La passion est une forme d'amour, certe elle débouche rarement sur quelque chose ou la construction est possible mais mourir sans avoir connu la passion amoureuse, c'est quand meme dommage, l'amour passion est surtout mal vu car il menace l'ordre social, quand on est vraiment dans un amour passionel on peut tout balancer dans notre vie on est dans un état second. Jpense pas que la passion soit un amour superficiel, c'est un amour, mais qui ne laisse pas vraiment de place pour la construction car la base est démesurément pas stable avec la passion. C'est dommage quand même qu'on cherche absolument à faire voir la passion comme quelque chose de totalement négatif, c'est destructeur mais à la fois délicieux, délicieux à un niveau vraiment incroyable.
et bien je pense que tant qu'autrui n'a guère connu cet fusion passionnelle il ne puis qu'en parler de manière négative, comme tu le dis destructeur mais tellement délicieux tellement indispensable.
@@theolamoriniere9733 Je l'ai connu mais ça ne m'a apporté que dépressions. Les sentiments que j'éprouvais étaient tellement forts (attirance physique très forte) que ça me faisait souffrir. J'étais dans le spleen et dans une peur continue de perdre l'autre. Donc oui, les sensations sont incroyables mais il faut être fort psychologiquement. Je prenais la tete de la personne avec mes inquiétudes, ma peur de le perdre si bien que ça n'avait duré qu'un mois. Et pendant deux ans, par la suite, j'étais malheureuse. Je préfère qqch de moins fort mais de plus stable. je pense avoir enfin trouvé le juste milieu que j'attendais depuis si longtemps. Car soit c'était trop fort, soit c'était pas assez. Je me sens aujourd'hui amoureuse mais pas au point de m'en rendre malade. Je ne prends pas la tête de mon copain, je me sens stable. La relation est apaisée et stable. C'est une relation que je sens se construire et se renforcer chaque mois. Mes sentiments augmentent progressivement, les siens également. C'est plus doux, plus tendre.
Je pense que vous avez raison mais les gens sont tellement dans le manque affectif que ça gâche tout , être dans la passion amoureuse c’est comme être connecté à dieu et la il y a pas de excès ou de déséquilibre La passion ne devient plus obsessionnelle mais quelque chose de divin
Bonjour Jean Jacques fauchon ,j'ai vécu encore dernièrement la même chose avec une femme ,en effet c'est une relation de destruction de soit et ça fais vraiment très mal ,je vous souhaite bon courage 🙏🙏
Passion et dépendance affective, c'est pas un peu la même chose ? Car dans tout ce que vous avez dit, beaucoup de chose sont similaire à la dépendance affective (le manque perpétuel, l'envie de posséder l'autre ...) J'attends votre réponse avec impatience.
Contente pour toi. Mais tu parles de 6-7 ans de relation ou 6-7 ans de "passion", c'est à dire avec une grande intensité. Ce n'est pas la même chose...
Passion ou amour ? À choisir entre une stabilité sentimentale, ou une tornade émotionnelle... L'amour ! Même si la passion est tentante. J'aurais dû regarder cette vidéo avant pour connaître les différences, car je suis dans une histoire passionnelle et cela est destructeur. La prochaine fois je ne céderai pas bêtement à la tentation 😅
L'amour passionnel n'est pas malsain. C'est quand la personne se permet de devenir intrusif et invasive dans la vie de l'autre et qu'elle ne peut plus " respirer " Que la relation devient malsaine.
