Merci 🎉 c’est extraordinaire de plonger dans une telle profondeur; oui, c’est une recherche, encore aujourd’hui. C’est si rare, c’est un privilège. Un grand cadeau ❤
J'ai 16 ans et j'ai fini du côté de chez Swann il y a quelques semaines. J'avais rarement apprécié autant un roman, et rarement passé autant de temps à lire une œuvre sans discontinuer. Je lirai les autres, car ils changeront ma vision du monde et bien d'autres comme ce premier tome l'a déjà fait.
Salut, moi aussi je lis Proust en ce moment, je dois avoir ton âge ou un an de moins, maintenant, je finis la partie Combray et commence "Un amour de Swann", pour frôler la paraphrase de ton second commentaire, je vois en lui, comme en Rimbaud par exemple (deux personnes qui sont véritablement cultivés), l'arrivée à ce que j'appelle le "comble de la langue" : c'est là que se nourrit le génie, lorsqu'il trouve une grande liberté, dans la contrainte. Je m'explique : la langue française, aussi belle, diverse, utile soit-elle, impose toujours (comme chaque langue) le problème de l'indicible. Quand un auteur parvient à s'en défaire tout en empruntant ses outils, il accède véritablement au génie. C'est Rimbaud, c'est Jean De La Fontaine, c'est Proust, c'est Céline.
My heart aches with nostalgia for the French language, which I learned in my twenties. I LOVE to hear French spoken so well, so eruditely. I love even 'la langue de bois' and the obfuscations of French intellectuals. My goodness, I miss France. I've lived in Korea for twenty years but I have nowhere near the love for Korea that I have for France.
J’ai lu la Recherche la première fois en italien (je ne parlais pas français à 20 ans), j’ai accroché tout de suite, ça a bouleversé ma vie. Je l’ai relu en français. Proust fait partie de ma vie, de mes journées.
C'est un privilège d'avoir trouvé une oeuvre qui nous accompagne pour le reste de la vie. Je termine le premier volume de Proust ces jours-ci, à 53 ans ! J'avais tenté d'y entrer il y a 15 ans, mais Proust m'était apparu comme fermé. Si j'avais été très séduit par son style "cristallin", les thèmes abordés au début du côté de chez swann m'ennuyaient. Aujourd'hui j'entrevois dans cette oeuvre une peinture psychologique bien plus pertinente que bien des livres de psychologie, qui me fait un peu penser à ce qu'avait tenté Montaigne. Je vais poursuivre...
Ce qui est génial avec Proust c'est justement qu'à force de viser la perfection dans toute sa complexité, de s'acharner doucement et douloureusement sur les moindres détails, il a dépassé cette perfection souvent trop plate, pour arriver à l'excellence. Une excellence qui, comme vous l'avez dit, comporte des défauts, mais ces défauts sont en effet ceux de Proust lui-même, et de son humanité qui compose son œuvre.
C’est l’absence de chapitres qui est difficile. C’est un flux quasi ininterrompu de pensées et de souvenirs enchevêtrés dont les unes se mêlent aux autres. Reprendre le livre le lendemain ou le surlendemain pour continuer sa lecture, c’est toujours accepter d’être un peu déboussolé, se demander s’il ne faudrait pas revenir un peu en arrière pour comprendre où on est…
Il y a des parties et des chapitres chez Proust, mais ils sont espacés. Par exemple, "Du côté de chez Swann", dans l'édition Folio : Première partie : Combray I, page 3 II, page 47 Deuxième partie : Un amour de Swann, page 185 Troisième partie : Noms de pays : le nom, page 376 (jusqu'à page 420).
@@anieldelouvain153 On ne peut pas vraiment appeler des parties qui font parfois plusieurs centaines de pages des chapitres. C'est impossible de se dire "allez, un dernier chapitre avant le dodo". Même "un passage" est souvent difficile à isoler grâce au système de rebonds psychiques, temporels et sensoriel qu' il utilise.
@@emilev2134 Je comprends bien. Chacun, avec Proust, doit trouver son propre rythme de lecture dans ce labyrinthe qu'est son livre. Et ce n'est jamais évident. J'espère pour vous que vous trouverez : cela en vaut la peine. Bien cordialement.
La recherche est un des romans les plus structuré dans sa forme générale et dans son écriture mais qui demande de ne pas s'accrocher à ses habitudes de lecture (ponctuation, rythm, digressions..) C'est plus accessible que J.Joyce et bien d'autres auteurs.
Ecouter "aussi", la Lecture de 149 morceaux de Proust Par différents-es acteurs-ices de La Comédie-Française dès 2020-2021 sur TH-cam. Exquis, inouï et d'une texture-densité unique à tous nos sens. Bien à vous.
On peut être sensible à Proust et ne pas avoir compris une règle grammaticale enseignée en primaire : le genre neutre n'existant pas en français, c'est le genre masculin qui en tient le rôle.
