Je suis une femme autiste en cours de diagnostic, j'ai 32 ans. C'est le contraire pour moi, jusqu'à 14 ans je n'ai pas vraiment été dans la "crise d'adolescence" mais à partir de 14 ans, ça a été l'enfer. J'étais dans une souffrance extrême et permanente jusqu'à mes 18 ans. Crises de meltdown sur crises de meltdown, auto-mutilations, tentatives de suicide, phases depressives presque permanentes ! Les attentes des adultes envers moi m'étaient insupportables : choisir son métier, sa direction, quel établissement, ne pas rester sans rien faire de sa vie etc... Le collège était devenue un endroit où j'avais des repères (petit collège de campagne, peu d'élèves, ma seule amie en binôme regulier), puis la dernière année a commencé à m'angoisser, car tout ça allait s'arrêter... Debut de dépression et d'auto mutilation. Le lycée fut catastrophique, plus aucun repère, impossible de tenir l'internat (😱 l'angoisse totale d'être en permanence avec les autres) plus mon amie qui était ailleurs... Puis je suis partie en BEPA activités hippiques pour être dans mon intérêt spé, sauf que je n'ai pas supporté les injonctions inhérentes au travail pour lequel on était formés, donc nouvelle période de crises... Non vraiment, pour moi ce ne fut pas une simple crise d'adolescence, ce fut une époque d'une violence psychologique indescriptible ! Maintenant c'est beaucoup plus apaisée en comparaison, mais la vie reste difficile souvent. Ma fille est ce à quoi je me raccroche pour rester debout, surtout qu'il y a une suspicion d'un TSA SDI également pour elle, en cours de diagnostic... Elle a 12 ans, les crises commencent, surtout liées à la fatigue, mais des traits dans ses comportements sociaux étaient présents avant. Il est vrai que j'ai une forte complicité dans le jeu avec ma fille, j'ai parfois l'impression d'être une "vraie gamine" (au plus grand bonheur de ma fille quand c'est dans les jeux) même dans des attitudes avec d'autres adultes surtout dans mon émerveillement spontané vis à vis de choses que la plupart des adultes ne remarquent plus, qui sont fascinantes pour moi. Je suis curieuse de savoir si ce passage d'adolescence violent a été vécue par d'autres personnes autistes ? Chez plus de femmes peut-être ?
L'adolescence a été un enfer pour mes parents et moi... Anxiété, phobie sociale, dépression, abus de substances pour me désinhiber. Cette année, je revis tous ces souvenirs suite à un burnout autistique gigantesque. Je suis autodiagnostiquée depuis quelques semaines et en attente d'un diagnostic officiel (... à 50 ans). Je n'aurais jamais imaginé que toute cette souffrance, toute cette violence auraient pu avoir un quelconque lien avec le TSA mais je tombe de plus en plus sur des témoignages comme le vôtre, qui résonnent avec mon vécu. A suivre donc.
Bonjour, et. Merci Fabrice : Vos videos sont passionnantes, et tellement éclairantes pour moi, qui n'ai pu m'identifier comme Aspie que très très tardivement... Parmi toues les sources d'information que j'ai pu consulter, vos videos sont de très loin les plus riches et les plus explicatives. Sur le sujet particulier de la présente vidéo, l'adolescence, je me suis encore une fois reconnu dans ce que vous décrivez : absence totale de "crise de l'adolescence", de "rébellion", décalage progressif d'avec "le groupe", avec un sens d'appartenance qui fuyait au fur et à mesure que mes camarades connaissaient, eux cette fameuse crise qui les faisait passer brusquement dans un autre groupe tandis que je restais dans le mien, la transition vers l'âge adulte étant infiniment plus longue et plus progressive (je ne l'ai atteint, je crois, que vers 27 ou 28 ans). En tout état de cause, l'ensemble de vos videos m'a permis de confirmer et d'affirmer mon "statut d'aspie"... et m'a fourni des éclairages extraordinaires et passionnants sur mon déroulé de vie, que je ne comprenais pas jusqu'alors - en l'absence de clés d'analyse - et comprendre que je n'étais, que je ne suis, pas inférieur, mais différent, et atteindre ainsi - enfin - une certaine sérénité et un meilleur équilibre. Merci encore ! Tout cela un peu tard, sans doute pour en profiter pour réorienter certains aspects de ma vie (j'ai 80 ans...) mais sûrement pas trop tard pour enfin me fournir des clés de compréhension et mieux profiter en paix du peu d'années que ma maladie va me laisser à vivre. J'ai une requête à vous faire : auriez-vous l'amabilité de me communiquer une adresse e-mail afin de communiquer avec vous de personne à personne, car j'aurai une offre tout à fait bénévole à vous proposer ? Trèès cordialement à vous, jack.rouet@yahoo.fr
Je profite de mes vacances pour me balader dans tes vidéos. Toutes celles que j'ai déjà écoutée résonne en moi parfaitement ; c'est toujours rassurant de voir que l'on est pas seule. Mais celle-ci particulièrement me donne envie de pleurer...... de joie ..... alléluia je ne suis pas folle Je n'ai pas vu mon enfance ni mon adolescence comme les autres enfants ; dans ma bulle toujours sage sans compréhension de leurs comportements que je trouvais bébés ou mesquins entre eux. J'ai toujours été une "adulte" - ou plutôt une plus grande que mon age - chez les enfants. Et puis j'ai regardé les autres devenir adolescents et jeunes adultes sans parvenir à entrer dans cette mue. J'ai eu 17 ans jusqu'à mes 34 ans. Maintenant j'ai toujours 34 ans et j'attends mon diag définitif pour peut-être me caler sur mon âge réel. Aller savoir j'aurai peut-être ma réponse finale du CRA pour mes 51 ans !!!! Et alors je pourrai en rire et me dire que je fonctionne par boucle de 17 ans 😊. En tout cas grand merci pour vos partages d'expérience et de compétences. Je me sens moins seule et surtout légitime dans mes démarches pour savoir qui je suis.....ou plutôt pour pouvoir affirmer qui je suis au autres. J'ai 49 ans pré-diagnostiquée avec Autisme par ma psychologue , HPI et probable TDHA avec dyslexie et juste malhabile 😊 Orientée par ses soins vers le CRA pour une confirmation définitive, que je souhaite institutionnelle.
Bonjour, Je suis une fille de 21 ans en cours de diagnostic (autisme suspecté par une psychologue spécialisée TSA) J'ai toujours dit que je n'avais pas fait de crise d'adolescence contrairement à ma soeur qui ne se genait pas pour se rebeller contre les parents Je comprends toujours pas comment c'est possible d'insulter ses parents, ses profs etc ... Et évidemment un sentiment de décalage Mais je le voyais plutôt comme une chose normal, que tout le monde devait imiter les autres pour être normal Ce qui n'avait aucun sens et donnait l'impression que les gens n'ont pas réellement de personnalité propre, surtout moi. A 21 ans je me considère pas comme une adulte Et je me sens dépasser par mon âge qui avance , parce que ce n'est qu'un nombre qui ne correspond à rien, mon visage ne change pas et ma mentalité est toujours là même
Bonjour Joanna, Ce que vous décrivez ressemble beaucoup à tant de témoignages sur ce sujet, et je m'y reconnais moi-même très bien. Pas de crise à proprement parler, et ce fameux décalage entre l'âge et ce que l'on ressent être. Comme si on ne "grandissait" pas à cet âge où les autres semblent évoluer très vite. L'impression d'être soudain un enfant au milieu des adultes que deviennent nos amis et semblables, d'avoir en quelque sorte "raté le train" et d'être resté sur la quai. Au vu de tous les témoignages concordants sur ce sujet de l'adolescence et de l'autisme, qui semble peu étudié, j'ai l'impression qu'il y a un sujet à approfondir. Merci encore à vous pour ce témoignage. Bonne journée, Fabrice
J'ai 31 ans et je me retrouve assez dans votre ressenti, se reconnaître comme adulte passé 30 ans, à peine (Ce qui est effectivement paradoxal puisqu'on m'a toujours trouvée fort mature)... Je n'ai pas non plus effectué de crise d'adolescence mais le sentiment de différence m'avait plongée dans un état dépressif. Je n'ai pas été diagnostiquée mais un bilan neuropsy a esquissé la piste du TSA, c'est pourquoi je me renseigne via youtube, pour mesurer la pertinence de cette hypothèse. Et je suis particulièrement émue de trouver autant de témoignages qui font écho à mon vécu.
Bonjour, je souhaites vous remercier de vos informations. J’ai 15 ans et depuis que je suis petite j’ai des problèmes sociaux et d’autres symptômes qui est relié à l’autisme léger, mais c’est seulement récemment que je remarque que je ne me sens pas à ma place à l’école. J’ai constamment l’impression de ne pas vivre dans le même monde qu’eux et que je suis "exclue" du groupe. De plus, j’ai trouver ça intéressant que vous parlez du niveau maturité, car on me dit que je suis plus mature que les gens de mon age et je ne pense pas personnellement avoir fait de crise d’adolescence. Je ne sais pas si je fais du sense mais je tenais à m’exprimer comment votre video m’aide a avoir une éventuelle explication au pourquoi je me sens ainsi. Quand je penses avoir l’autisme léger est parce que je correspond à ces symptômes: - Anxiété -Trouble du sommeil - Signe de dépression - Sensibilité aux stimuli sensoriels (principalement odeur) - difficulté sociaux - tendance à l’isolement - Mettre en place des routines - déteste les changements - Manque d’empathie - Évitement du contact visuel - Tendance à jouer seul (enfant) - Répétition de mots dans mes phrases - Désintérêt à communiquer avec les autres Et probablement autres, mais je connais peu sur le sujet…
C'est un véritable sujet, car toutes les personnes qui témoignent le font dans le même sens: absence de "crise". Il y aurait vraiment des études à faire sur le sujet je pense. Fabrice
Je me reconnais totalement dans votre description et idem mes 4 enfants, sauf l'un d'entre eux mais qui a dû prendre une médication assez forte provocant de l'agressivité et effectivement lorsque ce traitement a été stoppé il a retrouvé son calme Néanmoins j'ai été dans une phase vers mes 18 ans d'affirmation car vivant dans une famille dysfonctionnelle, j'ai eu la force d'affronter cela et partir ...
Je viens de découvrir cette chaîne pour laquelle je développe un intérêt spécifique lol Je ne suis pas autiste, néanmoins identifiée avec un fonctionnement autistique il y a plus de 20 ans, suite à une dépression et des épisodes d'anxiété sociale aigus, beaucoup de choses me parlent, notamment cette vidéo. J'ai pour ma part bcp évolué, à mon propre rythme, avec bcp de galères, mais je me fond aujourd'hui bien dans le "moule" même si je suis perçue comme "atypique" dans le travail. Je suis peut-être tsa, peut-être pas, peu importe, mon vécu est réel et c ce qui compte. Je me suis replongée dans mon passé avec mon fils de 13 ans diagnostiqué hp puis tdah il y 2 ans mais avec une suspicion tsa pour certains pro...Personnellement je pense que communiquer sur un tsa à l'adolesence n'est pas une bonne idée car la société n'est pas encore prête et "autiste" reste une insulte dans la cour de récré. En revanche comprendre son fonctionnement et celui des autres pour mieux s'ajuster et trouver sa voix est necessaire. Mon fils a l'étiquette tdah pour l'école, ça lui permet d'avoir un "papier" (mdph), des adaptations mais surtout, vu qu'il est bon élève, d'expliquer certaines "particularités" aux profs qui ne comprennent pas et sont souvent démunis...(tdah ou tsa au fond peu importe, tdah est moins "stigmatisant", et il y a des similitudes, la distractibilité, les problèmes sensoriels, émotionnels, les "absences", intérêts spécifiques...). Pour l'instant ça suffit. "Connais-toi toi-même", les "étiquettes" c'est pour les autres. Et quand on n'est pas trop handicapé par son fonctionnement cognitif, je pense que parler "handicap" n'est pas utile (l'autisme est vu comme un handicap, les formes " légères" sont trop mal connues). Ce n'est que mon avis personnel. Bravo pour votre chaîne, l'angle de traitement assez "intime" en restant très documenté, concis et carré est agréable à écouter et très instructif. Bonne continuation.
