L'Effet Spectateur [Vite Fait]
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- เผยแพร่เมื่อ 7 ก.พ. 2025
- Les humains placés devant une situation qui réclame de leur part un comportement d'aide agissent moins ou moins vite lorsque des témoins, des spectateurs, sont présents autour d'eux. Ca peut paraître bizarre. Regardons ça, Vite Fait !
#psychologie #altruisme #contexte
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le PSC1 est une formation de premiers secours qui se déroule sur une journée, proposée par la Protection Civile. Je vous invite tous à la faire, c'est un acte civique et humain qui me parait crucial. La vitesse de réaction, c'est pas tout !
Oui je l'ai faite, c'est très utile 👍
Protection Civile, non ?
@@bendiaz8157 tout à fait =) je rectifie
Merci pour l'info
Très bon conseil😃 On peut aussi s'adresser à l'UDSP de son département. Et si possible, aller au delà de la formation PSC1 car, si je ne me trompe pas, les points de compression ne sont pas abordés à ce stade. C'est très embêtant si le secouriste se trouve face à une hémorragie avec un corps étranger présent dans la blessure. Enfin, à mon humble avis.
Je connaissais ce mécanisme psychologique... C'est vrai qu'on a tendance à se dire qu'il y a quelqu'un de plus compétent que soi pour agir, on se dit peut être qu'il y a un médecin ou quelqu'un d'expert dans x domaine... Je pense que ça vient d'un manque de confiance en soi mais depuis que j'en ai pris conscience je me dis que s'il est question de sauver la vie de quelqu'un et qu'on n'a rien à perdre, mieux vaut tenter quelque chose que de ne rien tenter 👍
Oui et non : on ne fait pas n'importe quoi d'une victime. La dernière fois que j'ai vu une personne en difficulté j'ai appelé les secours (les autres regardaient sans rien faire). Je ne suis pas formée aux gestes qui sauvent et je me voyais mal toucher à une personne dont je ne connaissais pas l'état de santé. Je suis prudente. On fait parfois pire que mieux en intervenant.
@@chawarma1048 je pense qu'elle a entièrement raison. En cas de malaise, il est vrai qu'il est toujours mieux de bien faire les choses, ça va de soi, il faut pas faire n'importe quoi. Mais il n'y a rien de pire que ne pas intervenir du tout en cas de malaise car on peut être sûr que l'issue sera fatale (par exemple, si le cœur s'est arrêté de battre, il repartira pas tout seul).
En résumé, il est mieux de mal faire que ne rien faire.
@@nsamr il est déjà utile d'apprendre à appeler le SAMU, savoir qu'elles questions ils posent, et surtout attendre qu'ils nous disent de raccrocher. C'est principalement ce que j'ai retenu de la formation PSC1 avec la protection de la zone où il y a eu un problème.
@@asmat2517 Bien évidemment, tout ce que j'ai dit est à faire en attendant l'arrivée des secours. Ils pourront pas être là immédiatement
@@nsamr ce n'était pas une critique de ma part, juste un complément. Le SAMU explique aussi ce qu'il faut faire, la formation aide d'ailleurs à comprendre ce que le médecin demande.
Petite astuce : si vous avez besoin que les gens s’activent parce que vous avez besoin d’aide, il ne faut pas hésiter a les désigner, par exemple « toi le chauve en pull bleu, fait un périmètre . »
Méthode enseignée au SSIAP.
Méthode à utiliser aussi en cas d'agression
@@quickwear c’est en effet le premier contexte où c’est pertinent.
