Merci pour ce magnifique reportage sur Saint Jacques. C'est en avril 1968 que je découvris l'église suite à la délocalisation de mon école de la rue Saint Paul vers la rue Rouveroy. Attaché à la cathédrale que je considérais comme extension de mon école et d'une grandeur magistrale, je fus cependant subjugué par la beauté accomplie qui émane de Saint Jacques. En juin de cette année, en attente d'un concert de Francis Cabrel au Forum, trouvant portail ouvert, je visitais à nouveau l'église par le hasard des circonstances, en présence de touristes espagnols qui, comme moi, la trouvèrent éblouissante et tombèrent sous le charme de cette église hors paire. D'abord le mélange d'époques et de styles. Du pur roman, s'accolant à du gothique flamboyant, suivi du magnifique portail renaissance. Le tout s'emboitant l'un dans l'autre dans un équilibre parfait. Construite par des liégeois, pour des liégeois rien qu'avec des artistes liégeois. Ici rien de massif, d'extravagant, de défi lancé à la gravité, de surchargé ou de surfait, ni trop d'or, ni trop de faux dénuement. Belle proportion sertie dans une dentelle de pierre, surmontée d'un magnifique ciel de clés de voutes avec entrelacés et figures humaines. Il faut se rendre à Saint Jacques car en plus de sa beauté, cette église invite à la quiétude et à la méditation alors que d'autres imposent le silence et la prière. A voir absolument: Le reportage nous montre la pierre tombale de Baldéric, fondateur de l'église romane. Hélas l'image est très sombre. Il faut se rendre sur place et admiré ce marbre noir au grain fin et excellemment bien ciselé. Le touché en devient irrésistible ! J'ai appris l'existence d'un cloître et d'une bibliothèque de 700 ouvrages manuscrits dispersé au gré d'une vente révolutionnaire. J'aurais aimé savoir la destination actuelle des ces plus précieux manuscrits. (Quant à mon exil obligé de Saint Paul à Saint Jacques, ayez une pensée affectueuse lorsque vous garez votre voiture au parking Saint Paul; votre belle machine se trouve très certainement à l'emplacement d'un de mes bancs d'école.)
Le portail de Lambert méritait un ravalement depuis bien longtemps. Mais quelle idée d'avoir peint en jaune les chapiteaux des fausses colonnes et autres éléments. Est-ce pour de loin accrocher l'œil du passant ? Dans le doute je posais la question au ChatGPT qui me présenta pas moins de cinq philosophies animant les restaurateurs de monuments historiques. La cinquième, celle appliquée à Saint-Jacques était de loin la plus critiquable. Lambert Lombard a dû se retourner dans sa tombe.
Merci pour ce magnifique reportage sur Saint Jacques. C'est en avril 1968 que je découvris l'église suite à la délocalisation de mon école de la rue Saint Paul vers la rue Rouveroy. Attaché à la cathédrale que je considérais comme extension de mon école et d'une grandeur magistrale, je fus cependant subjugué par la beauté accomplie qui émane de Saint Jacques. En juin de cette année, en attente d'un concert de Francis Cabrel au Forum, trouvant portail ouvert, je visitais à nouveau l'église par le hasard des circonstances, en présence de touristes espagnols qui, comme moi, la trouvèrent éblouissante et tombèrent sous le charme de cette église hors paire. D'abord le mélange d'époques et de styles. Du pur roman, s'accolant à du gothique flamboyant, suivi du magnifique portail renaissance. Le tout s'emboitant l'un dans l'autre dans un équilibre parfait. Construite par des liégeois, pour des liégeois rien qu'avec des artistes liégeois. Ici rien de massif, d'extravagant, de défi lancé à la gravité, de surchargé ou de surfait, ni trop d'or, ni trop de faux dénuement. Belle proportion sertie dans une dentelle de pierre, surmontée d'un magnifique ciel de clés de voutes avec entrelacés et figures humaines. Il faut se rendre à Saint Jacques car en plus de sa beauté, cette église invite à la quiétude et à la méditation alors que d'autres imposent le silence et la prière. A voir absolument: Le reportage nous montre la pierre tombale de Baldéric, fondateur de l'église romane. Hélas l'image est très sombre. Il faut se rendre sur place et admiré ce marbre noir au grain fin et excellemment bien ciselé. Le touché en devient irrésistible !
J'ai appris l'existence d'un cloître et d'une bibliothèque de 700 ouvrages manuscrits dispersé au gré d'une vente révolutionnaire. J'aurais aimé savoir la destination actuelle des ces plus précieux manuscrits. (Quant à mon exil obligé de Saint Paul à Saint Jacques, ayez une pensée affectueuse lorsque vous garez votre voiture au parking Saint Paul; votre belle machine se trouve très certainement à l'emplacement d'un de mes bancs d'école.)
Très beau reportage. Pour moi la plus belle église de Liège.
Le portail de Lambert méritait un ravalement depuis bien longtemps. Mais quelle idée d'avoir peint en jaune les chapiteaux des fausses colonnes et autres éléments. Est-ce pour de loin accrocher l'œil du passant ? Dans le doute je posais la question au ChatGPT qui me présenta pas moins de cinq philosophies animant les restaurateurs de monuments historiques. La cinquième, celle appliquée à Saint-Jacques était de loin la plus critiquable. Lambert Lombard a dû se retourner dans sa tombe.