Un amour raisonnable ? Bel oxymore. Pour les grecs éros n'est pas philae. L'amour philae on peut l'eprouver envers ses parents, ses enfants, ses amis, ses chats et même ses plantes vertes. Si on l'eprouve envers un être humain avec qui on a une relation amoureuse, et si on eprouve que ca, ça s'appelle un bon ami, un frere, un copropriétaire, un compagnon de vie, une relation parentale stable si on a des enfants, une petite entreprise si on a un patrimoine commun, bref c'est tout sauf un amour amoureux. Il est exact que passion vient de patire ( latin) c'est à dire souffrir. La passion peut être de la souffrance ( en est même souvent) si on part d'un sentiment de manque que l'on espère combler en possédant l'autre. Mais si on part d'un sentiment de plein en soi, et que l'autre est un plus dans notre vie, pas un tout, ça peut être vecu comme un partage intense mais qui reste sain, surtout si on a également des " passions" communes. Pour avoir vecu les deux, je fais la différence. Quant à ce qui concerne la souffrance, nul n'est à l'abri, passion ou pas. Si votre compagnon/ compagne de vie dans le philae et non dans l'eros vous abandonne ( volontairement ou pas, il faut se souvenir aussi que nous sommes tous mortels) au bout de 20 ans de vie commune, vous souffrirez le martyre quand même, tout autant et même plus longtemps. Par ailleurs, je vois mal comment une relation amoureuse peut commencer autrement que dans la passion amoureuse ( vous y allez pourquoi sinon ? Pour mourir d'ennui tout de suite? Pour éviter de souffrir autant que faire se peut ? Pour vous sentir moins seul ? ) , donc c'est une étape incontournable : je connais des couples qui sont toujours dans eros et philae, en plus, au bout de 20 ans. Parce qu'ils avaient, outre la passion, beaucoup de choses à partager, parce qu'ils sont partis de leur plein et non de leur vide pour vivre cela ensemble. Ca demande un peu d'expérience, sans doute. Et devinez ce qu'ils ont quitté pour s'autoriser cela? De couples bien sages qui n'étaient plus que familiaux, amicaux, parentaux, pas dénués d'affection ( ce que vous appelez " amour"), et parfois apres une ou plusieurs expériences " passionnelles" destructrices parce qu'elles ne permettaient aucune construction. Il serait quand même capital d'apporter des nuances et de sortir de visions ( judeo-chretienne soit dit en passant) qui associe la passion uniquement à la souffrance, et l" amour " ( mais alors qu'est-ce que c'est que cet amour là qui à le goût du pain quotidien ?) au couple sage et rangé. Si c'était la panacée, pourquoi autant de divorces ? Pourquoi autant de gens qui vont chercher ( secrètement) leur part de bonheur ailleurs ? L'amour amoureux est d'abord un désir intense, et donc de la passion. C'est un passage oblige, et bien heureux ceux qui parviennent à en conserver suffisamment pour ne pas vivre que " l'amour " , lequel est un sentiment qui peut s'exprimer dans n'importe quelle relation, y compris dans une relation amoureuse, bien sur. Mais ce n'est pas ce qui en fait la spécificité.
J'ai apprécié lire votre commentaire ! Mais quid du paradoxe: attraction- répulsion dans la passion ? Pour ma part, je peine à comprendrez (si tant est que l'on puisse poser une analyse rationnelle sur une relation passionnelle..) comment peut on être magnétiquement attiré par quelqu'un et qu'il y a une intense réciprocité, alors qu objectivement les personnalités ne se seraient pas "choisies" voire ce seraient fuies ? Peut on y voir simplement le mécanisme naturel de la passion qui choisit son "objet de désir" par delà la raison ? ( le cœur à ses raisons... Merci Pascal !) Ou bien, peut pn y voir un réel trouble de l attachement de la prime enfance qui se rejoue parce que la souffrance primitive n étant pas dépassée, elle est projetée sur autrui passant par là..? Ou encore, tableau encore plus pessimiste, est ce un trouble psychologique tout court qui s enclenchant déclenche dépendances, obsessions et finalement une mécanique de la Dépendance avec un grand D ? Je m'interroge.. Au plaisir de lire une réponse !