Je n'en peux plus il ya méconnaissance dans ma famille à ce sujet Tout ce que vous décrivez me correspond, absolument tout Je ne oeux en pzrler à personne parce que tout ça je l'ai vécu et observé il y à des années mais ca ressors seulement maintenant à 24ans. Du coup je n'arrive plus à avancer j'ai l'impression d'avoir encore 15 ans et je n'arrive pas a exprimer tout vos propos on me prend pour un jeune homme en manque de volonté a qui l' enfance manque cruellement. Seulement j'ai juste l'impression de par cette non reconnaissance de ne pas avoir réussi à grandir en temps que moi, donc de ne aos avoir grandis tout cours je suis épuisé. Même si depuis ce dernier mois j'ai commencé le procès de dépistage mais c'est dur. Ceci est juste un témoignage. Merci pour le votre
Merci Clément pour ce témoignage dans lequel beaucoup de personnes se reconnaîtront. Il est effectivement très difficile de développer son soi, de s'épanouir et de trouver son chemin en tant que personne avec autisme tellement l'entourage, bien souvent, ne parvient pas à comprendre de quoi il s'agit et ce que cela signifie pour la personne concernée. Il faut parfois beaucoup de temps, beaucoup plus que pour les personnes sans autisme. Vous avez fait exactement la bonne démarche en rentrant dans le diagnostique. Cela va prendre du temps car, malheureusement, il y a encore trop peu d'endroits pour le faire, mais un jour vous aurez le résultat et cela sera le véritable point de départ de votre avenir. Vous vous comprendre mieux, ce sera plus facile d'en parler et de se faire aider, y compris pour votre famille. Ayez confiance en vous. Vous avez en vous les ressources pour trouver votre chemin et vous faire une place. Il faut simplement accepter que cela se fera probablement un peu différemment que pour la norme. Et alors? "Chacun sa route, chacun son chemin", comme dit la chanson. Il n'y en a pas de bon ou de mauvais dans l'absolu. Il y a celui qui nous convient et les autres. Je vous souhaite une bonne soirée, Fabrice
Je n'ai pas fait de crise d'adolescence, me suis sentie décalée : je voyais mes "amis" rire sans vraiment comprendre ce qui le motivait. Je crois que certains riaient de moi mais je ne m'en rendais pas vraiment compte, je mettais les interactions désagréables sur le compte de ma couleur de cheveux ou d'autres caractéristiques physiques. Je ne pouvais/voulais pas imaginer que c'était une différence plus intime qui me mettait à l'écart.
Bonsoir, Ce sentiment de décalage a vraiment été très fort pour moi aussi. Soudainement je me suis vraiment senti comme une sorte d'étranger dans un monde que je ne comprenais plus. En l'espace de quelques semaines. Il y avait une sorte de sentiment d'insécurité associé, celui de me retrouver complètement exclu, ce qui heureusement n'est jamais vraiment arrivé. En tout cas je n'en ai pas eu l'impression, même si j'ai parfois compris que certaines choses se faisaient sans moi et que c'était assez douloureux comme prise de conscience. Bonne soirée, Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Je comprends ce sentiment, peut-être comme si le monde tournait à une autre vitesse pour moi que pour les autres. Pour ma part je n'ai pas de souvenir de m'être vraiment sentie incluse et protégée quelque part sauf aidée par l'alcool.
Je ne saurais pas vraiment dire si j'ai eu une crise d'adolescence, car j'ai toujours eu un caractère assez rebelle, mais ce que vous dites à propos du fait de se sentir adulte tardivement, me parle énormément. Moi aussi, on me disait que j'avais l'air mature pour mon age et je me suis comportée comme une adulte très tôt dans mon adolescence, mais à l'intérieur je me suis vraiment sentie adulte très tardivement (je dirais même plus tard que vous encore, vers la quarantaine), même si j'ai fait et vecu une vie d'adulte très tôt, puisque j'ai pris mon envol à l'age de 18 ans et que j'ai eu mon premier enfant à 20 ans. Il y a toujours eu un décalage entre l'apparence que je donnais et ce que je ressentais à l'intérieur de moi.
Bonjour Fabrice. Garçon, diagnostiqué autiste Asperger à 29 ans. J'ai eu lors du dernier du dernier mois de mon année de 5e au collège, une soudaine mise en perspective de ma vie. Une réalisation que je n'étais plus dans l'enfance (à regret) et que je changeais physiquement et mentalement. Vivant une période compliqué de harcèlement au collège de part mon décalage sur mes centres d'intérêt, ma tenue vestimentaire, ma façon de m'exprimer, ma non compréhension des implicites, j'ai développé un syndrome de Peter Pan, mais très secret. Je n'en parlais pas. Et je compensais cette souffrance en écrivant, dessinant, en m'évadant dans un univers que je maitrisais. Je n'ai pas eu de crise d'adolescence, mes parents me laissant dans mon monde, acceptant mon décalage tout en me poussant à avancer dans les étapes de la vie, avec une relative bienveillance. Et effectivement, aujourd'hui à 31 ans, je ne me sens pas pleinement adulte. Bien qu'être adulte, qu'est ce que ça veut dire? Je rigole toujours sur des choses basiques qui font rire les enfants, je suis toujours célibataire, je n'ai pas encore construit de vie de famille, je m'amuse avec pas grand chose. Et paradoxalement, je sais être très sérieux dans mon travail, mes projets, la tenue de mon appartement. Je sais être ultra-responsable quand le devoir l'exige. Et pourtant je ne me sens pas associé à l'image qu'on se fait de l'adulte. Je suis un garçon, qui a son expérience, sa personnalité, ses passions, ses particularités (autistiques)... mais la frontière enfance/adolescence et adolescence/adulte n'existe pas vraiment chez moi. C'est une évolution douce et lente qui se fait et qui se poursuit. A 40 ans, j'aurai probablement grandement évolué et serai bien différent d'aujourd'hui. Et ces changements se poursuivront à mon sens jusqu'à mon dernier souffle. Et il y a peut-être une réalité derrière. Peut-être que beaucoup de gens cessent un peu de se remettre en question au delà d'un certain âge et ont des mutations profondes et courtes durant l'adolescence faisant qu'il y a une prise de conscience qu'on est d'un coup un "adulte" maintenant. Et d'autres personnes qui sont plus sur une évolution progressive et perpétuelle. Il y a aussi un tas de gens qui doivent être entre ces deux conceptions.
Bonjour, je me retrouve beaucoup dans vos propos car je suis autiste Asperger et je n'ai effectivement pas vécu cette fameuse crise de l'adolescence. Je me suis sentie en décalage très tôt, dès la maternelle, et cela s'est amplifié durant les années de collège. Merci pour vos vidéos, même si parfois je ne m'y retrouve pas tout à fait étant donné que je suis une femme, mais j'aime écouter votre témoignage. Amicalement
Merci beaucoup. C'est fascinant de voir à quel points tous les témoignages convergent au sujet de l'absence de "crise d'adolescence". Je vous souhaite une bonne journée, Fabrice
Bonjour je viens de m'abonner vos contenus sont très enrichissant j apprend beaucoup autour du spectre autisme mon fils de 16 ans à été diag à 12 ans il souffre bcp de sa différence il n'a jamais eu d ami ne souhaite pas dire à sa classe son autisme n'accepte pas non plus son handicap il rejette le lycée en général cause pas un fort absentéisme voir décrochage il redouble sa seconde il a une aide de vie scolaire aménagement il ressent un énorme décalage entre lui et ses camarades peux on parler de crise adolescent car mal être état anxiété généralisé c'est difficile à gérer je m inquiète bcp depuis cinq ans il a des séances psychomotricité et séance psy dans un centre autisme. Mais son implication sa motivation pour le lycée stagne.. Au quotidien mon fils est passionné de formule un. Il adore les jeux de courses de voiture mais il ne joue que le we. Il adore aussi les legos. Si vous avez des conseils. Mon fils rejette les travaux de groupe on a du adapté il a des travaux pratiques individuels.
C'est étonnant de voir comme tous les témoignages vont dans le même sens. Et pourtant c'est un sujet qui semble très peu étudié. Bonne journée à vous, Fabrice
Bonjour, merci beaucoup pour ce témoignage. Mon fils a eu 14 ans cette année et nous suspectons que ce soit son cas. Il n’est vraiment pas bien en ce moment et nous ne savons pas par où commencer… il n’a jamais réussi à intégrer un groupe de copains à l’école et encore pire depuis ses 12 ans a subi du harcèlement au collège. Il ne comprend pourquoi personne ne l’aime et deviens très triste de ne jamais avoir des amis « comme tout le monde ». Il regarde avec envie et incompréhension la vie de ses camardes et il en pleure ou bien en rage selon les jours. Que peut-on faire pour l’aider ? Merci.
Essayer de l'intéresser au sport de combat, un autiste asperger peut avoir une vie merveilleuse s'il est flamboyant, un autiste modeste c'est un homme mort. Les années seront autant d'acte manqué à porter, si vous ne faites rien rapidement, ça sera d'ici peu la drogue, les mauvaises fréquentations et des plaies insoignables. ( les gens n'aiment les autistes que lorsqu'ils sont géniaux, surtout avec les filles...) Diagnostiqué asperger à 28 ans, le collège est assez bien passé pour moi car j'avais 0 de moyenne général, j'étais le clown et la star du collège, la bête de foire, bien que potes avec tout le monde je n'avais aucun amis, mais au final, je n'ai pas eu de séquelles du collège. Un ami rencontré à 18 ans, qui était lui aussi asperger, est n'a pas su trouver une manière de briller et se faire respecter, a subi le harcèlement et est tombé dans la drogue à la fin de la 3eme, il est malheureusement décédé d'une overdose à 25 ans, c'était quelqu'un de brillant, mais les blessures du passé les actes manqués, le chagrin, l'ont achevé. Aucun séjour en hôpital psychiatrique n'a pu le guérir de l'humiliation du collège, il est mort sans jamais avoir connu l'amour. Je vous connais pas personnellement, mais je peux vous assurer que le "gauchisme" être quelqu'un de "bien" de "sympa" c'est la mort assurer pour un autiste, c'est le condamné à être l'éternel émasculé du groupe qui ne tirera jamais son coup et qui aura le cœur brisé en rentrant le soir chez lui. Si vous ne vous battez pas pour que votre fils réalise ces rêves de grandeur il va dépérir, les aspergers ne survivent que si ils deviennent exceptionnel... Boxe, motocross, karting, théâtre, youtuber, compétition e-sport, peu importe si c'est réalisable, un autiste qui rêve c'est un autiste en vie, vaut mieux un gamin qui court après un rêve qui ne réalisera jamais, qu'un gamin résigné qui se drogue la nuit en prétextant être chez un pote.
ÉNORMÉMENT de similitudes avec mon parcours. Pas de "crise d'adolescence" effectivement, ce qui est confirmé par mon entourage, se sentir ni exclu, ni inclus dans un groupe ("à la périphérie" c'est exactement le terme qui convient), les premiers questionnements à propos d'un décalage avec les autres... Fait fondamental à mon avis : ça correspond pour moi à une période où je me suis impliquée corps et âme dans ma passion : les chevaux (original 😂) j'y passais tout mon temps libre, pouvais y discuter des heures avec des gens qui la partageaient, pas de problème de tenue vestimentaire, là je me sentais appartenir à un groupe. Le milieu scolaire est du coup passé au second plan (mes notes ont d'ailleurs chuté dès la 4ème) et le décalage avec mes camarades de classe était beaucoup plus supportable grâce à ce bol d'air salvateur 3 ou 4 fois par semaine. Bon, mes parents en ont fait une "carotte" pour me motiver à remonter mes notes mais ils ont vite compris que me priver d'équitation avait l'effet inverse de celui escompté... Merci pour cette vidéo encore une fois très intéressante et enrichissante (je pensais que l'élagage synaptique intervenait bien plus tôt, si tu as des lectures à me conseiller sur le sujet ça m'intéresse 😊)
Bonsoir Neoria, Merci pour votre témoignage (il manque la fin je crois.). C'est étonnant de constater comme on retrouve certains points communs chez pas mal de personnes avec autisme, notamment cette absence de "crise". Ce serait intéressant que des chercheurs se penchent de plus près sur le sujet. Bonne soirée, Fabrice
C'est un truc qui m'a toujours étonné pour ma part : ne pas avoir fait de crise d'adolescence. Je dirais que l'adolescence sert à s'individualiser par rapport à ses parents, pour s'en détacher et prendre possession de sa propre vision des choses. Chez moi cette phase ne s'est pas déclenchée avant 30 ans et n'est toujours pas finie à presque 40 (et avec une aide psy). Je ne suis pas diagnostiquée (et je ne sais pas si je suis vraiment autiste, par moment j'en doute, puis je tombe sur une vidéo comme celle-ci où je constate qu'il y a trop de détails qui me rapprochent de l'autisme et ça m'encourage à aller vers la démarche diag). Idem, j'ai l'impression d'avoir raté la phase d'individuation normale chez l'enfant. Je me sentais déjà en décalage pendant l'enfance, ceci dit, dès le CP où me mêler aux autres de ma classe était impossible. C'était plus facile avec quelques autres qui n'étaient pas dans ma classe (et ça l'a toujours été) mais ça ne durait jamais très longtemps. Toute ma scolarité a été comme ça, si bien que j'étais mieux avec un livre, posée dans un coin à me faire oublier. Le collège : les pires années de ma vie. Je me sentais à la fois très mature par rapport aux autres (mes sujets de conversations étaient plus "sages", et c'est pas moi qui le disais) et en même temps aussi, plus jeune par rapport aux relations sociales. A 35 ans, j'avais l'impression de m'être arrêtée de vieillir à 17 et 21 ans, comme si ma vie s'était mise en pause à ces moments précis. Dans ma tête, je n'ai pas d'âge, tout se mélange sans sens.