Je connaissais seulement de nom c’est à mes 44ans que j’ai lu Proust et j’en suis amoureuse en effet son écriture ressemble a mes pensés la longueur est enivrante je le comprends moi qui ne vient guère de ce milieu au contraire j’y retrouve mon imaginaire lorsque j’étais petite dans ma ville du Champagne en province ❤❤❤❤ c’est très appréciable son univers ses états il écrit comme je parle sans vouloir exagérer je n’ai pas autant de vocabulaires Proust est romantique et doux c’est reposant.
Oui,oui, monsieur Dantzig on peut entrer dans Proust, lu par d'autres ! (la comédie française a pris le parti pris de faire lire par une centaine de comédiens) et c'est une bonne entrée dans l'œuvre.
Ma clef d'entrée dans la Recherche a été mon identification au narrateur, sur le plan sensible. Tout le reste, et jusqu'aux luttes que j'ai dû mener au long de ses pages les plus ardues, en a découlé avec un émerveillement inépuisable. Depuis, je le relis chaque année.
Absolument. L'appropriation de la pensée du narrateur est un élément constant dans l'appréciation d'une oeuvre. C'est admettre que la littérature autorise , comme fonction première, de mieux comprendre ce qui nous arrive ; mettre des mots, de la lucidité, sur des choses que l'on a pas compris ou pas vu, avec le flou des sentiments et des émotions, des moments passés. L'art nous permet d'améliorer nos sens, les améliorer.
Sublime Chef d'oeuvre de la prose française, l'art de dire et de présenter des personnages dans une langue qui reflète la pensée en cachant ou en camouflant aussi
Je suis étonnée que l’on peut aimé, l’auteur un écrivain. Interessant. Car un jour, j’ai lu la biographie de Rene Char Poète. Et je me suis aperçue qu’il m’attirait et j’en suis tranquillement et d’un côté aventure j’en suis tombée amoureuse et la fin; j’ai vraiment ressenti le deuil. Imaginez, Impressionnant.
J'ai lu deux fois le premier tome pour arrêter, puis une troisième et ai poursuivi toute La Recherche : j'ai l'impression qu'il m'a fallu m'habituer à son style "tout en longueur" comme on doit le faire de l'accent en arrivant au Québec, d'abord fatiguant, puis on s'y habitue, puis on l'apprécie. Il y avait une belle préface à "L'Homme Sans Qualité" disant qu'on s'attaque au livre comme Saint-Georges terrassant le Dragon, un livre qu'on lit pour le lire autant que pour l'avoir lu à la Rastignac : "A nous deux, Proust !". Signoret disait d'ailleurs qu'on ne dit jamais qu'on lit Proust, on dit "Je relis Proust", "je me replonge dans Proust" alors que rare sont ceux à avoir lu toute la recherche y compris chez France Culture... C'est en tous cas étonnant, alors que cette émission me paraissait de bonne augure, à quel point ça a parlé 35 minutes pour ne strictement rien dire.
Ce ne serait pas plutôt les anglicismes employés à profusion (et on sait pourquoi) par les Français qui deviennent «fatigants» (pour reprendre votre qualificatif)?
Je me permets de donner la citation exacte, tirée de la présentation, écrite par Jean-Pierre Maurel, de "L'homme sans qualités" : "La réputation qui précède les grands livres en diffère souvent la lecture. On les fuit longtemps. Enfin, on se sent armé de l'épée de la maturité, enfin on se retourne contre eux, on talonne son vieux désir enfoui et l'on affronte d'abord, à l'entrée de la grotte, leur monstrueuse renommée. Avec la volonté ambiguë de la tuer, comme le saint tue le dragon de sa lance."