@@emiliapourcieux2284 je comprends vos questions, mais je n'y souscris pas. Toute passion serait pathologique ? Certaines, indéniablement, le sont. Je n'ai pour ma pas jamais vécu ce sentiment d'attraction/ répulsion dont vous parlez. Seulement l'attraction. Et quand je parle d'attraction, il ne s'agit évidemment pas de simple attraction physique. C'est très insuffisant pour que cela se transforme en passion (plutôt dans ce cas en obsession, addiction, manque originel et/ ou constitutif, certainement). Non, ce que je nomme passion c'est un partage. Il commence rarement par le charnel, il relie deux personnes qui ont non seulement de l'attrait l'une pour l'autre, mais qui possèdent, de plus, un socle de " passions" communes qui les projettent ensemble vers un troisième lieu, celui qui est leur ailleurs. Et cet ailleurs ne réside pas dans l'autre, ni dans la vie commune ( ce sont même souvent des gens très indépendants ou qui ont appris à le devenir), ni dans la construction d'une famille ou d'un patrimoine commun ( généralement ça, ils l'ont déjà fait, parce que oui ça requiert un peu d'expérience et de vécu), , ils n'ont pas " besoin " de l'autre, ils ont " envie " de ce partage, si et quand ils le trouvent, mais ils savent aussi, pour l'avoir déjà fait, qu'ils peuvent vivre sans. En bref, c'est un plus, pas un moins, pas un rien. Si on survit entier à une passion pathologique, à un long lien de philae terriblement ennuyeux, alors on peut s'ouvrir à soi, ses propres passions et rencontrer sur ce terrain un désir amoureux ( qui n'exclut pas philae, ni le partage), et le fait qu'il ne soit pas fait pour durer nécessairement toujours cesse d'être un problème... on a compris alors que rien ne sert de vouloir posséder l'autre, et que rien ne dure toujours. Nous sommes à partir de nous, et ce lien est très rare, parce qu'il suppose aussi que l'autre soit à partir de lui... mais il existe, et même parfois il persiste, j'en ai régulièrement la preuve tangible sous les yeux. C'est un risque, tout est un risque, même de ne pas en prendre. Mais tant de gens ont peur de vivre seuls qu'ils préfèrent s'entourer de garanties factices plutôt que de tenter de vivre et de se regarder droit dans les yeux. Bonne soirée à vous.
@@Christinebord merci pour votre réponse. Effectivement la passion dont vous parlez ne me semble absolument pas ravageuse, chaotique ou tumultueuse. Il s agit plutôt d'une construction commune d'une relation qui trouve son déploiement et sa stabilité, très saine donc, bien qu'elle ne soit pas vouée à durer.. Finalement la durée de l histoire n'est plus la question tant que l'on peut dire que c'est "une belle histoire". Effectivement, moi j abordais plutôt la passion dans son aspect destructeur de soi et de l'autre, c'est cet aspect là qui me fait m'interroger et à titre personnel me fait peur. Mais lire votre approche est très apaisant et donne confiance en un possible "amour amoureux"! Merci pour votre commentaire !
Bonjour pouvez vous me dire ce qu'est un amour raisonné?j'ai vécu un amour passionnel pendant 7 ans.il y a eu une rupture de 4 ans nous sommes de nouveau réuni depuis 9 mois. Mon amour pour cet homme est toujours aussi fort mais de son côté il me dit qu'il m'aime mais que son amour est raisonné et non plus passionné. Pouvez vous m'en dire davantage SVP?merci pour votre réponse. P.S. vos vidéos sont extraordinaires
Où en êtes vous à l'heure actuelle ? Amour passionné de 7 ans est-ce vraiment possible ? Avec tous les tracas que cela apporte ? 4 ans de rupture pour se remettre ensemble ? Votre histoire est loin d'être ordinaire !