Anecdote : lors de mes études supérieures, je me rendais aux toilettes entre deux manip' de labo lorsque dans les couloirs je croise un ammas de gens en cercle autour d'une personne couchée au pied de l'escalier. Personne ne parlait vraiment l'ambiance était étrangement calme et c'est en m'approchant que j'entends une personne demander si quelqu'un peut appeler une ambulance. Je ralentis le pas et mon attention se porte sur la scène, je vois que la personne par terre semble blessée et inconsciente, personne ne réagit... Je regarde autour de moi, mais personne ne réagit pour appeler une ambulance ! Ni une ni deux : " évidemment ! Je vais appeler dites moi quoi leur dire je sors immédiatement pour avoir du réseau ! " fis-je d'un air inquiet . Quelle ne fut pas ma stupeur quand l'ensemble des personnes réunies se mit à rire de plein poumons de la situation, même la victime se moquait de moi. Je ne comprenais rien sur l'instant mais lorsque le formateur m'a expliqué que je ne devais pas me tracasser qu'il s'agissait d'une formation premier soins, je me suis senti si con, si petit..je suis vite parti en m'excusant et me cachant 😅 comme quoi même les biais/effets connus peuvent nous jouer des tours parfois 😂
Ils n'auraient pas du se moquer de toi. Tu as montré l'exemple.
GG ! 👍 Pour te rassurer, et puis remettre un peu à niveau ceux qui auraient envie de rigoler, il existe tout un tas de mises en situation avec des pièges. Chacune des personnes qui se sont gaussées peuvent à leur tour tomber dans le panneau. On se marre un bon coup, mais on apprend.
@@philemonmavercoin se gausser n'implique pas d'avoir la prétention de faire mieux dans la même situation.
@@Gazeld Certes, l'objectif étant de monter en compétence. Si en plus c'est fait en rigolant, c'est du bonus. Sur le coup, ce n'est pas agréable d'en être l'objet en se faire piéger, mais je rassure MrMaxtille et tous ceux qui apprennent : il y a des situations d'exercice où c'est presque impossible de ne pas tomber dedans si on n'y a pas été déjà confronté.
J’avais déjà vu des trucs sur l’effet spectateur (qui s’appelle aussi l’effet témoin, je crois). Il était dit que lorsqu’on souhaite solliciter l’aide d’une foule passive, par exemple dans le contexte d’une agression, il fallait mieux s’adresser à une personne en particulier en la nommant (par exemple, le type à l’écharpe rouge), au lieu d’un appel général qui risque de rester sans réponse. Car cela permettait de responsabiliser un individu pour qu’il passe à l’action, pour ensuite entraîner d’autres personnes. C’est vrai aussi quand on demande à ce que quelqu’un appelle des secours.
Très juste
super format! j'adore. Typpiquement ce qui met permet de faire une petite pause au taffe :)
Si je suis tout seul et que je vois quelqu'un tomber en se tenant la poitrine, j'interviendrais dans un délai relatif à la situation et l'évaluation que j'en aurais. Maintenant s'il y a 50 personnes qui voient la même chose que moi je vais probablement prendre un peu plus de temps, me sentant moins légitime à agir, peut être il y a t-il quelqu'un de mieux former que moi au premier secours, voir même du personnel médical.
je ne connaissais pas ce phénomène psychologique,merci de le porter à notre connaissance
Cloître de l'Université du Capitole à Toulouse :) Voila, je t'ai aidé à te situer et j'espère que tout le monde l'aura remarqué ! ;)
Tu connais l'Université ?
"Tout le monde" ? Pourquoi tout le monde devrait il connaître ce lieu ? Encore de l'impérialisme "chocolatine", votre remarque ? On peut très bien vivre sans avoir jamais mi les pieds à Toulouse et même se contre foutre totalement de cette ville et de cette région.
@@geosupbam5676 Je pense que Francine s'adressait directement à Mendax...🙄
Remarqué!😁
@@grimrod16& qu'en plus c'était de l'humour, je pense
Ça me rappelle une anecdote:
J'aidais une dame qui était tombée et s'était vraisemblablement cassée le nez. Je me rappelle que sa fille ne voulait pas du tout l'amener aux urgences car "ça allait mettre du sang dans la voiture".
Les urgences ne voulaient pas non plus se déplacer...
La discussion téléphonique en haut parleur était irréelle et je plaignais encore plus la pauvre dame...
Pire que le bystander effect: Le jemenfous effect...
C'est "space"...
Quand j'ai voulu assurer mon auto, j'ai lu une clause comme quoi la compagnie prenait en charge le nettoyage de l'intérieur si il arrivait de transporter un blessé. J'ai signé, bon pas seulement pour ça mais ça a joué dans ma décision.