Je vous suis avec joie et reconnaissance depuis Bucarest. J’ai etudie le Francais a la fac. Un seul desappointement: le petit nombre de “views”, 28 k pour un pays de 60+millions habitants. Je me demande si l’enseignement moderne ne soit pas tenu pour responsable (un cauchemar que l’Ouest a cru raisonnable d’exporter chez nous ici, aussi, apres l’echec avere chez soi)
J'ai écrit un petit texte sur Proust, le voici, dites moi si vous êtes d'accord, merci: ""Ce qui frappe, quand on lit Proust, c’est l’absence totale de rêve et d’émotion ». Brutal, inattendu, ce jugement lapidaire émis par Joseph Conrad dans une correspondance a de quoi surprendre, heurter les certitudes et les fantasmes communément entretenus par les commentateurs, chroniqueurs et autres traine-savates de la culture. On associe généralement la recherche au langage poétique, la richesse métaphorique, la rêverie infinie portée par une forme dilatée, une longue phrase en spirale. Or la poésie comme le rêve sont cousus de silence. La langue saturée de Proust se pose à rebours - paradoxe intéressant pour celui qui, toute sa vie durant, fut allergique au bruit. Plus de mots que de choses. Un exercice d’inversion, une anti synthèse. 3000 pages pour la saveur d’une madeleine. Il ne s’agit pas de trouver le mot adéquat et transfigurant, mais d’évider la chose et le réel de leur substance, de les aspirer dans le siphon littéraire par le déploiement d’une puissance analytique. D’où le statisme du récit mais aussi l’étrange amertume infusée lentement dès les premiers volumes. Que reste-t-il du réel ? Tel est le tourment infligé au lecteur, d’autant plus quand l’érotisme d’un langage craché à jet continu, autonomisé sur un mode solipsiste, nous renvoie presqu’à l’état de réceptacle, rendu concave par un processus d’envahissement. La recherche peut aisément se concevoir comme une entreprise nihiliste, un exercice de dilution puis de reconstitution, de l’autre coté du miroir. Du rêve, il y en a… La maison de campagne d’enfance, la plage de Balbec (Cabourg) en été, les hôtels particuliers, le bois de boulogne. L’imaginaire bourgeois le plus morne, réduit à ses plus communs dénominateurs. Et c’est précisément de ces points statiques, de ces colonnes de tourbe fossilisée que prend forme la fameuse cathédrale proustienne. Morne, circulaire, mais composée d’autant de bulles d’infinis en forme de chapelles, de fragments, de reliques que sont les personnages, les digressions, les rencontres sanctifiées par le souvenir. Dieu est le grand absent de la recherche; pas même une phrase, une réflexion ne lui sont dédiées. Tout à l’inverse les églises sont le grand leitmotiv dans l’univers esthétique et géographique du narrateur. L’édifice religieux n’est pas lui-même conçu comme vecteur de foi mais comme résidu d’un temps révolu, réminiscence. C’est bien le Temps, au sens métaphysique, qui se substitue à Dieu. Vivre une réminiscence (une saveur, une fragrance, une vision qui font ressurgir un monde disparu), c’est expérimenter du « temps à l’état pur », être touché par la grâce. La sensibilité proustienne, fut-elle incroyante, est bel et bien d’essence catholique, et fondée sur des signes. Ainsi, de façon plus culturelle que « sensible » pourrait s’envisager la judéité civile de Proust; la mémoire avant la foi, la chronique, le texte comme mystique première - bien plus que la « marginalité créative » d’un auteur juif décrivant par son oeil laser un monde auquel il n’appartient pas... Et l’on ne peut faire plus éloigné du pessimisme bouddhique que Proust, pourtant admirateur de Schopenhauer, cité à plusieurs reprises. L’un se fonde sur l’art du détachement; la recherche est un art de l’attachement. Si la poésie est élévation, la recherche est le récit d’une permanente désillusion, une descente du ciel vers la terre - non pas celle du saint esprit mais de l’imaginaire qui vient s’écraser platement sur l’incompressible solitude des êtres, même ceux habitant le monde olympien de la haute aristocratie. Si Victor Hugo exaltait les misérables, Proust pulvérise les étoiles suspendues au ciel, qui habitent ses fantasmes et ses désirs d’enfant. La saturation du langage n’est pas mouvement d’élévation mais désintégration. Ce long processus mis en oeuvre de façon circulaire et fragmentée jusqu’au « Temps retrouvé » préfigure, dans le récit, la dévastation réelle opérée par le temps sur les personnages, et les évènements de la guerre de 14 qui viennent balayer un monde. La sentence du réel vient concrétiser le processus intérieur du narrateur, qui dès lors, décide de se mettre à écrire."
Après la brève mais très sensible lecture d'Oriane Delacroix - et si bien servie par la musique -, je trouve un peu sévère le son de cloche de votre invité qui par ailleurs s'exprime si heureusement sur les caractéristiques proustiennes. Je salue également les autres membres de cette équipe si bien équilibrée. Étrange tout de même ce silence sur la réussite cinématographique de Raoul Ruiz, Le temps retrouvé. Quarante minutes permettent tout de même de placer quelques mots à ce sujet.
@rochefort82 : vous avez lu Proust évidement. Preparez-vous un livre? Je dirais sans ajouter les détails; vous êtes compliqué mais pas banal🥺 Au faite, lorsqu’on donne un avis sur un livre; de qui parlons nous? Mais, de soi. Pour donner une opinion juste, et éclairée, faut se détacher de soi 💕
7:10 la peur est quelque chose de consubstanciel à Proust et à son œuvre, peur de parler et de se plonger dans cet univers. Il fait supprimer la peur, non pas celle de l'oeuvre d'art mais celle qui a été fabriqué au fil du temps par un océan commentaire tres érudits qui ont peut-être essayer de domestiquer la peur mais qui ont fabriqué une autre.