Je me rends compte que je n’ai eu presque pour la plupart uniquement que des relations passionnelles… Comme une sensation que je ne sais pas aimer autrement. Je sais que cela fait mal, que c’est sûrement malsain mais j’ai besoin, au fond de moi , de cette plénitude avec l’être aimé couplé à ce sentiment d’incertitude,de vagues, de torents ..Pour moi l’amour n’est pas un long fleuve tranquille. Cela ne mènera sûrement à rien mais au moins je vis mes histoires d’amour en ressentant tant de choses que je ne peux expliquer et je reste l’un des meilleurs souvenirs pour les leurs. J’ai tout de même connu un amour sain et véritable que je n’oublierais jamais, ô grand jamais qui restera irremplaçable 🤍
Oui lis votre commentaire et me retrouve un peu dans votre description. Pour ma part, si je ne ressens rien d intense, je ne me vois pas rester plus de deux ans... Comme un sentiment d agonie et de perte de temps. Cependant aujourd'hui je m'interroge sur les mécanismes que je répète car je vois bien que je ne m'inscris jamais dans un schéma de stabilité affective et j'aimerais quand même essayer d agir différemment... Du coup je m'interroge sur ces schémas de femmes passionnées, est ce que vous pensez qu'il y a en nous un trouble de l attachement à guérir ? Ou bien que c'est un comportement propres a chaque individu qu'il vaut mieux accueillir et honorer comme une chance ? Je me remets beaucoupppp en questions depuis surtout que mes amis ont des enfants, des vies de familles qui se stabilisént sur le long terme... Il n y a pas de feu, de fusion, de complicité intense mais.. Ils arrivent à construire... J'aurais bien aimé avoir votre avis sur cette différence dans mon plaisir à aimer qui finalement empêche de bâtir...
La passion est une forme d'amour, certe elle débouche rarement sur quelque chose ou la construction est possible mais mourir sans avoir connu la passion amoureuse, c'est quand meme dommage, l'amour passion est surtout mal vu car il menace l'ordre social, quand on est vraiment dans un amour passionel on peut tout balancer dans notre vie on est dans un état second. Jpense pas que la passion soit un amour superficiel, c'est un amour, mais qui ne laisse pas vraiment de place pour la construction car la base est démesurément pas stable avec la passion. C'est dommage quand même qu'on cherche absolument à faire voir la passion comme quelque chose de totalement négatif, c'est destructeur mais à la fois délicieux, délicieux à un niveau vraiment incroyable.
et bien je pense que tant qu'autrui n'a guère connu cet fusion passionnelle il ne puis qu'en parler de manière négative, comme tu le dis destructeur mais tellement délicieux tellement indispensable.
@@theolamoriniere9733 Je l'ai connu mais ça ne m'a apporté que dépressions. Les sentiments que j'éprouvais étaient tellement forts (attirance physique très forte) que ça me faisait souffrir. J'étais dans le spleen et dans une peur continue de perdre l'autre. Donc oui, les sensations sont incroyables mais il faut être fort psychologiquement. Je prenais la tete de la personne avec mes inquiétudes, ma peur de le perdre si bien que ça n'avait duré qu'un mois. Et pendant deux ans, par la suite, j'étais malheureuse. Je préfère qqch de moins fort mais de plus stable. je pense avoir enfin trouvé le juste milieu que j'attendais depuis si longtemps. Car soit c'était trop fort, soit c'était pas assez. Je me sens aujourd'hui amoureuse mais pas au point de m'en rendre malade. Je ne prends pas la tête de mon copain, je me sens stable. La relation est apaisée et stable. C'est une relation que je sens se construire et se renforcer chaque mois. Mes sentiments augmentent progressivement, les siens également. C'est plus doux, plus tendre.
Je pense que vous avez raison mais les gens sont tellement dans le manque affectif que ça gâche tout , être dans la passion amoureuse c’est comme être connecté à dieu et la il y a pas de excès ou de déséquilibre
La passion ne devient plus obsessionnelle mais quelque chose de divin
On veut revoir Sébastien Bohler ! Il expliquait bien et posément... j'ai adoré son intervention
J'ai vécu un amour passionnelle, ça fait horriblement souffrir et surtout c'est destructeur....
Bonjour Jean Jacques fauchon ,j'ai vécu encore dernièrement la même chose avec une femme ,en effet c'est une relation de destruction de soit et ça fais vraiment très mal ,je vous souhaite bon courage 🙏🙏
J en sors épuisée au bout de dix huit ans ...Ce fut usant ....
Super sujet et l'explication scientifique et psychologique est très bien mis ensemble.
Oui c'est très difficile à vivre pour ma part ça fait 5 ans ... Et effectivement je me reconnais totalement dans ce que vous dites ...