J'ai exactement la même histoire (le collège était pas le pire, car j'ai subi du bullying juq'à l'université). Mon cas est encore plus perturbant, car à 38 ans, je fait plus jeune que mon âge (toujours un physique de 20 ans).
Oui c'est vrai ce phénomène de ne pas faire son âge..... À 16 ans j'en faisais 12.... pratique pour mes parents qui ne payaient que le tarif enfant pour moi (musée.... ) Mais étudiante difficile pour moi des trouver des job alimentaire car les recruteurs voyaient une difficulté entre la différence de min apparence juvénile et lon âge réel- j'ai même eu le réflexion " comment voulez vous que les clients vous prennent au sérieux avec votre visage vous faites trop jeune c'est un poste avec responsabilité 》.....bref au final j'ai fait un prêt étudiant pour payer mes études universitaires. Et maintenant pareil les gens qui ne me connaissent pas me donnent 15 ans de moins...... Contente de voir que je ne suis pas seule 😊
Bonjour Aspiemil, Pour nous j'ai l'impression que ça se produit beaucoup plus tôt, d'après pas mal de témoignage, autour de 7/8 ans, au moment ou tu ne veux plus que des parents, "les autres" te traitent comme un enfant. C'est ça la crise d'ado.... et fatalement ça peut plus ou moins bien se passer selon l'entourage, comment ça se passe à l'école etc. Après pour ce qui est de "ne pas se sentir adulte" ou "se sentir adulte très tard" c'est normal, et non seulement c'est normal mais (pour ce qui est de mon cas) je ne me sent pas vieillir, j'ai 37 ans mais dans ma tête j'en ai toujours 16. Entre temps j'ai accumuler des histoires, de l'expérience etc. mais dans la manière d’appréhender la vie, les goûts etc. je n'ai pas bougé.
Bonjour Pablo, C'est très intéressant ce que vous dites sur la sensation de "ne pas se sentir adulte". J'ai presque 48 ans et j'ai effectivement cette même sensation que vous que le temps et le vécu n'ont pas vraiment d'effet. ll y a un décalage de plus en plus grand entre ce que les gens perçoivent de moi comme homme de 48 ans et la sensation que j'ai de moi-même. J'ai toujours l'impression d'être "junior". 😅 C'est assez étrange. Bonne journée, Fabrice
J'ai 45 ans et j'ai été diagnostiqué récemment. Moi non plus, je n'ai pas fait de crise d'adolescence. Mais contrairement à vous, je ne pense pas que c'est actuellement une chance d'être diagnostiqué plus tôt. J'ai souffert et subi des événements fâcheux dus, avec le recul, à mon autisme. Mais je pense que je me serais limité dans mes choix de vir si j'avais été diagnostiqué tôt. Je n'aurais pas réussi des études universitaires, ne me serais pas marié, eu deux enfants et un travail épanouissant.
Je n'ai pas été diagnostiqué car je n'en vois pas l'intérêt à 38 ans. Mais, moi non plus je n'ai pas fait de crise d'adolescence. J'ai senti ce décalage avec les autres depuis le CP, après au collège, lycée, j'étais très seul et je me disais que je n'avais pas de chance de ne pas rencontrer les bonnes personnes. Malheureusement, ce sentiment de décalage s'est accentué à l'université et lors de mon travail à l'étranger (je suis dans un pays ou il est facile de se mettre en couple, pour moi c'est mission impossible). Le gros déclic, c'est a été à 34 ans, le fait de vivre à l'étranger m'a fait prendre conscience de moi même et depuis j'ai des crises rebellion et de déprime. Le plus douloureux est mon célibat subi, car je n'ai jamais eu de relation amoureuse de ma vie... alors les autres garçon découvre ça à 15/ 16 ans.
Je pense que la crise d'adolescence normotypique se fait vis à vis d'autrui (face à l'autorité parentale notamment). On ne la fait pas vraiment pour soi-même. C'est à mon sens une crise de l'altérité rendue nécessaire par le besoin de se créer un modèle de persona, une période où l'on se cherche en se comparant/confrotant aux autres et aux modèles sociétaux. Or je crois que nous avons un manque de cette altérité et que nous sommes, si l'on veut, notre propre modèle. Nous n'avons pas l'instinct (ou pas la capacité) de nous construire avec ou contre autrui. Il n'en reste pas moins qu'en effet c'est à cet âge que la différence se fait le plus cruellement sentir. Pour moi l'adolescence a été un très long moment de grande crise intérieure, mais je n'ai pas fait de crise (au sens commun, soit extérieure et repérable par autrui).
Merci beaucoup oliv. Cette analyse est très intéressante. Je n'avais pas envisagé le sujet sous cet angle. Cette réflexion par le rapport différent à autrui semble tout à fait pertinente comme possible explication à l'absence de "crise avec l'extérieure", au sens où on l'entend souvent, mais avec une "crise intérieure" qui est d'autant plus intense. Merci beaucoup pour cette proposition. Bonne journée, Fabrice
Bonjour, merci pour votre vidéo ! Beaucoup de choses me font penser qu'un ami de mon fil (bientôt 13 ans) a cette particularité (sensible au bruit, besoin de s'habituer à un nouvel environnement avant de pouvoir jouer dedans, dit à mon fils qu'il est son seul ami et que les autres membres du groupe (ils sont 4 à être souvent ensembles) sont ses camarades, il n'est pas apprécié de beaucoup d'élèves car ils le trouvent apparemment bizarre et il intervient souvent dans les discussions des gens un peu comme un cheveux sur la soupe... Et d'autres choses). Pensez vous que je devrais faire quelque chose pour l'amener à se poser la question de s'il a de l'autisme ? Ou plutôt le laisser faire son cheminement sans intervenir 🙄 ? Vous souvenez-vous ce que vous auriez aimé à son âge ?
Ah... oui. Franchement, je viens de faire des efforts à rappeler mon adolescence de chaque année, je sentais la vie comme une sorte de lacune à l’extérieur (à cause de l’éducation pesante), même je me suis demandé « c’est quoi la crise d’ado ? » À mon intérieur, c’était plutôt comme une énigme. Car à cette époque là, je trouvais souvent que les compagnons avaient changé l’attitude de la relation et le comportement de la sociabilité, cependant je ne savais pas du tout comment changer moi-même... Pourtant jusqu’à l’époque universitaire mon angoisse de la sociabilité est enfin apparue. J’ai tenté d’imiter le comportement d’autres hommes, mais je suis très mal à l’aise. Du coup, autour de mes camarades ou des collègues je suis présenté comme un genre de connard (ou ingénu, ou kawaii...?). En effet, même aujourd’hui ce ressentiment ne peut jamais être dissipé : au moins trop difficile à vaincre, comme si je n’étais jamais devenu mûr et manquait d’un image "homme standard socialisé" (tu sais, dans la culture asiatique). Donc, je ne sais pas si un manque de la crise d’ado est bon ou pas. 😄
Bonjour Sing-Un, Déjà je souhaite te dire que tu parles très bien le français. 😊 Ton témoignage est très typique de ce que vivent beaucoup de personnes avec autisme au moment de l'adolescence puis comme jeunes adultes. Tu exprimes très bien se sentiment de décalage que l'on peut ressentir. On voit les autres changer et on a cette impression de "rester bloqué", de ne pas évoluer nous-même, de prendre du retard en quelque sorte. Pour moi aussi des angoisses sociales sont apparues vers le début de mes études. Un peu avant. J'avais envie de vomir dès que je prenais un repas avec des mais en dehors des lieux habituels (chez eux ou au restaurant pas exemple). Sans aucune raison. Vraiment aucune. Alors je finissais par éviter ces situations. Je mangeais chez moi sous un prétexte ou un autre et je les rejoignais plus tard. Ensuite, c'est vrai que notre façon d'être est souvent interprétée comme celle d'un "connard" comme tu le dis. On sait que ce n'est pas du tout le cas, mais c'est l'interprétation que font les personnes sans autisme dans leur propre vision du monde. Pour moi, de savoir que je pouvais avoir régulièrement cette étiquette, c'est cela qui a été le plus difficile a supporter. C'est pour cela que j'ai pris la décision de révéler mon autisme. Je préfère en-effet être un "autiste" qu'un "connard". 😂 Tu vas finir par obtenir petit à petit ce sentiment d'être devenu une personne "mûre". Cela prend plus de temps chez nous, cependant nous aussi nous évoluons. 😊 J'espère que cette réponse t'a été utile. Bonne journée, Fabrice
Bonjour, j aimerais avoir quelques pistes , je suis accompagnante d élève en situation d handicap, j accompagne un jeune garçon autiste d asperger de 11 ans depuis la moyenne section de maternelle. Or j ai constaté que depuis qu il a atteint ces 11 ans, le regard des autres le pertube, et quand on se moque de lui, il s énerve . Il absorbe tout, c est a dire ,il répète les mauvais comportements. Il va vers les autres, mais n est pas bien accepté .Il est aussi en pleine rébellion , même avec moi. Je désire savoir est ce normal ? Merci de votre aide.
Bonsoir Mickaelle, Pour cette forme d'autisme c'est en-effet au moment de la préadolescence que l'enfant ressent soudain un écart se creuser avec les autres, ce qui peut être très déstabilisant. Le regard des autres peut le perturber s'il ressent cet écart et s'il a le sentiment de se retrouver soudainement en situation d'infériorité ou de retard par rapport à des camarades qui commencent à évoluer plus vite que lui. C'est exactement le sentiment que j'ai eu à cette période (mais vers 13 ans). Tout d'un coup je me suis senti un petit garçon au milieu de ce que je percevais comme des quasi-adultes, même si, de façon contradictoire, j'étais plus mature intellectuellement. Ses réactions aux moqueries sont le résultat de ce sentiment. C'est un mécanisme de défense face une situation qui le met mal à l'aise. Ce sentiment de différence ou de retard lui donne probablement le sentiment de ne plus faire tout à fait partie du groupe de ses congénères, avec la peur d'être complètement exclu ou pas à la hauteur pour continuer à en faire partie. Certains enfants dans ce cas se replient sur eux-mêmes, se réfugient dans leurs intérêts spécifiques. D'autres ont des mécanismes de défense plus agressifs. Peut-être aussi réagit-il en s'énervant parce qu'il ne comprend pas le second degré qu'il peut y avoir dans les moqueries et qu'il ne sait donc pas comment les interpréter, ou alors trop au premier degré. En tout cas il se sent en situation de faiblesse et ces moqueries ne font probablement que renforcer ce sentiment de faiblesse et cette peur de l'exclusion. S'il répète les mauvais comportements c'est probablement parce qu'il essaie tout simplement de s'adapter en imitant les autres, sans faire le tri de ce qui est bien ou mal. Il est dans une stratégie d'adaptation en essayant de se créer un personnage identique aux autres, toujours dans un souci d'identification au groupe et d'acceptation par le groupe. Ses efforts pour aller vers les autres vont également dans ce sens mais ils sont forcément maladroits car il n'a pas tous les codes et il a probablement quelques côtés "bizarres" aussi. C'est un âge très difficile car les autres sont de plus en plus cruels au sujet des différences, surtout s'ils les perçoivent comme étant "mentales". Il va probablement se constituer un petit noyau de 1 ou 2 vrais amis avec qui il aura des centres d'intérêts très forts en commun. Et ce sont sont ces centre d'intérêts en commun qui lui permettront de cimenter ces relations par dessus la différence. A cet âge il convient d'être très vigilant à ce que la différence ne soit pas le terreau de situation de harcèlement. Il a la chance de connaître déjà cette différence. Cela peut aussi être l'occasion pour communiquer, expliquer et mettre en avant les points forts que cela lui donne par rapport aux autres. Il a en-effet des "pouvoirs magiques" que les autres n'ont pas, des choses qu'il réalise beaucoup plus facilement ou des connaissances pointues qu'ils n'ont pas. J'espère que cette réponse vous aura été utile. Je vous souhaite une bonne soirée, Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Oh , je vous remercie beaucoup pour toutes les précisions données. J en ai vraiment besoin car je le suis encore l année prochaine . Merci beaucoup . Pourrais-je vous contacter si besoin . Merci d avance !
