oui, touchée au plus profond de mon âme...cette poésie me bouleverse à chaque écoute...je ne trouve pas les mots pour exprimer mon admiration devant ce chef d'œuvre musical et cette histoire sacrée de l'humain dans son tragique destin... merci Richard de tant de sensibilité et de beauté partagée...
Et lorsqu'àprès un un solo de piano, il reprends la chanson avec... Je suis jeune Nataq Comme un faon dans l'aurore ... j'ai les frissons à chaque fois!
Toi, tu es ce soleil aveuglant les étoiles Quand tu parles au mourant, sa douleur est si douce Pour trouver le ravage et tuer l'animal Pour trouver le refuge, tu es mieux que nous tous, Nataq. Je dis que je ne peux rêver la vie sans toi J'ai mémoire des eaux où je me suis baignée Maintenant que je vis, que je rêve à la fois Tout mon être voudrait que tu sois le dernier, Nataq. Mais je ne veux pas mourir sur ce rocher accore A la vue des autres, abusée par les dieux Il n'y a pas de fleurs pour jeter sur mon corps Et qui donc frappera le tambour de l'adieu? Je te le redis, je te suivrai dans la fosse Mais je veux de la terre, ô Nataq, tu m'entends! Si cela te convient, si la vie nous exauce Nous serons ensemble jusqu'à la fin des temps. Mais je suis si inquiète, la lumière retarde Un peu plus chaque jour, ton silence m'opprime Ouvre les yeux et vois que les loups nous regardent Ils ont déjà choisi le moment, la victime. Et voilà que s'échappe dans le ciel obscurci Le souffle du chaman étranglé de remords Vois, il tremble de peur et ses doigts sont noircis Et pendant que je t'aime, il appelle la mort. Si la mort se hasarde à souffler jusqu’ici Dans ces brumes finales où s'achève le monde Sois certain qu'elle ne viendra pas que pour lui Cachons bien nos blessures, elle s'en vient pour le nombre. Ô Nataq bien-aimé, moi, mon cœur a conclu Moi, je meurs de mourir dans ce funeste camp Oui, nous sommes perdus comme nul ne le fut Oui, nous sommes perdus mains encore vivants. Ouvre les yeux et vois cette nuée d'oiseaux A l'assaut de la mer inconnue, où vont-ils? Moi, je dis que là-bas il y a des roseaux Allons voir, allons voir: je devine des îles… Où le jour se lève, me nourrit et se couche Sur des plumes divines et des cavernes sûres Il y aura de l'eau, chaude comme ta bouche Pour accoucher la fille et fermer sa blessure. A ton signe, à ta voix, recueillis sous tes lances Des troupeaux de bisons réclamant sacrifices Et quand éclatera la lune d'abondance Des orages de fruits pour que vive ton fils. Ton destin est le mien, nous ne mangerons plus Nous irons frayer aux savanes intérieures Et tu enflammeras mon désir pur et nu Que je hurle ta joie, que tu craches mon cœur. Et si par miracle nos prières parviennent A calmer ces dieux fous que la douleur fascine Je n'accepterai pas que l'un d'eux me ramène Où j'ai pleuré du sable et mangé des racines. Je ne retourne pas sur les lieux des Anciens Sous les lois de guerriers débouchant aux clairières La mémoire brûlée, le flambeau à la main S'il me faut retourner, je retourne à la mer. Je suis jeune, Nataq, comme un faon dans l'aurore Et la vie veut de moi et voudrait que tu viennes Réveillons la horde, je l'entends qui l'implore Attachons les épaves aux vessies des baleines. Nous serons les premiers à goûter aux amandes Traversons, traversons, amenons qui le veut Oh aime-moi! aide-moi! Mon ventre veut fendre. Je suis pleine, Nataq, il me faudra du feu. Richard Desjardins (1990)
moi aussi c'est ma préférée, et de loin... c'est un vrai film cette chanson... Moi aussi, je seconde l'mmense souhait d'un deuxième album Piano... Y'a rien d'meilleur...
En toute politesse on ne peut pas dire « petit Québec » quand on a Desjardins, Vigneault, Leclerc, Léveillé, Charlebois, Dufresne, Ferland, Dubois, Pierre Flynn, Harmonium, Séguin......
Nataq, en langue Inuït (Inuktituk), se traduit par ¨sans maison¨ ou ¨sans domicile¨. Richard Desjardins a vécu au Nunavik ( Grand Nord Québécois) et y a aussi enseigné. Il a bien sûr fait de la musique avec eux et à mon avis il en a été inspiré. Il a aussi transposé en parole et en musique La prière du Notre-Père en Inuktituk... Vraiment émouvante ! Selon ces propres paroles. Merci ! Richard.
La chanson est l'histoire d'une tribu cherchant à manger et parmis ceux-ci, une femme enceinte parle à son homme. Nataq est celui-ci. En bref la chanson est vu du point de vu de cette femme.
oui, touchée au plus profond de mon âme...cette poésie me bouleverse à chaque écoute...je ne trouve pas les mots pour exprimer mon admiration devant ce chef d'œuvre musical et cette histoire sacrée de l'humain dans son tragique destin...
merci Richard de tant de sensibilité et de beauté partagée...
5 étoiles! Brillant! Magnifique! Une mélodie profonde et incontournable qui fait pleurer .
Et lorsqu'àprès un un solo de piano, il reprends la chanson avec...
Je suis jeune Nataq
Comme un faon dans l'aurore
... j'ai les frissons à chaque fois!
Toi, tu es ce soleil aveuglant les étoiles
Quand tu parles au mourant, sa douleur est si douce
Pour trouver le ravage et tuer l'animal
Pour trouver le refuge, tu es mieux que nous tous, Nataq.