Bémol : dans le cas de porter secours, il est nécessaire de prendre le temps d'évaluer la situation, afin d'éviter un sur-accident et de s'assurer que l'alerte soit donnée avant toute intervention. La présence de nombreuses personnes est à prendre en compte. Ex : le premier qui se jette sur la victime d'une électrocution risque d'y rester aussi.
Mais à part ça merci d'avoir expliqué cet effet, si on reste dans le champ théorique. 👍
Exactement 👍👍👍😉
Et j’ajouterais, gérer les personnes spectatrices qui risque de gêner les secours et de se mettre en danger juste pour regarder... (oui ça arrive tellement souvent :( ...)
Tiens, c'est marrant, je ne suis pas très sensible à l'effet spectateur (peut-être en raison de mon autisme), mais pas de souci, les gens sont disposés à me l'enseigner en jetant de discrédit sur mon intervention ou en limitant mes capacités d'intervention. On vit vraiment dans une saucisse !
Peut-être parce que parfois c'est problématique aussi d'intervenir ? Je me souviens d'une scène comme ça que j'avais pu observer depuis le bus, une femme âgée est tombée par terre et un homme voulait absolument la manipuler. Les autres membres du groupe l'ont stoppé car parfois cela peut empirer les choses : mieux vaut faire intervenir fissa les secours...
@@chawarma1048 Oulà, oui, c'est effectivement, un problème, ça. Il ne faut jamais aider une personne sans son accord. Je demande toujours à la personne si elle a besoin d'aide avant de l'aider, sinon, c'est contre-productif au mieux, désagréable et condescendant dans la plupart des cas et assez souvent dangereux. Par contre, pour les personnes inconscientes, ça ne m'est jamais arrivé, je ne sais donc pas comment je réagis en vrai.
Merci pour le partage je ne connaissais pas
Faudrait coupler cette vidéo avec celle de fouloscopie sur l'intelligence collective lorsqu'il faut prendre une décision.
Merci de reconnaître que tout comportement comporte une forme de rationalité - même si ce n'est pas forcément la rationalité à laquelle on s'attend ou on est habitué. C'est un grand classique en sociologie du risque : "au lieu d'opposer la rationalité des experts à l'irrationalité du public, il convient de mieux comprendre comment les uns et les autres construisent les risques" (P.-B. Joly et D. Kreziak, "Les experts et les profanes face à l'évaluation des OGM : un conflit de rationalité", Colloque Confiance et rationalité, Dijon, 5-6 mai 1999, Editions Inra, 2001, pp. 133-151). Mais bon, dès que les sociologues prennent la parole dans le débat public sur l'analyse des risques (sur les pesticides par exemple), les sceptiques / scientistes / zététiciens les renvoient dans leur cordes sous prétexte que les sociologues ne sont pas spécialistes du risque pour la santé ou l'environnement…
J’ai aussi constaté cela avec l’envoi de mails, lesquels obtiennent plus souvent une réponse lorsque l’on cible une à deux personnes plutôt que toute l’équipe de ces personnes.
Tout à fait, bien vu
Chacun se dit "l'autre va répondre"
Oui jen avait entendu parle. Merci pour ce rappel efficace 😊
Je me permets apres avoir vu passer cette vidéo sur l'effet spectateur pour vous appeller à arreter le /les harcèlements en cours et appeler les autre spectateurs à ne pas y participer et vous dire stop.
Il est inimaginable de s'acharner pendant plus d'un an sur une meme personne parce qu'on est pas d'accord scientifiquement.
Je dis ca parce que c'est le parfait exemple : quand on voit un harcèlement en publique, on a tendance à se taire, à penser que quelqu'un peut mieux faire arreter le harcèlement que nous, s'y connait mieux légalement, a plus de connaissance dans les cercles donc peut parler en privé.
Mais en fait on est aussi responsable de laisser passer ça.
Alors stop.