19:00 Proust apporte plusieurs nouveaux sujets à la fiction : le snobisme, qui n'était pas justifié jusque là; l'homogénéité; la tendresse chez les hommes. Proust est aussi océanique grâce à sa façon d'écrire, il a prit une langue française très régulière, très scolaire et l'a assouplie et étiré à un point inouï. Il y'a un feu d'artifice d'images dans l'œuvre de Proust pour nous faire sentir ce qu'est l'objet livre
Je suis au beau milieu du "Temps retrouvé", et jusqu'à présent, mon tome préféré a été "Albertine disparue", et de très loin (le thème du deuil - Proust dit les choses si justement, il tape en plein dans le mille - et j'ai adoré le voyage à Venise). Dois-je en conclure que je n'aime pas complètement Proust ? Après tout, pourquoi pas ... Je trouve à cette œuvre un certain nombre de défauts; mais sur 2400 pages (édition Quarto) comment en serait-il autrement ? J'ai récemment lu un autre classique, et en tournant la dernière page, j'ai dit "Voilà un roman parfait !" ; chose que je ne peux dire à propos de la Recherche.
Si toutefois n'ayant plus la vanité de le relire avec grande difficulté j'ai découvert Swann en 74 et tombai sous le charme suranné de l'auteur. J'ai bien plus lu à son propos qu'à sa recherche.
J'ai véritablement commencé Proust par Albertine disparue , rien que pour le titre, et préoccupé par le tragique et l'inéluctable d'une disparition. "C'était / Ce n'est plus"
Madame que je souhaite que vous vous souveniez à mettre un point après la fin de chaque phrase!! Mais non! Cela n'arrive jamais je regrette de dire.. très déçue vraiment!!
Toute lecture provoque en moi une frayeur terrible de NY rien comprendre.Le mot sous la plume dun ou dune ecrivain(e) se manifested dans un voodoo ensolleiant et en meme temps mysterieux.Cest comme si je cherchais toujours un temps qui m'echappe et ça cest peutetre la beauté de A la Recherche de son âme son temps et dans cette recherche fais dattention cest tres facile de se perdre ....
Le chef des chefs d œuvres je ne pense pas en tout cas c est mon avis. J ai lu à la recherche du temps perdu c est très bien mais il y a beaucoup de passages qui sont chiants et très s lents. Je préfère Celine ou tous les livres sont à 100 à l heure clinquants un autre niveau pour moi. Chacun ses goûts pour moi Céline est largement supérieur à Proust
@@stephaneamor1957 On ne peux pas lire Proust à 100 a l'heure comme Céline et il est tout sauf clinquant donc moins facile d'accès, pour le reste, oui, c'est une affaire de goût.
@@Methilde Céline n est pas facile à lire loin de là mais ces écrits captivent et ils sont uniques dans leur déroulement. Proust pour moi est brillant mais pas toujours, chiant souvent, Céline jamais. Vous voyez les goûts sont personnels et c est comme on les ressens
Je ressens un léger malaise entre les intervenants... Dites moi parce que c'est une interprétation personnelle que j'aimerais être erronée. Ceci dit, merci France Culture pour la qualité de vos émissions.
Ce que l'on cache au sujet de Marcel Proust encore aujourdh'ui c'est qu"il était polytoxicomane, datura, morphine, héroine, opium, cocaïne, barbituriques, je ne crois pas que ce soit seulement l'asthme qui l'ait achevé, on en meurt pas. Bien sur personne ne veut le dire parce que ça fait mauvais genre, ça n'enlève rien à son génie cependant. Il a écrit ses livres en état second, il avait même des hallucinations.
Commentaire général. Il faudrait abondonner les présentations interminables des intervenants. Personne n'écoute. Tout le monde attend le débat, ou zappe.
Merci 🎉 c’est extraordinaire de plonger dans une telle profondeur; oui, c’est une recherche, encore aujourd’hui. C’est si rare, c’est un privilège. Un grand cadeau ❤
J'ai 16 ans et j'ai fini du côté de chez Swann il y a quelques semaines. J'avais rarement apprécié autant un roman, et rarement passé autant de temps à lire une œuvre sans discontinuer. Je lirai les autres, car ils changeront ma vision du monde et bien d'autres comme ce premier tome l'a déjà fait.
Salut, moi aussi je lis Proust en ce moment, je dois avoir ton âge ou un an de moins, maintenant, je finis la partie Combray et commence "Un amour de Swann", pour frôler la paraphrase de ton second commentaire, je vois en lui, comme en Rimbaud par exemple (deux personnes qui sont véritablement cultivés), l'arrivée à ce que j'appelle le "comble de la langue" : c'est là que se nourrit le génie, lorsqu'il trouve une grande liberté, dans la contrainte. Je m'explique : la langue française, aussi belle, diverse, utile soit-elle, impose toujours (comme chaque langue) le problème de l'indicible. Quand un auteur parvient à s'en défaire tout en empruntant ses outils, il accède véritablement au génie. C'est Rimbaud, c'est Jean De La Fontaine, c'est Proust, c'est Céline.
bravo!!