@@mickaelle1782 Bonjour Je suis auxiliaire de vie scolaire et en cette qualité je m occupe des enfants autistes avec le syndrome savant. Je vous propose de lire un ouvrage qui s intitule le guide complet du syndrome savant ( anciennement le syndrome asperger, j évite de dire ce nom qui fut utilisé par le pouvoir politique en Allemagne ds les années sombre par un certain dictateur, je pense que vous avez compris le sens de mon argument). Bref, je vais tenter de vous expliquer en détail la manière de penser de votre élève même si vous avez déjà une expérience avec lui depuis son enfance. Votre élève avec le syndrome savant acquiert des mécanismes de penser à sa manière, c'est le monde physique qui est le plus important que le monde social or rien empêche de favoriser le dialogue social mais étape par étape et toujours avec délicatesse, respect et courtoisie d ailleurs votre élève a certainement le goût pour les normes, cadres, règles, chartes... Mon ancien élève avec le syndrome savant appréciait que je lui redige pour la semaine les éléments rituels durant les journées afin qu il soit serein et notamment ds son hypersensibilité et hyperactivite avec des moments de repos notamment en bibliothèque. Vous dites à votre élève que vous allez l accompagné en bibliothèque avec l accord de l enseignant voire du professeur afin que votre élève se pose quelques minutes 5 à 10 minutes et après vous revenez le chercher, puis vous l aider à copier son cours afin que progressivement il récupère par lui même la rédaction de son cours. Votre élève a besoin de cadre, structure rassurante pour être satisfait, et pour la rédaction des chartes rien empêche de rédiger sous forme de procédure * encore un mot qui doit raisonner à l oreille de votre élève : de signaler une clause qui définie qu a tous moments un changement peut être envisagé. Comme ça il ne sera pas surpris et il appréciera le côté contrat écrit rédigé et daté en ce jour du... Signé par lui est son aesh et pourquoi pas avec le professeur puis la direction et pourquoi pas le président de la république.. Humour bien sûr mais votre élève doit apprécier l humour particulier ! En ce qui concerne ses thèmes préférés, je suppose qu il a des thèmes de prédilection avec des obssessions très particulières comme des echolalies * répétitions en boucle, fixations, puis ressasser sans arrêt des éléments qu il a entendus au cours de ses cours ou à la maison... La méthode d apprentissage pour votre élève c'est d être autodidacte très proche du mot Autisme ( autos) apprendre par moi même mais il vous demande en qualité d adulte de lui donner les clés pour sa vie future. Lui apprendre à anticiper les changements, lui faire connaître des amis mais toujours étape par étape et il est judicieux d éviter les injustices car nos élèves ayant des caractéristiques particulières observent en scrutant le monde et la moindre contrariété peut être une sensation de frustration intense, bien sûr qu ils apprennent aussi à gérer ces éléments de la vie mais pas systématiquement non plus. Je vous propose aussi de lire Daniel Tamet : je suis né un jour bleu ! Cet homme avec le syndrome savant, a réussi a apprendre 22314 chiffres après la virgule du nombre Pi et a appris en 4 jours la grammaire islandaise...! Et d autres choses que vous lirez si vous achetez le livre qui est intéressant car vous pouvez comprendre de manière efficace comment les êtres humains ayant ses caractéristiques atypiques conçoivent le monde en opposition au typiques ! Qui est le jeu consacré grâce au miroir inversé... Là aussi cela doit vous parler car les élèves ayant ce syndrome apprécient le côté théâtral de la vie quotidienne avec très souvent un humour particulier. Suite /
Suite Je pense aussi aux recreations : nos élèves avec des particularités se trouvent ds des situations particulières par exemple avec mon élève dont le quotient intellectuel approche les 150 à l âge de dix ans, il me dit : je ne comprends mes camarades pourquoi s amusent ils à courir comme des fous ils risquent de tomber et de se blesser ! Allons au portail de l école il relevait les incivilités des citoyens et le manque de respect du code de la route en s appuyant sur les règles du code pénal ! Par exemple il me disait : vous qui êtes un adulte responsable et éclairé ? Je lui dis oui c'est normal aux pays des Lumières que je sois éclairé, il me rétorque très drôle votre humour j ai très bien compris, vous avez un humour particulier qui est très appréciable pour les élèves ayant des caractéristiques autistiques car nous avons un humour particulier. Mais vous n allez pas me dire tout de même, que vous sortez en dehors des passages cloutés car il existe des marquages au sol qui sont conçus par les agents municipaux et territoriaux et cela à un coût économique car ces mêmes citoyens paient des taxes d impositions or en ne respectant pas les consignes du code de la route ils élèvent ostensiblement leur propre taxes car le retour sur investissement n'est pas au rendez-vous ! Vous imaginez un petit garçon de 10 ans qui se fait ce genre de réflexion. Il me dit bien sûr il existe des millions de personnes qui commettent des infractions et des incivilités à longueur de journée et sur le nombre de citoyens cela est coût pour les dépenses publiques... Cela ne m etonne pas que la société des adultes paient des taxations très importantes, alors que si ils faisaient un effort d exigence en matière de savoir vivre, bien il existerait beaucoup moins de gâchis. Mon argument est il logique et pertinent ou faut-il que je développe davantage ? À longueur de journée il me parlait de la structure moléculaire de I atome à 8h du matin, après l histoire de l architecture, la jurisprudence bah oui tant qu a faire ! La physique quantique la relativité d Einstein... Bien d autres sujets passionnants. Je lui disais : je n'ai pas la connaissance universelle il me disait ce n'est pas grave allons consulter une encyclopédie qui traite du sujet en bibliothèque. Je suppose que vous êtes à son écoute, et qu il est judicieux aussi de lui donner un temps limité pour son travail et notamment il existe un chronomètre qui coûte 50 euros à voir les parent un timer times qui est adapté pour les enfants ayant des caractéristiques particulières voire aussi pour les autres enfants. Il se peut aussi que votre élève évite le sport en activité collective, or là aussi il est judicieux de lui proposer une activité progressivement avec un camarade au départ puis deux au bout de quelques temps ( par exemple lui rédiger une feuille de route afin qu il anticipe les projets éducatifs... La gestuelle peut être un peu saccadée par exemple pour rattraper un ballon le mouvement risque d'être un peu trop excentré pour rattraper le ballon... Mais ce n'est pas grave, il est judicieux qu il essaye et si des moqueries viennent à lui, par d autres camarades ! Essaie de trouver un argument logique et pertinent sans t énerver afin que ton camarade ne t'ennuie plus... Mine de rien à se défendre mais en lui demandant de faire une recherche intellectuelle et si cela ne vient pas, vous pouvez vous intervenir auprès de l enfant et lui faire la réflexion mais notre devoir professionnel nous impose d aider l enfant mais pas de faire à sa place... Je sais que très souvent c'est tentant mais il s agit d être très attentif à ce genre car ds sa vie future il aura besoin d être autonome ( auto nomos / loi de moi même ! Proche du mot autodidact et Autisme....). Je vous propose lire l ouvrage de Temple Grandin : Ma vie d autiste ! Cette dame ayant le syndrome savant a réussi à devenir docteur en biologie moléculaire en autodidact, alors qu a l école elle était très mauvaise avec des notes très basses... Elle explique que le système éducatif n'est pas adapté pour elle.. Elle donne des conférences partout ds le monde Il se peut aussi que votre élève ait des * bizzareries *, au sens noble du terme à savoir par exemple de penser qu une personne le suit proche de la paranoïa, là aussi il est judicieux de lui expliquer que c'est normal car son cerveau peut faire des associations d idées mais qu il est judicieux surtout de vérifier si cela est vrai qu une personne le suit par exemple vous aviez un professeur mathématicien qui se nommait le professeur Nash ayant decripte des codes ds le cadre de l armée à vérifier sur internet car je n ai plus l époque en memoire mais c'était un homme avec une capacité particulière pour déterminer si des chiffres et nombres complexes étaient des codes pour des agents de service secret.. Mais durant toute sa vie, il voyait en se retournant une femme avec un enfant jusqu'à sa remise d un trophée je crois que c'est la médaille fields qui lui avait été remis pour ses travaux scientifiques, et il s est retourné et voyait encore cette vision... Et son épouse lui a demandé s il voyait encore cette femme et cet enfant... Il a dit non : mais je pense que son épouse ne l a pas cru... Mais elle est parti avec son époux et sont entrés chez eux.... Si vous avez l occasion de voir ce film.. Je vous souhaite une excellente année avec votre élève et si vous avez des questions n hésitez pas je tenterais de vous répondre à hauteur de mes connaissances. Cordialement à vous et merci de votre lecture.
Bonjour et merci. Je sais que je suis autiste Asperger depuis que mon fils a été diagnostiqué à l'âge de 10 ans, c'est à dire il y a 3 ans et demi. J'ai 52 ans. Je comprends complètement cette 'solution' qui est d'adopter une façon de se comporter qui ne nous correspond pas forcément.
Tellement intéressant, j'aurais aimé savoir ces informations lors de cette étape. Cela aurait peut-être facilité ce fameux passage... Et moi même je n'ai pas eu de crise d'adolescence, comme vous dites, c'est fascinant de voir nos témoignages converger!
Bonjour, est-ce pareil pour les jeunes filles adolescentes ? Mis à part le décalage, avez-vous eu un très fort sentiment d'infériorité ? Une phobie sociale ? Bonne journée à vous et 1000 mercis.
Bonjour Stéphanie, Concernant les filles je ne peux pas vous répondre de façon précise, si ce n'est qu'elles ont apparemment un potentiel d'imitation sociale plus développée qui peut leur permettre de paraître plus "adaptée" que les garçons. Pour ma part, oui, est apparu assez soudainement, vers 13 ans un sentiment de forte infériorité qui a perduré très longtemps, peut-être bien au moins une vingtaine d'année. Et oui également, j'ai développé des phobies sociales. Notamment, à partir de 17 ans je suis devenu à peu près incapable de manger en société en dehors de tout contexte banal. Dès que j'étais invité chez des gens (hors famille), y compris des amis proches, ou que je déjeunais au restaurant (hors famille toujours), j'étais pris de nausées. Alors que déjeuner avec ces mêmes personnes dans un cadre habituel (en cantine universitaire ou d'entreprise par exemple) ne me posait aucun problème. J'en ai développé des stratégies d'évitement. Cela a dû durer une quinzaine d'années. Bonne journée, Fabrice
Merci je m inquiéte pour le collège pour mon fils.il a un tsa.Je voulais savoir comment aider mon enfant à se défendre.c est une crème.Et vos intérêts restreints vous ont ils permis d aller dans un travail passionnant.Vos données sont pas les mêmes car vous avez été diagnostiqué à 40 ans. J attends plus de vidéo sur la vie adulte d une personne autiste.Étes vous asperger ou avez vous un spectre autistique. En tout cas je ne vois aucun signe autistique sur votre vidéo Plus d infos sur les troubles sensoriels la posture...merci une maman qui se bat pour son fils.
Soyez proche de lui sans l'étouffer ,faites le parler ,lui faire raconter ses ressentis , lui permettre de s'exprimer sans freins . Mon fils dans ce cas ,timide et très introverti a frôlé le pire , des bouffées délirantes ... Aujourd'hui ça va beaucoup mieux ,Dieu merci et sans oublier le psychiatre qui a été simplement d'un humanisme extraordinaire. Les asperger sont des êtres merveilleux , c'est notre société qui est malade et perverse . De tout cœur avec vous madame , soyez juste attentive sans être pesante , l'adolescence est un cap ... Disons "chiant" pour l'ado et pour ses parents . Internet ( réseaux sociaux entre autres ) et la télé n'aident pas ,soyez vigilante .
J'ai une pote a moi qui a le syndrome asperger ... Nous étions très très proche et on se rapprocher de + en + et du jour au lendemain elle me dit qu'elle veut s'éloigner de moi . Donc je suis dans l'incompréhension donc j'aimerais savoir se que je dois faire ... Et savoir si elle ne veut plus du tout me voir ou a juste besoin de temps pour s'habituer . PS : c elle qui me demandait à chaque fois de la voir ... Je n'est jamais forcé à la voir
Réflexion intéressante... Le parallèle fait entre le développement du cerveau, le développement émotif et les perceptions chez l'adolescent. Étant donné qu'une dyssynchronie similaire se produit chez les adolescents à haut potentiel intellectuel (douance), cela pourrait-il être lié au haut niveau de fonctionnement?
Je suis une femme autiste en cours de diagnostic, j'ai 32 ans.
C'est le contraire pour moi, jusqu'à 14 ans je n'ai pas vraiment été dans la "crise d'adolescence" mais à partir de 14 ans, ça a été l'enfer.
J'étais dans une souffrance extrême et permanente jusqu'à mes 18 ans. Crises de meltdown sur crises de meltdown, auto-mutilations, tentatives de suicide, phases depressives presque permanentes !
Les attentes des adultes envers moi m'étaient insupportables : choisir son métier, sa direction, quel établissement, ne pas rester sans rien faire de sa vie etc...