5 ans de passion ?!?
Passion et dépendance affective, c'est pas un peu la même chose ?
Car dans tout ce que vous avez dit, beaucoup de chose sont similaire à la dépendance affective (le manque perpétuel, l'envie de posséder l'autre ...)
J'attends votre réponse avec impatience.
Franchement, de vécu : oui. XD
Ben moi ça n'a pas durer 6mois.... Mais des années ! Et encore maintenant ! Ça va faire 6 -7 ans
@therese fassie 😍😍 félicitations 😍❤️
@therese fassie Bah tu sais quoi je suis très contente pour toi et j'espère que vous 2 ce sera à l'infini !!❤️❤️😄
Mais t'as encore le coeur qui bat en le voyant ?
Contente pour toi. Mais tu parles de 6-7 ans de relation ou 6-7 ans de "passion", c'est à dire avec une grande intensité. Ce n'est pas la même chose...
Passion ou amour ? À choisir entre une stabilité sentimentale, ou une tornade émotionnelle... L'amour ! Même si la passion est tentante.
J'aurais dû regarder cette vidéo avant pour connaître les différences, car je suis dans une histoire passionnelle et cela est destructeur. La prochaine fois je ne céderai pas bêtement à la tentation 😅
by M*V oui la passion c’est destructeur !!!
Ca se choisit ?
Je le vis en ce moment depuis quelque mois. Ca stresse mais c est génial quand meme
@@extradescantOui. Et je suis partie !
L'amour passionnel n'est pas malsain.
C'est quand la personne se permet de devenir intrusif et invasive dans la vie de l'autre et qu'elle ne peut plus " respirer "
Que la relation devient malsaine.
L'amour passionnel est éphémère
Tandis que le vrai amour est croissant dans le temps
Sa fait planer la passion 🤦♀️😂 faut arriver à rester les pieds sur terre
Pour avoir vécu pas mal de situation banale , difficile et encore plus difficile , je résumerai en l'amour c'est de la merd*!
😢.......
Un amour raisonnable ? Bel oxymore. Pour les grecs éros n'est pas philae. L'amour philae on peut l'eprouver envers ses parents, ses enfants, ses amis, ses chats et même ses plantes vertes. Si on l'eprouve envers un être humain avec qui on a une relation amoureuse, et si on eprouve que ca, ça s'appelle un bon ami, un frere, un copropriétaire, un compagnon de vie, une relation parentale stable si on a des enfants, une petite entreprise si on a un patrimoine commun, bref c'est tout sauf un amour amoureux. Il est exact que passion vient de patire ( latin) c'est à dire souffrir. La passion peut être de la souffrance ( en est même souvent) si on part d'un sentiment de manque que l'on espère combler en possédant l'autre. Mais si on part d'un sentiment de plein en soi, et que l'autre est un plus dans notre vie, pas un tout, ça peut être vecu comme un partage intense mais qui reste sain, surtout si on a également des " passions" communes. Pour avoir vecu les deux, je fais la différence. Quant à ce qui concerne la souffrance, nul n'est à l'abri, passion ou pas. Si votre compagnon/ compagne de vie dans le philae et non dans l'eros vous abandonne ( volontairement ou pas, il faut se souvenir aussi que nous sommes tous mortels) au bout de 20 ans de vie commune, vous souffrirez le martyre quand même, tout autant et même plus longtemps. Par ailleurs, je vois mal comment une relation amoureuse peut commencer autrement que dans la passion amoureuse ( vous y allez pourquoi sinon ? Pour mourir d'ennui tout de suite? Pour éviter de souffrir autant que faire se peut ? Pour vous sentir moins seul ? ) , donc c'est une étape incontournable : je connais des couples qui sont toujours dans eros et philae, en plus, au bout de 20 ans. Parce qu'ils avaient, outre la passion, beaucoup de choses à partager, parce qu'ils sont partis de leur plein et non de leur vide pour vivre cela ensemble. Ca demande un peu d'expérience, sans doute. Et devinez ce qu'ils ont quitté pour s'autoriser cela? De couples bien sages qui n'étaient plus que familiaux, amicaux, parentaux, pas dénués d'affection ( ce que vous appelez " amour"), et parfois apres une ou plusieurs expériences " passionnelles" destructrices parce qu'elles ne permettaient aucune construction. Il serait quand même capital d'apporter des nuances et de sortir de visions ( judeo-chretienne soit dit en passant) qui associe la passion uniquement à la souffrance, et l" amour " ( mais alors qu'est-ce que c'est que cet amour là qui à le goût du pain quotidien ?) au couple sage et rangé. Si c'était la panacée, pourquoi autant de divorces ? Pourquoi autant de gens qui vont chercher ( secrètement) leur part de bonheur ailleurs ? L'amour amoureux est d'abord un désir intense, et donc de la passion. C'est un passage oblige, et bien heureux ceux qui parviennent à en conserver suffisamment pour ne pas vivre que " l'amour " , lequel est un sentiment qui peut s'exprimer dans n'importe quelle relation, y compris dans une relation amoureuse, bien sur. Mais ce n'est pas ce qui en fait la spécificité.