Je dis que je ne peux rêver la vie sans toi
J'ai mémoire des eaux où je me suis baignée
Maintenant que je vis, que je rêve à la fois
Tout mon être voudrait que tu sois le dernier, Nataq.
Mais je ne veux pas mourir sur ce rocher accore
A la vue des autres, abusée par les dieux
Il n'y a pas de fleurs pour jeter sur mon corps
Et qui donc frappera le tambour de l'adieu?
Je te le redis, je te suivrai dans la fosse
Mais je veux de la terre, ô Nataq, tu m'entends!
Si cela te convient, si la vie nous exauce
Nous serons ensemble jusqu'à la fin des temps.
Mais je suis si inquiète, la lumière retarde
Un peu plus chaque jour, ton silence m'opprime
Ouvre les yeux et vois que les loups nous regardent
Ils ont déjà choisi le moment, la victime.
Et voilà que s'échappe dans le ciel obscurci
Le souffle du chaman étranglé de remords
Vois, il tremble de peur et ses doigts sont noircis
Et pendant que je t'aime, il appelle la mort.
Si la mort se hasarde à souffler jusqu’ici
Dans ces brumes finales où s'achève le monde
Sois certain qu'elle ne viendra pas que pour lui
Cachons bien nos blessures, elle s'en vient pour le nombre.
Ô Nataq bien-aimé, moi, mon cœur a conclu
Moi, je meurs de mourir dans ce funeste camp
Oui, nous sommes perdus comme nul ne le fut
Oui, nous sommes perdus mains encore vivants.
Ouvre les yeux et vois cette nuée d'oiseaux
A l'assaut de la mer inconnue, où vont-ils?
Moi, je dis que là-bas il y a des roseaux
Allons voir, allons voir: je devine des îles…
Où le jour se lève, me nourrit et se couche
Sur des plumes divines et des cavernes sûres
Il y aura de l'eau, chaude comme ta bouche
Pour accoucher la fille et fermer sa blessure.
A ton signe, à ta voix, recueillis sous tes lances
Des troupeaux de bisons réclamant sacrifices
Et quand éclatera la lune d'abondance
Des orages de fruits pour que vive ton fils.
Ton destin est le mien, nous ne mangerons plus
Nous irons frayer aux savanes intérieures
Et tu enflammeras mon désir pur et nu
Que je hurle ta joie, que tu craches mon cœur.
Et si par miracle nos prières parviennent
A calmer ces dieux fous que la douleur fascine
Je n'accepterai pas que l'un d'eux me ramène
Où j'ai pleuré du sable et mangé des racines.
Je ne retourne pas sur les lieux des Anciens
Sous les lois de guerriers débouchant aux clairières
La mémoire brûlée, le flambeau à la main
S'il me faut retourner, je retourne à la mer.
Je suis jeune, Nataq, comme un faon dans l'aurore
Et la vie veut de moi et voudrait que tu viennes
Réveillons la horde, je l'entends qui l'implore
Attachons les épaves aux vessies des baleines.
Nous serons les premiers à goûter aux amandes
Traversons, traversons, amenons qui le veut
Oh aime-moi! aide-moi! Mon ventre veut fendre.
Je suis pleine, Nataq, il me faudra du feu.
Richard Desjardins (1990)
Merci!
un gars de bois qui ecrit si divinement et que dire du piano mon ventre veut fendre ... chef d'oeuvre
moi aussi c'est ma préférée, et de loin... c'est un vrai film cette chanson...
Moi aussi, je seconde l'mmense souhait d'un deuxième album Piano...
Y'a rien d'meilleur...
Un chef d'oeuvre! Ma favorite sans doute!
Sa plus fine et méconnue, Desjardins, poète de génie pour notre petit Québec.
Tu as compris mon ami
En toute politesse on ne peut pas dire « petit Québec » quand on a Desjardins, Vigneault, Leclerc, Léveillé, Charlebois, Dufresne, Ferland, Dubois, Pierre Flynn, Harmonium, Séguin......
La plus belle de toutes pour moi sans conteste. (S'il fallait choisir....heureusement qu'on est pas obligé !)
MusiGali 0
un chef-d'oeuvre.
De la poésie pure soutenue par une musique divine.
Quel superbe texte!!
'' Je dis que je ne peux rêver la vie sans toi… ''
S.V.P. Richard, laisses à l'humanité un dernier disque solo au piano, je t'en serais éternellement reconnaissant :)
🦆🐥🦩🦜🐦🦅🦃🐍
la chanson la plus profonde
Si poignant et pourtant trop peu connu!
Merci
«aime-moi...aide-moi...»
« Aide-moi ! Aide-moi ! »
que tu craches mon cœur
j'adoreeeeeeeeeee
vraiment bonne... ca me fait penser un peu à Leo Ferre.
Je n'accepterai pas que l'un d'eux me ramène où j'ai pleuré du sable et mangé des racines
merveille
Ancients fear me.
Il doit un fan de André Mathieu, et il a inspiré Dédé Fortin.
J'adore cette chanson. Mais c'est qui Nataq?
Nataq, en langue Inuït (Inuktituk), se traduit par ¨sans maison¨ ou ¨sans domicile¨. Richard Desjardins a vécu au Nunavik ( Grand Nord Québécois) et y a aussi enseigné. Il a bien sûr fait de la musique avec eux et à mon avis il en a été inspiré. Il a aussi transposé en parole et en musique La prière du Notre-Père en Inuktituk... Vraiment émouvante ! Selon ces propres paroles. Merci ! Richard.
@@jacobletourneau-t.3021 Merci! :-)
La chanson est l'histoire d'une tribu cherchant à manger et parmis ceux-ci, une femme enceinte parle à son homme. Nataq est celui-ci. En bref la chanson est vu du point de vu de cette femme.
:) jp