Le collège était devenue un endroit où j'avais des repères (petit collège de campagne, peu d'élèves, ma seule amie en binôme regulier), puis la dernière année a commencé à m'angoisser, car tout ça allait s'arrêter... Debut de dépression et d'auto mutilation.
Le lycée fut catastrophique, plus aucun repère, impossible de tenir l'internat (😱 l'angoisse totale d'être en permanence avec les autres) plus mon amie qui était ailleurs... Puis je suis partie en BEPA activités hippiques pour être dans mon intérêt spé, sauf que je n'ai pas supporté les injonctions inhérentes au travail pour lequel on était formés, donc nouvelle période de crises...
Non vraiment, pour moi ce ne fut pas une simple crise d'adolescence, ce fut une époque d'une violence psychologique indescriptible !
Maintenant c'est beaucoup plus apaisée en comparaison, mais la vie reste difficile souvent.
Ma fille est ce à quoi je me raccroche pour rester debout, surtout qu'il y a une suspicion d'un TSA SDI également pour elle, en cours de diagnostic...
Elle a 12 ans, les crises commencent, surtout liées à la fatigue, mais des traits dans ses comportements sociaux étaient présents avant.
Il est vrai que j'ai une forte complicité dans le jeu avec ma fille, j'ai parfois l'impression d'être une "vraie gamine" (au plus grand bonheur de ma fille quand c'est dans les jeux) même dans des attitudes avec d'autres adultes surtout dans mon émerveillement spontané vis à vis de choses que la plupart des adultes ne remarquent plus, qui sont fascinantes pour moi.
Je suis curieuse de savoir si ce passage d'adolescence violent a été vécue par d'autres personnes autistes ? Chez plus de femmes peut-être ?
L'adolescence a été un enfer pour mes parents et moi... Anxiété, phobie sociale, dépression, abus de substances pour me désinhiber.
Cette année, je revis tous ces souvenirs suite à un burnout autistique gigantesque. Je suis autodiagnostiquée depuis quelques semaines et en attente d'un diagnostic officiel (... à 50 ans). Je n'aurais jamais imaginé que toute cette souffrance, toute cette violence auraient pu avoir un quelconque lien avec le TSA mais je tombe de plus en plus sur des témoignages comme le vôtre, qui résonnent avec mon vécu. A suivre donc.
Bonjour, et. Merci Fabrice :
Vos videos sont passionnantes, et tellement éclairantes pour moi, qui n'ai pu m'identifier comme Aspie que très très tardivement...
Parmi toues les sources d'information que j'ai pu consulter, vos videos sont de très loin les plus riches et les plus explicatives.
Sur le sujet particulier de la présente vidéo, l'adolescence, je me suis encore une fois reconnu dans ce que vous décrivez : absence totale de "crise de l'adolescence", de "rébellion", décalage progressif d'avec "le groupe", avec un sens d'appartenance qui fuyait au fur et à mesure que mes camarades connaissaient, eux cette fameuse crise qui les faisait passer brusquement dans un autre groupe tandis que je restais dans le mien, la transition vers l'âge adulte étant infiniment plus longue et plus progressive (je ne l'ai atteint, je crois, que vers 27 ou 28 ans).
En tout état de cause, l'ensemble de vos videos m'a permis de confirmer et d'affirmer mon "statut d'aspie"... et m'a fourni des éclairages extraordinaires et passionnants sur mon déroulé de vie, que je ne comprenais pas jusqu'alors - en l'absence de clés d'analyse - et comprendre que je n'étais, que je ne suis, pas inférieur, mais différent, et atteindre ainsi - enfin - une certaine sérénité et un meilleur équilibre.
Merci encore !
Tout cela un peu tard, sans doute pour en profiter pour réorienter certains aspects de ma vie (j'ai 80 ans...) mais sûrement pas trop tard pour enfin me fournir des clés de compréhension et mieux profiter en paix du peu d'années que ma maladie va me laisser à vivre.
J'ai une requête à vous faire : auriez-vous l'amabilité de me communiquer une adresse e-mail afin de communiquer avec vous de personne à personne, car j'aurai une offre tout à fait bénévole à vous proposer ?
Trèès cordialement à vous,
jack.rouet@yahoo.fr
Je profite de mes vacances pour me balader dans tes vidéos. Toutes celles que j'ai déjà écoutée résonne en moi parfaitement ; c'est toujours rassurant de voir que l'on est pas seule.
Mais celle-ci particulièrement me donne envie de pleurer...... de joie ..... alléluia je ne suis pas folle
Je n'ai pas vu mon enfance ni mon adolescence comme les autres enfants ; dans ma bulle toujours sage sans compréhension de leurs comportements que je trouvais bébés ou mesquins entre eux. J'ai toujours été une "adulte" - ou plutôt une plus grande que mon age - chez les enfants.
Et puis j'ai regardé les autres devenir adolescents et jeunes adultes sans parvenir à entrer dans cette mue.
J'ai eu 17 ans jusqu'à mes 34 ans.
Maintenant j'ai toujours 34 ans et j'attends mon diag définitif pour peut-être me caler sur mon âge réel.
Aller savoir j'aurai peut-être ma réponse finale du CRA pour mes 51 ans !!!!
Et alors je pourrai en rire et me dire que je fonctionne par boucle de 17 ans 😊.
En tout cas grand merci pour vos partages d'expérience et de compétences. Je me sens moins seule et surtout légitime dans mes démarches pour savoir qui je suis.....ou plutôt pour pouvoir affirmer qui je suis au autres.
J'ai 49 ans pré-diagnostiquée avec Autisme par ma psychologue , HPI et probable TDHA avec dyslexie et juste malhabile 😊
Orientée par ses soins vers le CRA pour une confirmation définitive, que je souhaite institutionnelle.
Bonjour,
Je suis une fille de 21 ans en cours de diagnostic (autisme suspecté par une psychologue spécialisée TSA)
J'ai toujours dit que je n'avais pas fait de crise d'adolescence contrairement à ma soeur qui ne se genait pas pour se rebeller contre les parents
Je comprends toujours pas comment c'est possible d'insulter ses parents, ses profs etc ...
Et évidemment un sentiment de décalage
Mais je le voyais plutôt comme une chose normal, que tout le monde devait imiter les autres pour être normal
Ce qui n'avait aucun sens et donnait l'impression que les gens n'ont pas réellement de personnalité propre, surtout moi.
A 21 ans je me considère pas comme une adulte
Et je me sens dépasser par mon âge qui avance , parce que ce n'est qu'un nombre qui ne correspond à rien, mon visage ne change pas et ma mentalité est toujours là même
Bonjour Joanna,
Ce que vous décrivez ressemble beaucoup à tant de témoignages sur ce sujet, et je m'y reconnais moi-même très bien.
Pas de crise à proprement parler, et ce fameux décalage entre l'âge et ce que l'on ressent être. Comme si on ne "grandissait" pas à cet âge où les autres semblent évoluer très vite. L'impression d'être soudain un enfant au milieu des adultes que deviennent nos amis et semblables, d'avoir en quelque sorte "raté le train" et d'être resté sur la quai.
Au vu de tous les témoignages concordants sur ce sujet de l'adolescence et de l'autisme, qui semble peu étudié, j'ai l'impression qu'il y a un sujet à approfondir.
Merci encore à vous pour ce témoignage.
Bonne journée,
Fabrice
J'ai 31 ans et je me retrouve assez dans votre ressenti, se reconnaître comme adulte passé 30 ans, à peine (Ce qui est effectivement paradoxal puisqu'on m'a toujours trouvée fort mature)... Je n'ai pas non plus effectué de crise d'adolescence mais le sentiment de différence m'avait plongée dans un état dépressif. Je n'ai pas été diagnostiquée mais un bilan neuropsy a esquissé la piste du TSA, c'est pourquoi je me renseigne via youtube, pour mesurer la pertinence de cette hypothèse. Et je suis particulièrement émue de trouver autant de témoignages qui font écho à mon vécu.
Bonjour, je souhaites vous remercier de vos informations. J’ai 15 ans et depuis que je suis petite j’ai des problèmes sociaux et d’autres symptômes qui est relié à l’autisme léger, mais c’est seulement récemment que je remarque que je ne me sens pas à ma place à l’école. J’ai constamment l’impression de ne pas vivre dans le même monde qu’eux et que je suis "exclue" du groupe. De plus, j’ai trouver ça intéressant que vous parlez du niveau maturité, car on me dit que je suis plus mature que les gens de mon age et je ne pense pas personnellement avoir fait de crise d’adolescence.
Je ne sais pas si je fais du sense mais je tenais à m’exprimer comment votre video m’aide a avoir une éventuelle explication au pourquoi je me sens ainsi.
Quand je penses avoir l’autisme léger est parce que je correspond à ces symptômes:
- Anxiété
-Trouble du sommeil
- Signe de dépression
- Sensibilité aux stimuli sensoriels (principalement odeur)
- difficulté sociaux
- tendance à l’isolement
- Mettre en place des routines
- déteste les changements
- Manque d’empathie
- Évitement du contact visuel
- Tendance à jouer seul (enfant)
- Répétition de mots dans mes phrases
- Désintérêt à communiquer avec les autres
Et probablement autres, mais je connais peu sur le sujet…
Diagnostiquée sur le tard moi-même, je me suis toujours demandée pourquoi je n'avais pas fait de crise d'adolescence.
Merci pour vos vidéos
C'est un véritable sujet, car toutes les personnes qui témoignent le font dans le même sens: absence de "crise".
Il y aurait vraiment des études à faire sur le sujet je pense.
Fabrice
Je me reconnais totalement dans votre description et idem mes 4 enfants, sauf l'un d'entre eux mais qui a dû prendre une médication assez forte provocant de l'agressivité et effectivement lorsque ce traitement a été stoppé il a retrouvé son calme
Néanmoins j'ai été dans une phase vers mes 18 ans d'affirmation car vivant dans une famille dysfonctionnelle, j'ai eu la force d'affronter cela et partir ...
Je viens de découvrir cette chaîne pour laquelle je développe un intérêt spécifique lol
Je ne suis pas autiste, néanmoins identifiée avec un fonctionnement autistique il y a plus de 20 ans, suite à une dépression et des épisodes d'anxiété sociale aigus, beaucoup de choses me parlent, notamment cette vidéo.
J'ai pour ma part bcp évolué, à mon propre rythme, avec bcp de galères, mais je me fond aujourd'hui bien dans le "moule" même si je suis perçue comme "atypique" dans le travail. Je suis peut-être tsa, peut-être pas, peu importe, mon vécu est réel et c ce qui compte.
Je me suis replongée dans mon passé avec mon fils de 13 ans diagnostiqué hp puis tdah il y 2 ans mais avec une suspicion tsa pour certains pro...Personnellement je pense que communiquer sur un tsa à l'adolesence n'est pas une bonne idée car la société n'est pas encore prête et "autiste" reste une insulte dans la cour de récré.
En revanche comprendre son fonctionnement et celui des autres pour mieux s'ajuster et trouver sa voix est necessaire.
Mon fils a l'étiquette tdah pour l'école, ça lui permet d'avoir un "papier" (mdph), des adaptations mais surtout, vu qu'il est bon élève, d'expliquer certaines "particularités" aux profs qui ne comprennent pas et sont souvent démunis...(tdah ou tsa au fond peu importe, tdah est moins "stigmatisant", et il y a des similitudes, la distractibilité, les problèmes sensoriels, émotionnels, les "absences", intérêts spécifiques...). Pour l'instant ça suffit.
"Connais-toi toi-même", les "étiquettes" c'est pour les autres.
Et quand on n'est pas trop handicapé par son fonctionnement cognitif, je pense que parler "handicap" n'est pas utile (l'autisme est vu comme un handicap, les formes " légères" sont trop mal connues).
Ce n'est que mon avis personnel.
Bravo pour votre chaîne, l'angle de traitement assez "intime" en restant très documenté, concis et carré est agréable à écouter et très instructif.
Bonne continuation.
Je n'en peux plus il ya méconnaissance dans ma famille à ce sujet
Tout ce que vous décrivez me correspond, absolument tout
Je ne oeux en pzrler à personne parce que tout ça je l'ai vécu et observé il y à des années mais ca ressors seulement maintenant à 24ans. Du coup je n'arrive plus à avancer j'ai l'impression d'avoir encore 15 ans et je n'arrive pas a exprimer tout vos propos on me prend pour un jeune homme en manque de volonté a qui l' enfance manque cruellement.
Seulement j'ai juste l'impression de par cette non reconnaissance de ne pas avoir réussi à grandir en temps que moi, donc de ne aos avoir grandis tout cours je suis épuisé. Même si depuis ce dernier mois j'ai commencé le procès de dépistage mais c'est dur.
Ceci est juste un témoignage.
Merci pour le votre
Merci Clément pour ce témoignage dans lequel beaucoup de personnes se reconnaîtront.