C'est très vrai qu'il est bien difficile de mettre son cerveau en mode "analyse des besoins ➡️ procédés nécessaires/compétences ➡️ passage à l'action". Dans certaines formations aux premiers secours, il paraît que les formateurs aident à trouver ce mécanisme psychique de focalisation. D'ailleurs, si quelqu'un s'y connaît, surtout sur l'entraînement à la focalisation, je suis intéressée.
Merci pour vos vidéos. Peut-être à tout à l'heure, si vous êtes toujours à Toulouse, qui sait ? 🙋♀️
Vidéo enregistrée vendredi dernier :)
Lors d'une formation on nous avait expliqué qu'il y a un effet de sidération quand on voit un accident, un problème, on n'arrive pas à s'en détacher et à réagir, le fait de tourner la tête peut nous remettre dans la réalité et réagir.
Merci. Je suis en train de chercher une formation aux premiers secours selon mes disponibilités.
@@AireAzul1966 Si vous avez un compte personnel de formation il y a la liste des organismes qui propose une formation premier secours, ou une formation sécurité santé au travail.
Je n’ai pas trop d’input mais beaucoup d’output car inside parfois c’est difficult 😎 Merci pour cette vidéo.
Tout à fait d'accord. J'ai fait une formation aux premiers secours où l'instructeur a bien insisté sur cet effet spectateur.
Par la suite, j'ai eu un collègue qui a fait une crise cardiaque dans l'open-space avec plein de monde. Personne ne bougeait. Mais comme j'ai été "formé", je savais qu'il ne fallait pas hésiter et aller tout de suite l'aider. Du coup, tout le monde s'est mis à aider aussi, et ça lui a sauvé la vie.
Bref, dans l'urgence, luttez de toutes vos forces contre l'effet spectateur !
J'ai des soucis de santé parfois handicapants, alors quand j'ai besoin d'aide et que dans un groupe qui m'entoure personne ne se bouge, j'ai tendance à désigner une personne un peu au pif et de lui demander de me porter assistance. Ca n'est pas toujours fait de gaité de cœur, mais je n'ai pas eu énormément de refus à ce jour... Après si je me sens déjà faible et morose, je n'ose pas. 🤫
Très chouette ce format vite fait ^^
Bonjour Thomas, tu dis que les gens ne sont pas idiots mais j'ai de grand doutes la dessus. Pour avoir été rouée de coup au milieu de 25 personnes environs, mon copain est arrivé par hasard. Il n'a rien fait mais une fois sortie de ce cauchemar il m'a dit qu'il pensait que je le connaissais et que c'est pour ça qu'il ne m'a pas aidée. Et si tout le monde se disait la même chose ?
C'était il y a 30 ans et je suis agoraphobe depuis lors. Et je suis persuadée que je le dois à l'inertie de ces gens que je ne remercie pas (je viens en aide dès que je le peux)
Terrible... Mais je n'ai pas bien saisi l'"argument" du copain.
@@chawarma1048 Justement ce n'est pas un argument, c'est normal de ne pas comprendre : )
Ce cloître de l'université Toulouse Capitole est bien désert, joli et adapté à cette réflexion sur ces résultats surprenants des sciences comportementales ! En avoir conscience à partir d'aujourd'hui est déjà un important premier pas pour reconsidérer nos actions et éviter de systématiquement se décharger sur le confortable anonymat partagé d'une foule 🫣
Et vite fait aussi :
Verrais-je un jour une vidéo de cette chaine où je n'apprendrais rien ? J'en doute... 😌❤
Je connaissais, on en parle beaucoup à travers de multiples vidéos sur TH-cam.
En fait, les biais dont parle Mendax, ont été très diffusés ces dernières années ( effet de halo, biais de confirmation, etc)
Oui en effet, il serait bon que les sceptiques "se calment" à voir de l'irrationnel partout dans la comportement des gens. Si quelqu'un a de la merde dans la tête il y a forcément des raisons pour ça qui ont peu de chances d'être qu'il est plus stupide ou plus irrationnel qu'un autre.
Ça fait plaisir à entendre.
