Cette vidéo me parle vraiment , étant moi-même paraplégique (malformation de la moelle épinière, entre autres, handicap à plus de 80%) avec TSA S.D.I. Merci 🙏
Bonjour. Merci pour ce témoignage. Je suis moi-même médecin, spécialiste, et en cours de diagnostic vers un TSA +/- TDAH. J’ai plus de 50 ans, beaucoup compensé et beaucoup masqué. Je consulte sur RDV et je suis toujours en retard sur le planning (en général d’une demi heure voire d’une heure). Souvent parce que je prends « trop » de temps pour écouter les patients. J’ai l’impression que ce temps d’écoute est ce qui soigne plus que l’ordonnance que je fais, et ceux qui sont déjà venus me voir me pardonnent tous les retards. Et je les remercie. Je conseille à mes patients neuro-atypiques ou non qui ont du mal avec les salles d’attente de prendre RDV en début de matinée ou début d’après-midi, pour être les premiers à passer et donc pour ne pas être sous le coup de retard qui s’accumule au fil du temps. ❤
Merci Nathalie pour ce retour très intéressant! Mais oui, proposer les rdv en début pour éviter les retards et les imprévus ( et les salles d'attentes chargées ) quelle belle adaptation ! De même que le temps que vous prenez pour chacun 💙 Après il peut y avoir un " dommage" collatéral, lié aux préjugés sur les handicaps invisibles qui est : - Comme ces TND sont invisibles surtout chez les personnes sans DI et qui compensent beaucoup, les autres vont avoir une impression d'imposture, et vont trouver injustes les adaptations ou " avantages" qui leurs sont donnés. Avec le risque de déclencher des réactions négatives. Comment on fait? Informer, former, sensibiliser, communiquer, expliquer, continuer. Plus on connait l'autre, moins on peut le juger, le mettre à part je crois. Je vous souhaite le meilleur dans votre parcours de diagnostic et tout ce qui s'en suivra
❤Merci Maya pour cette vidéo. Tu as tellement raison…. Toutes les fois où je suis allée chez le médecin ou le psychologue ou même chez le psychiatre, je sors du bureau avec plus de questions que quand j’y suis entrée, sans parler du peu de temps qu’ils nous accordent. Il faut toujours se dépêcher, alors c’est difficile quand on a du mal à exprimer ce qui ne va pas. Ils veulent toujours nous prescrire un médicament ou des prises de sang, sans trop nous expliquer pourquoi ces prises de sang sont demandées… et ce n’est qu’un exemple du peu de bienveillance à notre égard, c’est comme s’il fallait se dépêcher pour qu’eux ils puissent passer au suivant et ainsi de suite 😢
Dans celle-ci les mots ne sont pas de moi, je lis un témoignage. Mais oui je le trouve très explicite et parlant. Je suis en train de me renseigner sur le niveau de formation au TSA et aux TND dans les milieux professionnels. Hélas ce n'est pas réjouissant. Mais petit à petit, à force d'information et de sensibilisation les choses avancent un peu. Je l'espère. Il faut.
Bonjour Maya, Je suis porteur d’un TSA et nanti d’une multitude des autres joyeusetés qui l’accompagne la plupart du temps. J’ai moi-même rencontré ce genre de difficultés avec le corps médical et, étonnamment, plus avec les psychiatres et psychologues qu’avec les médecins généralistes. Par exemple, il m’aura fallut attendre 17 mois de dépression avant qu'un médecin m’explique ce qu'est, physiologiquement parlant, la dépression, alors qu'après une tentative de suicide et deux internements, je commençais à me croire fou et définitivement perdu. Mais ce n’est pas le sujet de ce commentaire. Je souhaite juste dire que ce que nous pouvons avoir beaucoup de mal à supporter, n’a pas non plus à être enduré par d’autres, même non porteur d’un TSA. Personne ne devrait crier sur qui que ce soit, autiste, enfant, personne âgée, handicapé mental, neurotypique, ni procéder à des gestes médicaux non préalablement expliqués et consentis, ni se montrer méprisant pour ceux qui n’ont pas fait d'études de médecine, etc. Cela est valable pour toutes les difficultés que nous rencontrons quotidiennement dans tous les aspects de nos vies. Le respect, la courtoisie, la bienveillance, etc, n’ont pas à être modulées en fonction de la personne à qui l’on s’adresse, mais être une base qui s’applique à tous et pour tous. Le monde ne serait-il pas plus vivable pour tous ainsi ? Ne voyez surtout aucune critique contre votre chronique du jour, car ce n’est pas l’objectif de ce commentaire.