Il est effectivement très difficile de développer son soi, de s'épanouir et de trouver son chemin en tant que personne avec autisme tellement l'entourage, bien souvent, ne parvient pas à comprendre de quoi il s'agit et ce que cela signifie pour la personne concernée.
Il faut parfois beaucoup de temps, beaucoup plus que pour les personnes sans autisme.
Vous avez fait exactement la bonne démarche en rentrant dans le diagnostique. Cela va prendre du temps car, malheureusement, il y a encore trop peu d'endroits pour le faire, mais un jour vous aurez le résultat et cela sera le véritable point de départ de votre avenir.
Vous vous comprendre mieux, ce sera plus facile d'en parler et de se faire aider, y compris pour votre famille.
Ayez confiance en vous. Vous avez en vous les ressources pour trouver votre chemin et vous faire une place. Il faut simplement accepter que cela se fera probablement un peu différemment que pour la norme. Et alors?
"Chacun sa route, chacun son chemin", comme dit la chanson. Il n'y en a pas de bon ou de mauvais dans l'absolu. Il y a celui qui nous convient et les autres.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Fabrice
Je n'ai pas fait de crise d'adolescence, me suis sentie décalée : je voyais mes "amis" rire sans vraiment comprendre ce qui le motivait. Je crois que certains riaient de moi mais je ne m'en rendais pas vraiment compte, je mettais les interactions désagréables sur le compte de ma couleur de cheveux ou d'autres caractéristiques physiques. Je ne pouvais/voulais pas imaginer que c'était une différence plus intime qui me mettait à l'écart.
Bonsoir,
Ce sentiment de décalage a vraiment été très fort pour moi aussi. Soudainement je me suis vraiment senti comme une sorte d'étranger dans un monde que je ne comprenais plus. En l'espace de quelques semaines.
Il y avait une sorte de sentiment d'insécurité associé, celui de me retrouver complètement exclu, ce qui heureusement n'est jamais vraiment arrivé. En tout cas je n'en ai pas eu l'impression, même si j'ai parfois compris que certaines choses se faisaient sans moi et que c'était assez douloureux comme prise de conscience.
Bonne soirée,
Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Je comprends ce sentiment, peut-être comme si le monde tournait à une autre vitesse pour moi que pour les autres. Pour ma part je n'ai pas de souvenir de m'être vraiment sentie incluse et protégée quelque part sauf aidée par l'alcool.
Je ne saurais pas vraiment dire si j'ai eu une crise d'adolescence, car j'ai toujours eu un caractère assez rebelle, mais ce que vous dites à propos du fait de se sentir adulte tardivement, me parle énormément. Moi aussi, on me disait que j'avais l'air mature pour mon age et je me suis comportée comme une adulte très tôt dans mon adolescence, mais à l'intérieur je me suis vraiment sentie adulte très tardivement (je dirais même plus tard que vous encore, vers la quarantaine), même si j'ai fait et vecu une vie d'adulte très tôt, puisque j'ai pris mon envol à l'age de 18 ans et que j'ai eu mon premier enfant à 20 ans. Il y a toujours eu un décalage entre l'apparence que je donnais et ce que je ressentais à l'intérieur de moi.
Bonjour Fabrice.
Garçon, diagnostiqué autiste Asperger à 29 ans. J'ai eu lors du dernier du dernier mois de mon année de 5e au collège, une soudaine mise en perspective de ma vie. Une réalisation que je n'étais plus dans l'enfance (à regret) et que je changeais physiquement et mentalement. Vivant une période compliqué de harcèlement au collège de part mon décalage sur mes centres d'intérêt, ma tenue vestimentaire, ma façon de m'exprimer, ma non compréhension des implicites, j'ai développé un syndrome de Peter Pan, mais très secret. Je n'en parlais pas. Et je compensais cette souffrance en écrivant, dessinant, en m'évadant dans un univers que je maitrisais. Je n'ai pas eu de crise d'adolescence, mes parents me laissant dans mon monde, acceptant mon décalage tout en me poussant à avancer dans les étapes de la vie, avec une relative bienveillance.
Et effectivement, aujourd'hui à 31 ans, je ne me sens pas pleinement adulte. Bien qu'être adulte, qu'est ce que ça veut dire? Je rigole toujours sur des choses basiques qui font rire les enfants, je suis toujours célibataire, je n'ai pas encore construit de vie de famille, je m'amuse avec pas grand chose. Et paradoxalement, je sais être très sérieux dans mon travail, mes projets, la tenue de mon appartement. Je sais être ultra-responsable quand le devoir l'exige. Et pourtant je ne me sens pas associé à l'image qu'on se fait de l'adulte.
Je suis un garçon, qui a son expérience, sa personnalité, ses passions, ses particularités (autistiques)... mais la frontière enfance/adolescence et adolescence/adulte n'existe pas vraiment chez moi. C'est une évolution douce et lente qui se fait et qui se poursuit. A 40 ans, j'aurai probablement grandement évolué et serai bien différent d'aujourd'hui. Et ces changements se poursuivront à mon sens jusqu'à mon dernier souffle.
Et il y a peut-être une réalité derrière. Peut-être que beaucoup de gens cessent un peu de se remettre en question au delà d'un certain âge et ont des mutations profondes et courtes durant l'adolescence faisant qu'il y a une prise de conscience qu'on est d'un coup un "adulte" maintenant. Et d'autres personnes qui sont plus sur une évolution progressive et perpétuelle. Il y a aussi un tas de gens qui doivent être entre ces deux conceptions.
Bonjour, je me retrouve beaucoup dans vos propos car je suis autiste Asperger et je n'ai effectivement pas vécu cette fameuse crise de l'adolescence. Je me suis sentie en décalage très tôt, dès la maternelle, et cela s'est amplifié durant les années de collège.
Merci pour vos vidéos, même si parfois je ne m'y retrouve pas tout à fait étant donné que je suis une femme, mais j'aime écouter votre témoignage. Amicalement
Merci beaucoup.
C'est fascinant de voir à quel points tous les témoignages convergent au sujet de l'absence de "crise d'adolescence".
Je vous souhaite une bonne journée,
Fabrice
Tellement réel. Merci pour ce témoignage vous soulevez un point sensible mais très marginalisé par la médecine
Bonjour je viens de m'abonner vos contenus sont très enrichissant j apprend beaucoup autour du spectre autisme mon fils de 16 ans à été diag à 12 ans il souffre bcp de sa différence il n'a jamais eu d ami ne souhaite pas dire à sa classe son autisme n'accepte pas non plus son handicap il rejette le lycée en général cause pas un fort absentéisme voir décrochage il redouble sa seconde il a une aide de vie scolaire aménagement il ressent un énorme décalage entre lui et ses camarades peux on parler de crise adolescent car mal être état anxiété généralisé c'est difficile à gérer je m inquiète bcp depuis cinq ans il a des séances psychomotricité et séance psy dans un centre autisme. Mais son implication sa motivation pour le lycée stagne.. Au quotidien mon fils est passionné de formule un.
Il adore les jeux de courses de voiture mais il ne joue que le we.
Il adore aussi les legos.
Si vous avez des conseils.
Mon fils rejette les travaux de groupe on a du adapté il a des travaux pratiques individuels.
Merci beaucoup. Effectivement moi aussi je me suis réveillée assez tardivement
C'est étonnant de voir comme tous les témoignages vont dans le même sens. Et pourtant c'est un sujet qui semble très peu étudié.
Bonne journée à vous,
Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Idem pour moi, je ne me souviens pas d'avoir fait de crise d'adolescence et mon fils idem aussi.
Bonjour, merci beaucoup pour ce témoignage. Mon fils a eu 14 ans cette année et nous suspectons que ce soit son cas. Il n’est vraiment pas bien en ce moment et nous ne savons pas par où commencer… il n’a jamais réussi à intégrer un groupe de copains à l’école et encore pire depuis ses 12 ans a subi du harcèlement au collège. Il ne comprend pourquoi personne ne l’aime et deviens très triste de ne jamais avoir des amis « comme tout le monde ». Il regarde avec envie et incompréhension la vie de ses camardes et il en pleure ou bien en rage selon les jours. Que peut-on faire pour l’aider ? Merci.
Essayer de l'intéresser au sport de combat, un autiste asperger peut avoir une vie merveilleuse s'il est flamboyant, un autiste modeste c'est un homme mort. Les années seront autant d'acte manqué à porter, si vous ne faites rien rapidement, ça sera d'ici peu la drogue, les mauvaises fréquentations et des plaies insoignables. ( les gens n'aiment les autistes que lorsqu'ils sont géniaux, surtout avec les filles...)
Diagnostiqué asperger à 28 ans, le collège est assez bien passé pour moi car j'avais 0 de moyenne général, j'étais le clown et la star du collège, la bête de foire, bien que potes avec tout le monde je n'avais aucun amis, mais au final, je n'ai pas eu de séquelles du collège.
Un ami rencontré à 18 ans, qui était lui aussi asperger, est n'a pas su trouver une manière de briller et se faire respecter, a subi le harcèlement et est tombé dans la drogue à la fin de la 3eme, il est malheureusement décédé d'une overdose à 25 ans, c'était quelqu'un de brillant, mais les blessures du passé les actes manqués, le chagrin, l'ont achevé. Aucun séjour en hôpital psychiatrique n'a pu le guérir de l'humiliation du collège, il est mort sans jamais avoir connu l'amour.
Je vous connais pas personnellement, mais je peux vous assurer que le "gauchisme" être quelqu'un de "bien" de "sympa" c'est la mort assurer pour un autiste, c'est le condamné à être l'éternel émasculé du groupe qui ne tirera jamais son coup et qui aura le cœur brisé en rentrant le soir chez lui. Si vous ne vous battez pas pour que votre fils réalise ces rêves de grandeur il va dépérir, les aspergers ne survivent que si ils deviennent exceptionnel...
Boxe, motocross, karting, théâtre, youtuber, compétition e-sport, peu importe si c'est réalisable, un autiste qui rêve c'est un autiste en vie, vaut mieux un gamin qui court après un rêve qui ne réalisera jamais, qu'un gamin résigné qui se drogue la nuit en prétextant être chez un pote.
ÉNORMÉMENT de similitudes avec mon parcours. Pas de "crise d'adolescence" effectivement, ce qui est confirmé par mon entourage, se sentir ni exclu, ni inclus dans un groupe ("à la périphérie" c'est exactement le terme qui convient), les premiers questionnements à propos d'un décalage avec les autres... Fait fondamental à mon avis : ça correspond pour moi à une période où je me suis impliquée corps et âme dans ma passion : les chevaux (original 😂) j'y passais tout mon temps libre, pouvais y discuter des heures avec des gens qui la partageaient, pas de problème de tenue vestimentaire, là je me sentais appartenir à un groupe. Le milieu scolaire est du coup passé au second plan (mes notes ont d'ailleurs chuté dès la 4ème) et le décalage avec mes camarades de classe était beaucoup plus supportable grâce à ce bol d'air salvateur 3 ou 4 fois par semaine. Bon, mes parents en ont fait une "carotte" pour me motiver à remonter mes notes mais ils ont vite compris que me priver d'équitation avait l'effet inverse de celui escompté...
Merci pour cette vidéo encore une fois très intéressante et enrichissante (je pensais que l'élagage synaptique intervenait bien plus tôt, si tu as des lectures à me conseiller sur le sujet ça m'intéresse 😊)
Bonsoir Neoria,
Merci pour votre témoignage (il manque la fin je crois.).
C'est étonnant de constater comme on retrouve certains points communs chez pas mal de personnes avec autisme, notamment cette absence de "crise".
Ce serait intéressant que des chercheurs se penchent de plus près sur le sujet.
Bonne soirée,
Fabrice
Ah non, il ne manquait pas la fin. C'était un bug 😂
C'est un truc qui m'a toujours étonné pour ma part : ne pas avoir fait de crise d'adolescence. Je dirais que l'adolescence sert à s'individualiser par rapport à ses parents, pour s'en détacher et prendre possession de sa propre vision des choses. Chez moi cette phase ne s'est pas déclenchée avant 30 ans et n'est toujours pas finie à presque 40 (et avec une aide psy). Je ne suis pas diagnostiquée (et je ne sais pas si je suis vraiment autiste, par moment j'en doute, puis je tombe sur une vidéo comme celle-ci où je constate qu'il y a trop de détails qui me rapprochent de l'autisme et ça m'encourage à aller vers la démarche diag).
Idem, j'ai l'impression d'avoir raté la phase d'individuation normale chez l'enfant. Je me sentais déjà en décalage pendant l'enfance, ceci dit, dès le CP où me mêler aux autres de ma classe était impossible. C'était plus facile avec quelques autres qui n'étaient pas dans ma classe (et ça l'a toujours été) mais ça ne durait jamais très longtemps. Toute ma scolarité a été comme ça, si bien que j'étais mieux avec un livre, posée dans un coin à me faire oublier. Le collège : les pires années de ma vie.