Nous avons tous une part d'irrationnel... vu le nombre de conneries ou actes manqués que nous faisons chaque jour.
Précisons seulement que cet effet est aussi valable dans le cas de la perception du danger pour soi-meme (du genre des signes légers d'incendie ou de tsunami, selon que les autres paniquent ... ou pas, et s'observent les uns les autres avant d'agir), ce n'est pas seulement de l'égoisme.
La dilution de responsabilité c'est ce qu'on appelle aussi l'Effet Kitty Genovese du nom de cette femme tuée dans une cour d'immeuble avec une quarantaine de témoins aux fenêtres, chacune persuadée qu'un des voisins allait intervenir.
Selon un article du NYT largement remis en doute par la suite (voir par exemple la page wikipedia). Mais c'est effectivement cette affaire qui a motivé de nombreuses recherches sur ce biais cognitif.
Je vous recommande vivement la formation de SST (Sauveteur Secouriste du Travail). C'est en deux jours, donc bien plus complet que le psc1. On y fait aussi de la prévention pour éviter les accidents ! Et bien sur, tous les gestes de premiers secours au travail, comme à la maison !
Est-ce que ça explique aussi ces scènes où des gens se font violemment agresser et où personne ne fait RIEN ?
Oui en partie... Mais il y a dans ce cas la question du risque pris à intervenir et de se retrouver pris pour cible du/des agresseurs.
La connaissance de ces effets nous apprend à être plus indulgents avec ces témoins inactifs de scènes dont on entend parler et dont on est persuadés qu'on aurait mieux fait à leur place... Ce qui pour nombre d'entre nous, est une erreur.
C'est le meurtre de Kitty Genovese dans les années 50 aux Etats Unis qui a permis de mieux comprendre ce phénomène bien connu en psychosociologie.
@@XSpark0 je parle de scènes où les gens préfèrent filmer avec leurs téléphones que d'appeler la police
@@DX16 D'accord, j'ai répondu en parlant des gens qui ne réagissent pas, que vous sembliez designer, ce qui pour le coup correspondait assez bien à l'effet spectateurs abordé ici.
Concernant les gens qui filment, il faut savoir que l'effet spectateur a été théorisé il y a près de 50 ans. Donc je vous rejoins, il y a en effet un nouveau type de comportement psychosocial à étudier. Ça ne m'étonnerait pas qu'il y ait déjà des articles là dessus.
Probablement à creuser du côté des multiples barrières que créent l'écran entre soi et l'événement, du côté du développement de nouveaux réflexes tel que vouloir filmer (mais surtout diffuser/partager) un évènement qui va buzzer et faire des vues, du côté d'une forme d'égocentrime grandissant... Ça n'engage que moi mais j'irais jusqu'à penser que c'est le fait d'avoir le smartphone sur soi qui amène à ces comportements. Je veux dire que quelqu'un qui n'aurait pas son smartphone ne se dirait pas en premier lieu "ah si seulement je pouvais filmer ça !"
Ajouté à cela que si tu prends malgré tout l'initiative de faire le premier pas, on peut te le reprocher si tu t'es trompé (vécu personnel). Raison de plus pour hésiter à agir en premier.
Bonjour M Durant. Es ce que le phénomène est vérifié lorsqu'il y a un (ou une) ''meneur'' type un médecin ou un pompier qui assigne des tâches ? Par ailleurs j' ai le souvenir de personnes se regroupant spontanément pour pousser une rame de métro pour décoincer une personne bloquée. Ce phénomène de spectateur serait peut être plus avéré en cas d'agression car il y a un risque direct pour la personne qui intervient. Bonne journée.
Je me demande s'il n'y a pas un autre effet. Au milieu de la foule, est-ce qu'on n'a pas tendance à se fermer, à devenir introverti, à ignorer visuellement les autres en dehors des évitements pour parer les bousculades et du fait de chercher à se sortir de cette situation hostile ? C'est peut-être parce que je suis un peu chlophobe que je dis ça.
C'est pour ça que quand on a besoin d'aide ils ne faut pas dire "à l'aide" mais prendre une personne à parti et s'adresser à elle personellement. En particulier lorsqu'on se fait harceler dans un lieu public.