Merci pour ce commentaire illustrant très à propos la prochaine chronique car je vais parler des clichés. De comment on se forge une opinion en quelques (qq) secondes sur quelqu'un ( qq ) , sur un contenu, sur une situation. Aspiefriendly anglicisme oui, je comprends que ça peut fâcher. Au delà du mot, moi ce qui m’a émue dans le témoignage que je lis, c’est le contenu, le fond, le vécu de l’auteur. Notons que le terme „aspiefriendly“ que je reprends par respect du texte original de Wangmo, auteur que je respecte autant que Molière ( je laisse chacun juge de ses affections et de ses goûts, en se souvenant de cette phrase de Molière " Nous devrions nous examiner longuement et attentivement avant de porter un jugement sur les autres". ) ce mot donc vient du programme gouvernemental français homonyme handicap.gouv.fr/aspie-friendly. Aujourd’hui ce programme, puisqu’on a laissé tomber le terme ASPERGER et élargit le programme aux autres TND devient atypie-friendly.fr ATYPIE-FRIENDLY : Programme national pour rendre l'enseignement supérieur inclusif pour les personnes avec un trouble du neuro-développement. D'où la résonance avec la demande de nombreux autistes pour aller vers une médecine ASPIE FRIENDLY ou ATYPIE FRIENDLY. C'est vrai qu'on pourrait dire au gouvernement que - Programme Aspie-Amical- c'est plus français. Mais est-ce que les québécois et les suisses seront d'accord ?
Cette vidéo me parle vraiment , étant moi-même paraplégique (malformation de la moelle épinière, entre autres, handicap à plus de 80%) avec TSA S.D.I. Merci 🙏
Bonjour. Merci pour ce témoignage. Je suis moi-même médecin, spécialiste, et en cours de diagnostic vers un TSA +/- TDAH. J’ai plus de 50 ans, beaucoup compensé et beaucoup masqué. Je consulte sur RDV et je suis toujours en retard sur le planning (en général d’une demi heure voire d’une heure). Souvent parce que je prends « trop » de temps pour écouter les patients. J’ai l’impression que ce temps d’écoute est ce qui soigne plus que l’ordonnance que je fais, et ceux qui sont déjà venus me voir me pardonnent tous les retards. Et je les remercie. Je conseille à mes patients neuro-atypiques ou non qui ont du mal avec les salles d’attente de prendre RDV en début de matinée ou début d’après-midi, pour être les premiers à passer et donc pour ne pas être sous le coup de retard qui s’accumule au fil du temps. ❤
Merci Nathalie pour ce retour très intéressant! Mais oui, proposer les rdv en début pour éviter les retards et les imprévus ( et les salles d'attentes chargées ) quelle belle adaptation !
De même que le temps que vous prenez pour chacun 💙
Après il peut y avoir un " dommage" collatéral, lié aux préjugés sur les handicaps invisibles qui est :
- Comme ces TND sont invisibles surtout chez les personnes sans DI et qui compensent beaucoup, les autres vont avoir une impression d'imposture, et vont trouver injustes les adaptations ou " avantages" qui leurs sont donnés. Avec le risque de déclencher des réactions négatives.
Comment on fait?
Informer, former, sensibiliser, communiquer, expliquer, continuer. Plus on connait l'autre, moins on peut le juger, le mettre à part je crois.
Je vous souhaite le meilleur dans votre parcours de diagnostic et tout ce qui s'en suivra
Merci.