Je me sentais à la fois très mature par rapport aux autres (mes sujets de conversations étaient plus "sages", et c'est pas moi qui le disais) et en même temps aussi, plus jeune par rapport aux relations sociales. A 35 ans, j'avais l'impression de m'être arrêtée de vieillir à 17 et 21 ans, comme si ma vie s'était mise en pause à ces moments précis. Dans ma tête, je n'ai pas d'âge, tout se mélange sans sens.
J'ai exactement la même histoire (le collège était pas le pire, car j'ai subi du bullying juq'à l'université).
Mon cas est encore plus perturbant, car à 38 ans, je fait plus jeune que mon âge (toujours un physique de 20 ans).
Oui c'est vrai ce phénomène de ne pas faire son âge.....
À 16 ans j'en faisais 12.... pratique pour mes parents qui ne payaient que le tarif enfant pour moi (musée.... )
Mais étudiante difficile pour moi des trouver des job alimentaire car les recruteurs voyaient une difficulté entre la différence de min apparence juvénile et lon âge réel- j'ai même eu le réflexion " comment voulez vous que les clients vous prennent au sérieux avec votre visage vous faites trop jeune c'est un poste avec responsabilité 》.....bref au final j'ai fait un prêt étudiant pour payer mes études universitaires.
Et maintenant pareil les gens qui ne me connaissent pas me donnent 15 ans de moins......
Contente de voir que je ne suis pas seule 😊
Bonjour Aspiemil,
Pour nous j'ai l'impression que ça se produit beaucoup plus tôt, d'après pas mal de témoignage, autour de 7/8 ans, au moment ou tu ne veux plus que des parents, "les autres" te traitent comme un enfant. C'est ça la crise d'ado.... et fatalement ça peut plus ou moins bien se passer selon l'entourage, comment ça se passe à l'école etc. Après pour ce qui est de "ne pas se sentir adulte" ou "se sentir adulte très tard" c'est normal, et non seulement c'est normal mais (pour ce qui est de mon cas) je ne me sent pas vieillir, j'ai 37 ans mais dans ma tête j'en ai toujours 16. Entre temps j'ai accumuler des histoires, de l'expérience etc. mais dans la manière d’appréhender la vie, les goûts etc. je n'ai pas bougé.
Bonjour Pablo,
C'est très intéressant ce que vous dites sur la sensation de "ne pas se sentir adulte".
J'ai presque 48 ans et j'ai effectivement cette même sensation que vous que le temps et le vécu n'ont pas vraiment d'effet. ll y a un décalage de plus en plus grand entre ce que les gens perçoivent de moi comme homme de 48 ans et la sensation que j'ai de moi-même. J'ai toujours l'impression d'être "junior". 😅
C'est assez étrange.
Bonne journée,
Fabrice
Toujours passionnant, un grand merci pour ces partages !!
J'ai 45 ans et j'ai été diagnostiqué récemment. Moi non plus, je n'ai pas fait de crise d'adolescence. Mais contrairement à vous, je ne pense pas que c'est actuellement une chance d'être diagnostiqué plus tôt. J'ai souffert et subi des événements fâcheux dus, avec le recul, à mon autisme. Mais je pense que je me serais limité dans mes choix de vir si j'avais été diagnostiqué tôt. Je n'aurais pas réussi des études universitaires, ne me serais pas marié, eu deux enfants et un travail épanouissant.
Je n'ai pas été diagnostiqué car je n'en vois pas l'intérêt à 38 ans. Mais, moi non plus je n'ai pas fait de crise d'adolescence. J'ai senti ce décalage avec les autres depuis le CP, après au collège, lycée, j'étais très seul et je me disais que je n'avais pas de chance de ne pas rencontrer les bonnes personnes.
Malheureusement, ce sentiment de décalage s'est accentué à l'université et lors de mon travail à l'étranger (je suis dans un pays ou il est facile de se mettre en couple, pour moi c'est mission impossible).
Le gros déclic, c'est a été à 34 ans, le fait de vivre à l'étranger m'a fait prendre conscience de moi même et depuis j'ai des crises rebellion et de déprime. Le plus douloureux est mon célibat subi, car je n'ai jamais eu de relation amoureuse de ma vie... alors les autres garçon découvre ça à 15/ 16 ans.
Merci beaucoup à vous 🌸
Je pense que la crise d'adolescence normotypique se fait vis à vis d'autrui (face à l'autorité parentale notamment). On ne la fait pas vraiment pour soi-même.
C'est à mon sens une crise de l'altérité rendue nécessaire par le besoin de se créer un modèle de persona, une période où l'on se cherche en se comparant/confrotant aux autres et aux modèles sociétaux. Or je crois que nous avons un manque de cette altérité et que nous sommes, si l'on veut, notre propre modèle.
Nous n'avons pas l'instinct (ou pas la capacité) de nous construire avec ou contre autrui.
Il n'en reste pas moins qu'en effet c'est à cet âge que la différence se fait le plus cruellement sentir. Pour moi l'adolescence a été un très long moment de grande crise intérieure, mais je n'ai pas fait de crise (au sens commun, soit extérieure et repérable par autrui).
Merci beaucoup oliv.
Cette analyse est très intéressante. Je n'avais pas envisagé le sujet sous cet angle.
Cette réflexion par le rapport différent à autrui semble tout à fait pertinente comme possible explication à l'absence de "crise avec l'extérieure", au sens où on l'entend souvent, mais avec une "crise intérieure" qui est d'autant plus intense.
Merci beaucoup pour cette proposition.
Bonne journée,
Fabrice
Bonjour, merci pour votre vidéo ! Beaucoup de choses me font penser qu'un ami de mon fil (bientôt 13 ans) a cette particularité (sensible au bruit, besoin de s'habituer à un nouvel environnement avant de pouvoir jouer dedans, dit à mon fils qu'il est son seul ami et que les autres membres du groupe (ils sont 4 à être souvent ensembles) sont ses camarades, il n'est pas apprécié de beaucoup d'élèves car ils le trouvent apparemment bizarre et il intervient souvent dans les discussions des gens un peu comme un cheveux sur la soupe... Et d'autres choses).
Pensez vous que je devrais faire quelque chose pour l'amener à se poser la question de s'il a de l'autisme ? Ou plutôt le laisser faire son cheminement sans intervenir 🙄 ? Vous souvenez-vous ce que vous auriez aimé à son âge ?
Je pense que ca pourrait l'aider de parler de ces particularités et l'aider a se confier s'il en a besoin.
Ah... oui. Franchement, je viens de faire des efforts à rappeler mon adolescence de chaque année, je sentais la vie comme une sorte de lacune à l’extérieur (à cause de l’éducation pesante), même je me suis demandé « c’est quoi la crise d’ado ? » À mon intérieur, c’était plutôt comme une énigme. Car à cette époque là, je trouvais souvent que les compagnons avaient changé l’attitude de la relation et le comportement de la sociabilité, cependant je ne savais pas du tout comment changer moi-même... Pourtant jusqu’à l’époque universitaire mon angoisse de la sociabilité est enfin apparue. J’ai tenté d’imiter le comportement d’autres hommes, mais je suis très mal à l’aise. Du coup, autour de mes camarades ou des collègues je suis présenté comme un genre de connard (ou ingénu, ou kawaii...?). En effet, même aujourd’hui ce ressentiment ne peut jamais être dissipé : au moins trop difficile à vaincre, comme si je n’étais jamais devenu mûr et manquait d’un image "homme standard socialisé" (tu sais, dans la culture asiatique). Donc, je ne sais pas si un manque de la crise d’ado est bon ou pas. 😄
Bonjour Sing-Un,
Déjà je souhaite te dire que tu parles très bien le français. 😊
Ton témoignage est très typique de ce que vivent beaucoup de personnes avec autisme au moment de l'adolescence puis comme jeunes adultes.
Tu exprimes très bien se sentiment de décalage que l'on peut ressentir. On voit les autres changer et on a cette impression de "rester bloqué", de ne pas évoluer nous-même, de prendre du retard en quelque sorte.
Pour moi aussi des angoisses sociales sont apparues vers le début de mes études. Un peu avant. J'avais envie de vomir dès que je prenais un repas avec des mais en dehors des lieux habituels (chez eux ou au restaurant pas exemple). Sans aucune raison. Vraiment aucune.
Alors je finissais par éviter ces situations. Je mangeais chez moi sous un prétexte ou un autre et je les rejoignais plus tard.
Ensuite, c'est vrai que notre façon d'être est souvent interprétée comme celle d'un "connard" comme tu le dis. On sait que ce n'est pas du tout le cas, mais c'est l'interprétation que font les personnes sans autisme dans leur propre vision du monde.
Pour moi, de savoir que je pouvais avoir régulièrement cette étiquette, c'est cela qui a été le plus difficile a supporter. C'est pour cela que j'ai pris la décision de révéler mon autisme.
Je préfère en-effet être un "autiste" qu'un "connard". 😂
Tu vas finir par obtenir petit à petit ce sentiment d'être devenu une personne "mûre". Cela prend plus de temps chez nous, cependant nous aussi nous évoluons. 😊
J'espère que cette réponse t'a été utile.
Bonne journée,
Fabrice
Bonjour, j aimerais avoir quelques pistes , je suis accompagnante d élève en situation d handicap, j accompagne un jeune garçon autiste d asperger de 11 ans depuis la moyenne section de maternelle. Or j ai constaté que depuis qu il a atteint ces 11 ans, le regard des autres le pertube, et quand on se moque de lui, il s énerve . Il absorbe tout, c est a dire ,il répète les mauvais comportements. Il va vers les autres, mais n est pas bien accepté .Il est aussi en pleine rébellion , même avec moi. Je désire savoir est ce normal ?
Merci de votre aide.
Bonsoir Mickaelle,
Pour cette forme d'autisme c'est en-effet au moment de la préadolescence que l'enfant ressent soudain un écart se creuser avec les autres, ce qui peut être très déstabilisant.
Le regard des autres peut le perturber s'il ressent cet écart et s'il a le sentiment de se retrouver soudainement en situation d'infériorité ou de retard par rapport à des camarades qui commencent à évoluer plus vite que lui. C'est exactement le sentiment que j'ai eu à cette période (mais vers 13 ans). Tout d'un coup je me suis senti un petit garçon au milieu de ce que je percevais comme des quasi-adultes, même si, de façon contradictoire, j'étais plus mature intellectuellement.
Ses réactions aux moqueries sont le résultat de ce sentiment. C'est un mécanisme de défense face une situation qui le met mal à l'aise. Ce sentiment de différence ou de retard lui donne probablement le sentiment de ne plus faire tout à fait partie du groupe de ses congénères, avec la peur d'être complètement exclu ou pas à la hauteur pour continuer à en faire partie.
Certains enfants dans ce cas se replient sur eux-mêmes, se réfugient dans leurs intérêts spécifiques. D'autres ont des mécanismes de défense plus agressifs.
Peut-être aussi réagit-il en s'énervant parce qu'il ne comprend pas le second degré qu'il peut y avoir dans les moqueries et qu'il ne sait donc pas comment les interpréter, ou alors trop au premier degré.
En tout cas il se sent en situation de faiblesse et ces moqueries ne font probablement que renforcer ce sentiment de faiblesse et cette peur de l'exclusion.
S'il répète les mauvais comportements c'est probablement parce qu'il essaie tout simplement de s'adapter en imitant les autres, sans faire le tri de ce qui est bien ou mal. Il est dans une stratégie d'adaptation en essayant de se créer un personnage identique aux autres, toujours dans un souci d'identification au groupe et d'acceptation par le groupe.
Ses efforts pour aller vers les autres vont également dans ce sens mais ils sont forcément maladroits car il n'a pas tous les codes et il a probablement quelques côtés "bizarres" aussi.
C'est un âge très difficile car les autres sont de plus en plus cruels au sujet des différences, surtout s'ils les perçoivent comme étant "mentales".
Il va probablement se constituer un petit noyau de 1 ou 2 vrais amis avec qui il aura des centres d'intérêts très forts en commun. Et ce sont sont ces centre d'intérêts en commun qui lui permettront de cimenter ces relations par dessus la différence.
A cet âge il convient d'être très vigilant à ce que la différence ne soit pas le terreau de situation de harcèlement.
Il a la chance de connaître déjà cette différence. Cela peut aussi être l'occasion pour communiquer, expliquer et mettre en avant les points forts que cela lui donne par rapport aux autres. Il a en-effet des "pouvoirs magiques" que les autres n'ont pas, des choses qu'il réalise beaucoup plus facilement ou des connaissances pointues qu'ils n'ont pas.
J'espère que cette réponse vous aura été utile.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Oh , je vous remercie beaucoup pour toutes les précisions données. J en ai vraiment besoin car je le suis encore l année prochaine . Merci beaucoup . Pourrais-je vous contacter si besoin . Merci d avance !