Je consacre beaucoup de ressources à m'extraire de cet effet.
Ce n'est, à mon humble sens, qu'une branche du comportement individuel modifié par la présence d'autres personnes.
Est-ce que vous faites des conférences sur Toulouse ?
C'est fou comme l'expression débile A l'insu de son plein gré est devenue legit.
L'influence des guignols de l'info était dingue, quand même.
Merci Thomas pour cette vidéo.
Les Guignoles n'ont fait que la propagée, je pense qu'il s'agit d'une phrase de défense authentiquement prononcée par Richard Virenque lors de l'affaire Festina.
Plus généralement les blagues sont la source d'innombrables expressions (et, en revanche très très rarement des anecdotes, auxquels on les reattribuent souvent à posteriori). Simplement pour cette expression vous êtes de la génération (je suppose) qui à connu la blague à son origine. Non mais allo quoi !
Merci❤
En vrai, c'est plutôt logique. S'il y a d'autres gens autour d'une scène d'urgence, on est obligé d'analyser au moins 3 chises de plus que si on est seul :
- est-ce que je risque, par mon intervention, de gêner l'intervention de quelqu'un d'autre ? (tu l'as mentionné)
- est-ce que, en regardant les gens autour, la scène pourrait avoir une autre interprétation que ce que j'imagine (tournage de film par exemple)?
- est-ce que mon intervention risque de me mettre en danger ? Notamment, peut-être que la situation de détresse a un responsable qui pourrait me nuire si j'interviens (bagarre, agression au couteau, terroriste...)
Au final, prendre le temps d'analyser l'environnement, ça me paraît extrêmement rationnel.
Je suis curieux de savoir à quel point la distance entre celui qui demande de l'aide et la personne la plus proche fait varier le temps de réaction ou même la nature de la réaction. Et à quelle vitesse la réaction d'aide diminue en fonction du nombre personne entre soi et la victime. Il faudrait demander à Fouloscopie une étude croisée 🤭
Merci
Ça m'est arrivé, c'est très juste, toutefois c'est aussi culturel (dans mon pays il ne faut pas faire de vagues, donc on hésite encore bien plus qu'ici à réagir en public)
Bisous ❤️
Ah, la Suisse?
@@Vieux_NooB Non
Pour le référencement
La dilution est souvent contré par le sentiment de responsabilité porté par certaines professions (pompier, policier, personnel médical...ou simplement employé du lieu dans lequel vous êtes).
Salut! est-ce bien le principe de "preuve sociale" ?
Merci.
On a ce problème là en sécurité sur les chantiers. C'est identifié. Et on essaie de le faire comprendre aux compagnons.
C'est très bien expliqué.
Merci ^^
Ça me paraît logique ce qui est dit mais peut-on avoir les études qui montrent cette dynamique et ses limites ?
Il me semble que plusieurs expériences aboutissent à des conclusions contraires dans certains cas, , notamment en cas d’agression dans un lieu public. Le fait d’être plusieurs (même si la majorité n’agit pas) aide alors à passer a l’action pour beaucoup d’entre nous.
Référencement
En fait, il y a des études qui montrent que cet effet n’est pas aussi vrai qu’on le prétend !!!! Notamment sur des agressions !
Sujet à creuser à mon humble avis
Il y a aussi le fait qu'en agissant, on engage sa propre responsabilité. Et beaucoup de gens préféreront que quelqu'un d'autre qu'eux-même ne prenne cette responsabilité. Cela peut être pour s'épargner l'effort nécessaire, parce qu'on est préoccupé et qu'on a pas le temps, ou qu'on a peur d'être inadéquat pour la tache.
Pour la plupart nous préférons suivre plutôt que de mener la charge. C'est simplement plus facile. "Il y a bien quelqu'un qui va se décider à l'aider, pas la peine que je m'en mêle" c'est ce que penserons la plupart d'entre nous. Et c'est normal. Nous avons pour habitude d'évoluer dans diverses hiérarchies, nous sommes des animaux de meute, et cela nous conditionne dans une situation d'urgence à nous tourner vers une figure d'autorité pour connaitre la marche à suivre.