J'ai apprécié lire votre commentaire ! Mais quid du paradoxe: attraction- répulsion dans la passion ? Pour ma part, je peine à comprendrez (si tant est que l'on puisse poser une analyse rationnelle sur une relation passionnelle..) comment peut on être magnétiquement attiré par quelqu'un et qu'il y a une intense réciprocité, alors qu objectivement les personnalités ne se seraient pas "choisies" voire ce seraient fuies ?
Peut on y voir simplement le mécanisme naturel de la passion qui choisit son "objet de désir" par delà la raison ? ( le cœur à ses raisons... Merci Pascal !)
Ou bien, peut pn y voir un réel trouble de l attachement de la prime enfance qui se rejoue parce que la souffrance primitive n étant pas dépassée, elle est projetée sur autrui passant par là..?
Ou encore, tableau encore plus pessimiste, est ce un trouble psychologique tout court qui s enclenchant déclenche dépendances, obsessions et finalement une mécanique de la Dépendance avec un grand D ?
Je m'interroge..
Au plaisir de lire une réponse !
@@emiliapourcieux2284 je comprends vos questions, mais je n'y souscris pas. Toute passion serait pathologique ? Certaines, indéniablement, le sont. Je n'ai pour ma pas jamais vécu ce sentiment d'attraction/ répulsion dont vous parlez. Seulement l'attraction. Et quand je parle d'attraction, il ne s'agit évidemment pas de simple attraction physique. C'est très insuffisant pour que cela se transforme en passion (plutôt dans ce cas en obsession, addiction, manque originel et/ ou constitutif, certainement). Non, ce que je nomme passion c'est un partage. Il commence rarement par le charnel, il relie deux personnes qui ont non seulement de l'attrait l'une pour l'autre, mais qui possèdent, de plus, un socle de " passions" communes qui les projettent ensemble vers un troisième lieu, celui qui est leur ailleurs. Et cet ailleurs ne réside pas dans l'autre, ni dans la vie commune ( ce sont même souvent des gens très indépendants ou qui ont appris à le devenir), ni dans la construction d'une famille ou d'un patrimoine commun ( généralement ça, ils l'ont déjà fait, parce que oui ça requiert un peu d'expérience et de vécu), , ils n'ont pas " besoin " de l'autre, ils ont " envie " de ce partage, si et quand ils le trouvent, mais ils savent aussi, pour l'avoir déjà fait, qu'ils peuvent vivre sans. En bref, c'est un plus, pas un moins, pas un rien. Si on survit entier à une passion pathologique, à un long lien de philae terriblement ennuyeux, alors on peut s'ouvrir à soi, ses propres passions et rencontrer sur ce terrain un désir amoureux ( qui n'exclut pas philae, ni le partage), et le fait qu'il ne soit pas fait pour durer nécessairement toujours cesse d'être un problème... on a compris alors que rien ne sert de vouloir posséder l'autre, et que rien ne dure toujours. Nous sommes à partir de nous, et ce lien est très rare, parce qu'il suppose aussi que l'autre soit à partir de lui... mais il existe, et même parfois il persiste, j'en ai régulièrement la preuve tangible sous les yeux. C'est un risque, tout est un risque, même de ne pas en prendre. Mais tant de gens ont peur de vivre seuls qu'ils préfèrent s'entourer de garanties factices plutôt que de tenter de vivre et de se regarder droit dans les yeux.
