Si on prend en compte l’erreur fondamentale d’attribution, on comprend que ce ne sont pas les dispositions de la personne qui joue mais les éléments de contexte qui font la réussite ou l’échec
Un leader construit et s'entoure de personnalités qui lui ressemble ou adhèrent à son comportement, à sa vision. C'est sans doute pour cette raison que les statistiques mènent à un résultat similaire avec les deux approches. Il serait plus opportun de mesurer la réussite des organisations selon quelles sont "gentilles" ou "méchantes", et là je doute que nous obtenions le même résultat.
En simple : 2 chemins qui donne le même résultat. Bien ou mal la méthode change mais le résultat reste le même. C'est comme le modèle cynique par ailleurs. Quand c'est bienveillant il y a des profiteur du système. Quand c'est malveillant la corruption est telle que l'efficacité diminue. C'est l'équilibrage des modèles.
Qui réussit le mieux : les gentils ou les méchants ? Et bien après avoir fait tourner les plus gros ordinateur du monde sur cette "théorie des jeux " , les scientifiques sont arrivés à la conclusion que , le méchant détruit le gentil et seul le DONNANT-DONNANT arrive à survivre dans un monde de méchants .Axelrod a constaté que : - le classement des méchantes (celles à qui il arrive de trahir en premier) était presque toujours mauvais, - alors que celui des gentilles (qui ne trahissent jamais en premier) était presque toujours bon : même dans un environnement d'égoïsme général sans autorité supérieure de contrôle, il est plus payant de prendre le risque de coopérer que de chercher à profiter de ceux qui vous font confiance.
Vouloir le pouvoir nécessite nécessairement une certaine dose de « méchanceté même si on est pas fondamentalement un tueur ou un cynique. Il faut avoir de la hargne et être capable de tuer si c’est nécessaire même si vous n’en éprouvez aucun plaisir sadique Ne pas négliger non plus les cultures sectorielles ou d’entreprise : telle attitude est valorisée ici et rejetée là Bref ces coûteuses études donnent souvent le sentiment d’enfoncer des portes ouvertes De plus la notion de réussite est ici limitée à la direction d’une organisation, tous le monde ne peut pas être cadres dirigeants est-ce à dire que la majorité de la population est une bande de losers?
Le mieux est sans doute d'associer les traits des deux écoles. Être bienveillant de manière maîtrisée et intéressée, tout en étant au fond narcissique pour avoir l'envie de reussir, tenir le coup contre vents et marées, psychopathe pour se blinder, tout encaisser, et impitoyable pour faire ce qui doit l'être, frapper sans aucune pitié si cela est nécessaire, mais là aussi de façon maîtrisée pour ne pas se mettre en danger non plus.
Ah, ah, ah…. Le mal que se donne l’idéologie libérale pour essayer de valider des théories qui n’ont jamais eu l’ombre d’un niveau de preuve dans la réalité… c’est pitoyable. On connaît très bien les facteurs de “réussite”. Ils ont été étudiés il y a bien longtemps en sociologie et les résultats statistiques sont clairs: pour “réussir” il faut avant tout être un gosse de riches. Essentiellement la richesse financière et accessoirement la richesse culturelle de la bourgeoisie. Et de quelle classe sociale sont issus à 99% les élèves de MBA? Et quand son “papa” s’appelle Bernard Arnault a quoi peut servir un MBA si ce n’est à faire semblant? Statistiquement la méritocratie n’existe pas. La méritocratie en tant que pensée est un déni de réalité statistique. C’est une pure idéologie sans fondement dans la réalité. Quand aux exceptions, qui existent indéniablement, ce sont des exceptions statistiquement négligeables, liées au hasard des populations et à la marge de manœuvre idéologique que le capital se donne pour justifier le maintien de sa domination sans partage et… sans autre mérite que d’être l’héritier de papa maman. PS: en toute rigueur le fait que cette étude revienne “négative” peut effectivement être lié “à la réalité” mais aussi a d’autres facteurs (manque de puissance, fiabilité dès test initiaux, pré-supposés/ le “caractère serait invariant”…)
Vous êtes hors sujet. La vidéo parle de l'exercice de la personnalité vis à vis de la réussite tandis que ce que vous décrivez est l'inégalité par statut social (peu importe la personnalité donc) face à la réussite. La différence est primordiale. Qui plus est, votre propos verse dans le complotisme en insinuant que l'idéologie libérale viserait à détourner des clefs de la réussite en déplaçant le sujet de l'inégalité sociale vers la psychologie... Très peu pour moi merci.