Alors quand personne ne se décide à avancer, personne n'a l'assurance ou l'autorité nécessaire pour prendre les devants, forcément il va se produire un flottement.
Oui effectivement on se questionne sur ce qu'il se passe avant d'intervenir. Tout se passe extrêmement vite et c'est compliqué d'être au taquet. L'idée serait d'apprendre à être plus réactif
C'est ce qui se passe à l'université de Toulouse. À l'Université Montpellier III Paul-Valéry, on vibre tous ensemble.
En théorie, les gens auraient toujours agi à les écouter ! "Si ça avait été moi", "poing dans la gueule" "J'me laisse pas faire", etc...
Mais où sont ces personnes en réalité ? Je ne les ai jamais rencontrées dans l'espace public par exemple.
Il s'est produit un événement où je me suis retrouvé comme "projeté en mode spectateur" :
J'étais à la caisse d'un Supermarché, j'attendais tranquillement sur mon téléphone, et la dame devant moi est tombé raide, comme une planche. Je suis resté en mode "qu'est-ce qu'il se passe", j'ai seulement bougé après 3 ou 4 secondes, ça m'a paru être une éternité, et à peine une seconde plus tard, elle s'est relevée pour nous expliquer qu'elle avait des phases épileptique éclair, et qu'il ne fallait pas s'inquiéter.
Mon propre comportement m'a inquiété, je me suis dit "merde, j'ai rien fait quoi...".
Pourtant, je suis persuadé que "j'aurais" agit, pourquoi je ne l'aurais pas fait ? Si je me refais la scène dans la tête, je ne vois pas pourquoi je n'agirais pas.
Du coup, avec cette vidéo, j'apprends que si j'avais été seul avec elle, j'aurais probablement agit.
Quelque part, ça me rassure, de l'autre, ça m'inquiète encore plus du comportement humain lorsqu'on est en groupe xD .
ce cloitre est magnifique.
Tu es aux Jacobins ? C'est beau !
Dans tous les cas je fonce et j’appelle les secours ou les fait appeler si il y a mieux que moi je s’aide la place mais reste sur place jusqu’à que je sente que la personne est en sécurité. Je le sais juste parce que cette situation met déjà arrivé plusieurs fois.
Je me rappelais plutôt du terme "effet du temoin".
Ce phénomène est tristement illustré par l'actualité avec l'agression de Marc Electric.
Incroyable : je me suis abonnée hier à sa chaîne. Mais je n'ai pas encore suivi ses vidéos... l'occasion pour moi d'y penser.
Je connaissais ça sous le nom de l'effet du témoin/witness plutôt
en cas d agression, je pense surtout à ma survie. Je ne suis pas un chevalier blanc insensible aux coups de poing, de couteaux…
Oui, aussi. Et parfois je me retiens d'incriminer quiconque car je me trouverais lâche de reprocher davantage de choses à des petits gabarits qu'à des grands qui font peur par exemple.
Mais on peut au moins appeler la police
Il n’y a pas que ça: quand il y a du monde, on a aussi l’espoir que quelqu’un d’autre va s’en charger et qu’on pourra donc s’en aller sans culpabiliser et continuer son train-train.
Seulement ça je ne vois pas qui va aller l’avouer, même dans une étude anonyme.
Un jour un sdf faisait une overdose je crois, il était par terre et avait de la mousse dans la bouche, il hurlait de douleur... tout le monde le regardait et personne ne faisait rien, j'ai couru vers lui j'ai appelé les pompiers j'ai essayé de le réveillé car il réagissait de moins en moins et là les gens ce sont bougé pour l'aider aussi car comme j'y suis allé ça a déclenché le truc. Puis d'un coup il s'est réveillé en panique et j'ai faille me prendre des coups 😂et c'était un colosse et je suis une femme. Bref là n'est pas le sujet, ça m'a marqué se comportement de groupe, il faut qu'une personne agisse pour que les autres agissent aussi.
