cyclique est une image stérile : la pensée antique en passant par Vico , Taine est une pensée spiralique, celle de l’ordre avec le ressort , du désordre avec le tourbillon. Enfin , la pensée de Herder qui a combattu les idéologies hors sol et surtout desinscrit les civilisations du cadre linéaire, progressiste : bulles spatiales et temporelles autonomes avec une évolution vitaliste et non mécanique comme l’approche hégélienne ( qui est loin d’être « plus solide ») . Bravo de vos remarquables interventions !
Où trouvez-vous des gens qui affirment "qu'il faut submerger les blancs par les naissances" ?
N'étant pas sur les réseaux sociaux à l'exception de quelques chaînes TH-cam qui n'en ont pas parlé, je n'ai rien vu.
Vers l'Archéo-futurisme donc!
Que des Belges en appellent à l’empire, voilà qui est bien logique. Mais nous, Français, nous nous battrons toujours contre le saint Empire
Il est surtout temps de se battre contre les ennemis de l'Europe, qui sont tout autant ceux de la France ! "Europe ton avenir est le mien"
Feedback :
- je suis d'accord sur le fait qu'il faut s'appuyer sur l'UE et non l'attaquer au nom de la souveraineté
- le raisonnement sur les 4 piliers originels est bancal, et de toute façon n'a que peu d'intérêt. vouloir complexifier à base de TAS c'est de la branlette intellectuelle, ce qui importe c'est de comprendre, comme dit très justement, qu'il faut revenir à une forme de tradition, sans nier les acquis du progrès
- sur ce point justement, je n'ai jamais entendu qui que ce soit parler de retourner à un état primitif, ça semble évident...
- la transcendance et la spiritualité étaient le ciment permettant l'union impériale tout en garantissant l'identité locale, vouloir la négliger au nom de la modernité est irréaliste en plus d'être une preuve d'une grande médiocrité personnelle
Pour le reste c'est intéressant, il est nécessaire de faire l'union dans ce monde "multi-polaire"; la partie sur le réalisme ou la léthargie des européens sont bonnes. J'ai peut-être mal saisi la partie sur la transcendance, dans la conclusion vous sembliez en sa faveur.
Navré si je suis dur, mais c'est en étant honnête que l'on s'améliore, il faut savoir dissocier l'homme des idées.
Ni D. Engels ni moi-même dans ma vidéo n'avons dit qu'il fallait "négliger la transcendance" au nom de la modernité.
Les cités grecques antiques, avec la ligue achéenne, se sont bien unifiées pour résister aux Macédoniens. Il en sera de même pour l'Occident face à la Russie. Or, si on prend le même modèle, l'Empire à venir sera américain comme il fut romain ; et notre Europe n'en sera qu'un prolongement... du moins pendant un temps.
C'est la thèse tenue par Amaury de Riencourt dans le L'ère des nouveaux césars, ouvrage très populaire aux États-Unis et très peu en Europe (sans grande surprise)
Confédération Européenne >>> ❤
Suite à votre message , je précise que dans la semaine entre les deux tours des élections législatives en France et juste après , de nombreuses vidéo sur Instagram et Tik Tok, relayées par des sites nationalistes, ont montré des français d’origine immigrée appelant leurs frères et sœurs à engendrer plus d’enfants pour avoir plus de poids électoral : je pense notamment à une jeune femme africaine véhémente sur ce sujet : ce qui m’a frappé, c’est la « libération » de cette parole , sa transmission via les réseaux sociaux et l’usage de la démographie comme arme affichée au sein de la démocratie : la quantité primant dans ce régime sur la qualité comme l’aurait écrit Evola . Je vais essayer de retrouver un exemple et de vous mettre un lien, ce qui n’est pas facile à retrouver dans la masse des flux des réseaux sociaux. Bien cordialement
La population l'Europe a été créée par des noirs et des peaux foncées du Moyen Orient. On trouve des hommes à la peau très foncée habitant l'Europe, il y a 5000 ans. Cf Ötsi. La peau blanche n'est que récente.
Les mouvements migratoires sont le fondement de l'évolution humaine ! Vous n'arrêterez jamais ces mouvements ! Soit faites 10, 20, 50 enfants et petits enfants soit soyez tolérant et humaniste.
Engels veut refaire l'Europe sur la base commune du christianisme (puisqu'il faut bien trouver une culture commune qui réunirait les peuples européens différents), sauf que le christianisme n'est pas un bloc uni. Si le christianisme redevient le socle fondamental sur lequel se fondera l'identité des européens, il redeviendra très fort dans chaque pays et donc chaque peuple redécouvrira sa foi historique.
Sauf qu'alors resurgiront en même temps les différences civilisationnelles réelles entre les différentes conceptions du christianisme qui ont créé des conflits dans l'histoire. Vous n'unirez jamais les protestants allemands qui jettent à bas les images de la vierge et refusent l'existence du clergé avec les catholiques romains, les grecs ou les roumains orthodoxes iconophiles.
