Je verrais dans les ailes qui tournent du moulin à vent un œil trompeur. Don Quichotte est fourvoyé par le pouvoir hypnotique du moulin à vent. Il sombre dans l'imaginaire et se voit investit d'un combat contre des géants. Le combat de Don Quichotte contre les moulins à vent c'est aussi la volonté de terrasser l'imaginaire et de voir de l'autre côté du miroir. C'est dans ce sens que ce roman est puissant car il vient parler de ce voile de l'imaginaire qui se place entre nous et le monde réel. Je pense que le grand dénégateur c'est Michel Onfray qui s'est construit une cuirasse à partir de bibliothèques entières de livres.
ปีที่แล้ว +4
Bonjour et merci pour votre message très intéressant. Je ne suis pas suffisamment spécialiste de Don Quichotte pour compléter ou surenchérir. Concernant MO, il explique dans pas mal d'ouvrages et de conférences qu'il faut justement se détacher des livres pour aller directement voir le monde. Dans ce cadre, j'ai particulièrement apprécié "Théorie du voyage" et "Esthétique du pôle Nord". Bien à vous 🙂
@ J'ai lu il y a longtemps une version simplifiée de Don Quichotte. Je peux essayer de la relire pour me rafraichir la mémoire. J'en suis revenu de Michel Onfray mais je suis peut-être un peu pessimiste sur le personnage. Si Don Quichotte touche autant de monde c'est qu'il y a je pense des motivations plus fortes que celles qu'il avance. Et ces motivations elles sont à chercher du côté du cœur, des émotions mais j'ai l'impression que Michel Onfray a du mal avec ça. Je vais regarder les références que vous citez.
@@filtess96 La majorité des gens qui parlent de Don Quichotte, n'ont pas lu ce livre. Vous en êtes la preuve... Allez donc lire les deux tomes, avec sa densité, et, ensuite, vous pourrez, éventuellement, donner votre opinion. Je ne souhaite aucunement vous manquer de respect mais vous parlez sans savoir de quoi vous parlez... Mais, avec plaisir, si vous venez a lire cet ouvrage, je serais ravi d'échanger avec vous.
@@samroderik129 Je ne faisais qu'une interprétation sur l'image d'un Don Quichotte qui terrasse les moulins à vent et je ne suis pas sûr que le reste du livre vienne remettre en question cette première réflexion. D'ailleurs c'est ce que dit Michel Onfray, "que tout est là" et que le livre n'est que variations autour de ce même thème. Dans 1000 ans cela fera longtemps que l'on aura oublier Michel Onfray mais Don Quichotte (et Freud aussi) continuera à résonner avec puissance dans l'inconscient collectif. La thèse de la dénégation n'est pas suffisante pour expliquer un tel impact. Plutôt que de dénégation je préfèrerais parler d'illusion, de mystification. Comme Don Quichotte nous menons tous un combat contre un imaginaire trompeur que nous cherchons à démystifier. Don Quichotte est une métaphore, une caricature qui vient témoigner de l'outrance de notre aveuglement. Il y a aussi cette erreur de vouloir opposer Don Quichotte à Sancho. Ces deux personnages n'en forment qu'un en vérité qui représente le sujet en proie à son conflit intérieur. C'est dans ce sens que cette histoire nous concerne tant. Je suis d'accord avec Michel Onfray lorsqu'il dit qu'il ne faut pas chercher la vérité du monde dans les livres. Je pense que si l'on veut comprendre Don Quichotte et d'autres œuvres il faut accorder moins d'importance aux livres, peut-être pas les jeter à la poubelle comme je l'ai fait récemment et essayer de laisser parler son inspiration. Je m'emballe un peu mais vous m'avez provoqué sur un sujet important. Vous critiquez mon point de vue mais vous n'avancez aucun argument.
@@filtess96 Quel intérêt de développer des arguments face à une personne qui prétend comprendre, mieux que les autres, un livre qu'elle n'a fait que feuilleter, il y a bien longtemps, dans une version pour enfant ?