My heart aches with nostalgia for the French language, which I learned in my twenties. I LOVE to hear French spoken so well, so eruditely. I love even 'la langue de bois' and the obfuscations of French intellectuals. My goodness, I miss France. I've lived in Korea for twenty years but I have nowhere near the love for Korea that I have for France.
Bon retour parmi nous ! Car il faut revenir maintenant :)
J’ai lu la Recherche la première fois en italien (je ne parlais pas français à 20 ans), j’ai accroché tout de suite, ça a bouleversé ma vie. Je l’ai relu en français. Proust fait partie de ma vie, de mes journées.
Intéressant, je n'ai pas lu Proust pourrais-tu m'en parler un peu sil-te-plais ?
Je n'ai pas eu à passer par l'italien mais l'effet a été le même sur moi :):) :)
C'est un privilège d'avoir trouvé une oeuvre qui nous accompagne pour le reste de la vie. Je termine le premier volume de Proust ces jours-ci, à 53 ans ! J'avais tenté d'y entrer il y a 15 ans, mais Proust m'était apparu comme fermé. Si j'avais été très séduit par son style "cristallin", les thèmes abordés au début du côté de chez swann m'ennuyaient. Aujourd'hui j'entrevois dans cette oeuvre une peinture psychologique bien plus pertinente que bien des livres de psychologie, qui me fait un peu penser à ce qu'avait tenté Montaigne. Je vais poursuivre...
Ce qui est génial avec Proust c'est justement qu'à force de viser la perfection dans toute sa complexité, de s'acharner doucement et douloureusement sur les moindres détails, il a dépassé cette perfection souvent trop plate, pour arriver à l'excellence. Une excellence qui, comme vous l'avez dit, comporte des défauts, mais ces défauts sont en effet ceux de Proust lui-même, et de son humanité qui compose son œuvre.
C’est l’absence de chapitres qui est difficile. C’est un flux quasi ininterrompu de pensées et de souvenirs enchevêtrés dont les unes se mêlent aux autres. Reprendre le livre le lendemain ou le surlendemain pour continuer sa lecture, c’est toujours accepter d’être un peu déboussolé, se demander s’il ne faudrait pas revenir un peu en arrière pour comprendre où on est…
Il y a des parties et des chapitres chez Proust, mais ils sont espacés. Par exemple, "Du côté de chez Swann", dans l'édition Folio :
Première partie : Combray
I, page 3
II, page 47
Deuxième partie : Un amour de Swann, page 185
Troisième partie : Noms de pays : le nom, page 376 (jusqu'à page 420).
@@anieldelouvain153 On ne peut pas vraiment appeler des parties qui font parfois plusieurs centaines de pages des chapitres. C'est impossible de se dire "allez, un dernier chapitre avant le dodo". Même "un passage" est souvent difficile à isoler grâce au système de rebonds psychiques, temporels et sensoriel qu' il utilise.
@@emilev2134 Je comprends bien. Chacun, avec Proust, doit trouver son propre rythme de lecture dans ce labyrinthe qu'est son livre. Et ce n'est jamais évident. J'espère pour vous que vous trouverez : cela en vaut la peine. Bien cordialement.
@Muhammad_le_cochon_ivrequ'appelez vous la lecture active ?
La recherche est un des romans les plus structuré dans sa forme générale et dans son écriture mais qui demande de ne pas s'accrocher à ses habitudes de lecture (ponctuation, rythm, digressions..)
C'est plus accessible que J.Joyce et bien d'autres auteurs.
Ecouter "aussi", la
Lecture de 149 morceaux de Proust
Par différents-es acteurs-ices de La
Comédie-Française dès 2020-2021
sur TH-cam.
Exquis, inouï et d'une texture-densité
unique à tous nos sens.
Bien à vous.
Proust n'était pas "inclusif" lui!
On peut être sensible à Proust et ne pas avoir compris une règle grammaticale enseignée en primaire : le genre neutre n'existant pas en français, c'est le genre masculin qui en tient le rôle.
Je connaissais seulement de nom c’est à mes 44ans que j’ai lu Proust et j’en suis amoureuse en effet son écriture ressemble a mes pensés la longueur est enivrante je le comprends moi qui ne vient guère de ce milieu au contraire j’y retrouve mon imaginaire lorsque j’étais petite dans ma ville du Champagne en province ❤❤❤❤ c’est très appréciable son univers ses états il écrit comme je parle sans vouloir exagérer je n’ai pas autant de vocabulaires Proust est romantique et doux c’est reposant.
Bien vu :)
Oui,oui, monsieur Dantzig on peut entrer dans Proust, lu par d'autres ! (la comédie française a pris le parti pris de faire lire par une centaine de comédiens) et c'est une bonne entrée dans l'œuvre.