Merci, je me reconnai complètement dans le parcours médical, je pourrai en faire un livre
❤Merci Maya pour cette vidéo. Tu as tellement raison…. Toutes les fois où je suis allée chez le médecin ou le psychologue ou même chez le psychiatre, je sors du bureau avec plus de questions que quand j’y suis entrée, sans parler du peu de temps qu’ils nous accordent. Il faut toujours se dépêcher, alors c’est difficile quand on a du mal à exprimer ce qui ne va pas. Ils veulent toujours nous prescrire un médicament ou des prises de sang, sans trop nous expliquer pourquoi ces prises de sang sont demandées… et ce n’est qu’un exemple du peu de bienveillance à notre égard, c’est comme s’il fallait se dépêcher pour qu’eux ils puissent passer au suivant et ainsi de suite 😢
Dans celle-ci les mots ne sont pas de moi, je lis un témoignage. Mais oui je le trouve très explicite et parlant.
Je suis en train de me renseigner sur le niveau de formation au TSA et aux TND dans les milieux professionnels.
Hélas ce n'est pas réjouissant. Mais petit à petit, à force d'information et de sensibilisation les choses avancent un peu. Je l'espère. Il faut.
@@mayaelle.ChroniquesduTSA ❤️Merci❤️
Bonjour Maya,
Je suis porteur d’un TSA et nanti d’une multitude des autres joyeusetés qui l’accompagne la plupart du temps. J’ai moi-même rencontré ce genre de difficultés avec le corps médical et, étonnamment, plus avec les psychiatres et psychologues qu’avec les médecins généralistes. Par exemple, il m’aura fallut attendre 17 mois de dépression avant qu'un médecin m’explique ce qu'est, physiologiquement parlant, la dépression, alors qu'après une tentative de suicide et deux internements, je commençais à me croire fou et définitivement perdu. Mais ce n’est pas le sujet de ce commentaire.
Je souhaite juste dire que ce que nous pouvons avoir beaucoup de mal à supporter, n’a pas non plus à être enduré par d’autres, même non porteur d’un TSA. Personne ne devrait crier sur qui que ce soit, autiste, enfant, personne âgée, handicapé mental, neurotypique, ni procéder à des gestes médicaux non préalablement expliqués et consentis, ni se montrer méprisant pour ceux qui n’ont pas fait d'études de médecine, etc. Cela est valable pour toutes les difficultés que nous rencontrons quotidiennement dans tous les aspects de nos vies. Le respect, la courtoisie, la bienveillance, etc, n’ont pas à être modulées en fonction de la personne à qui l’on s’adresse, mais être une base qui s’applique à tous et pour tous. Le monde ne serait-il pas plus vivable pour tous ainsi ?
Ne voyez surtout aucune critique contre votre chronique du jour, car ce n’est pas l’objectif de ce commentaire.
Vous avez complètement raison, et faites bien de le souligner ! Merci ( et bon courage)
Déjà qq qui oublie sa belle langue de Molière pour un charabia d'anglicismes dès le titre.. SUIVANT !
Merci pour ce commentaire illustrant très à propos la prochaine chronique car je vais parler des clichés. De comment on se forge une opinion en quelques (qq) secondes sur quelqu'un ( qq ) , sur un contenu, sur une situation.
Aspiefriendly anglicisme oui, je comprends que ça peut fâcher. Au delà du mot, moi ce qui m’a émue dans le témoignage que je lis, c’est le contenu, le fond, le vécu de l’auteur.
Notons que le terme „aspiefriendly“ que je reprends par respect du texte original de Wangmo, auteur que je respecte autant que Molière ( je laisse chacun juge de ses affections et de ses goûts, en se souvenant de cette phrase de Molière " Nous devrions nous examiner longuement et attentivement avant de porter un jugement sur les autres". ) ce mot donc vient du programme gouvernemental français homonyme handicap.gouv.fr/aspie-friendly.
Aujourd’hui ce programme, puisqu’on a laissé tomber le terme ASPERGER et élargit le programme aux autres TND devient atypie-friendly.fr ATYPIE-FRIENDLY : Programme national pour rendre l'enseignement supérieur inclusif pour les personnes avec un trouble du neuro-développement.
D'où la résonance avec la demande de nombreux autistes pour aller vers une médecine ASPIE FRIENDLY ou ATYPIE FRIENDLY.
C'est vrai qu'on pourrait dire au gouvernement que - Programme Aspie-Amical- c'est plus français. Mais est-ce que les québécois et les suisses seront d'accord ?