Assez ! (Ivan [Sergeïevitch] Tourgueniev)

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  • เผยแพร่เมื่อ 18 ต.ค. 2024

ความคิดเห็น • 5

  • @davidsempere9654
    @davidsempere9654 10 หลายเดือนก่อน +3

    Bonjour (ou bonsoir) Geoffroy !
    J'ai écouté avec grand intérêt cette nouvelle. Et je vais encore la réécouter pour mieux m'en imprégner. Ce texte est comme un miroir : je m'y vois en surimpression. Bien que je me flétrisse comme peau de chagrin, je n'en suis pas à me dire "assez" du moins pas encore ! Tourgueniev touche par sa plume effilée, au point d'en être acérée, l'absurdité de la condition humaine et le vertige de celui qui, plein d'espoir, plonge son regard dans le néant qui engloutit tout et tous quoique l'on fasse ! Sans le recours à l'idée de Dieu, que pouvons-nous faire pour ne pas sombrer dans la dépression ? Commencer par lire Albert Camus est un bon début...
    Bien à vous !

    • @geoffroyletang1426
      @geoffroyletang1426  10 หลายเดือนก่อน +2

      Bonsoir David ! Il me fait plaisir de vous lire de nouveau.
      Ce que vous dites est parfaitement juste et rien, quant au déroulement de l'existence humaine, n'opèrera quelque hypothétique changement... Dans son "Syllogismes de l'amertume",
      Emil Cioran écrit ces mots qui, d'une certaine manière, semblent faire écho à Tourgueniev : "Ne se suicident que les optimistes qui ne peuvent plus l'être. Les autres, n'ayant aucune raison de vivre, pourquoi en auraient-ils de mourir ?"
      Alors oui, il reste Albert Camus pour soutenir notre force de vivre envers et contre le désarroi de l'intime conviction de n'être pas plus qu'un souffle emporté par le vent.
      Et puis, écoutons de nouveau Léo Ferré lorsqu'il rend grâce à la mélancolie...
      th-cam.com/video/qYFtZll9cco/w-d-xo.htmlsi=lXCWaJSwad97y-Pb

    • @davidsempere9654
      @davidsempere9654 10 หลายเดือนก่อน

      @@geoffroyletang1426 Bonsoir Geoffroy !
      En cherchant, dans l'encart informatif sous la vidéo, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir qu'il existait une option "transcription". Elle me permettra à l'avenir de partir avec vous à la rencontre des textes en mariant avantageusement l'œil à l'oreille.
      Bien à vous et mille merci !
      PS : de la chanson de Léo Ferré, je retiendrai les derniers mots "c'est un désespoir qui n'a pas les moyens, la mélancolie".

    • @geoffroyletang1426
      @geoffroyletang1426  10 หลายเดือนก่อน +1

      Magnifique et si éloquent phrasé de conclusion (du texte d'abord, de nos existences ensuite...)

    • @davidsempere9654
      @davidsempere9654 10 หลายเดือนก่อน

      @@geoffroyletang1426« C'est un désespoir qui m'a pas les moyens. La mélancolie » Léo Ferré
      C'est là une conclusion qui ne clôture pas mais, bien au contraire, ouvre vers un horizon désirable.
      La mélancolie hisse la dépression à son acmé. Elle est par excellence la maladie de celui qui souffre de voir ces espoirs contrariés et refuse, à force de déception, de s'engager en vérité sur le chemin salvateur du désespoir (désespérer signifie pour moi désapprendre à trop espérer).
      Pour ne pas se fourvoyer dans les affres de la mélancolie, il convient donc de s'ouvrir toujours plus à l'enseignement du désespoir. S'y engager pleinement nécessite effort et persévérance.
      Cet enseignement quel est-il en substance? :
      - Un problème n'existe en vrai que s'il existe au moins une solution. Les problèmes insolubles sont en ce sens de faux problèmes. En souffrir est un problème de considération dont la solution peut être trouvée en opérant un changement du regard.
      Pour cela, il convient :
      - d'apprendre à discerner ce qui peut être changé de ce qui ne peut l'être ;
      - d'accepter ce qui est inchangeable
      -et mettre toute notre volonté dans ce qui peut l'être pour qu'il le soit à notre avantage (ne pas attendre que la solution vienne de l'extérieur).
      Dans l'absolu, notre vie n'a aucun sens ! Grand Dieu, il nous revient alors de lui en donner un, tout relatif ! C'est là, en toute humilité, notre puissance immanente et notre noble responsabilité. Au diable le mur des lamentations !
      Que la Force continue d'être avec vous, mon bon ami !
      PS : Je tenais à vous féliciter pour le choix des musiques. Quand les mots font défaut, qu'ils ne suffisent plus ou qu'ils sont de trop, elles se déploient pour faire vibrer les silences et adoucir nos possibles tourments lorsque soudain nous prenons conscience de la vacuité de l'être.