Ma clef d'entrée dans la Recherche a été mon identification au narrateur, sur le plan sensible. Tout le reste, et jusqu'aux luttes que j'ai dû mener au long de ses pages les plus ardues, en a découlé avec un émerveillement inépuisable. Depuis, je le relis chaque année.
Absolument. L'appropriation de la pensée du narrateur est un élément constant dans l'appréciation d'une oeuvre. C'est admettre que la littérature autorise , comme fonction première, de mieux comprendre ce qui nous arrive ; mettre des mots, de la lucidité, sur des choses que l'on a pas compris ou pas vu, avec le flou des sentiments et des émotions, des moments passés. L'art nous permet d'améliorer nos sens, les améliorer.
Sublime Chef d'oeuvre de la prose française, l'art de dire et de présenter des personnages dans une langue qui reflète la pensée en cachant ou en camouflant aussi
Je suis étonnée que l’on peut aimé, l’auteur un écrivain. Interessant. Car un jour, j’ai lu la biographie de Rene Char Poète.
Et je me suis aperçue qu’il m’attirait et j’en suis tranquillement et d’un côté aventure j’en suis tombée amoureuse et la fin; j’ai vraiment ressenti le deuil. Imaginez, Impressionnant.
J'ai lu deux fois le premier tome pour arrêter, puis une troisième et ai poursuivi toute La Recherche : j'ai l'impression qu'il m'a fallu m'habituer à son style "tout en longueur" comme on doit le faire de l'accent en arrivant au Québec, d'abord fatiguant, puis on s'y habitue, puis on l'apprécie.
Il y avait une belle préface à "L'Homme Sans Qualité" disant qu'on s'attaque au livre comme Saint-Georges terrassant le Dragon, un livre qu'on lit pour le lire autant que pour l'avoir lu à la Rastignac : "A nous deux, Proust !". Signoret disait d'ailleurs qu'on ne dit jamais qu'on lit Proust, on dit "Je relis Proust", "je me replonge dans Proust" alors que rare sont ceux à avoir lu toute la recherche y compris chez France Culture... C'est en tous cas étonnant, alors que cette émission me paraissait de bonne augure, à quel point ça a parlé 35 minutes pour ne strictement rien dire.
Ben c'est France inter ! Vous vous attendiez à quoi ? 😉
Ce ne serait pas plutôt les anglicismes employés à profusion (et on sait pourquoi) par les Français qui deviennent «fatigants» (pour reprendre votre qualificatif)?
Je me permets de donner la citation exacte, tirée de la présentation, écrite par Jean-Pierre Maurel, de "L'homme sans qualités" :
"La réputation qui précède les grands livres en diffère souvent la lecture. On les fuit longtemps. Enfin, on se sent armé de l'épée de la maturité, enfin on se retourne contre eux, on talonne son vieux désir enfoui et l'on affronte d'abord, à l'entrée de la grotte, leur monstrueuse renommée. Avec la volonté ambiguë de la tuer, comme le saint tue le dragon de sa lance."
@@violettrojo C'est France Culture…
Intéressant mais pour moi c'est l'inverse :)
Je vais le lire tiens, merci pour ce que vous faites
Je vous suis avec joie et reconnaissance depuis Bucarest. J’ai etudie le Francais a la fac. Un seul desappointement: le petit nombre de “views”, 28 k pour un pays de 60+millions habitants. Je me demande si l’enseignement moderne ne soit pas tenu pour responsable (un cauchemar que l’Ouest a cru raisonnable d’exporter chez nous ici, aussi, apres l’echec avere chez soi)
J'ai écrit un petit texte sur Proust, le voici, dites moi si vous êtes d'accord, merci:
""Ce qui frappe, quand on lit Proust, c’est l’absence totale de rêve et d’émotion ». Brutal, inattendu, ce jugement lapidaire émis par Joseph Conrad dans une correspondance a de quoi surprendre, heurter les certitudes et les fantasmes communément entretenus par les commentateurs, chroniqueurs et autres traine-savates de la culture.
On associe généralement la recherche au langage poétique, la richesse métaphorique, la rêverie infinie portée par une forme dilatée, une longue phrase en spirale. Or la poésie comme le rêve sont cousus de silence. La langue saturée de Proust se pose à rebours - paradoxe intéressant pour celui qui, toute sa vie durant, fut allergique au bruit. Plus de mots que de choses. Un exercice d’inversion, une anti synthèse. 3000 pages pour la saveur d’une madeleine. Il ne s’agit pas de trouver le mot adéquat et transfigurant, mais d’évider la chose et le réel de leur substance, de les aspirer dans le siphon littéraire par le déploiement d’une puissance analytique. D’où le statisme du récit mais aussi l’étrange amertume infusée lentement dès les premiers volumes. Que reste-t-il du réel ? Tel est le tourment infligé au lecteur, d’autant plus quand l’érotisme d’un langage craché à jet continu, autonomisé sur un mode solipsiste, nous renvoie presqu’à l’état de réceptacle, rendu concave par un processus d’envahissement. La recherche peut aisément se concevoir comme une entreprise nihiliste, un exercice de dilution puis de reconstitution, de l’autre coté du miroir.