@@mickaelle1782
Bonjour
Je suis auxiliaire de vie scolaire et en cette qualité je m occupe des enfants autistes avec le syndrome savant.
Je vous propose de lire un ouvrage qui s intitule le guide complet du syndrome savant ( anciennement le syndrome asperger, j évite de dire ce nom qui fut utilisé par le pouvoir politique en Allemagne ds les années sombre par un certain dictateur, je pense que vous avez compris le sens de mon argument).
Bref, je vais tenter de vous expliquer en détail la manière de penser de votre élève même si vous avez déjà une expérience avec lui depuis son enfance.
Votre élève avec le syndrome savant acquiert des mécanismes de penser à sa manière, c'est le monde physique qui est le plus important que le monde social or rien empêche de favoriser le dialogue social mais étape par étape et toujours avec délicatesse, respect et courtoisie d ailleurs votre élève a certainement le goût pour les normes, cadres, règles, chartes... Mon ancien élève avec le syndrome savant appréciait que je lui redige pour la semaine les éléments rituels durant les journées afin qu il soit serein et notamment ds son hypersensibilité et hyperactivite avec des moments de repos notamment en bibliothèque. Vous dites à votre élève que vous allez l accompagné en bibliothèque avec l accord de l enseignant voire du professeur afin que votre élève se pose quelques minutes 5 à 10 minutes et après vous revenez le chercher, puis vous l aider à copier son cours afin que progressivement il récupère par lui même la rédaction de son cours.
Votre élève a besoin de cadre, structure rassurante pour être satisfait, et pour la rédaction des chartes rien empêche de rédiger sous forme de procédure * encore un mot qui doit raisonner à l oreille de votre élève : de signaler une clause qui définie qu a tous moments un changement peut être envisagé. Comme ça il ne sera pas surpris et il appréciera le côté contrat écrit rédigé et daté en ce jour du... Signé par lui est son aesh et pourquoi pas avec le professeur puis la direction et pourquoi pas le président de la république.. Humour bien sûr mais votre élève doit apprécier l humour particulier !
En ce qui concerne ses thèmes préférés, je suppose qu il a des thèmes de prédilection avec des obssessions très particulières comme des echolalies * répétitions en boucle, fixations, puis ressasser sans arrêt des éléments qu il a entendus au cours de ses cours ou à la maison... La méthode d apprentissage pour votre élève c'est d être autodidacte très proche du mot Autisme ( autos) apprendre par moi même mais il vous demande en qualité d adulte de lui donner les clés pour sa vie future. Lui apprendre à anticiper les changements, lui faire connaître des amis mais toujours étape par étape et il est judicieux d éviter les injustices car nos élèves ayant des caractéristiques particulières observent en scrutant le monde et la moindre contrariété peut être une sensation de frustration intense, bien sûr qu ils apprennent aussi à gérer ces éléments de la vie mais pas systématiquement non plus.
Je vous propose aussi de lire Daniel Tamet : je suis né un jour bleu ! Cet homme avec le syndrome savant, a réussi a apprendre 22314 chiffres après la virgule du nombre Pi et a appris en 4 jours la grammaire islandaise...! Et d autres choses que vous lirez si vous achetez le livre qui est intéressant car vous pouvez comprendre de manière efficace comment les êtres humains ayant ses caractéristiques atypiques conçoivent le monde en opposition au typiques ! Qui est le jeu consacré grâce au miroir inversé... Là aussi cela doit vous parler car les élèves ayant ce syndrome apprécient le côté théâtral de la vie quotidienne avec très souvent un humour particulier.
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Je pense aussi aux recreations : nos élèves avec des particularités se trouvent ds des situations particulières par exemple avec mon élève dont le quotient intellectuel approche les 150 à l âge de dix ans, il me dit : je ne comprends mes camarades pourquoi s amusent ils à courir comme des fous ils risquent de tomber et de se blesser ! Allons au portail de l école il relevait les incivilités des citoyens et le manque de respect du code de la route en s appuyant sur les règles du code pénal ! Par exemple il me disait : vous qui êtes un adulte responsable et éclairé ? Je lui dis oui c'est normal aux pays des Lumières que je sois éclairé, il me rétorque très drôle votre humour j ai très bien compris, vous avez un humour particulier qui est très appréciable pour les élèves ayant des caractéristiques autistiques car nous avons un humour particulier.
Mais vous n allez pas me dire tout de même, que vous sortez en dehors des passages cloutés car il existe des marquages au sol qui sont conçus par les agents municipaux et territoriaux et cela à un coût économique car ces mêmes citoyens paient des taxes d impositions or en ne respectant pas les consignes du code de la route ils élèvent ostensiblement leur propre taxes car le retour sur investissement n'est pas au rendez-vous ! Vous imaginez un petit garçon de 10 ans qui se fait ce genre de réflexion. Il me dit bien sûr il existe des millions de personnes qui commettent des infractions et des incivilités à longueur de journée et sur le nombre de citoyens cela est coût pour les dépenses publiques... Cela ne m etonne pas que la société des adultes paient des taxations très importantes, alors que si ils faisaient un effort d exigence en matière de savoir vivre, bien il existerait beaucoup moins de gâchis.
Mon argument est il logique et pertinent ou faut-il que je développe davantage ? À longueur de journée il me parlait de la structure moléculaire de I atome à 8h du matin, après l histoire de l architecture, la jurisprudence bah oui tant qu a faire ! La physique quantique la relativité d Einstein... Bien d autres sujets passionnants.
Je lui disais : je n'ai pas la connaissance universelle il me disait ce n'est pas grave allons consulter une encyclopédie qui traite du sujet en bibliothèque.
Je suppose que vous êtes à son écoute, et qu il est judicieux aussi de lui donner un temps limité pour son travail et notamment il existe un chronomètre qui coûte 50 euros à voir les parent un timer times qui est adapté pour les enfants ayant des caractéristiques particulières voire aussi pour les autres enfants.
Il se peut aussi que votre élève évite le sport en activité collective, or là aussi il est judicieux de lui proposer une activité progressivement avec un camarade au départ puis deux au bout de quelques temps ( par exemple lui rédiger une feuille de route afin qu il anticipe les projets éducatifs... La gestuelle peut être un peu saccadée par exemple pour rattraper un ballon le mouvement risque d'être un peu trop excentré pour rattraper le ballon... Mais ce n'est pas grave, il est judicieux qu il essaye et si des moqueries viennent à lui, par d autres camarades ! Essaie de trouver un argument logique et pertinent sans t énerver afin que ton camarade ne t'ennuie plus... Mine de rien à se défendre mais en lui demandant de faire une recherche intellectuelle et si cela ne vient pas, vous pouvez vous intervenir auprès de l enfant et lui faire la réflexion mais notre devoir professionnel nous impose d aider l enfant mais pas de faire à sa place... Je sais que très souvent c'est tentant mais il s agit d être très attentif à ce genre car ds sa vie future il aura besoin d être autonome ( auto nomos / loi de moi même ! Proche du mot autodidact et Autisme....).
Je vous propose lire l ouvrage de Temple Grandin : Ma vie d autiste !
Cette dame ayant le syndrome savant a réussi à devenir docteur en biologie moléculaire en autodidact, alors qu a l école elle était très mauvaise avec des notes très basses... Elle explique que le système éducatif n'est pas adapté pour elle..
Elle donne des conférences partout ds le monde
Il se peut aussi que votre élève ait des * bizzareries *, au sens noble du terme à savoir par exemple de penser qu une personne le suit proche de la paranoïa, là aussi il est judicieux de lui expliquer que c'est normal car son cerveau peut faire des associations d idées mais qu il est judicieux surtout de vérifier si cela est vrai qu une personne le suit par exemple vous aviez un professeur mathématicien qui se nommait le professeur Nash ayant decripte des codes ds le cadre de l armée à vérifier sur internet car je n ai plus l époque en memoire mais c'était un homme avec une capacité particulière pour déterminer si des chiffres et nombres complexes étaient des codes pour des agents de service secret.. Mais durant toute sa vie, il voyait en se retournant une femme avec un enfant jusqu'à sa remise d un trophée je crois que c'est la médaille fields qui lui avait été remis pour ses travaux scientifiques, et il s est retourné et voyait encore cette vision... Et son épouse lui a demandé s il voyait encore cette femme et cet enfant... Il a dit non : mais je pense que son épouse ne l a pas cru... Mais elle est parti avec son époux et sont entrés chez eux.... Si vous avez l occasion de voir ce film..
Je vous souhaite une excellente année avec votre élève et si vous avez des questions n hésitez pas je tenterais de vous répondre à hauteur de mes connaissances.
Cordialement à vous et merci de votre lecture.
Bonjour et merci. Je sais que je suis autiste Asperger depuis que mon fils a été diagnostiqué à l'âge de 10 ans, c'est à dire il y a 3 ans et demi. J'ai 52 ans. Je comprends complètement cette 'solution' qui est d'adopter une façon de se comporter qui ne nous correspond pas forcément.
Tellement intéressant, j'aurais aimé savoir ces informations lors de cette étape. Cela aurait peut-être facilité ce fameux passage...
Et moi même je n'ai pas eu de crise d'adolescence, comme vous dites, c'est fascinant de voir nos témoignages converger!
une vide à faire c'est sur les relation amoureuse
Bonjour, est-ce pareil pour les jeunes filles adolescentes ? Mis à part le décalage, avez-vous eu un très fort sentiment d'infériorité ? Une phobie sociale ?
Bonne journée à vous et 1000 mercis.
Bonjour Stéphanie,
Concernant les filles je ne peux pas vous répondre de façon précise, si ce n'est qu'elles ont apparemment un potentiel d'imitation sociale plus développée qui peut leur permettre de paraître plus "adaptée" que les garçons.
Pour ma part, oui, est apparu assez soudainement, vers 13 ans un sentiment de forte infériorité qui a perduré très longtemps, peut-être bien au moins une vingtaine d'année.
Et oui également, j'ai développé des phobies sociales. Notamment, à partir de 17 ans je suis devenu à peu près incapable de manger en société en dehors de tout contexte banal. Dès que j'étais invité chez des gens (hors famille), y compris des amis proches, ou que je déjeunais au restaurant (hors famille toujours), j'étais pris de nausées. Alors que déjeuner avec ces mêmes personnes dans un cadre habituel (en cantine universitaire ou d'entreprise par exemple) ne me posait aucun problème.
J'en ai développé des stratégies d'évitement. Cela a dû durer une quinzaine d'années.
Bonne journée,
Fabrice
Merci je m inquiéte pour le collège pour mon fils.il a un tsa.Je voulais savoir comment aider mon enfant à se défendre.c est une crème.Et vos intérêts restreints vous ont ils permis d aller dans un travail passionnant.Vos données sont pas les mêmes car vous avez été diagnostiqué à 40 ans. J attends plus de vidéo sur la vie adulte d une personne autiste.Étes vous asperger ou avez vous un spectre autistique.
En tout cas je ne vois aucun signe autistique sur votre vidéo
Plus d infos sur les troubles sensoriels la posture...merci une maman qui se bat pour son fils.
Soyez proche de lui sans l'étouffer ,faites le parler ,lui faire raconter ses ressentis , lui permettre de s'exprimer sans freins . Mon fils dans ce cas ,timide et très introverti a frôlé le pire , des bouffées délirantes ... Aujourd'hui ça va beaucoup mieux ,Dieu merci et sans oublier le psychiatre qui a été simplement d'un humanisme extraordinaire.
Les asperger sont des êtres merveilleux , c'est notre société qui est malade et perverse .
De tout cœur avec vous madame , soyez juste attentive sans être pesante , l'adolescence est un cap ... Disons "chiant" pour l'ado et pour ses parents . Internet ( réseaux sociaux entre autres ) et la télé n'aident pas ,soyez vigilante .
J'ai une pote a moi qui a le syndrome asperger ... Nous étions très très proche et on se rapprocher de + en + et du jour au lendemain elle me dit qu'elle veut s'éloigner de moi . Donc je suis dans l'incompréhension donc j'aimerais savoir se que je dois faire ... Et savoir si elle ne veut plus du tout me voir ou a juste besoin de temps pour s'habituer . PS : c elle qui me demandait à chaque fois de la voir ... Je n'est jamais forcé à la voir
Sachez que j'aime la personne ... J'ai des sentiments pour elle donc j'aimerais comprendre et comment faire ...
Réflexion intéressante... Le parallèle fait entre le développement du cerveau, le développement émotif et les perceptions chez l'adolescent. Étant donné qu'une dyssynchronie similaire se produit chez les adolescents à haut potentiel intellectuel (douance), cela pourrait-il être lié au haut niveau de fonctionnement?
Je n'ai pas fait de crise d'adolescence non plus.