Bonne soirée à vous.
@@Christinebord merci pour votre réponse.
Effectivement la passion dont vous parlez ne me semble absolument pas ravageuse, chaotique ou tumultueuse. Il s agit plutôt d'une construction commune d'une relation qui trouve son déploiement et sa stabilité, très saine donc, bien qu'elle ne soit pas vouée à durer.. Finalement la durée de l histoire n'est plus la question tant que l'on peut dire que c'est "une belle histoire".
Effectivement, moi j abordais plutôt la passion dans son aspect destructeur de soi et de l'autre, c'est cet aspect là qui me fait m'interroger et à titre personnel me fait peur.
Mais lire votre approche est très apaisant et donne confiance en un possible "amour amoureux"!
Merci pour votre commentaire !
Bonjour pouvez vous me dire ce qu'est un amour raisonné?j'ai vécu un amour passionnel pendant 7 ans.il y a eu une rupture de 4 ans nous sommes de nouveau réuni depuis 9 mois. Mon amour pour cet homme est toujours aussi fort mais de son côté il me dit qu'il m'aime mais que son amour est raisonné et non plus passionné. Pouvez vous m'en dire davantage SVP?merci pour votre réponse. P.S. vos vidéos sont extraordinaires
Pourquoi ne pas lui demander directement ???
Où en êtes vous à l'heure actuelle ? Amour passionné de 7 ans est-ce vraiment possible ? Avec tous les tracas que cela apporte ? 4 ans de rupture pour se remettre ensemble ? Votre histoire est loin d'être ordinaire !
Ça a duré 8 mois et ça me suffit 😂
Idem pour moi 😂
je t'aime💖 je suis Denis Marc-Arthur*
lol je crois que je suis narcissique.
Je me rends compte que je n’ai eu presque pour la plupart uniquement que des relations passionnelles… Comme une sensation que je ne sais pas aimer autrement. Je sais que cela fait mal, que c’est sûrement malsain mais j’ai besoin, au fond de moi , de cette plénitude avec l’être aimé couplé à ce sentiment d’incertitude,de vagues, de torents ..Pour moi l’amour n’est pas un long fleuve tranquille.
Cela ne mènera sûrement à rien mais au moins je vis mes histoires d’amour en ressentant tant de choses que je ne peux expliquer et je reste l’un des meilleurs souvenirs pour les leurs.
J’ai tout de même connu un amour sain et véritable que je n’oublierais jamais, ô grand jamais qui restera irremplaçable 🤍
Oui lis votre commentaire et me retrouve un peu dans votre description. Pour ma part, si je ne ressens rien d intense, je ne me vois pas rester plus de deux ans... Comme un sentiment d agonie et de perte de temps. Cependant aujourd'hui je m'interroge sur les mécanismes que je répète car je vois bien que je ne m'inscris jamais dans un schéma de stabilité affective et j'aimerais quand même essayer d agir différemment... Du coup je m'interroge sur ces schémas de femmes passionnées, est ce que vous pensez qu'il y a en nous un trouble de l attachement à guérir ? Ou bien que c'est un comportement propres a chaque individu qu'il vaut mieux accueillir et honorer comme une chance ? Je me remets beaucoupppp en questions depuis surtout que mes amis ont des enfants, des vies de familles qui se stabilisént sur le long terme... Il n y a pas de feu, de fusion, de complicité intense mais.. Ils arrivent à construire...
J'aurais bien aimé avoir votre avis sur cette différence dans mon plaisir à aimer qui finalement empêche de bâtir...