Du rêve, il y en a… La maison de campagne d’enfance, la plage de Balbec (Cabourg) en été, les hôtels particuliers, le bois de boulogne. L’imaginaire bourgeois le plus morne, réduit à ses plus communs dénominateurs. Et c’est précisément de ces points statiques, de ces colonnes de tourbe fossilisée que prend forme la fameuse cathédrale proustienne. Morne, circulaire, mais composée d’autant de bulles d’infinis en forme de chapelles, de fragments, de reliques que sont les personnages, les digressions, les rencontres sanctifiées par le souvenir.
Dieu est le grand absent de la recherche; pas même une phrase, une réflexion ne lui sont dédiées. Tout à l’inverse les églises sont le grand leitmotiv dans l’univers esthétique et géographique du narrateur. L’édifice religieux n’est pas lui-même conçu comme vecteur de foi mais comme résidu d’un temps révolu, réminiscence. C’est bien le Temps, au sens métaphysique, qui se substitue à Dieu. Vivre une réminiscence (une saveur, une fragrance, une vision qui font ressurgir un monde disparu), c’est expérimenter du « temps à l’état pur », être touché par la grâce. La sensibilité proustienne, fut-elle incroyante, est bel et bien d’essence catholique, et fondée sur des signes.
Ainsi, de façon plus culturelle que « sensible » pourrait s’envisager la judéité civile de Proust; la mémoire avant la foi, la chronique, le texte comme mystique première - bien plus que la « marginalité créative » d’un auteur juif décrivant par son oeil laser un monde auquel il n’appartient pas...
Et l’on ne peut faire plus éloigné du pessimisme bouddhique que Proust, pourtant admirateur de Schopenhauer, cité à plusieurs reprises. L’un se fonde sur l’art du détachement; la recherche est un art de l’attachement.
Si la poésie est élévation, la recherche est le récit d’une permanente désillusion, une descente du ciel vers la terre - non pas celle du saint esprit mais de l’imaginaire qui vient s’écraser platement sur l’incompressible solitude des êtres, même ceux habitant le monde olympien de la haute aristocratie. Si Victor Hugo exaltait les misérables, Proust pulvérise les étoiles suspendues au ciel, qui habitent ses fantasmes et ses désirs d’enfant. La saturation du langage n’est pas mouvement d’élévation mais désintégration. Ce long processus mis en oeuvre de façon circulaire et fragmentée jusqu’au « Temps retrouvé » préfigure, dans le récit, la dévastation réelle opérée par le temps sur les personnages, et les évènements de la guerre de 14 qui viennent balayer un monde. La sentence du réel vient concrétiser le processus intérieur du narrateur, qui dès lors, décide de se mettre à écrire."
Pour autant Joseph Conrad est un immense écrivain qui admirait Proust.
J'ai hâte savourer ce livre
En l'écoutant via les lectures de la Comédie Française. Et en lisant ensuite.
Après la brève mais très sensible lecture d'Oriane Delacroix - et si bien servie par la musique -, je trouve un peu sévère le son de cloche de votre invité qui par ailleurs s'exprime si heureusement sur les caractéristiques proustiennes. Je salue également les autres membres de cette équipe si bien équilibrée. Étrange tout de même ce silence sur la réussite cinématographique de Raoul Ruiz, Le temps retrouvé. Quarante minutes permettent tout de même de placer quelques mots à ce sujet.
Vous avez raison, "Le temps retrouvé" est un magnifique film qui ne dénature en rien l'univers proustien.
Le seul fim qui par ses libertés poétiques réussi a ne pas trahir Proust.
@rochefort82 : vous avez lu Proust évidement. Preparez-vous un livre? Je dirais sans ajouter les détails; vous êtes compliqué mais pas banal🥺
Au faite, lorsqu’on donne un avis sur un livre; de qui parlons nous? Mais, de soi. Pour donner une opinion juste, et éclairée, faut se détacher de soi 💕
Passionnant ;)
7:10 la peur est quelque chose de consubstanciel à Proust et à son œuvre, peur de parler et de se plonger dans cet univers. Il fait supprimer la peur, non pas celle de l'oeuvre d'art mais celle qui a été fabriqué au fil du temps par un océan commentaire tres érudits qui ont peut-être essayer de domestiquer la peur mais qui ont fabriqué une autre.
19:00 Proust apporte plusieurs nouveaux sujets à la fiction : le snobisme, qui n'était pas justifié jusque là; l'homogénéité; la tendresse chez les hommes.
Proust est aussi océanique grâce à sa façon d'écrire, il a prit une langue française très régulière, très scolaire et l'a assouplie et étiré à un point inouï.