En ressuscitant les cultures des peuples européens, vous ramènerez à la vie leurs divergences réelles. L'Europe unifiée est un fantasme.
Merci pour votre bon sens. Je dirai qu'un élément de réponse se situe dans une Europe des nations dont la souveraineté n'existe qu'au niveau national, surmontée d'une Europe impériale dont le bien commun est civilisationnel et chrétien, et de structure féodale. Des nations souveraines inféodées à une Europe suzeraine. Pour reprendre le vocabulaire médiéval, l'Europe peut commander aux nations la levée de l'ost pour défendre une nation attaquée par un ennemi civilisationnel (comme la Turquie). Ce schéma est proposé par Joseph Mérel.
Remarquez qu'il ne résout pas le problème du christianisme, qui ne peut qu'être résolu que de manière interne au christianisme lui-même. La réponse est toute trouvée : le catholicisme assure l'unité du dogme et la pluralité des rites/liturgies dans le respect des cultures locales. La doctrine catholique est très claire là-dessus, mais certains catholiques le sont malheureusement beaucoup moins. Tout ceci nécessite évidemment la fin de la crise dans l'Eglise et l'éviction du virus moderniste... ce qui rend la discussion un peu spéculative. Mais autant savoir où on va avant de se mettre au travail.
Ne peut-on pas dire que le fascisme, par son aspect régénératif de l'Europe et de ses nations (cf. les travaux de Roger Griffin sur la palingenèse) représente précisément le moment de synthèse ultime de l'Europe ? Il semblerait que l'unification impériale et rationnelle de l'Occident fut avortée par la force, plongeant notre civilisation dans sa crise terminale "du 3ème siècle". Spengler n'a pas voulu de cette régénération pour gagner un quart d'heure de grâce avec sa prussianité, on aura eu les Yankees et les barbares à l'intérieur du limes !
Votre fascisme a conduit l'Europe au chaos en ne vivant que de la violence et de la guerre. Une civilisation n'existe que dans la paix. Si elle a besoin de la guerre et de la violence, elle n'est vouée qu'à s'effondrer.
Dans la même idée d'Europe civilisationnelle, je vous invite à lire La malédiction papale de Laurent Guyénot. Comment l'empire romain germanique n'a jamais pu se réaliser pleinement à cause des papes...
Je préfère Hengels moi
Il me semble qu'il faut prendre soin de bien séparer dans nos esprits 3 civilisations distinctes :
- une première, qui naît de la république romaine puis s'unifie en empire avec Auguste ;
- une seconde, qui naît de la conversion de l'empire au christianisme (sous Constantin et Théodose) et se prolonge dans l'empire byzantin ;
- enfin une troisième, l'Occident faustien, qui naît de l'adoption du christianisme et de la romanité par les Germains en Europe occidentale (du 5ème au 8ème siècle).
L'introduction du christianisme dans le pourtour méditerranéen aux 1er-3ème siècles perturbe la dynamique civilisationnelle, produisant deux nouvelles civilisations. L'historiographie occidentale tend à brouiller les choses au niveau de la basse-antiquité, en fixant la fin de l'empire romain au 5ème siècle alors qu'il meurt véritablement au 3ème siècle avec la religion païenne.
Et une quatrième, le capitalisme qui détruit irrémédiablement les trois premières.
L'idée d'empire a toujours échoué en Europe quelque soit le pays qui a tenté de la porter.
Par ailleurs ce n'est pas à des belges de décider de l'avenir de la France. Je comprends bien que les belges sont historiquement un peuple d'empire par contre laissez aux français le choix de leur destin.
Et en dernière analyse ou sont vos partis, ou sont vos cadres, ou sont vos partisans ? Ce simple constat suffit à disqualifier les défenseurs de l'idée impériale.
Par contre, en face les souverainistes et les nationaux ont des partis puissants dans tous les pays européens, des milliers de cadres, des structures locales et des dizaines de millions de partisans. En bref vous êtes des doux rêveurs.
@@marcg9118plus proche des 60 … C’est un souverainiste moyen
Votre vidéo est une honte car elle confond l'Europe et la France. Ce que vous et Engels décrivaient comme l'identité européenne n'est que l'identité française. Seule la France peut réaliser cette union en soumettant les autres nations européennes occidentales sous son emprise en récréant l'empire Carolingiens ou l'empire napoléonien. Empire qui d'ailleurs est omis dans votre vidéo et pourtant , il est le seul à avoir dessiné les frontières de l'Europe moderne contrairement au SERG.
Ok MangaKid
Rassurez-moi, vous avez moins de 15 ans, j'espère ?
Toujours le même orgueil pharisaïque, du délire de la filiation davidique des rois capétiens à ça.
Engels, sa fabulation sur Hitler est digne de l'hystérie habituelle. Fabulateur va!...
De quoi diable parlez-vous ?
@@egonon5710 De Engels...
À la civilisation européenne je préfère la civilisation méditerranéenne.
Celle qui est morte avec Marc Antoine et Cléopâtre ?