@@romain3889 on est pas en train d'écrire une dissertation. Y a pas de hors sujet, car tous les sujets sont liés. La base de l'ideologie libérale est justement de faire croire que la "réussite" couronne le mérite personnel, car le marché, soit disant recompense les meilleurs. On peut y adhérer, ou penser au contraire que le marché récompense au contraire les pires, et c'est précisément en lien avec le sujet de la vidéo.
@@romain3889 et ça n'a rien de complotiste non plus. Le capitalisme est une classe sociale qui a aussi une idéologie. Pas besoin de complot pour que le libéralisme vante les bienfaits de l'individualisme methodologique en sciences humaines, ou, dans sa vulgate la plus connue, le développement personnel et autres billevesées... Ce n'est pas un complot, c'est une force sociale qui d'ailleurs n'est pas toujours vraie à l'echelle individuelle, mais s'exprime tendanciellement sur de plus grandes échelles, parce que certaines conceptions s'accordent mieux aux intérêts de la classe domainante que d'autres. Vous comprenez la nuance avec le complotisme ?
@@kaosix7763 "le développement personnel est une billevesée"...êtes vous communiste pour penser comme ça ? Je regrette je ne vous rejoins absolument pas sur vos idées. De plus, la base de l'idéologie libérale n'est pas de faire croire à la méritocratie. C'est le plus efficient qui prends son rang et non le plus méritant, et si le jeu de depart est bien fourni plus grandes sont les options et c'est une forme d'inégalité. Mais je conçois que c'est un discours, maintes fois répété dans la culture populaire, a des fins trop souvent mal intentionnées et qui tiens de l'illusion. Mais qui croit encore à la méritocratie de nos jours ?
Merci pour la qualité de vos vidéos et des contenus 🙏 Incroyablement intéressant
Olivier Sibony est parmi les grands donateurs de la campagne en Marche 2017 d'Emmanuel Macron.
Si on prend en compte l’erreur fondamentale d’attribution, on comprend que ce ne sont pas les dispositions de la personne qui joue mais les éléments de contexte qui font la réussite ou l’échec
Un leader construit et s'entoure de personnalités qui lui ressemble ou adhèrent à son comportement, à sa vision. C'est sans doute pour cette raison que les statistiques mènent à un résultat similaire avec les deux approches. Il serait plus opportun de mesurer la réussite des organisations selon quelles sont "gentilles" ou "méchantes", et là je doute que nous obtenions le même résultat.
En simple : 2 chemins qui donne le même résultat. Bien ou mal la méthode change mais le résultat reste le même.
C'est comme le modèle cynique par ailleurs. Quand c'est bienveillant il y a des profiteur du système. Quand c'est malveillant la corruption est telle que l'efficacité diminue. C'est l'équilibrage des modèles.
Une fois de plus, on psychologise pour éviter le politique.
Qui réussit le mieux : les gentils ou les méchants ?
Et bien après avoir fait tourner les plus gros ordinateur du monde sur cette "théorie des jeux " , les scientifiques sont arrivés à la conclusion que , le méchant détruit le gentil et seul le DONNANT-DONNANT arrive à survivre dans un monde de méchants
.Axelrod a constaté que :
- le classement des méchantes (celles à qui il arrive de trahir en premier) était presque toujours mauvais,
- alors que celui des gentilles (qui ne trahissent jamais en premier) était presque toujours bon :
même dans un environnement d'égoïsme général
sans autorité supérieure de contrôle,
il est plus payant de prendre le risque de coopérer
que de chercher à profiter de ceux qui vous font confiance.
Vouloir le pouvoir nécessite nécessairement une certaine dose de « méchanceté même si on est pas fondamentalement un tueur ou un cynique. Il faut avoir de la hargne et être capable de tuer si c’est nécessaire même si vous n’en éprouvez aucun plaisir sadique
Ne pas négliger non plus les cultures sectorielles ou d’entreprise : telle attitude est valorisée ici et rejetée là
Bref ces coûteuses études donnent souvent le sentiment d’enfoncer des portes ouvertes
De plus la notion de réussite est ici limitée à la direction d’une organisation, tous le monde ne peut pas être cadres dirigeants est-ce à dire que la majorité de la population est une bande de losers?