Il y'a un feu d'artifice d'images dans l'œuvre de Proust pour nous faire sentir ce qu'est l'objet livre
Si vous avez peur de la littérature, des mots justes, de Molière..., etc. laissez tout ça de côté et lisez Coelho.
Le génie français
Proust de l’ordre du tissu : de la trame
L’humour et la finesse de la plume de Proust
Je suis au beau milieu du "Temps retrouvé", et jusqu'à présent, mon tome préféré a été "Albertine disparue", et de très loin (le thème du deuil - Proust dit les choses si justement, il tape en plein dans le mille - et j'ai adoré le voyage à Venise). Dois-je en conclure que je n'aime pas complètement Proust ? Après tout, pourquoi pas ... Je trouve à cette œuvre un certain nombre de défauts; mais sur 2400 pages (édition Quarto) comment en serait-il autrement ? J'ai récemment lu un autre classique, et en tournant la dernière page, j'ai dit "Voilà un roman parfait !" ; chose que je ne peux dire à propos de la Recherche.
Bonjour, quel est ce roman parfait si ce n'est pas indiscret ? Merci 😃
Si toutefois n'ayant plus la vanité de le relire avec grande difficulté j'ai découvert Swann en 74 et tombai sous le charme suranné de l'auteur. J'ai bien plus lu à son propos qu'à sa recherche.
J'ai véritablement commencé Proust par Albertine disparue , rien que pour le titre, et préoccupé par le tragique et l'inéluctable d'une disparition. "C'était / Ce n'est plus"
Je lis comme j’en ai envie. C est une relation personnelle, variable au dil de la vie. En ce moment je ne lis pas. Pas envie.
Madame que je souhaite que vous vous souveniez à mettre un point après la fin de chaque phrase!! Mais non! Cela n'arrive jamais je regrette de dire.. très déçue vraiment!!
Toute lecture provoque en moi une frayeur terrible de NY rien comprendre.Le mot sous la plume dun ou dune ecrivain(e) se manifested dans un voodoo ensolleiant et en meme temps mysterieux.Cest comme si je cherchais toujours un temps qui m'echappe et ça cest peutetre la beauté de A la Recherche de son âme son temps et dans cette recherche fais dattention cest tres facile de se perdre ....
Proust, c'est du n'importe quoi répété à l'infini.
C’est étrange de parler de peur
Le chef des chefs d œuvres je ne pense pas en tout cas c est mon avis. J ai lu à la recherche du temps perdu c est très bien mais il y a beaucoup de passages qui sont chiants et très s lents. Je préfère Celine ou tous les livres sont à 100 à l heure clinquants un autre niveau pour moi. Chacun ses goûts pour moi Céline est largement supérieur à Proust
🤣🤣🤣😂😂😂
Vous voulez dire plus faciles à lire, certainement mais je m'en lasse plus vite.
@@Methilde non pas plus facile à lire mais chacun ses goûts
@@stephaneamor1957
On ne peux pas lire Proust à 100 a l'heure comme Céline et il est tout sauf clinquant donc moins facile d'accès, pour le reste, oui, c'est une affaire de goût.
@@Methilde Céline n est pas facile à lire loin de là mais ces écrits captivent et ils sont uniques dans leur déroulement. Proust pour moi est brillant mais pas toujours, chiant souvent, Céline jamais. Vous voyez les goûts sont personnels et c est comme on les ressens
Lire Proust en commençant par n’importe quel tome c’est du n’importe quoi.
Je ressens un léger malaise entre les intervenants... Dites moi parce que c'est une interprétation personnelle que j'aimerais être erronée. Ceci dit, merci France Culture pour la qualité de vos émissions.
Les interventions de Christine Lecerf sont très inspirantes.
@@Marcus-us3ws Ce qu'elle dit des imperfections de l'œuvre est très juste.
Oui, tout à fait. Même ressenti de ma part.
A l'envers
Vous êtes gonflé de dévoiler la fin du bouquin !!
"J'ai peur de trouver lesnmots justes".... rassurez-vous, vous ne les trouverez jamais 😂
L'intervenante est vraiment barbante
Ce que l'on cache au sujet de Marcel Proust encore aujourdh'ui c'est qu"il était polytoxicomane, datura, morphine, héroine, opium, cocaïne, barbituriques, je ne crois pas que ce soit seulement l'asthme qui l'ait achevé, on en meurt pas. Bien sur personne ne veut le dire parce que ça fait mauvais genre, ça n'enlève rien à son génie cependant. Il a écrit ses livres en état second, il avait même des hallucinations.
Des gens meurent d asthme encore en 2024…
@@pourquoipas971 oui mais rarement.
Commentaire général. Il faudrait abondonner les présentations interminables des intervenants. Personne n'écoute. Tout le monde attend le débat, ou zappe.
Maitre Di Vizio a raison il faut sortir de l Europe, sinon niet niet
Impossible la liberté
Pourquoi ce commentaire
Très décevant