👍👌👏🥼
Tourné dans le magnifique cloître des Chartreux de l'Université Toulouse Capitole !
J'attends pas, j'interviens direct, pas de calcul lorsque la vie de quelqu'un est en danger
Bref, si le spectacle est continu, le spectateur, lui, est alternatif😀
❤
Attention, "à l’insu de son plein gré" dit tout le temps sérieusement fait oublier que c'est une expression blague ;)
Comme le cas de Kitty Genovese...
C'pas forcément rationnel de qualifier d'irrationnel ce qui nous le semble ? oO azy', j'y comprend rien ! Ca me semble pas très rationnel tout ça...
Richard si tu nous écoutes...
Et voilà, Toulouse, encore Toulouse, jamais Bordeaux :(
La Garonne y est belle, là aussi. 🏞
Ouais, mais bon...la fac de Bordeaux est nettement moins esthétique que celle de Toulouse, franchement.
ARTICULE !!!!!
😂
Est-ce que l'effet spectateur est aussi en cause lorsqu'on se dope à l'insu de son plein gré ?
Sur quel texte scientifiques tu appuies ta video ? Ou sont les sources ? N'est ce pas biaisé ? Tout pour les vues franchement ça craint ...
Quelles sont vos sources pour étayer qu'il est biaisé, qu'il pense qu'aux vues at que ça craint?
Mais non, si quelqu'un fait un malaise, tout le monde sort son portable pour filmer ... en espérant son agonie pour faire plus de vues. Non ?
Bof… On sait aujourd’hui que l’histoire qui a démarré cette idée (le meurtre de Kitty Genovese) a été énormément exagérée (beaucoup de « témoins » n’en étaient pas), et les recherches ultérieures tentant de reproduire l’effet sont peu probantes.
Par contre, c’est tout à fait possible que même si la probabilité qu’un témoin fixé intervienne diminue avec le nombre de témoins, la probabilité qu’au moins un témoin intervienne augmente. Un distingo chances de gagner−chances qu’il y ait un gagnant, en somme. Dans ce cas, il faudrait parler de l’effet spectateur comme un phénomène purement individuel et inapplicable aux témoins pris dans leur ensemble.
On dirait le cloitre de la faculté des sciences sociales de Toulouse...
En tant qu'autiste, quand je vois quelqu'un qui a un malaise ou peu importe, j'en ai absolument rien à cirer 😂. Vive le manque d'empathie, ça me sauve tellement de problèmes; ça m'en cause pas mal d'autres aussi par contre. :(
Et le mec se trouve intelligent.😂.
Le pauvre.
Ah ben lundi le cloître était fermé et en plus il pleuvait :(
"Je ne sais pas où je suis, peut-être à Toulouse"... PIN PON PIN PON !!!
Et c'est pas un cloitre !!!
Des "input"...
C'est dur d'exister sur Internet, il faut publier souvent, mêe quand on n'a rien à dire... Rien ici d'étayé, que du fumeux non référencé...
Toujours fidèle au poste avec un peu de venin à balancer, Sabine.
J'ai l'impression que mes vidéos sont vraiment très importantes pour vous. Pensez à soutenir la chaine financièrement, en conséquence.
Biz
@@TroncheEnBiais Le petit humour merdeux n'arrange rien aux erreurs factuelles ... dont vous ne dites rien... Pas très zététique, tout ça...
@@SabineHecebon??? Quelles erreurs factuelles?
@@Vieux_NooB Tiens, un des trolls de Durand qui vient mordiller les mollets ! Ah c'est rudement bien fait ton truc !
Bonjour, Je pensais, à tort, que vous alliez parler de "l'erreur fondamentale d'attribution" (dit parfois "biais acteur.ice / observateur.trice"). Là aussi, mis en évidence dans des travaux de psychologie sociale. C'est aussi tout à fait intéressant, même si c'est tout à fait différent.
Explicitation avec le petit film documentaire nommé avec humour et à propos : "L'effet Julien Lepers". A retrouver sur canal U. Présenté par Nicole Dubois. Cela pourrait bien intéresser du monde ici !!