Le mieux est sans doute d'associer les traits des deux écoles. Être bienveillant de manière maîtrisée et intéressée, tout en étant au fond narcissique pour avoir l'envie de reussir, tenir le coup contre vents et marées, psychopathe pour se blinder, tout encaisser, et impitoyable pour faire ce qui doit l'être, frapper sans aucune pitié si cela est nécessaire, mais là aussi de façon maîtrisée pour ne pas se mettre en danger non plus.
Les fourbes
Ah, ah, ah….
Le mal que se donne l’idéologie libérale pour essayer de valider des théories qui n’ont jamais eu l’ombre d’un niveau de preuve dans la réalité… c’est pitoyable.
On connaît très bien les facteurs de “réussite”. Ils ont été étudiés il y a bien longtemps en sociologie et les résultats statistiques sont clairs: pour “réussir” il faut avant tout être un gosse de riches. Essentiellement la richesse financière et accessoirement la richesse culturelle de la bourgeoisie.
Et de quelle classe sociale sont issus à 99% les élèves de MBA?
Et quand son “papa” s’appelle Bernard Arnault a quoi peut servir un MBA si ce n’est à faire semblant?
Statistiquement la méritocratie n’existe pas.
La méritocratie en tant que pensée est un déni de réalité statistique.
C’est une pure idéologie sans fondement dans la réalité.
Quand aux exceptions, qui existent indéniablement, ce sont des exceptions statistiquement négligeables, liées au hasard des populations et à la marge de manœuvre idéologique que le capital se donne pour justifier le maintien de sa domination sans partage et… sans autre mérite que d’être l’héritier de papa maman.
PS: en toute rigueur le fait que cette étude revienne “négative” peut effectivement être lié “à la réalité” mais aussi a d’autres facteurs (manque de puissance, fiabilité dès test initiaux, pré-supposés/ le “caractère serait invariant”…)
Tout à fait d'accord
Vous êtes hors sujet. La vidéo parle de l'exercice de la personnalité vis à vis de la réussite tandis que ce que vous décrivez est l'inégalité par statut social (peu importe la personnalité donc) face à la réussite.
La différence est primordiale. Qui plus est, votre propos verse dans le complotisme en insinuant que l'idéologie libérale viserait à détourner des clefs de la réussite en déplaçant le sujet de l'inégalité sociale vers la psychologie...
Très peu pour moi merci.
@@romain3889 on est pas en train d'écrire une dissertation. Y a pas de hors sujet, car tous les sujets sont liés.
La base de l'ideologie libérale est justement de faire croire que la "réussite" couronne le mérite personnel, car le marché, soit disant recompense les meilleurs.
On peut y adhérer, ou penser au contraire que le marché récompense au contraire les pires, et c'est précisément en lien avec le sujet de la vidéo.
@@romain3889 et ça n'a rien de complotiste non plus. Le capitalisme est une classe sociale qui a aussi une idéologie. Pas besoin de complot pour que le libéralisme vante les bienfaits de l'individualisme methodologique en sciences humaines, ou, dans sa vulgate la plus connue, le développement personnel et autres billevesées... Ce n'est pas un complot, c'est une force sociale qui d'ailleurs n'est pas toujours vraie à l'echelle individuelle, mais s'exprime tendanciellement sur de plus grandes échelles, parce que certaines conceptions s'accordent mieux aux intérêts de la classe domainante que d'autres. Vous comprenez la nuance avec le complotisme ?
@@kaosix7763 "le développement personnel est une billevesée"...êtes vous communiste pour penser comme ça ?
Je regrette je ne vous rejoins absolument pas sur vos idées. De plus, la base de l'idéologie libérale n'est pas de faire croire à la méritocratie. C'est le plus efficient qui prends son rang et non le plus méritant, et si le jeu de depart est bien fourni plus grandes sont les options et c'est une forme d'inégalité. Mais je conçois que c'est un discours, maintes fois répété dans la culture populaire, a des fins trop souvent mal intentionnées et qui tiens de l'illusion. Mais qui croit encore à la méritocratie de nos jours ?