Je verrais dans les ailes qui tournent du moulin à vent un œil trompeur. Don Quichotte est fourvoyé par le pouvoir hypnotique du moulin à vent. Il sombre dans l'imaginaire et se voit investit d'un combat contre des géants. Le combat de Don Quichotte contre les moulins à vent c'est aussi la volonté de terrasser l'imaginaire et de voir de l'autre côté du miroir. C'est dans ce sens que ce roman est puissant car il vient parler de ce voile de l'imaginaire qui se place entre nous et le monde réel. Je pense que le grand dénégateur c'est Michel Onfray qui s'est construit une cuirasse à partir de bibliothèques entières de livres.
Bonjour et merci pour votre message très intéressant. Je ne suis pas suffisamment spécialiste de Don Quichotte pour compléter ou surenchérir. Concernant MO, il explique dans pas mal d'ouvrages et de conférences qu'il faut justement se détacher des livres pour aller directement voir le monde. Dans ce cadre, j'ai particulièrement apprécié "Théorie du voyage" et "Esthétique du pôle Nord". Bien à vous 🙂
@ J'ai lu il y a longtemps une version simplifiée de Don Quichotte. Je peux essayer de la relire pour me rafraichir la mémoire. J'en suis revenu de Michel Onfray mais je suis peut-être un peu pessimiste sur le personnage. Si Don Quichotte touche autant de monde c'est qu'il y a je pense des motivations plus fortes que celles qu'il avance. Et ces motivations elles sont à chercher du côté du cœur, des émotions mais j'ai l'impression que Michel Onfray a du mal avec ça. Je vais regarder les références que vous citez.
@@filtess96 La majorité des gens qui parlent de Don Quichotte, n'ont pas lu ce livre.
Vous en êtes la preuve...
Allez donc lire les deux tomes, avec sa densité, et, ensuite, vous pourrez, éventuellement, donner votre opinion.
Je ne souhaite aucunement vous manquer de respect mais vous parlez sans savoir de quoi vous parlez...
Mais, avec plaisir, si vous venez a lire cet ouvrage, je serais ravi d'échanger avec vous.
@@samroderik129 Je ne faisais qu'une interprétation sur l'image d'un Don Quichotte qui terrasse les moulins à vent et je ne suis pas sûr que le reste du livre vienne remettre en question cette première réflexion. D'ailleurs c'est ce que dit Michel Onfray, "que tout est là" et que le livre n'est que variations autour de ce même thème. Dans 1000 ans cela fera longtemps que l'on aura oublier Michel Onfray mais Don Quichotte (et Freud aussi) continuera à résonner avec puissance dans l'inconscient collectif. La thèse de la dénégation n'est pas suffisante pour expliquer un tel impact. Plutôt que de dénégation je préfèrerais parler d'illusion, de mystification. Comme Don Quichotte nous menons tous un combat contre un imaginaire trompeur que nous cherchons à démystifier. Don Quichotte est une métaphore, une caricature qui vient témoigner de l'outrance de notre aveuglement. Il y a aussi cette erreur de vouloir opposer Don Quichotte à Sancho. Ces deux personnages n'en forment qu'un en vérité qui représente le sujet en proie à son conflit intérieur. C'est dans ce sens que cette histoire nous concerne tant. Je suis d'accord avec Michel Onfray lorsqu'il dit qu'il ne faut pas chercher la vérité du monde dans les livres. Je pense que si l'on veut comprendre Don Quichotte et d'autres œuvres il faut accorder moins d'importance aux livres, peut-être pas les jeter à la poubelle comme je l'ai fait récemment et essayer de laisser parler son inspiration. Je m'emballe un peu mais vous m'avez provoqué sur un sujet important. Vous critiquez mon point de vue mais vous n'avancez aucun argument.
@@filtess96 Quel intérêt de développer des arguments face à une personne qui prétend comprendre, mieux que les autres, un livre qu'elle n'a fait que feuilleter, il y a bien longtemps, dans une version pour enfant ?